18/06/2012
Happy birthday McCartney !
Fêter les anniversaires est la spécialité du Chat masqué (je préfère les décès) (on rigole trop avec moi) mais impossible de passer à côté de cette nouvelle : Paul McCartney fête ses 30 ans aujourd’hui !
Oui, j’arrondis, il faut rajouter quelques années, 40 plus précisément (pour ceux qui ont arrêté l’école en CE1, 30+40= 70.) Macca se fait vieux. Heureusement qu’il est immortel et ne viendra jamais remplir ma rubrique nécrologique.
Avant qu’il ne puisse chanter que son rhumatisme devient gênant, « ma pauvre Cécile j’ai 73 ans, je traînais moins la jambe quand j’étais chanteur. J’ai appris que Mick Jagger est mort dernièrement, j’ai fêté les adieux de Sylvie Vartan, mais pour moi ya longtemps que c’est fini », je propose à Macca de faire une série de concerts, gratuits tant qu’à faire, pour son anniversaire. (Je fais des rimes) (Je vais écrire des chansons moi aussi).
Paulo est tout le temps en tournée, il ne se ménage pas. Il participait d’ailleurs au jubilé pour les 60 ans de règne d’Elizabeth II, comme d’autres stars (Elton John, Kylie Minogue, Robbie Williams etc…)Comme je l’ai écrit ici (puis là, et encore ici, et là) pour son dernier concert à Bercy en novembre dernier, on voyait Macca rajeunir au fil des chansons (presque trois heures de spectacle!) Ses traits se détendaient, sa voix semblait plus forte et assurée, il parcourait la scène comme un cabri. Bref il était plus vert que moi. Je vous rappelle que la cardiologue a dû me faire arrêter le test du vélo au bout de 8 minutes en raison de « fatigue du patient » (à jamais gravé dans mon dossier).
Pour fêter l’évènement, je vous ferais bien un traditionnel quiz On connaît la chanson avec en lot une carte postale signée McCartney, mais vous vous doutez que si j’en possédais une, je la garderais pour moi. Alors on va se contenter de quelques chansons méconnues.
On commence par son meilleur album solo, RAM, actuellement en réédition.
Enregistré en 71 peu de temps après la fin des Beatles, Macca y lance quelques piques à Lennon : l'excellente Too many people qui ouvre l’album, où le chanteur s’irrite de voir son ancien acolyte en donneur de leçons (comme le Bed-in for peace sans doute): « Je trouvais que John et Yoko disaient à tout le monde ce que l'on devait faire, d'où la phrase « Too many people preaching practices. » Dans Three legs, Macca déplore : « I tought that I could call you my friend, but you let me down ». Lennon répliquera violemment dans son album Imagine avec la chanson How do you sleep ? et en parodiant la pochette de Ram, le bélier, en le remplaçant par un cochon…
McCartney commente la guéguerre avec la triste et désabusée « Dear friend », dans son album suivant, Wild Life, sorti la même année : « Is this really the borderline ? Does it really mean so much to you ? Are you afraid, or is it true ? »
Après la mort de John, McCartney écrira comme je vous l’ai déjà répété Here today, qu’il joue à chaque concert, des sanglots dans la voix : « and if I say, I really loved you and I was glad you came along, ’cause you were here today, for you were in my song »
Tiens, je ne devais pas fêter un anniversaire en fait, mettre plutôt des chansons joyeuses ? Je me crois encore dans ma rubrique nécrologique.
Donc dans l’album Ram, la chanson la plus appropriée serait le rock endiabléSmile away. Mais j'évoquerais une autre dont je n’ai jamais parlé, que je fredonne très souvent car elle est facile à chanter comme dirait Pascal Brunner. Il s’agit de Heart of the country. D’ailleurs la semaine dernière, me croyant seule dans l’open space (le chef était encore absent, donc les rats avaient quitté le navire) j’étais en pleine roucoulade sur « I’m gonna move, I’m gonna go, I’m gonna tell everyone I know ouhouhouh… » lorsqu’un collègue est rentré : « Han mais c’est toi qui chante comme ça ?! J’ai cru que c’était un mec ! »
Je vais proposer des chansons jamais citées ici, des ballades, la spécialité de McCartney, des mélodies simples comme Electra les préfère (je privilégie les changements de rythme comme dans You never give me your money ou Band on the run) :
Par exemple sur l’album McCartney (il est allé chercher loin le titre) la belle Every night. Mon frère la joue à la guitare et je l’accompagne avec ma voix de crooner, believe me mama.
Dans Red Rose Speedway (1973), la sublime Single pigeon, qui paraît simple mais est difficile à jouer au piano (puis comme j’ai perdu beaucoup de mobilité depuis mon doigt coupé, je ne pourrais jamais la maîtriser. A l’hôpital, en regardant mon doigt ouvert le chirurgien m’a demandé : « vous n’êtes pas pianiste j’espère ? » Déjà que j’avais les deux mains gauches de Gaston Lagaffe.)
Sur l'album Tug of war, sorti en 1982 juste après la mort de Lennon (Here Today en est extraite) j’oublierais Ebony and Ivory enregistrée avec Steevie Wonder, partageant plutôt Somebody who cares :
When your body is coming apart at the seams
And the whole thing's feeling low
you're convincing yourself
That there's nobody there,
I know, I know how you feel
There's always someone, somewhere,
you should know by now
Always somebody who cares !
it's happening day in, day out
Well you know by now
Always somebody who cares
But if you don't know it, how will it find you?
How will we know your whereabouts?
But I know how you feel !
Dans l’album Flowers in the dirt (1989), je citerais Put it there, une des préférées de Macca également. Le titre est une expression que son père utilisait quand Paul angoissait :
Put it there if it weighs a ton,
That's what a father said to his younger son,
I don't care if it weighs a ton,
As long as you and I are here, put it there
Le dernier disque sorti en février, Kisses on the bottom, offre des morceaux jazzy, dont le plus célèbre reste My valentine. Dans le clip, solennel, en noir et blanc, on voit Johnny Depp et Natalie Portman, l’air grave, s’exprimer en langage des signes. Sauf qu’au lieu de faire le geste « Valentine », l’amoureuse, Depp fait celui de l’ « ennemi », ce qui ne manque pas de piquant. L’actrice se plante lamentablement en remplaçant « apparaître » par le signe du … tampon hygiénique. Le clip paraît tout de suite moins classe.
Pour un anniversaire, j’aurais dû choisir des chansons entraînantes, mais au moins vous avez échappé à la traditionnelle rubrique nécrologique : Ray Bradbury, dont on ne brûlera jamais les livres! Kathryn Joosten, l’interprète de Kareen dans Desperate housewives, morte d’un cancer comme son personnage ! Thierry Rolland et la fin de ses phrases lourdes ! Il n’a même pas vu le résultat de l’Euro, il a pu « mourir tranquille » comme il le disait après la victoire de 98, sans voir la France se planter.
Et vous, quelle chanson préférez-vous dans la liste, laquelle auriez-vous citée ?
Petit quiz on connaît la chanson à trouver en début de texte.
07:00 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : paul mccartney, 70 ans de macca, musique, beatles | | Facebook
27/05/2012
La rubrique nécrologique de la semaine : Lagaffe danse Stayin' alive
Lundi matin, 8 heures, le réveil se met en route comme chaque jour sur Radio Nostalgie :
« On apprend le décès de Robin Gibb, l’inoubliable Bee Gees, des suites d’un cancer du côlon, à l’âge de 62 ans… »
Je vous laisse deviner quelle chanson m’a occupé l’esprit toute la journée. Quand on invente « staying alive », on n’a pas le droit de mourir.
Déjà, en m’habillant, j’abandonne enfin mon manteau d’hiver pour mettre mon blouson en skaï . Je choisis inconsciemment un jean au fond évasé, un peu patte d’eph, et des bottines en cuir. Bref, le sosie de John Travolta marchant dans Saturday night fever.
Je sors pour rejoindre le métro, toujours la chanson en tête. Je me rends compte que j’avance en rythme, comme l’acteur. (Malgré moi, dès que j’entends de la musique dans la rue, je ralentis et me cale sur le tempo, même si je n’aime pas l’air que j’entends.) Je fredonne. Sur le quai, une femme me fait un large sourire et hoche la tête d’un air entendu. Elle m‘aperçoit chuchoter le « ha, ha, ha, ha, stayin’ alive, stayin’ alive » tout en dodelinant la tête. Voyant qu’elle a compris la référence (elle a dû apprendre la nouvelle) je balance furtivement un bras en bas et l’autre en haut avec le doigt levé, comme Travolta. La femme éclate de rire. Un type l’entend et se retourne vers moi, mais replonge immédiatement dans ses pensées. Dans le métro, les gens ne sont guère attentifs et restent dans leur bulle déprimée.
J’arrive au bureau. Le lundi matin, le chef est en réunion jusqu’à 9h30. Alors quand le chat n’est pas là, les collègues partent en longue pause café et la Papillote danse. Seules deux (sur dix) collègues sympas sont présentes. Je rentre par la porte du fond et traverse l’allée centrale de l’open space en chantant :
« Well you can tell
by the way I use my walk
I'm a woman's man
no time to talk
Music loud and women warm
I've been kicked around
since I was born ! »
J’atteins le bout de l’allée et me retourne en faisant le classique déhanché de Travolta. Mes collègues sifflent et tapent des mains :
« Whouhouh ! C’est tout à fait ça !
- Tu danses trop bien ! »
A cet instant, la porte du bureau s’ouvre brusquement :
- C’est quoi ce bordel ?! »
Ouf, ce n’est pas le chef, simplement le collègue qui m’avait demandé de faire son boulot à sa place. Pour une fois, je ne suis pas prise en flagrant délire.
20 minutes plus tard, Prunelle revient de sa réunion. Comme toujours, les conversations cessent en plein milieu d’une phrase. Je trouve cette réaction stupide et hypocrite. Prunelle doit forcément nous entendre jacasser et rire depuis le fond du couloir, et quand il ouvre la porte, plus un bruit ! C’est un chef mais pas un kapo tout de même, même si la traduction signifie la même chose. Il déteste quand on parle, pourtant je rappelle que l’on fait un travail répétitif qui ne nécessite aucune concentration. Alors je papote tout de même de temps en temps pour briser le silence pesant, pour que le temps passe plus vite, et Prunelle pousse de lourds soupirs pour signifier son mécontentement. Parfois quand mes collègues rigolent de mes réflexions, il les gronde comme des enfants : « oh, un peu de sérieux ! » et les employés baissent la tête sans dire un mot jusqu’au restant de la journée, interminable.
Rompant le silence de mort, le collègue qui m’avait surprise dit au chef :
« Vous avez raté quelque chose tout à l’heure !
-Ah ? Quoi ?
-Papillote qui chantait et dansait ! Fallait voir ça !
Le chef me lance un regard furibond. Je suis cramoisie. Mais comme d’habitude, j’en rajoute une couche :
-Nan mais le chanteur des Bee Gees est mort ce matin, fallait bien lui rendre hommage ! »
Et pis d’abord, je n’ai pas chanté Stayin’g alive en entier, seulement le premier refrain, et je n’ai pas fait ma chorégraphie complète, savamment élaborée au fil des soirées arrosées.
Je pense que mon collègue a tenu là sa vengeance, puisque je n’ai pas fait son travail à sa place et qu’il s’est donc fait engueuler par Prunelle.
Je vous rassure, le jour du décès de Donna Summer, je n’ai pas fait la chorégraphie des Full Monty sur Hot Stuff.
19:57 Publié dans La rubrique nécrologique, On connaît la chanson, Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : travail, gaston lagaffe est mon idole, bee gees, donna summer, musique, saturday night fever | | Facebook
01/04/2012
Poisson d'avril, à la télé cette semaine : Ulysse, Conversation secrète, Slumdog millionnaire
C’est le jour des poissons d’avril… Je n’ai pas eu le courage de regarder le JT de TF1 pour deviner la traditionnelle fausse info (en fait il n’y a pas d’info tout court sur TF1). J’admets avoir cru un moment à celle-ci : « Le ministre de l’intérieur Claude Guéant a déclaré que le vote aux élections et référendums sera désormais soumis à une "contribution citoyenne" d'un euro. » Bah, il fallait bien donner cette somme pour participer aux primaires socialistes, puis l’Etat n’a plus d’argent et essaie d’en trouver où il peut…
J'ai vécu un poisson d'avril étrange ce matin en faisant des courses d'urgence (je n'avais plus de cacao, le drame!) La caissière m'a annoncé le prix de mes achats avec un sourire sadique : 6,66 euros. J'ai vu hier l'exposition sur les sorcières et mon avatar est un chat noir, mais je ne prends cependant pas ça comme un signe. En effet, j'ai passé le test de la pesée : si je faisais moins que mon poids, j'étais bonne pour le bûcher. Mes prédécesseurs pesaient 40, voire deux kilos. Je m'attendais à en faire autant (enfin, si peu) mais la balance a affiché 95 kilos, le double de mon poids. Je ne me doutais pas avoir autant forcé sur le chocolat.
Mémé est encore toute chamboulée dans ses habitudes, puisque pour la énième fois Télérama a changé sa présentation et la gueule de son Ulysse, et ce n’est même pas une blague. Il est cette fois-ci dessiné par Riad Sattouf, l’auteur des Beaux gosses, qui ne s’est vraiment pas foulé. Plus de personnage en colère, mon préféré. Ulysse revient !
A la télé cette semaine, un autre Ulysse ce soir sur Arte, avec Kirk Douglas et Anthony Quinn. La mythologie grecque remaniée par Hollywood, mais agréable malgré tout. Ulysse revient, et c’est un bien long chemin.
Demain sur la même chaîne en deuxième partie de soirée, Conversation secrète de Francis Ford Coppola, palme d’or 1974. Thriller paranoïaque où Gene Hackman incarne un espion suspectant un meurtre. Attention, on nous surveille ! Sur un thème similaire, un film français sort mercredi, Aux yeux de tous, rappelant que 673 000 caméras de surveillance filment nos faits et gestes.
Jeudi, M6 programme Slumdog millionaire, grand succès populaire multi récompensé (8 oscars dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur et scénario). Pourtant je ne l’ai pas apprécié. Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Télérama : « Quelque chose dérange dans ces images exotiques, qui donnent de jolies couleurs même au trafic d’enfant ou à la mort. Entre saris criards, bande-son étourdissante et love story dégoulinante, le message clignote : il y a du bonheur et de la beauté dans la misère, en en plus, sur un coup de bol, on peut s’en sortir. Ce récit invraisemblable souligne au contraire la cruauté d’une réalité très peu glamour. »
Dans une scène, comme si c’était banal, on voit tout de même un enfant mendiant se faire crever les yeux, pour que le pauvre petit apitoie les passants et reçoive plus d’argent. Puis on ne croit pas une seconde à l’histoire d’amour entre la fille sublime et le benêt aux oreilles décollées.
Ado, j’avais beaucoup aimé, par le même réalisateur, l’originalité et la modernité de Petits meurtres entre amis et de Trainspotting (j’avais même acheté la B.O). On sentait déjà dans le deuxième film la misère sublimée. Les personnages y sont des losers drogués, mais quand même fun et cool, puis le héros s’en sort. Je préfère largement les chansons pop de Trainspotting (Lou Reed et Perfect day, Iggy Pop, Elastica et 2:1) que la chanson indienne remixée de Slumdog millionnaire.
Côté documentaire, rediffusion mardi sur Arte de Mein Kampf, c’était écrit (tout est dans le titre) et pour les fans des Monty Python, la réjouissante biographie en six épisodes, Toute la vérité ou presque rediffusée les vendredi soirs.
Pour les abonnés Canal+, je vous conseille Démineurs de Kathryn Bigelow l'ex femme de James Cameron, suspense autour de soldats chargés de neutraliser des bombes à Bagdad, et où chaque passant, chaque immeuble peut cacher un tueur potentiel…
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, est décédé Philippe Bruneau, qui faisait des sketches pour le Cocoricoboy de Collaro. J’en ai déjà parlé ici, je n’aimais pas cette émission (j’étais enfant quand elle était diffusée et sa vulgarité me gênait). L’acteur a également joué des seconds rôles dans des comédies populaires comme Un indien dans la ville ou Le coup du parapluie.
Le doyen des acteurs français, et même mondiaux, est mort également, à l’âge respectable de 105 ans. Pierre Gérald jouait entre autres le grand père de Romain Duris dans Les poupées russes, Claude Berri lui a donné son dernier rôle de long métrage dans Ensemble, c’est tout.
Et vous, victime de poisson d’avril aujourd’hui ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?
20:27 Publié dans A la télé cette semaine, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : télé, cinéma, ulysse, musique, danny boyle, démineurs, philippe bruneau | | Facebook
26/03/2012
Smile away !
La chansonnite ne me quitte pas au travail, mais j'ai résisté aujourd'hui à l'envie de danser sur l'air que je fredonne tous les débuts de semaine. Le lundi au soleil, c'est quelque chose qu'on n'aura jamais, mais j'ai pourtant eu une heure de ciel bleu pendant ma balade quotidienne:
Il faisait beau, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, je marchais le nez au vent en sifflotant.
Je vois des jeunes qui me dévisagent et semblent vouloir m’accoster. Je m’apprête à répliquer d’un ton condescendant : « écoute mon petit, j’ai le double de ton âge… » Il m’est déjà arrivé, enfin il y a quelques années, de me faire draguer par des adolescents. Au travail, la femme d’accueil a inscrit sur mon badge « stagiaire » (je ne vois pas comment on peut accepter de ne pas être payé pour un job aussi pourri, déjà que je reçois des clopinettes). Mon collègue macho neuneu me parlait sur un ton paternaliste comme s’il m’apprenait la vie de sa longue expérience, et il est tombé des nues quand j’ai démonté tous ses arguments un par un, en lui révélant que j’avais en fait 5 ans de plus que lui. Depuis il ne me parle plus, trop honteux de s’être fait remettre à sa place par une femme, cet être inférieur. Je me suis également retrouvée coincée entre deux classes de lycéens, et le prof m’a engueulée parce que je m’écartais du groupe « hé toi, où tu vas ? » -euh, j’ai quitté le lycée depuis longtemps … » (on voit l’enseignant proche de ses élèves et qui les connaît bien). Les exemples sont nombreux.
Je marchais donc le nez au vent. Ca ne loupe pas, le jeunot m’accoste.
- « Hé madame…
Je me prépare : -Ecoute mon petit… Euh…MADAME ?!
-Si vous auriez une fille, je l’épouserais bien ! »
Là, vous visualisez comme dans les films, le miroir qui se brise, le personnage qui se prend une porte/un râteau/un seau d’eau, Nicky Larson frappé par un coup de massue, Carrie Bradshaw crânant en voyant sa trombine sur un bus et qui se fait éclabousser par celui-ci, Coyote qui court après Bip-Bip et se rend compte trop tard qu’il est au-dessus d’un ravin et s’écrase comme une merde.
Je suis donc passée en l’espace de quelques secondes de l’âge de 16 ans à environ 45.
Comble de l’ironie, je fredonnais comme très souvent Smile away de Paul McCartney, une des préférées du Chat masqué également (on ne peut qu’aimer si on apprécie le rock'n' roll, cliquez sur le lien !) :
« I was walking down the street the other day
Oh, who did I meet ?
I met a friend of mine and he did say :
« man I can smell your feet a mile away ! »
Smile away, smile away, smile away… »
A ce propos, l’excellent album dont est tiré cette chanson, Ram, va être réédité dans les semaines à venir. Je vous le conseille vivement si vous ne connaissez pas encore ce bijou.
Et vous, des coups de vieux récemment ? J'ai déjà vécu des coups de vieux ici et là
19:28 Publié dans On connaît la chanson, Parfois, je travaille, Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : musique, beatles, paul mccartney, ram | | Facebook