Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/05/2010

Bilan ciné avril : l'arnacoeur

arnacoeur.jpg Après Prête-moi ta main avec Alain Chabat♥ et Charlotte Gainsbourg, enfin un autre film prouvant que les Français sont capables d’écrire des comédies romantiques. Le scénario est original, bien ficelé et surtout on rit de bon cœur et on ne s’ennuie pas. La fin m’a quand même déçue (attention, ne pas lire les prochaines lignes si vous n’avez pas vu le film). Aucune personne censée ne plaquerait le mec idéal, gentil, intelligent, cultivé, doux, beau gosse et surtout compréhensif (« tu m’as trompé avec le garde du corps à la veille du mariage, je le sais, c’est pas grave, je te pardonne, tu es chamboulée par l’idée de te caser, c’est normal… »). Personne ne quitterait cet être exceptionnel pour un mec qu’on connaît à peine, dont on ne sait strictement rien et qui en plus est super laid. FIN DU SPOILER

romain duris.jpgJe ne comprends pas pourquoi Romain Duris a été choisi pour jouer les séducteurs. Ses affreuses dents, ses petits yeux plissés quand il sourit le rendent vraiment moche je trouve. D’ailleurs Vanessa Paradis le dit dans le film quand elle le regarde sourire niaisement : « vous avez vraiment l’air con ».
On m’a expliqué que beaucoup de femmes apprécient Duris car il a un côté artiste romantique, mais j’ai toujours pensé qu’au contraire l’acteur du Péril jeune tenait plutôt le rôle du loser à côté de la plaque… J’ai lu chez Chrys plus de 20 témoignages de femmes qui se pâment devant lui. A part ça, c’est un très bon acteur, hein, mais son physique… Bref, l’attrait pour Duris est un mystère que j’aimerais éclaircir.

Dans le film, j’ai donc mieux apprécié le futur mari, incarné par Andrew Lincoln, qui jouait déjà dans la série tristissime Afterlife (que j’adore). Quant à Vanessi Sparadrap comme dirait Antiblues, elle était si belle adolescente à l'époque de Joe le taxi ... là, avec ses joues creuses d'affamée, elle a quand même vachement perdu de sa superbe.

Voilà, de la vraie critique très constructive de cinéphile confirmée, pas du tout de l'opinion girlie, non ? 

Et vous, qu’avez-vous vu au cinéma ?

08/05/2010

Bilan ciné mars (je sais on est en mai)

the-ghost-writer.jpg

Encore en retard… Après les bilans de janvier et de février, j’ai zappé celui de mars, parce que je ne suis allée que deux fois au cinéma ce mois-ci. Tous mes autres potes cinéphiles (qui voient 15 films en moyenne par mois) m’ont hué. Je n’ai vu que six films en deux mois. Ils ne cassaient pas trois pattes à un canard.

Alice au pays des merveilles de Tim Burton
Curieusement, j’ai largement préféré le début réaliste, avant qu’Alice ne coure après le lapin et tombe dans le pays magique. Après, j’ai trouvé que le film n’a pas grand intérêt. Pas de dramatisation, histoire linéaire sans aucun suspense, bataille finale réglée en deux minutes chrono… même la 3 D est mal utilisée (j’ai mis dix minutes à reconnaître que les soldats étaient des cartes de jeu par exemple)

The ghost writer de Roman Polanski
Un écrivain (Ewan McGrégor) est embauché pour embellir les mémoires d’un ancien premier ministre Anglais (Pierce Brosnan). Il prend la succession d’un premier « nègre » mort dans des circonstances étranges. L’écrivain mène son enquête…
Un thriller politique classique, un peu lent, mais à la mise en scène élégante, installant une atmosphère étrange. L’histoire est un peu longue à se mettre en place mais le rebondissement final est intéressant. Les déboires politiques du premier ministre rappellent ceux de Tony Blair (accusé de suivre aveuglément les décisions politiques américaines). Sa traque par les médias, sa réclusion forcée dans sa demeure font écho à l’actualité de Polanski… (Même si le film a été tourné avant ses démêlés avec la justice). Un bon film, même s’il est loin d’être le meilleur de Polanski (il est moins percutant que Le pianiste, Rosemary’s baby, Tess et Le locataire par exemple…)

Mois d’avril demain
Et vous, qu’avez-vous vu au cinéma ?

09/03/2010

Bilan ciné février

océans.jpgVous avez vu ? Je n’attends pas juillet pour lister mes films de février !

Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud : j’ai adoré Microcosmos et surtout Le peuple migrateur (mes yeux s'embuent quand les oiseaux sont englués dans le pétrole, j’enrage quand les chasseurs les tuent etc…) Perrin frappe encore un grand coup avec Océans, même si je trouve ce film un peu moins bien. Les mers regorgent de bestioles incroyables, fascinantes et inconnues, mais le réalisateur insiste sur les dauphins qu’on connaît déjà en long et en large. Le film est beaucoup plus intéressant lorsqu’il se concentre sur les petites bêtes des abysses. La mise en scène est astucieuse (imitation de film de guerre quand les mouettes attaquent les sardines par exemple) Perrin est un peu lourd quand il fait la leçon à son fils, le commentaire est très bateau (c’est le cas de le dire). Je regrette aussi que les noms des poissons ne soient pas mentionnés. Et puis faut avouer que les mollusques sont quand même moins mignons que les petits oisillons qui se collent à leur môman du Peuple migrateur. Mais les images sont vraiment splendides, ça vaut le coup d’oeil.

shutter_island_.jpgShutter Island de Martin Scorsese : Trois d’entre vous m’ont conseillé le livre (je ne l’ai pas encore lu) j’attendais donc le film avec impatience. Je savais juste qu’il traitait d’une enquête sur une île. J’étais persuadée d’adorer le film, encouragée par vos avis, et car il est réalisé par le maître Scorsese (Taxi driver, Casino, Gangs of New York). J’ai a-do-ré la première demi-heure et son côté rétro très film noir des années 50. J’ai eu des soupçons sur le dénouement dès la première scène à cause d’un certain plan que l’on voit dans de nombreux films de ce genre. Au bout d’une heure, ma thèse s’est confirmée, du coup je me suis un peu ennuyée. J’ai attendu la fin, espérant ne pas avoir tout deviné… mais si. TOUT de A à Z. Ca m’a vraiment déprimé. Je devine de plus en plus les intrigues des films, les livres. me déçoivent de plus en plus. Ca signifie que j’ai trop d’imagination ? Je vois trop de films ? Je lis trop de livres ? Pourtant ce sont mes passe-temps favoris et essentiels. Qu’est ce que je peux faire alors ?

Invictus de Clint Eastwood : J’ai classé ses deux derniers films en tête de mes bilans ciné annuels. Eastwood sait toujours raconter une histoire et distiller l’émotion comme personne. Pourtant j’aurai préféré qu’il insiste sur la stratégie politique : comment Mandela décide de faire gagner la coupe du monde de rugby à l’Afrique du Sud, pour recréer une cohésion sociale et oublier l’apartheid.

Lovely bones de Peter Jackson : Après le sublime Créatures célestes et le cultissime Seigneur des anneaux, Peter subit un petit coup de mou… On ne comprend pas trop où il veut en venir : l’adolescente assassinée reste t-elle dans l’entre deux mondes pour dénoncer son assassin, pour observer sa famille ? Son film est-il glauque ou poétique ? Les scènes dans le royaume des morts sont kitsch, par exemple lorsque les enfants, sourires niais et béats, courent au ralenti dans les champs…Les spectateurs dans la salle ont éclaté de rire.  M’enfin Peter, que t’arrive t-il ?

Mother de Bong Joon-ho : j’adore tous les films de ce réalisateur (Memories of murder et The host sont des chefs d’oeuvre): humour noir,  satire de la société coréenne, inventivité constante de la mise en scène… Le début du film met mal à l’aise, avec des plans étranges sur la mère qui danse comme une folle… Puis Bong retrouve sa verve habituelle : dénonciation de l’incompétence de la police, de ses connivences et magouilles avec le monde politique, personnages cocasses et pitoyables… La personnalité de la mère est travaillée. Le film comporte pleins de rebondissements (même si j’en avais deviné certains). Bong Joon Ho est vraiment un des meilleurs réalisateurs actuels.

C'est tout. J’ai la carte ciné illimité et j’ai pourtant raté plein de films : « Brothers » « I love you Philip Morris » « fantastic M. Fox »…
Et vous, qu’avez-vous vu ?

26/02/2010

Bilan ciné janvier (je sais on est en mars)

serious man.jpgParmi mes bonnes résolutions bloguesques, j’ai noté :
- Faire des critiques de films et de livres. J’ai surmonté ma crainte, vous n’êtes pas partis, et même certains, comme Héphaïstos, ont commencé à  me lire depuis. Donc je continue.

Depuis une quinzaine d’années je me suis fixée comme but de voir au moins un film par jour. J’allais parfois jusqu’à trois, mais mon objectif est rarement atteint.
Cette année je voulais voir deux films par semaine au cinéma (j’ai la carte illimitée), mais j’en ai vu 12 en 2 mois :

- Avatar de James Cameron. Vu deux fois. La deuxième était encore meilleure, car on connaissait les défauts (scénar faiblard) et on a pu se focaliser sur l’essentiel (l’univers féerique). Une amie n’a pas apprécié car elle l’a trouvé « trop violent et guerrier ». C’est marrant, j’ai totalement occulté cet aspect négatif pour me focaliser sur le monde merveilleux de Pandora (oh les jolies petites bêtes… bon elles se font massacrer mais c’est trop mignon.)

- Agora de Alejandro Amenabar. Ado, j’ai adoré Ouvre les yeux et beaucoup aimé Les autres du même réalisateur. Le but d’Agora est de dénoncer l’intolérance religieuse, à travers le martyr des Chrétiens au temps des Romains, puis, lorsque ces derniers sont convertis au christianisme, la persécution des Juifs. L’héroïne, la philosophe astronome Hypatie, qui a réellement existé, refuse de se soumettre à la nouvelle religion chrétienne. Pourtant le réalisateur la présente comme la Sainte Vierge (refus du mariage pour se consacrer au savoir, longues robes blanches, gentillesse et douceur…) Un autre comble dans ce film : dénoncer l’obscurantisme en vantant les mérites du savoir et du progrès, mais avec beaucoup de lourdeur et d’académisme… Les vilains chrétiens sont TOUS habillés en noir, sont très sales et incultes. Les gentils Romains sont TOUS vêtus de blanc, sont sages et pondérés.

- Rec 2 de Paco Plaza et Jaume Balaguero. J’avais beaucoup aimé le premier volet, car il a renouvelé le genre du film d’horreur : filmé caméra à l’épaule, façon documentaire et temps réel, comme une émission de téléréalité. Peu de moyens mais maxi effet : Rec fait vraiment peur, des gens ont applaudis à la fin. La suite est pas mal mais n’apporte rien de nouveau.

- Esther de Jaume Collet-serra. Un thriller plutôt bien mené, très apprécié par les spectateurs en général. Mais quand on est habitué au genre, on trouve le film très classique (personnages, histoire, mise en scène)

merditude.jpg- La merditude des choses de Félix Van Groeningen. Tiré d’un best-seller autobiographique, le quotidien d’un pauvre garçon dans une famille d’alcooliques, paumée dans un petit village flamand. Curieux film. A la fois dur et émouvant. Deux poivrots n’ont apparemment rien compris au message: ils sont venus dans le ciné avec une bouteille de vin rouge…

- A serious Man de Joel et Ethan Coen. Avec eux, on n’est jamais déçu. Tous leurs films sont bons (j’ai un faible pour Fargo, The Big Lebowski et The Barber). A serious man m’a permis de redécouvrir la chanson de Jefferson Airplane, Somebody to love, que j’ai écouté toute la semaine suivante.

- Bright Star de Jane Campion.

Voilà. J’ai attendu la fin du mois de février en pensant faire le bilan ciné des deux premiers mois, mais comme d’habitude j’ai été trop bavarde et n’ai commenté que janvier… J’ai l’air fin maintenant qu’on est en mars. Février au prochain numéro en juillet la semaine prochaine.