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26/02/2010

Bilan ciné janvier (je sais on est en mars)

serious man.jpgParmi mes bonnes résolutions bloguesques, j’ai noté :
- Faire des critiques de films et de livres. J’ai surmonté ma crainte, vous n’êtes pas partis, et même certains, comme Héphaïstos, ont commencé à  me lire depuis. Donc je continue.

Depuis une quinzaine d’années je me suis fixée comme but de voir au moins un film par jour. J’allais parfois jusqu’à trois, mais mon objectif est rarement atteint.
Cette année je voulais voir deux films par semaine au cinéma (j’ai la carte illimitée), mais j’en ai vu 12 en 2 mois :

- Avatar de James Cameron. Vu deux fois. La deuxième était encore meilleure, car on connaissait les défauts (scénar faiblard) et on a pu se focaliser sur l’essentiel (l’univers féerique). Une amie n’a pas apprécié car elle l’a trouvé « trop violent et guerrier ». C’est marrant, j’ai totalement occulté cet aspect négatif pour me focaliser sur le monde merveilleux de Pandora (oh les jolies petites bêtes… bon elles se font massacrer mais c’est trop mignon.)

- Agora de Alejandro Amenabar. Ado, j’ai adoré Ouvre les yeux et beaucoup aimé Les autres du même réalisateur. Le but d’Agora est de dénoncer l’intolérance religieuse, à travers le martyr des Chrétiens au temps des Romains, puis, lorsque ces derniers sont convertis au christianisme, la persécution des Juifs. L’héroïne, la philosophe astronome Hypatie, qui a réellement existé, refuse de se soumettre à la nouvelle religion chrétienne. Pourtant le réalisateur la présente comme la Sainte Vierge (refus du mariage pour se consacrer au savoir, longues robes blanches, gentillesse et douceur…) Un autre comble dans ce film : dénoncer l’obscurantisme en vantant les mérites du savoir et du progrès, mais avec beaucoup de lourdeur et d’académisme… Les vilains chrétiens sont TOUS habillés en noir, sont très sales et incultes. Les gentils Romains sont TOUS vêtus de blanc, sont sages et pondérés.

- Rec 2 de Paco Plaza et Jaume Balaguero. J’avais beaucoup aimé le premier volet, car il a renouvelé le genre du film d’horreur : filmé caméra à l’épaule, façon documentaire et temps réel, comme une émission de téléréalité. Peu de moyens mais maxi effet : Rec fait vraiment peur, des gens ont applaudis à la fin. La suite est pas mal mais n’apporte rien de nouveau.

- Esther de Jaume Collet-serra. Un thriller plutôt bien mené, très apprécié par les spectateurs en général. Mais quand on est habitué au genre, on trouve le film très classique (personnages, histoire, mise en scène)

merditude.jpg- La merditude des choses de Félix Van Groeningen. Tiré d’un best-seller autobiographique, le quotidien d’un pauvre garçon dans une famille d’alcooliques, paumée dans un petit village flamand. Curieux film. A la fois dur et émouvant. Deux poivrots n’ont apparemment rien compris au message: ils sont venus dans le ciné avec une bouteille de vin rouge…

- A serious Man de Joel et Ethan Coen. Avec eux, on n’est jamais déçu. Tous leurs films sont bons (j’ai un faible pour Fargo, The Big Lebowski et The Barber). A serious man m’a permis de redécouvrir la chanson de Jefferson Airplane, Somebody to love, que j’ai écouté toute la semaine suivante.

- Bright Star de Jane Campion.

Voilà. J’ai attendu la fin du mois de février en pensant faire le bilan ciné des deux premiers mois, mais comme d’habitude j’ai été trop bavarde et n’ai commenté que janvier… J’ai l’air fin maintenant qu’on est en mars. Février au prochain numéro en juillet la semaine prochaine.