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01/03/2011

Les oscars 2011, j'y étais !

oscar.jpgOui ! J'étais une des seules personnes à y assister ! En direct !
Enfin, j’étais une des rares à regarder la cérémonie des oscars, en direct depuis ma télé, toute la nuit de dimanche. (Depuis que je suis au chômage je m’endors en moyenne vers 3 heures, mais depuis 10 jours s’est passé à 5 heures.)

Même si la cérémonie était moins farfelue que les années précédentes (pas de sketches entre les différents résultats), j’ai quand même bien ri grâce à l’émission précédant les Oscars, en direct sur le tapis rouge.
Comme chaque année, le journaliste Didier Allouch essaie d’interroger les stars, avant leur entrée dans le théâtre où se déroule la cérémonie. Sur un plateau à proximité, il est encouragé et guidé par le journaliste ciné de Canal, Laurent Weil, Jean-Paul Rouve, ex Robin des bois et acteur (il a interprété le sosie de Polnareff dans Podium) et le comédien Gilles Lellouche.

J’apprécie beaucoup Didier Allouch, il possède une culture cinématographique phénoménale, mais il n’est pas très à l’aise dans le monde des paillettes :
Les stars défilent à la chaîne, avec des centaines de journalistes qui les accostent. C’est hilarant de voir Allouch sur le tapis rouge tenter vainement d’interviewer les célébrités, pendant que ses complices planqués derrière leur écran se moquent de lui. Ces derniers l’exhortent en chœur : « vas-y Didier ! ya Mark Walberg ! Saute lui dessus ! Mais là ! À droite ! NAAAAn trop tard !! »
Le pauvre Didier répète sans cesse : « je vais encore me prendre un gros vent, ya Natalie Portman … » Ces collègues poussent la taquinerie jusqu’à l’imiter, analyser ses ratés et les repasser au ralenti. Par exemple quand Allouch crie d’une voix aiguë et un peu pathétique « Robert !! Robeeert ! » pour attirer l’attention de Robert Downey junior, et que ce dernier lui fait juste un petit signe de la main méprisant qui signifie « bon, tais-toi maintenant ».

christian bale.jpgQuand le journaliste réussit à prendre une star dans ses filets, comme Christian Bale, ce n’est que pour quelques secondes, et pour poser des questions banales : « Qu’est ce que ça fait d’être ici ? De jouer ce rôle ? » Il reçoit bien sûr toujours les mêmes réponses langue de bois « I love to be here, it’s a great experience»
Comme l’émission est en direct de Los Angeles, que les stars sont nombreuses et passent rapidement, Allouch n’a pas le temps de traduire pour les spectateurs.
En plus, le cinéphile passionné se lance toujours dans des détails techniques superflus et s’intéresse plus aux cinéastes inconnus qu’aux stars internationales. Jean-Paul Rouve ironise : « il y a l’accessoiriste là, si tu l’interrogeais aussi ? »

radio bière foot.jpgLaurent Weil essaie d’instaurer une ambiance sérieuse et cinéphile, mais les deux comiques Rouve et Lellouche chamboulent tous ses plans. On a vraiment l’impression d’être dans son salon avec sa bande de potes, ou de regarder une parodie des Robins des bois comme "radio bière foot". Il ne manque plus que les pieds sur la table. Jean-Paul Rouve commente à sa manière le défilé : « oh ! Regardez ! y’a le sosie de Liane Foly ! » ou encore: « Didier ! Pense à refiler mon scénar à un producteur ! » (Effectivement Allouch montre un dossier relié au nom de Jean-Paul Rouve)

Laurent Weil tente encore de recentrer le débat sur le ciné, mais il est sans cesse perturbé. Non seulement par ses collègues, lesquels, on l’a compris, sont plus là pour s’amuser que parler cinéma, mais aussi par l’extérieur : les présentateurs ont laissé leurs portables allumés et reçoivent des appels de leurs amis :
« J’ai un sms de Liane Foly qui confirme son sosie ! »
 « Laurent baffie m’écrit que tu n’as pas lu ton dernier message reçu !»
-Ah ? ok (il regarde son portable) : " mon cher Jean-Paul, on est au lit on te regarde, ta maman et moi." Ah le salaud !»
- il m’a envoyé le même à l’instant, mais c’était avec ma femme... »

Gilles Lelouche résume bien l’ambiance en sortant cette vanne : il chante le générique de Fa si la chanter puis se vautre sur la table : « on en a rien à foutre, y’a 20 personnes qui nous regardent, on fait ce qu’on veut !! »
Manque de bol, j’étais dans le lot, maintenant mes 12 millions de lecteurs (au moins) sont au courant.

zizanie.jpgOutre les présentateurs semant la zizanie (petit hommage à Annie Girardot), avec les aléas du direct, on affronte les inévitables problèmes techniques… Alors que les journalistes pensent obtenir une pause, les magnétos censés diffuser des extraits de films ne fonctionnent pas et les présentateurs sont obligés de "meubler" en racontant (encore) n’importe quoi.
Le mieux, ou plutôt le pire, un générique défile à l’écran, mais canal oublie d'interrompre le son sur le plateau. On entend alors un technicien demander « ça a donné quoi le match ? » (la chaîne diffusait Lille/Lyon juste avant l’émission). Ensuite, on a le droit à l’effet inverse : le son du plateau est coupé. Pendant presque 10 minutes (!) on observe les journalistes parler, s’esclaffer, on voit leurs lèvres bouger mais aucun son n’en sort. A la place on entend la mélodie sirupeuse des Oscars…

Bref, c’était vraiment n’importe quoi cette émission, mais c’était très drôle.
La cérémonie des oscars maintenant…

Et vous, avez-vous regardé cette émission ou le palmarès des oscars ?

27/02/2011

Le palmarès des César 2011

hommes dieux.jpgAlors, qui a gagné les Gérard euh, César ?
Même si je n’ai pas vu tous les films (j’attends souvent la diffusion sur canal comme je l’ai expliqué) le palmarès était parfois prévisible (les gagnants sont soulignés en gras):

César d’honneur pour Quentin Tarantino.

César du meilleur film :
L'Arnacoeur de Pascal Chaumeil
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Mammuth de Gustave Kervern et Benoît Delépine
Le nom des gens de Michel Leclerc
The Ghost writer de Roman Polanski
Tournée de Mathieu Amalric

Comme beaucoup, je m’attendais à ce verdict. Des hommes et des Dieux a été encensé par la critique et plébiscité en salles : 3 millions et demi d’entrées et 4 semaines de suite en tête du box office, pour un film un peu « intello » c’est un exploit !
11 nominations et 3 césar pour le film, une belle performance.

César du meilleur premier film :
L'arnacoeur de Pascal Chaumeil
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Simon Werner a disparu... de Fabrice Gobert
Tête de turc de Pascal Elbé
Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

L’auteur de BD Joann Sfar (Petit vampire, Chagall en Russie…) apporte son onirisme et son inventivité visuelle dans cette biographie de Gainsbourg. J’attends avec impatience l’adaptation ciné de sa BD Le chat du rabbin, prévue pour juin.

Meilleur réalisateur :
Mathieu Amalric pour Tournée
Olivier Assayas pour Carlos, le film
Xavier Beauvois pour Des hommes et des dieux
Bertrand Blier pour Le bruit des glaçons
Roman Polanski pour The Ghost writer

J’avais effectivement trouvé que la mise en scène de Polanski était particulièrement élégante. Il sait installer une atmosphère étrange et mystérieuse.

Meilleur acteur :
Gérard Depardieu dans Mammuth
Romain Duris dans L'arnacoeur
Eric Elmosnino dans Gainsbourg (vie héroïque)
Jacques Gamblin dans Le nom des gens
Lambert Wilson dans Des hommes et des dieux
   
Là encore, gagnant assez prévisible. Elmosnino a réussi la performance d’incarner à la fois Gainsbourg et Gainsbarre…

Meilleure Actrice :
Isabelle Carré dans Les émotifs anonymes
Catherine Deneuve dans Potiche
Sara Forestier dans Le nom des gens
Charlotte Gainsbourg dans L'arbre
Kristin Scott Thomas dans Elle s'appelait Sarah

Elle a déjà remporté le césar du meilleur espoir féminin en 2004 pour son rôle dans L’esquive. J’avoue que je ne n’apprécie guère son style un peu grande gueule, mais je n’ai pas eu le loisir de l’observer dans ce dernier film.

Meilleur acteur dans un second rôle :
Niels Arestrup dans L'homme qui voulait vivre sa vie
François Damiens dans L'arnacoeur
Gilles Lellouche dans Les petits mouchoirs
Olivier Rabourdin dans Des hommes et des dieux
Michael Lonsdale dans Des hommes et des dieux

Encore un verdict qui ne m’étonne pas. Lonsdale est excellent dans son rôle de moine docteur, sage et érudit. Il a joué dans une centaine de films, auprès des plus célèbres réalisateurs (Spielberg, Sautet, Louis Malle, Orson Welles...) mais toujours dans des seconds rôles… La consécration enfin !

Meilleure actrice dans un second rôle :
Anne Alvaro dans Le bruit des glaçons
Valérie Bonneton dans Les petits mouchoirs
Laetitia Casta dans Gainsbourg (vie héroïque)
Julie Ferrier dans L'arnacoeur
Karin Viard dans Potiche

Je me souviens bien de sa performance, toute en émotion et passion contenue. Avant le succès du Bruit des glaçons, je l’ai vu dans le métro, j’étais assise en face d’elle. J’ai été la seule à la reconnaître (grâce à son rôle dans Le goût des autres en 1999) mais je n’ai pas osé lui dire. Dorénavant d’autres l'identifieront sûrement. Quoique, on croise aussi souvent Dominique Pinon (qui joue dans les films de Jeunet), et personne ne semble le reconnaître malgré sa gueule particulière…

Meilleur espoir féminin :
Leïla Bekhti dans Tout ce qui brille
Anaïs Demoustier dans D'amour et d'eau fraîche
Audrey Lamy dans Tout ce qui brille
Léa Seydoux dans Belle épine
Yahima Torres dans Venus noire

Je ne peux rien dire, je n’ai vu aucun de ses films…

Meilleur espoir masculin :
Arthur Dupont dans Bus palladium
Grégoire Leprince-ringuet dans La princesse de Montpensier
Pio Marmaï dans D'amour et d'eau fraîche
Raphaël Personnaz dans La princesse de Montpensier
Edgar Ramirez dans Carlos, le film

Encore un vainqueur assez attendu. Les palmarès privilégient souvent les acteurs interprétant des personnages célèbres. Il est vrai que sa performance était bluffante. Et, bon point pour la France, la série de canal sur Carlos (dont est adaptée le film) est la série française qui se vend le mieux à l’étranger. Un jour nous rivaliserons avec les Américains, si si…

Meilleur film étranger :
Les amours imaginaires de Xavier Dolan
Bright Star de Jane Campion
Dans ses yeux de Juan José Campanella
Illégal d'Olivier Masset-depasse
Inception de Christopher Nolan
Invictus de Clint Eastwood
The Social Network de David Fincher

Je suis ravie, il est pour moi le meilleur film de l’année.

Meilleur film d'animation :
Arthur 3 - La guerre des deux mondes de Luc Besson
L'Illusionniste de Sylvain Chomet
L'homme à la Gordini de Jean-christophe Lie
Logorama de François Alaux, Hervé De Crécy et Ludovic Houplain
Une vie de chat de Jean-loup Felicioli et Alain Gagnol

Je ne l’ai pas vu, la bande annonce ne me disait rien. Pourtant j’ai beaucoup aimé Les triplettes de Belleville du même réalisateur.

Meilleur film documentaire :
Benda Bilili ! de Renaud Barret et Florent De La Tullaye
Cleveland contre Wall Street de Jean-stephane Bron
Entre nos mains de Mariana Otero
Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
Yves Saint-laurent- Pierre Bergé, L'amour fou de Pierre Thoretton

Je n’ai pas vu les autres, mais j’ai adoré Océans, comme les autres documentaires  animaliers produits par Perrin d’ailleurs (Microcosmos et surtout le bouleversant Peuple migrateur)

Meilleur scénario original :
Mathieu Amalric, Philippe Di Folco, Marcelo Novais Teles, Raphaëlle Valbrune pour Tournée
Bertrand Blier pour Le bruit des glaçons
Etienne Comar, Xavier Beauvois pour Des hommes et des dieux
Baya Kasmi, Michel Leclerc pour Le nom des gens
Benoît Delépine, Gustave Kervern pour Mammuth

Meilleure musique écrite pour un film :
Alexandre Desplat pour The Ghost writer

Ce n’est pas le réputé Bruno Coulais qui gagne, mais la musique d’Océans était moins belle je trouve que celle du Peuple migrateur ou d’Himalaya, l’enfance d’un chef

Le reste du palmarès :

Meilleurs Costumes : Caroline De Vivaise pour La princesse De Montpensier
Meilleurs Décors : Hugues Tissandier pour Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-sec
Meilleur Court-Métrage : Logorama réalisé par H5 (F. Alaux, H. De Crécy, L. Houplain)
Meilleur Son : D.Sobrino, J. Goudier, C. Holtz pour Gainsbourg
Meilleure Photo : Caroline Champetier pour Des hommes et des dieux
Meilleur Montage : Hervé De Luze pour The Ghost writer

Et vous, avez-vous regardé la cérémonie ? Que pensez-vous de ce palmarès ?

Ce soir, je vous donne mon palmarès pour les Oscar…

23/02/2011

Le palmarès des Gérard du cinéma 2011

gérard cinéma.jpgVendredi aura lieu la cérémonie des César, mais en attendant, on a pu observer une manifestation bien plus véridique et drôle : la célèbre parodie des Gérard du cinéma, avec le trophée "parpaing".
Les intitulés du palmarès étaient comme toujours à se tordre de rire (les gagnants sont notés en gras):
 
Gérard du film français sorti avec un titre en anglais parce qu'on sait jamais, sur un malentendu, on peut croire qu'il est américain :
- Sweet Valentine avec Vincent Elbaz
- Happy few avec Marina Foïs
- Blind test avec Manuel Blanc
- Kill me please avec Virginie Efira
- Enter the void avec Paz de la Huerta

Je ne peux pas donner mon avis, je ne les ai pas vus, je vais voir peu de films français en salles (j'attends la diffusion sur canal+). Les bandes annonces me suffisent : comme nos films sont en majorité mous du genou, les bandes annonces dévoilent tous les rebondissements…

Gérard du film que tu vas voir alors que ta meuf t'a largué... t'as perdu ton boulot... t'as appris que t'avais le cancer... mais bon, tu t'es dit : « La vie continue, je vais aller au ciné pour retrouver un peu de joie de vivre », et puis, t'arrives devant ton UGC, et là, au menu :
- Pieds nus sur les limaces avec Ludivine Sagnier
- Je voudrais aimer personne avec Sabrina Muller
- Une Nouvelle ère glaciaire avec Mélaine Lebreton
- L'Absence avec Liliane Rovère
- Kill me please avec Virginie Efira

Notons au passage que les titres des films français sont toujours aussi ridicules ou pompeux, après : Non ma fille tu n’iras pas danser, Parlez moi de la pluiej’me sens pas belle, j’veux pas que tu t’en ailles

henriguybet.jpg Gérard de l'acteur qu'on croyait mort depuis 1985 et qui en fait, tourne encore:
- Claude Gensac, ex-femme de Louis de Funès, dans L'Immortel
- Venantino Venantini, ex-Tonton Flingueur, dans L'Immortel
- Henri Guybet, ex"Salomon est juif !" de Rabbi jacob, dans Protéger et Servir
- Mylène Demongeot, ex-Fantomas, dans Camping 2
- Bernard Ménez, ex-jolie poupée, dans Ensemble nous allons vivre une très très grande histoire d'amour

Et là j’apprends en effet que ni la « biche » de De Funès ni Venantino Venantini ne sont décédés ! Le lauréat Henri Guybet est l’un des seuls désignés à être présent et à accepter son trophée avec humour et modestie (« je suis ravi, je n’ai jamais été nominé ailleurs ! ») . La grande classe.

Gérard du réalisateur, quand tu vois ses films, ben t'as du mal à réaliser. Parce qu'en fait, lui aussi :
- Alexandre Arcady pour Comme les 5 doigts de la main
- Isabelle Mergault pour Donnant, donnant
- Gaspar Noé pour Enter the void
- Jean-Luc Godard pour Film Socialiste
- Christophe Honoré pour Homme au bain

La gagnante, Isabelle Mergault, ne possède selon ses propres dires pas de notion de cinéma et ne tient pas la caméra sur les tournages…

Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une meuf :
- L'Arnacoeur avec Romain Duris
- L'Amour c'est mieux à deux avec Clovis Cornillac
- Ensemble, nous allons vivre une très très grande histoire d'amour avec Julien Doré
- Les petits mouchoirs avec Marion Cotillard
- La chance de ma vie avec François-Xavier Demaison
 
Pour une fois j’ai vu le vainqueur, L'arnacoeur, et en réfléchissant je me souviens que dans la salle de ciné les filles étaient beaucoup plus enthousiastes que les garçons …

Gérard du chanteur qui fait l'acteur, ou le contraire, en tout cas dans un cas comme dans l'autre, il le fait mal :
- Patrick Bruel dans Comme les 5 doigts de la main
- Benjamin Biolay dans La Meute
- Lio dans Un Poison violent
- Jacques Dutronc dans Joseph et la fille
- Philippe Katerine dans Je suis un no man's land
- Raphaël dans Ces Amours-là

Je vous ai dit que j’étais pas très loin de Patrick Bruel pendant le concert de McCartney à Bercy ? Il pensait peut-être que les femmes allaient hurler « Patriiiiick !! », mais nous on était là pour Maccaaaaa ! (mon frère était tout de même intéressé par la belle blonde qui accompagnait Bruel) Au concert j’ai vu aussi Voulzy, Durand, des joueurs de foot etc…

Gérard du petit couple qui se la joue Alain Delon et Romy Schneider dans Paris Match, mais qui fait plutôt penser à une pub de la Saint-Valentin pour des Mon Chéri :
- Vincent Cassel et Monica Bellucci
- Gilles Lellouche et Mélanie Doutey
- Marion Cotillard et Guillaume Canet
- Jean Dujardin et Alexandra Lamy
- Charlotte Gainsbourg et Yvan Attal

 Mémé Papillote toujours en retard de trois guerres apprend ainsi les potins people.

Gérard du film où on t'explique que le racisme, c'est pas bien :
- L'Italien avec Kad Merad
- La Rafle avec Mélanie Laurent
- Hors la loi avec Jamel Debbouze
- Rien à déclarer avec Dany Boon
- Elle s'appelait Sarah avec Kristin Scott Thomas

Je compte voir La rafle qui est diffusé en ce moment sur canal. Vous aurez mon avis bientôt. En revanche, hors la loi, le gagnant ex-aequo, je ne vais pas me forcer .

inconnus.jpgGérard de l'acteur qui avant nous faisait bien rire et qui maintenant nous fait bien chier :
- Gad Elmaleh dans La Rafle
- Benoit Poelvoorde dans Les Emotifs anonymes
- Bernard Campan dans No et moi
- Albert Dupontel dans Le Bruit des glaçons
- Edouard Baer dans Mon pote
Campan était si drôle quand il faisait partie des Inconnus… Pourquoi s’évertue t-il aujourd’hui à jouer dans des films déprimants (se souvenir des belles choses) ou mauvais (le café du pont )?

 Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari, ou plutôt de son futur ex-mari, enfin bon on sait plus trop où ils en sont, toujours est-il qu'elle continue à tourner :
- Arielle Dombasle dans Roses à crédit
Comme chaque année, elle a sa catégorie pour elle toute seule. Parce qu’elle le vaut bien.

Et maintenant, je ne donne plus que l'essentiel (est dans Lactel) :

Gérard du « On n'est jamais mieux servi que par soi-même » :
- La Fête des voisins de David Haddad, avec David Haddad
- Tournée de Mathieu Amalric, avec Mathieu Amalric
- La Comtesse de Julie Delpy, avec Julie Delpy
- Tout ce qui brille de Géraldine Nakache, avec Géraldine Nakache
- Toutes les filles pleurent de Judith Godrèche, avec Judith Godrèche
- No et moi de Zabou Breitman, avec Zabou Breitman

Et enfin les plus importants :

Gérard du désespoir féminin :
- Jane Birkin dans Thelma, Louise et Chantal
- Marion Cotillard dans Inception
- Isabelle Adjani dans Mammuth
- Carole Bouquet dans Libre Echange
- Mathilde Seigner dans Camping 2
- Audrey Tautou dans De vrais mensonges

Gérard du désespoir masculin :
- Jean Reno dans L'Immortel
- Daniel Auteuil dans Donnant, donnant
- Fabrice Eboué dans Fatal
- Franck Dubosc dans Camping 2
- Benoit Magimel dans L'Avocat
- Richard Berry dans L'Immortel

Gérard du plus mauvais film de l'année (et probablement de la décennie) :
- Camping 2 de Fabien Onteniente, avec Franck Dubosc
- La Rafle de Rose Bosch, avec Jean Reno
- Les Aventures d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson, avec Louise Bourgoin
- L'Immortel de Richard Berry, avec Jean Reno
- Imogène McCarthery de Alexandre Charlot et Franck Magnier, avec Catherine Frot
- Enter the Void de Gaspar Noé, avec Paz de la Huerta
- Krach de Fabrice Genestal, avec Gilles Lellouche

Je n’en ai vu aucun. j’ai du goût moi

Et vous, avez-vous vu ces films ? que pensez-vous du palmarès ?
si vous êtes sages, je vous donnerai le palmarès des gérard de la tv, il est encore plus drôle...

14/02/2011

A la télé cette semaine (prêt à jeter, manger peut nuire à la santé)

Muriel-s-Wedding.JPGCe billet était programmé pour hier, mais comme dimanche dernier, mon hébergeur a bugué. J’espère qu’hier soir sur Gulli à 20h35, vous avez regardé la comédie Muriel de P.J Hogan, où le vilain canard Toni colette (United states of tara) rêve du jour de son mariage. Contrairement aux autres films du réalisateur, comme Le mariage de mon meilleur ami ou Confessions d’une accro au shopping, Muriel n’est pas une simple comédie nunuche et conventionnelle, mais plutôt une étude de mœurs satirique et déjantée. Même les hommes apprécient ce film, et comme vous le savez tous, je suis un homme, je suis un homme quoi de plus naturel en somme. ( Je l’ai déjà écrit, je n’aime pas vraiment les films pour filles. C’est en lisant des blogs que j’ai découvert l’engouement pour Dirty dancing, je n’ai toujours pas compris si tout ce tapage était du second degré ou la marque d’un réel intérêt).
Sinon, le célèbre magazine culturel catholique bien pensant a commis une erreur classique, en illustrant le film LE sixième sens de Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Heat, Public enemies) par une photo du Sixième sens tout court, avec le gamin qui voit des fantômes…

12-17-tri-selectif.gifMardi sur arte, un documentaire qui s’annonce essentiel et excellent, Prêt à jeter, sur l’obsolescence programmée, c'est-à-dire exactement ce que je vous expliquais la semaine dernière avec mon ordinateur qui me lâche au bout de 6 ans (TOUT LE MONDE m’a dit qu’il était vieux, c’est à dire que tout le monde trouve normal, a parfaitement intégré un problème pourtant aberrant).
Le documentaire démontre comment les produits d’aujourd’hui sont programmés pour tomber en panne rapidement et ne pas être réparés, pour faire marcher la société de consommation (et remplir les déchetteries). Avant les années 50, les appareils étaient fait pour durer, en témoigne cette ampoule qui brille depuis plus d’un siècle à Livermore. Des webcams filment en permanence ce qui nous paraît être un exploit, mais qui est tout à fait possible. Comme l’explique le magazine télé, en 1924, les professionnels du secteur se sont réunis en cartel pour se mettre d’accord : « dorénavant, la longévité des ampoules ne devra pas excéder 1000 heures. (…) Cette pratique censée entretenir la consommation sera soutenue par des discours publicitaires toujours plus enclins à vanter le frisson de la nouveauté. Sitôt achetés, sitôt passés de mode, les produits, encore en état de marche pour la plupart, sont mis au rebut. (…) Les objets de notre lassitude s’amoncellent sans relâche, alors que le sol de notre Terre s’appauvrit de ces métaux dont microprocesseurs et circuits imprimés sont si friands ».
Autre exemple relevé dans le magazine télé, les i-pod : leur batterie est conçue pour durer 18 mois mais n’est pas remplaçable, donc en cas de simple problème de batterie, il vous faut racheter  cet appareil pourtant inutile.

poulet.jpgAutre documentaire indispensable, mercredi à 23 heures sur France 3 :  Manger peut-il nuire à la santé ? Je lis depuis des années la rubrique spéciale du Canard enchaîné, donc je peux vous dire que oui… des tests scientifiques ont trouvé 36 pesticides dans des plats basiques, ça fait peur.. Mais à part ça, mangez 5 fruits et légumes par jour, c’est bon pour la santé. Ils sont plein de produits chimiques qui vous garantissent une chance sur 2 (ou 3 si vous êtes une femme) de développer un cancer, mais c’est pas grave hein. (j’ai envie de frapper à coups de pelle les gens qui osent dire dans ces cas-là : « il faut bien mourir de quelque chose »)

Cette semaine, j’ai regardé Tokyo freeters, sur ces jeunes Japonais ne trouvant pas de travail régulier, et ne pouvant donc pas mener une vie stable et fonder une famille, faute de moyens financiers. Dans quelques années, on estime que la natalité japonaise va baisser d’un quart à cause de ce problème. Comme cette nation accorde une énorme importance au travail (à vie) et à la loyauté envers l’entreprise, les jeunes Japonais ne trouvant pas d’emplois fixes sont mis au rebut, dénoncés comme feignants, et certains sont acculés au suicide. 34 % des emplois japonais sont intérimaires, contre 13 % en France. Pourvu que ce problème nippon ne se généralise pas…Loto, à qui le tour ?

Sinon, je n’ai regardé aucun film depuis jeudi, je suis en manque, je n’ai pas eu ma drogue quotidienne. J’ai vu cette semaine, par ordre de préférence :
- La garçonnière de Billy Wilder (Shirley MacLaine est irrésistible avec ses cheveux courts) Pour répondre à la question de Maxine, bien entendu j’ai attendu la rediffusion en V.O, à une heure du matin. Les vieux films doublés sont inaudibles, avec ce vieil accent ridicule des années 50. Le jour où Arte a pris cette décision catastrophique de ne plus diffuser systématiquement les films en V.O, c’est bien simple, je n’ai quasiment plus regardé cette chaîne. Enorme déception.
- The truman show de Peter Weir avec Jim carrey
- Burn after reading, une comédie des frères Coen un peu mineure, mais on ne rate jamais un film de ces réalisateurs, et en plus avec Georges clooney ♥
- Envoyés très spéciaux, comme quoi un film français peut-être appréciable : une bonne critique du métier de journaliste, un bon divertissement.
- Jennifer’s body. J’avais refusé de voir ce film au cinéma, pensant qu’il était une comédie horrifique pour ado décérébrés, mais en fait il cache une fine observation de la vie adolescente et des dialogues percutants (ce qui peut s’expliquer par sa scénariste, Diablo Cody, qui a imaginé l’histoire de Juno). Une étonnante et agréable découverte. Et Megan Fox est vraiment une bombasse.
- Les herbes folles d’Alain Resnais. Autant j’ai bien aimé Cœurs diffusé la semaine précédente, autant je n’ai pas compris l’intérêt de ce film (faut dire que j’ai dû m’endormir, l’héroïne était chez elle, puis subitement dans un avion avec le générique de fin). Télérama dont j’ai parfois du mal à comprendre les critiques lui a pourtant donné la note maximale...

Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine ? Que comptez-vous voir ?