01/07/2014
A la télé ce soir : Marius par Daniel Auteuil
Ce soir, Canal+ programme le premier volet de la trilogie de Pagnol. Sur le Vieux Port de Marseille, dans les années 30, Marius et Fanny s’aiment depuis leur plus tendre enfance, sans oser se le dire. Panisse, leur aîné de 30 ans, riche marchand de voiles, souhaite épouser Fanny, la pauvre marchande de coquillages. Cet évènement révèle enfin les sentiments de Marius, jaloux, et pousse les jeunes amoureux dans les bras l’un de l’autre. Tout irait pour le mieux si Fanny n’avait pas elle aussi une rivale, indomptable celle-ci : la mer… Le romanesque Marius rêve de découvrir des terres lointaines et exotiques, voir ailleurs si l’herbe n’est pas plus verte, ou plutôt l’eau plus bleue. Ceci signifierait quitter son destin tout tracé : quitter son père, César, ne pas reprendre le bar familial, où se réunit tout ce petit monde, et bien sûr quitter Fanny…
Je ne résume pas le deuxième film, Fanny, car je révélerais le choix des personnages à la fin du premier opus. Même si ceci n’est pas le plus important : le plus intéressant, ce sont les réparties irrésistibles et la manière inéluctable avec laquelle les évènements s’enchaînent. Comme beaucoup, je connaissais déjà l’histoire, car j’ai vu et revu les premières adaptations de Pagnol quand j’étais petite. Je craignais donc un peu de m’ennuyer, car les deux films vus à la suite accumulent 3 heures. Pourtant, comme nous l’annonçait Daniel Auteuil lors d'une rencontre : « Vous verrez, ça coule tout seul ». Les situations s’enchaînent bien, les dialogues sont drôles, intelligents, émouvants, on ne voit pas le temps passer.
Même archi connue, l’histoire de ces amants tragiques est toujours aussi fascinante. Même si le contexte nous paraît vieilli, à l’heure où la plupart des couples avec enfants ne sont pas mariés (25 à 30 % en moyenne en France), ces amoureux semblent intemporels : Fanny, la femme sage et responsable, qui se sacrifie et qui prend en fait les décisions (c’est elle qui déclare sa flamme à Marius, etc). Marius, le doux rêveur qui ne sait pas ce qu’il veut vraiment…
Daniel Auteuil donne le thème principal des films : "Ce que je raconte, c’est la trajectoire d’individus qui n’accomplissent pas leur propre vie. Et c’est une tragédie de ne pas pouvoir accomplir son propre destin. C'est ça qui me bouleverse et que je raconte, la vie des autres."
J’avais peur que dans cette nouvelle adaptation signée Daniel Auteuil, l’acteur réalisateur touche à un mythe. Il reprend le rôle inoubliable de Raimu, comment osait-il se comparer à ce géant ? Comment allait-il refaire les scènes cultes, comme celle de la partie de cartes ? Allait-il « me fendre le cœur » ? Pas du tout. Comme il nous l’a expliqué lui-même : de ce point de vue, on ne jouerait qu’une seule fois les pièces de théâtre, on ne proposerait plus les classiques : « j’ai joué Molière, et j’aurais aimé qu’il soit à côté de moi pour me donner des indications ».
Qu’apportent les nouvelles versions de Daniel Auteuil alors ? J’avoue que je ne me souviens plus en détail des films originaux, que je n’ai pas revus depuis 20 ans (coup de vieux), mais Auteuil leur amène sans doute de la modernité. Les premiers films datent des années 30, à l’époque, le jeu des acteurs était très théâtral, d’ailleurs les films étaient à l’origine des pièces de théâtre. Orane Demazis, qui incarnait Fanny, en rajoutait dans la grande tragédie et m’agaçait un peu.
Rien de tout cela chez la jeune Victoire Bélizy, son jeu reste beaucoup plus intériorisé. En plus, comme le disait un spectateur à Daniel Auteuil : « merci, elle au moins, elle est jolie » (Orane Demazis se retourne dans sa tombe) et Auteuil de répondre : « oui mais Pagnol était fou d’Orane Domazis (ils étaient mariés), il ne voyait pas ça ! ». De même, je trouve que le jeune Raphaël Personnaz, qui interprète Marius, est bien plus charmant que l’austère Pierre Fresnay (même si j’appréciais cet acteur charismatique à la diction si singulière, dans Le corbeau, l’assassin habite au 21...)
J’avoue aussi qu’en voyant la bande annonce, le jeu des acteurs et le faux accent marseillais me rebutaient. J’avais l’impression de regarder un extrait de Plus belle la vie… Les comédiens ont tous un accent différent, par exemple un personnage parle comme un Parisien pour se donner plus d’importance. Leur manière de jouer aussi, théâtrale, avec de grands emportements, me faisait aussi reculer. Mais c’est le film, les tempéraments des personnages qui veulent ça, et tout s'enchaîne naturellement dès la deuxième scène. Et en revoyant des extraits des originaux de Pagnol, les accents et le jeu des acteurs paraissent beaucoup plus marqués !
Quant à Daniel Auteuil, il reprend facilement l’accent qu’il possédait jeune avec le rôle d’Ugolin, dans Jean de Florette et Manon des sources, qui avaient également marqué ma jeunesse. Il ne tente pas ici d’imiter la prestation de Raimu, il est plus en retenue, plus simple, plus doux : à son image.
Marie-Anne Chazel est parfaite dans le rôle d’Honorine, la mère de Fanny. Avec ses emportements faciles, j’ai cru voir un instant l’ombre de « Zézette épouse X ».
Jean-Pierre Darroussin incarne un Panisse plus amène que celui des premiers films, l’acteur Charpin. Petite, je trouvais à ce dernier des regards torves et un air hautain qui me dégoûtaient. Ici, Darroussin me semble plus sensible, et j’adhère mieux au personnage. Dans la première trilogie, Panisse me faisait plus l’effet d’un vieux dégoûtant qui s’achète une pauvre jeune fille. Ici, Darroussin lui apporte plus d’humanité, celle d’un homme de 50 ans, inconsolable d’être veuf et sans enfant, qui caresse enfin l’espoir de faire le bonheur d’une famille.
La suite de la trilogie, César, n’est pas encore tournée et sortira l’année prochaine. Mais ce dernier film peut se voir facilement indépendamment des premiers : il se déroule 20 ans après.
En résumé, je partais avec des appréhensions, et j’ai été agréablement surprise, j’ai beaucoup aimé. Je me surprenais à m’emporter avec eux, à lever les yeux au ciel et à invectiver l’écran, comme lorsque j’étais enfant (enfin de ce point de vue, je n’ai pas vraiment évolué…) : « M’enfin, pourquoi il dit ça ? » « Mais pourquoi tu lui dis pas que tu l’ai-meuuuuuh !!!! » « Mais il comprend rien ce couillon ! » « Bah vas-y, casse-toi pauvre con ! » (Daniel Auteuil nous a révélé ensuite qu’il observait nos réactions depuis la cabine du projectionniste, hum). Je riais en voyant la tête jalouse et ahurie de Marius, filmé en gros plan, qui fulmine quand Panisse courtise Fanny. J’étais émue lors des demi aveux du fils à son père, pudiques tous les deux : « je t’aime bien, tu sais ». De vrais films romanesques.
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30/06/2014
A la télé cette semaine : Les Goonies, The Truman show, Démineurs...
Le film a deviné hier était évidemment Les aventures de Papillote Rabbi Jacob, avec la musique de Vladimir Cosma et la célèbre scène de la danse.
Mercredi, Si vous aimez les drames historiques romancés, Arte diffuse Deux sœurs pour un roi. Les deux filles Boleyn se disputent Henri VIII. Ce dernier jette d’abord son dévolu sur la douce et fragile Mary, avant que la seconde, Anne, n’obtienne ses faveurs. Mary la délaissée est finalement bien plus chanceuse, sachant comment sa sœur a fini… Un film d’amour en costumes qui plaira aussi pour son duo d’actrices (Natalie Portman et Scarlett Johansson, actuellement au cinéma dans Under the skin, voir ma critique en lien).
Jeudi sur 6ter, un film parfait pour les enfants : Les goonies. Des jeunes trouvent une carte menant au trésor d’un pirate. La bande d’intrépides part à l’aventure… Dans ce film de 1984, on a le plaisir de découvrir des adolescents qui deviendront des acteurs célèbres : Sean Astin, futur meilleur ami de Frodon dans Le seigneur des anneaux, Josh Brolin, qui enchaîne aujourd’hui les rôles de gros durs (No country for old men, True Grit, Gangster Squad…)
Sur W9, The Truman show de Peter Weir. Ce film dénonce avec humour la société du voyeurisme et de la télé-réalité, avec un Jim Carrey épatant comme à son habitude. J’aime beaucoup Peter Weir, ce réalisateur à la filmographie hétéroclite. Ses films les plus célèbres restent le très apprécié Cercle des poètes disparus, Witness avec Harrison Ford chez les Amish et Green card avec Depardieu. J’aime aussi ses œuvres méconnues, étranges et poétiques : Pique nique à Hanging rock et La dernière vague.
A 23h sur France 3, je vous conseille Démineurs de Kathryn Bigelow l'ex femme de James Cameron. Intense suspense autour de soldats chargés de neutraliser des bombes à Bagdad, et où chaque passant, chaque immeuble peut cacher un tueur potentiel…
Sur Paris première, Un singe en hiver d’Henri Verneuil, avec Gabin et Bébel, tendres alcooliques qui refont le monde. Les dialogues sont d’Audiard, et je ne me lasse pas de les déclamer aux moments appropriés. Comme, dès qu’on ouvre une bouteille, chanter « Nuits de Chine, nuits câlines nuits d’amour… nuits d’ivresse ! » (voir extrait). Ou bien encore : « Tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour… mais tu m’emmerdes !! » et toujours les réflexions sur les cons chères à Audiard : « Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille ! » A ne pas rater.
Le film est suivi de l’adaptation théâtrale, que j’ai eu l’occasion de voir le soir où elle était filmée. Fred Testot reprend le rôle de Belmondo, et Eddy Mitchell celui de Jean Gabin.
Vendredi sur Canal+, Lone ranger, naissance d’un héros, j’en ai parlé ici.
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29/06/2014
A la télé cette semaine : Pour un garçon, La gloire de mon père, Les moissons du futur...
On sent que les vacances des enfants pointent leur nez, avec des films qui leurs sont destinés cette semaine. En commençant ce soir par un classique de la comédie française sur France 2. Essayez de le reconnaître grâce aux dialogues cultes :
« Comment, Salomon est Juif ! »
(Apprenant que les ouvriers de son usine font grève) «Ecoutez, vous faites comme d'habitude : vous promettez tout, et moi, je ne donne rien ! »
« Ça alors ! C’était Farès ? C’est effarant ! »
Non, ce n’est pas Farès ! Qui tient le rôle-titre qui donne son nom au film ? Réponse en musique demain.
Lundi sur HD1, autre film qui plaira aux enfants, La gloire de mon père d'Yves Robert (Alexandre le bienheureux, Un éléphant ça trompe énormément...) Petite, j'étais un peu amoureuse du jeune héros... Aujourd’hui, Julien Ciamaca a abandonné le cinéma, a fait ses études à l’INSA de Lyon comme certains de mes amis et est un ingénieur tranquille…J’aimerais bien savoir s’il est toujours aussi trognon. Vous pouvez écouter ici la jolie musique de Vladimir Cosma, qui a également écrit celle du film de dimanche soir. J’ai pu voir le compositeur en concert au Grand Rex l’année dernière, c’était grandiose.
A la même heure sur NT1, une comédie mettant également en scène un enfant, Pour un garçon. Le film est adapté d’un roman de Nick Hornby, auteur de High fidelity, dans lequel on retrouve la même sensibilité, le même humour sarcastique et des personnages bien troussés. Dans Pour un garçon, Hugh Grant incarne un beau gosse cynique et immature qui refuse l’engagement. Il drague les mères célibataires en s’inventant un fils imaginaire, jusqu’à sa rencontre avec un enfant bien réel et plus mature que lui…
Mardi Sur NT1, Dragons, film d’animation dont le prochain opus sort en salles mercredi, j’en parlerai demain.
Sur Canal +, Marius, adaptation de Pagnol par Daniel Auteuil, voir ma critique en lien.
Côté documentaire, ne ratez pas sur Arte l’excellent Les moissons du futur de Marie Monique Robin. Pour une fois, je ne le classerai pas dans le genre « documentaire qui donne envie de se réfugier dans une grotte », car celui-ci offre des solutions. La journaliste explique comment l’on peut nourrir toute la planète sans polluer et en respectant les exploitants, grâce à l’agro écologie. Pour ceux qui ne possèdent pas de télé, le film est disponible en DVD et un livre en est tiré. Marie-Monique Robin est également auteure des terrifiants et implacables « Le monde selon Monsanto » sur les OGM, « Notre poison quotidien » sur le bisphénol A dans les aliments, ou Mâles en péril (50 % de baisse de la fertilité en 50 ans).
Demain, suite des films de la semaine.
N'oubliez pas la fête du cinéma qui commence aujourd'hui jusqu'à mercredi inclus : 3,50 euros la séance.
17:53 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télé, cinéma, cinéma français | | Facebook
27/06/2014
Under the skin : qu'est-ce que Scarlett a de plus que nous ?
L’intérêt d’Under the skin repose sur le mystère, la fascination. Pour l’histoire étrange : quel est l’objectif de l’héroïne ? Qui est-elle ? Fascination pour le corps sensuel de Scarlett Johansson, considérée comme l’une des plus belles femmes du monde, et que l’on voit ici sous toutes les coutures. Pour la beauté exceptionnelle de la mise en scène. Pour la musique angoissante, qui reste longtemps en tête, et rappelle celle des Envahisseurs (à 1min40 de l’extrait) ou de Vertigo. Alors, problème : comment parler d’Under the skin sans en rompre le charme ?
En cela, avant d’aller au cinéma, je vous invite à voir uniquement la bande annonce, très bien réalisée (pas comme certaines qui dévoilent les moments cruciaux ou les meilleurs dialogues). Si en la regardant, comme moi, vous êtes intrigué, vous essayez de comprendre, êtes fasciné par la beauté des images (et de Scarlett Johansson dénudée aussi, oui…) alors courez-voir ce film. Vous ne serez pas déçus. Mais si vous avez un sentiment de rejet en pensant « mais qu’est-ce que c’est que ce truc zarbi ? », vous aurez sans doute plus de mal à vous laisser emporter par la vague … comme les jeunes hommes du film.
L’étrange séquence de début m’a immédiatement rappelé 2001 l’odyssée de l’espace : « whaouh, qu’est-ce que c’est ? Un vaisseau spatial ? La matrice de l’enfant ? L’aube d’une nouvelle humanité ? C’est magnifique, je sens que je vais vivre une grande expérience métaphysique et sensorielle ! » La personne qui m’accompagnait, plus cartésienne (une scientifique !) a elle pensé a une tasse de café filmée en gros plan…
En sortant d’Under the skin, j’en parle à un ami :
« C’est un peu bizarre, mais on cogite et on ressent plein de trucs, c’est abstrait, expérimental, je ne suis pas sûre que tu apprécies…
- Ah. Je ne vais pas y aller alors.
- Par contre Scarlett Johansson est à poil tout le long.
- Ok, j’y vais ! »
Adorant les mystères, j’ai évidemment apprécié Under the skin. Je n’ai lu comme d’habitude aucune critique avant de voir le film (ni avant d’écrire la mienne d’ailleurs) pour qu’on ne me gâche pas le suspense. Malheureusement, j’ai vu malgré moi un gros titre qui révélait l’identité du personnage principal. Ça m’a profondément énervée : pourquoi les critiques gâchent-ils toujours tout ? Sans ce spoiler, à quel moment aurai-je compris ?
Alors comment vous parler d’un film… sans en parler vraiment ? Tant pis, j’analyse et donc révèle quelques éléments.
Le titre est judicieux : que se cache-t-il sous la peau de Scarlett, qui est-elle ? Et plus généralement, que se cache-t-il sous la peau d’un homme, d’une femme, quelles sont leurs différences, qu’est-ce qu’ils éprouvent… L’héroïne tente de percer le mystère du corps humain. Elle ne ressent rien. Elle ne connaît pas le plaisir de manger (une appétissante part de forêt noire que son corps refuse d’avaler) la sensation de chaud et de froid, le désir. Pourtant, elle comprend une chose : certains hommes sont dominés par leurs sensations. Au point d’être assez stupides pour accepter de suivre une inconnue uniquement parce qu’elle est belle et qu’ils espèrent ses faveurs. Ils se sont vus pourtant, ces mecs qui ne paient pas de mine, surtout le pauvre Elephant man ? Comment peuvent-ils penser une seconde qu’une fille comme elle s’intéresse à des types comme eux…
Comme eux, on est fasciné par Scarlett, visage filmé en gros plan, corps longuement dénudé devant la glace. Sa beauté conduit les hommes à leur perte. Le film évoque le mystère féminin, souvent associé à l’eau noire et profonde dans laquelle se plongent les hommes fous de désir pour l’héroïne.
Under the skin critique les types qui ne voient les femmes que comme des proies. Pourtant ici, c’est la femme qui chasse, tourne en rond dans son camion à la recherche d’hommes seuls et désœuvrés. Il ne faut pas se fier aux apparences : son corps est beau, mais son âme est cruelle et insensible : au sort d’un enfant en pleurs abandonné sur une plage, au sort des malheureux qui la suivent.
Comme dans Her sorti récemment, Under the skin est un film de science-fiction, où Scarlett Johansson essaie de devenir humaine. Mais c’est surtout un film à l’esthétisme très recherché, avec des décors déroutants. A la beauté des paysages écossais, de la mer, de la forêt enneigée, s’oppose la laideur de la ville.
Mais selon Papillote critique de cinéma réputée, la vraie question existentielle que le film pose est : pourquoi Scarlett Johansson envoûte-t-elle autant ? C’est la caméra qui provoque cet effet non ? Parce que hein, d’abord, elle a le pif qui remonte, un peu rond, on voit ses narines. Pas très fin ni délicat quoi. Elle a un peu de bedon (ok, elle est enceinte, et alors, c’est pas une raison) elle a les cuisses molles (si si ! j’ai bien regardé !) Nan mais qu’est-ce qu’elle a de plus que nous franchement. Peuh.
Une fois qu’on a compris le sujet, on peut trouver le film de Jonathan Glazer un peu long et répétitif. La fascination peut faire place à l’ennui, et le film aurait gagné à être raccourci je pense. Mais les rares spectateurs qui sont partis avant la fin ont vraiment raté un final très étonnant… Hypnotisant, troublant, étrange, Under the skin est un ovni, c’est le cas de le dire.
20:28 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, scarlett johansson | | Facebook