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16/07/2020

Ennio Morricone, mes musiques préférées

morricone best of.jpgOn retient surtout qu'Ennio Morricone a collaboré avec Sergio Leone. Sur le net, on tombe toujours sur les mêmes chansons, comme s'il n'en n'avait composé qu'une douzaine, alors qu'il en a écrit presque 500.
On pense aussi qu'il s'est spécialisé en westerns et mélodies tristes, comme Chi mai ou Here's to you, (voir dans mes billets précédents), mais Morricone a aussi composé pour des comédies, comme... La cage aux folles ! (à écouter en lien).

Je n'ai pas lu les hommages, mais je suppose que les médias ont cité les musiques les plus connues, alors je vous faire découvrir mes préférées, qui restent moins populaires :
A commencer par la bande originale du Retour de Ringo, western spaghetti de 1965. J'apprécie particulièrement ce passage musical qui pour moi est un pur moment de grâce.

Morricone a composé la musique des Dario argento, le maître avec Mario Bava des gialli, ces films italiens qui mêlent horreur, érotisme et grand guignol. Ma préférée reste celle pour le chat à 9 queues, jolie musique à écouter ici, et comme souvent, mélancolique (avec une femme qui hulule à la mort).

Moissons_du_ciel.jpgAutre genre, autre mélodie que j'affectionne particulièrement, celle des Moissons du ciel, drame magnifique de Terrence Mallick.

La carrière du compositeur est donc assez éclectique. Il a collaboré avec des réalisateurs italiens (Pasolini, Fellini, français (Lautner, Molinaro, Boisset) , puis quand la gloire est venue, américains (De palma, Tarantino, Carpenter...) Il aimait mêler musique classique (violons) moderne (guitares électriques) et instruments inhabituels (la guimbarde, au son comique et distordant (le "doing" étrange) Il s'inspire même parfois de cris d'animaux. Dans Le bon, la brute et le truand, le thème musical de ce dernier personnage s'inspire du... cri du coyote !

Il maestro a principalement composé pour des thrillers et films policiers. Une chanson témoigne comme il savait manier à merveille la musique pour créer le suspense : enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon.
Autre exemple parfait, qui me terrifiait quand j'étais enfant, la musique de Peur sur la ville d'Henri Verneuil. Rien que de réécouter les premières notes angoissantes à souhait, j'ai envie de retourner me cacher derrière le canapé comme je le faisais à l'époque.

La musique du Clan des siciliens, plus connue, est aussi admirable. Dans le documentaire Morricone, il était une fois en France, on apprend qu'il maestro avait proposé à Verneuil 5 compositions, mais le réalisateur hésitait entre deux (l'air à la flûte, et celui au clavecin/guitare). Pas de problème : le musicien a tout simplement mélangé les deux mélodies, en y mêlant l'inévitable guimbarde, pour créer cette chanson inoubliable.
Autre collaboration fructueuse avec Henri Verneuil, la musique du casse.

Le compositeur voulait tellement que la musique colle aux images, que pour Le ruffian de José Giovanni, il a tenu à la composer avant le film, pour que les doigts de l'acteur posés sur la flûte correspondent à la mélodie. Le réalisateur a eu beau modérer "mais une seule personne va s'en rendre compte dans la salle !" celui qui voulait qu'on le nomme "le maître" est resté sur ses positions : "c'est une de trop !" Lors d'un déjeuner dans un restaurant pour lui parler du film, le cinéaste a simplement décrit son scénario, ce qu'il souhaitait comme musique et émotions engendrées, et  Morricone prenait des notes sur la nappe en papier. A la fin du repas, le compositeur a déchiré le bout de nappe, l'a tendu à son assistant et expliqué "voilà, c'est la musique du film". Rapide et prolifique, mais néanmoins ultra perfectionniste.

Perfectionnisme poussé à l'extrême lors de ses collaborations avec Sergio Leone. La musique était aussi composée avant le film, et carrément diffusée lors du tournage, sur des amplis géants qui résonnaient en plein désert. Ainsi, les personnages pouvaient se mouvoir en rythme sur la mélodie. Un accord parfait entre le réalisateur et le compositeur, qui avait pourtant bien mal commencé. Lorsqu'on lui a proposé d'embaucher Morricone, Leone l'estimait carrément "nul" ! Puis la confiance s'est installée, au point que la musique guide les images et les acteurs. Les deux comparses se connaissaient depuis l'école primaire, une photo de classe émouvante exposée à la cinémathèque l'attestait. (j'ai aussi adoré voir les maquettes et costumes des films, dont le fameux poncho d'Eastwood !)

Quelques compositions d'Ennio Morricone :

retour ringo.jpg- Le retour de Ringo de Duccio Tessari, 1965
- Here's to you, Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo, 1971
- Les moissons du ciel de Terrence Malick, 1978

- Le chat a 9 queues de Dario Argento, 1971
- Le clan des siciliens d'Henri Verneuil, 1969
- Le casse d'Henri Verneuil, 1971

- Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, Elio Petri, 1970
- Chi mai, le professionnel, de Georges Lautner, 1981

- Il était une fois dans l'ouest, Sergio Leone, 1968
l'adieu à Cheyenne
- L'homme à l'harmonica

ectasy of gold.jpg- Il était une fois en Amérique, thème de Déborah, Sergio Leone, 1984

Le bon, la brute et le truand, Sergio Leone, 1966
- ecstasy of gold
- Le duel à 3

- The thing de John Carpenter, 1982
- Les incorruptibles de Brian de Palma, 1987
- U turn d'Oliver Stone, 1997
- Mission de Roland Joffé, 1986
- Cinéma paradiso de Giuseppe Tornatore, 1989

- Mon nom est personne, Sergio Leone et Tonino Valerii, 1973
- Lolita d'Adrian Lyne, 1997
- Les 8 salopards  de Quentin Tarantino, 2015

 

06/04/2015

Les documentaires du mois : Le docteur Petiot, l'aventure du Vasa et Vladimir Cosma

vasa.jpgCoups de cœur :

- L’aventure du Vasa, Stockholm, 1628

Roi de Suède : « construisez le plus grand et le plus beau navire de guerre jamais vu, avec une poupe immense, des centaines de sculptures et dorures qui impressionneront nos ennemis. Je vais gagner la guerre de 30 ans, je vais conquérir le monde, tremblez devant moi ! Vas-y Vasa ! » Le jour de l’inauguration en grande pompe devant la foule en liesse, le bateau instable, trop lourd, coule dans le port au bout de 200 mètres, au premier souffle de vent. Impressionnant effectivement. Les ennemis ont dû bien rigoler. Les marins morts dans le naufrage et leurs familles affamées restées sur la terre ferme, beaucoup moins. 300 ans après, l’épave est localisée et remontée à la surface, révélant des objets et un précieux témoignage sur la vie de l’époque. Très instructif. (documentaire à voir en lien)

 - L’ombre d’un doute : le docteur Petiot

Cette histoire m’a toujours fascinée, enfant j’ai vu le film avec Michel Serrault. Pendant l’occupation en 1944, des parisiens sont incommodés par une odeur pestilentielle se dégageant d’une cheminée. Sur les lieux, les pompiers découvrent des corps dépecés et d’autres incinérés dans un poêle. La maison appartient au docteur Petiot. Ce dernier arrive chez lui à bicyclette, et devant les policiers se fait passer pour son frère. Il leur explique qu’il est en fait résistant, et que ces corps sont ceux de nazis. Les flics le laissent repartir tranquillement. Sa cavale dure 7 mois, pendant laquelle il s’engage sous un faux nom comme médecin dans les toutes nouvelles FFi.
Le docteur Petiot laissait espérer à des familles juives qu’il les aiderait à rejoindre l’Argentine et sauverait ainsi leurs vies. En réalité, il les dépouillait de leurs biens, et vous savez ce qu’il faisait des corps... Il est condamné à la guillotine pour 27 meurtres, mais il en revendique 63. (documentaire à voir en lien)

A voir :

- Vladimir Cosma, tout pour la musique

Il a composé des centaines de bandes originales de films, lui-même ne peut plus les compter. Des titres ultra célèbres comme La boumRabbi Jacob, La chèvreLe grand blond avec une chaussure noire… Et le mec reste modeste et simple. Toujours guilleret et alerte à bientôt 75 ans (on fêtera son anniversaire le 13 avril). Chapeau l’artiste. Je l’ai vu en concert au grand Rex, avec 75 musiciens et autant de choristes. Grandiose, vous pouvez voir les extraits en lien. J'étais émue pendant Le château de ma mère et pendant La septième cible. Sur trois heures de spectacle, j’ai constaté que je connaissais toutes ses chansons : Vladimir Cosma fait vraiment partie de la mémoire collective.

Pourquoi pas :

- Les vrais Hannibal Lecter
On n’a pas envie de les connaître…

Et vous, avez-vous vu ces documentaires ? Quelle chanson de Vladimir Cosma préférez-vous ?

 

 

07/12/2014

A la télé cette semaine : Drive, Intouchables, Les temps modernes...

drive ryan.jpgN’oubliez pas de jouer pour remporter la bande originale du film La French.

A la télé ce soir, un film avec une formidable musique aussi : Drive à 22h30 sur France 4, et le tube Nightcall de Kavinsky. Ryan Gosling♥ interprète un homme énigmatique, cascadeur le jour et chauffeur pour braqueurs la nuit. Il tombe amoureux de sa voisine (Carey Mulligan, qu’est-ce qu’elle a de plus que moi). Avec elle, il est doux et galant. Mais il ne peut révéler sa vraie identité et la belle est mariée à un taulard… Un film envoûtant, où romantisme et violence extrême se confondent (la scène de l’ascenseur).

intouchables.jpegA 20h50 sur TF1, l’inévitable Intouchables d’Olivier Nakache et Eric Tolédano, dont le film Samba est actuellement en salles. Tout le monde connaît l’histoire et les blagues « pas de bras, pas de chocolat ». Un paraplégique aisé et cultivé (François Cluzet) prend comme assistant un jeune de banlieue (Omar Sy). Les deux hommes que tout oppose vont devenir amis. Une comédie touchante.

temps modernes.jpgA la même heure sur LCP, autre comédie sociale, mais plus marquée : Les temps modernes de Chaplin. Charlot est le mouton noir de son entreprise, il fait dérailler les machines de l’usine… Presque 80 ans après, le film porte toujours bien son nom. On s’échine autant dans un travail déshumanisé où seule la performance compte.

aventures robin des bois.jpgLundi sur Arte, Les aventures de Robin des bois : la version de 1938 de Michael Curtiz avec Errol Flynn et sa petite moustache. Délicieusement désuet, un régal pour les enfants et un classique pour les grands.

A la même heure sur France 3, un documentaire sur La French Connection, dont traite justement le film avec Jean Dujardin au cinéma.

elephant man.jpgA minuit 30 ( !!!) France 2 diffuse le chef d’œuvre de David Lynch, Elephant man. Ce film émouvant retrace l’histoire vraie et incroyable de Joseph Merrick, qui vécut en Angleterre dans la seconde partie du 19ème siècle. Il était atteint d’une maladie rare qui déformait atrocement son corps. Ses parents l’abandonnèrent et il se retrouva exposé cruellement dans une fête foraine, où un médecin humaniste le vit et le recueillit. Le pauvre être rejeté, abandonné, fut alors accepté dans les grands salons londoniens par la reine elle-même. « Je ne suis pas un animal »

Mardi sur Canal+, un an après son décès, Mandela, un long chemin vers la liberté, vous pouvez lire mon article ici.

heureux evenement.jpgMercredi, france 4 diffuse Un heureux événement de Rémi Bezançon (Le premier jour du reste de ta vie). Adapté de l’histoire (assez intéressante) d’Eliette Abécassis, le film explique comment une vie de couple idyllique (entre Louise Bourgoin et Pio Marmaï♥) retombe dans la cruelle réalité « lorsque l’enfant paraît ».

Sur Arte, The tree of life de Terrence Malick, questionnement métaphysique et nébuleux sur la création du monde. Palme d’or 2011, pourtant selon moi le film le moins intéressant et le plus confus du réalisateur du Nouveau monde, de La balade sauvage ou des Moissons du ciel

Jeudi, comédie très originale sur TMC, Jean-Philippe. Fabrice (Luchini, excellent) se réveille dans un monde parallèle où son idole Johnny Halliday est inconnue. Impossible à accepter ! Le fan retrouve Johnny, resté modeste  Jean-Philippe Smet, pour le convaincre de devenir la star qu’il doit être. Allumez le feu !

06/12/2014

Quiz On connaît la chanson : La French, 5 bandes originales à gagner

french affiche 2.jpgJ’évoquais hier le film La French, attardons nous aujourd’hui sur sa formidable bande originale. Atteinte de chansonnite aigue, je suis très sensible aux musiques dans les films. Vous pouvez le constater dans mes billets, lorsque je parle d’un film, je cite souvent sa b.o… Parfois, je découvre ou redécouvre des chansons car elles ont été utilisées dans des films : J’ai découvert le punk suédois grâce à We are the Best, redécouvert des vieux tubes cool grâce aux Gardiens de la galaxie

La musique est un élément primordial dans les films pour faire passer des émotions. Si elle est ratée ou inadéquate, la scène tombe à l’eau. Dans un film d’horreur, quand le psychopathe défonce la tête d’un personnage avec une hache, on imagine mal en fond sonore : « il tape sur des bambous et ça lui fait du bien… » Je ne citerai pas d’exemple mais j’ai vu des films (souvent à petit budget) où la musique n’était pas appropriée, trop envahissante, ou en décalage avec les images.

Rien de tout cela dans La French. Les morceaux composés par Guillaume Roussel collent parfaitement avec les situations et l’époque : musique entraînante à la guitare électrique pour les scènes d’action, accents mélancoliques pour les scènes dramatiques… Le film se déroulant entre 75 et le début des années 80, on a le plaisir de réécouter des tubes de cette période, comme Le velvet underground ou Cambodia de Kim Wilde. D’ailleurs lorsqu’on entend cette dernière dans la boîte de nuit de Zampa, le truand fait arrêter le DJ en disant « qu’est-ce que c’est que cette merde ! » (M’enfin ! elle est très bien cette chanson !) Dans une scène, le compositeur utilise même avec ironie « C’est comme ça que je t’aime » de Mike Brant… Les paroles des chansons utilisées dans La French expliquent les scènes : « Toi tu joues avec le feu et tu t’amuses, mais un jour viendra où tu vas te brûler… » « Je distribue les swings et les uppercuts, ça fait vlam ! ça fait splatch et ça fait chtuck ! »

cinéma, jeux concours, musique de film, chanson françaiseLa bande originale reprend des tubes de l’époque de la french connection, à l’exception d’une chanson actuelle superbe que je ne connaissais pas : Jérôme de Lykke li (I follow river). Donc vous pouvez me croire, la bande originale de La french est excellente, je l’écoute en ce moment.

J’ai le plaisir grâce à Gaumont de vous en faire gagner cinq exemplaires : 3 en versions MP3 et deux en version CD. Pour cela, répondez à l’inévitable quiz On connaît la chanson :

- Dans mon article d’hier, j’ai cité deux chansons qui apparaissent dans la bande originale de La French. Lesquelles ?
- Qui en sont les interprètes ? Plusieurs réponses sont possibles pour la seconde chanson, qui a été chantée en anglais, italien, et dans La French en français : retrouvez au moins deux chanteuses.
- Dans l’article d’aujourd’hui, je cite les paroles de deux chansons utilisées dans La French. Quels sont leurs titres ?  Indice : pour la première, c’est encore une adaptation en français d’un célèbre titre de Nancy Sinatra…
- Question bonus pour départager : je cite dans le texte les paroles d’une autre chanson qui n’est pas dans la B.O…

Envoyez vos réponses en cliquant sur le lien « me contacter ». Précisez votre adresse mail, ou votre adresse postale si vous préférez recevoir un CD. Vous avez jusqu’au jeudi 11 décembre à minuit.

A vous de jouer !

 

 

30/11/2014

A la télé ce soir : Le prénom, Le patient anglais, Sixième sens...

prénom.jpgLe choix entre de très bons films, en commençant sur TF1 par Le prénom. Au cours d’un dîner en famille, un futur père (Patriiiick Bruel) dévoile le nom de son enfant à naître. Ceci va déclencher les passions et révéler les caractères et préjugés de chacun. Il ne faut jamais dire à l’avance le prénom de son futur bébé ! J’en ai fait l’expérience, comme je le raconte en lien…

Dans le film, on devine assez vite quel est le nom qui pose problème, mais l’intérêt n’est pas là.  Le prénom est une excellente comédie intelligente, pleine de retournement de situations et de joutes verbales. Un régal pour une littéraire comme moi.  Je danse souvent sur la bande originale et cette musique entraînante (voir en lien). Et dire que ce film intelligent est diffusé sur TF1... A croire que la chaîne devient vraiment celle « de la culture ».

patient anglais.jpgCôté drame romantique, l’inévitable Patient anglais sur Arte, 9 oscars dont celui du meilleur film. Passion impossible entre avec Ralph Fiennes et Kristin Scott-Thomas, dans les magnifiques paysages du Sahara…

sixieme-sens.jpgCôté film fantastique, France 4 diffuse Sixième sens de M.Night Shyamalan. Ce réalisateur décline inéluctablement : ses premiers films étaient très bons (Incassables, Signes) mais deviennent de plus en plus mauvais (Phénomènes et Le dernier maître de l'air). A l’époque, comme tout le monde, j’étais sortie de la salle de cinéma sous le choc de la révélation finale. Ceux qui ont dévoilé la fin de Sixième sens à leurs amis qui n’avaient pas encore vu le film devraient être bannis à jamais des réseaux sociaux et abandonnés dans une grotte en plein désert. Au moins.

Autre film fantastique, ou plutôt de science-fiction, Inception de Christopher Nolan sur HD1. Il m’avait déçu à sa sortie, ou plutôt mémé n’avait rien compris. Je tenterai donc de le revoir. En tout cas, du même réalisateur,  Interstellar en ce moment au cinéma m’a beaucoup plu.

Côté classique, Il était une fois en Amérique de Sergio Leone sur Numéro 23, avec la musique d’Ennio Morricone.

gazon maudit film.jpgSur NRJ 12, Gazon maudit  de et avec Josiane Balasko. Cette dernière incarne une routarde homosexuelle venant semer la zizanie dans un couple (Alain Chabat et Victoria Abril). Une comédie légère et originale. Je vous rappelle que dernièrement mémé s’est retrouvée sans le savoir au préalable dans un bar lesbien, entourée de clones de Balasko… Je n’en menais pas large comme vous pouvez le lire en lien…

Demain, suite des films de la semaine

 

13/07/2014

A la télé cette semaine : Lone Ranger, Il était une fois dans l'Ouest...

lone-ranger train.jpgA la télé ce soir, à part la finale de la coupe du monde de football (oui, même moi j’ai regardé l’humiliation des Brésiliens : j’écrivais et j’étais sur Twitter en même temps, je voyais les commentaires, mes frères m’envoyaient  des messages sur le match : curieuse comme un chat, j’ai fini par allumer la télé pour vérifier le désastre. En fait, ils en étaient déjà à 7-0 et je n’ai vu que l’unique but brésilien !)

Pour ceux qui n’aiment pas le foot, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les chaînes ont dû penser « pas la peine de lutter contre la finale du mondial, on va mettre de la daube, de toute façon personne ne regardera ». Je ne vous conseillerai tout de même pas de voir Tellement vrai ni le concert de Céline «  une seule fois » (encore heureux), ni l’adaptation du livre de Marc Lévy ou le film d’Alexandre Arcady.
A la place, pour les abonnés Canal +, regardez plutôt sur canal cinéma le blockbuster qui a été injustement boudé par les Américains, alors qu’il est largement au-dessus de la plupart : Lone ranger, naissance d’un héros (on ne connaîtra pas la suite, elle ne sera pas tournée à cause du flop). Ce film de Gore Verbinski est une sorte de Pirates des Caraïbes façon western, avec un message pro-Indiens et écolo. Il critique certains Américains avides de profit qui massacrèrent les populations et la nature pour étendre le chemin de fer ou trouver de l’or. (Lire ma critique complète en lien.)

france sauvage.jpgSur Arte, pour les amis des animaux comme moi, La France sauvage, pour voir les renards et chouettes filmés de près dans des décors grandioses. Paysages sublimes également sur France 5, qui continue de nous faire baver avec des documentaires donnant envie de partir en voyage : ce soir, Splendeurs de la mer du nord.
A 22h15 sur Arte, rediffusion du film semi autobiographique de Pialat, Loulou, j’en ai parlé la semaine dernière.

il etait une fois dans louest le petit franck.jpgLundi sur HD1, Le magnifique François Merlin, mon double qu’on ne présente plus.
Sur TMC, autre film qu’il est inutile de détailler, Il était une fois dans l’Ouest. Enfant, je m’amusais à rejouer les scènes cultes en me prenant pour un dur cow-boy intraitable, avec mon pistolet à pétard : « Qu’est-ce qu’on fait avec le gosse Franck ? – Puisque tu m’as appelé par mon nom... »
J’ai pu voir Ennio Morricone en concert à Bercy en début d’année, il n’a même pas joué la fameuse chanson de l’homme à l’harmonica ! (j'écoutais le 45 tours qu'on voit dans la vidéo). Par contre, la chanteuse a interprété deux fois le thème principal, émouvant  (voir en lien).

Demain, suite des films de la semaine.
Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu'avez vous vu cette semaine ?

 

21/04/2014

A la télé cette semaine : Le peuple migrateur

peuple migrateur.jpgEn cette semaine de vacances, beaucoup de films pour enfants à la télévision. Ce soir, ne ratez pas sur Gulli Le peuple migrateur de Jacques Perrin. J’adore ce film, une pure merveille. Voler avec les oiseaux, un rêve accessible grâce aux caméras fixées à des ULM. Associée aux images splendides, la musique enchanteresse de Bruno Coulais et Nick Cave.  Je chougne rarement au cinéma, sauf lorsque des drames touchent des enfants (Le tombeau des lucioles, un traumatisme) ou les animaux (Chaussette dans Danse avec les loups). Dans Le peuple migrateur, je me réjouis de voir des petits oisillons tout mignons percer leur coquille, mais j'ai les larmes aux yeux lorsque les animaux sont pris au piège (l’oiseau en cage qui regarde ses compères s’envoler et pas lui, celui englué dans le pétrole…) Ce film sublime a nécessité trois ans de tournage et une équipe de 450 personnes réparties à travers le monde. A voir absolument.

Autre film qui plaira aux petits,  Madame Doubtfire sur France 4. Divorcé, Robin Williams se déguise en gouvernante pour se rapprocher de ses enfants. Aussi Pirates des Caraïbes, le secret du coffret maudit sur TMC.

Sur W9,  SOS fantômes, mais en le revoyant 15 ans après j’admets une légère déception. Pas seulement à cause des effets spéciaux et de la mode des années 80, mais parce que le film comporte certaines longueurs. Au moins, il reste Bill Murray et la musique.

Au-bon-beurre.jpgUn film que j’ai vu enfant mais pas spécialement destiné aux plus jeunes, sur France 5, Au bon beurre d’Edouard Molinaro (La cage aux folles, L’emmerdeur). Pendant l’occupation, Roger Hanin et Andréa Férréol interprètent un couple pétainiste se livrant au marché noir. Comme les autres films traitant de la guerre et de la déportation des Juifs (Au revoir les enfants par exemple) Au bon beurre était sans doute responsable de mon cauchemar récurrent : j’imaginais que j’étais une enfant Juive et que les nazis venaient chercher toute ma famille. Je restais dans ma cachette favorite (derrière le poêle, comme le chat) et les soldats ne me trouvaient pas (mais ceux ne jouaient pas à cache-cache avec moi, si…)

Mardi sur M6, Wall-E, le petit robot seul sur Terre, au sens propre : trop polluée, la planète a été abandonnée. Mais Wall-E continue le travail pour lequel il est programmé : éliminer les déchets… Un film écolo, qui devrait donc me plaire à priori, mais qui ne m’avait pas trop emballée dans du papier à sa sortie.

Mercredi sur Arte, suite du cycle Claude Sautet avec Vincent, François, Paul et les autres. Des amis, l’un riche médecin délaissé par sa femme, l’autre écrivain raté, l’autre encore boxeur désargenté, se retrouvent chaque semaine autour du rôti dominical. Ils relativisent leurs déboires lorsque Vincent (Yves Montand) fait une crise cardiaque… 

Jeudi sur Chérie 25, La piscine de Jacques Deray. 9 ans après Plein soleil, qui se déroulait en pleine mer, nouveau duel torse poil entre Alain Delon et Maurice Ronet, cette fois-ci pour les beaux yeux de Romy Schneider (on les comprend).  

A la même heure sur France 3, Open Range, un western de Kevin Costner.

Et vous, aimez-vous ces films ? Qu’allez-vous regarder ?

 

 

 

20/04/2014

A la télé ce soir : Les choses de la vie, 100 000 dollars au soleil, The Green Hornet...

choses de la vie.jpgSur Arte, début d'un cycle Claude Sautet avec Les choses de la vie. Un homme (Michel Piccoli) est victime d'un accident de voiture. Alors qu'il sombre dans le coma, à l'approche de la mort, il revoit sa vie défiler sous ses yeux, et les doutes qui l'assaillent : qui choisir entre son épouse (Léa Massari) et sa maîtresse Romy Schneider ? (euh ? Je ne me pose pas autant de questions, je choisis directement Romy !)

On peut y entendre l'une des plus tristes musique de film, signée Philippe Sarde, la chanson d'Hélène : « Ce soir, nous sommes septembre Et j'ai fermé ma chambre Le soleil n'y entrera plus Tu ne m'aimes plus. »

A déconseiller aux dépressifs ou sentimentaux qui viennent de se faire larguer : chouinerie assurée. Cette musique tournait en boucle lors de l'exposition consacrée à Romy Schneider. C'était un crève-cœur de l'entendre tout en regardant les photos du fils de l'actrice, décédé tragiquement à 14 ans (en s'empalant sur les piques d'un portail). On pouvait aussi revoir l'interview de Romy évoquant l'acharnement des paparazzis, le gros plan sur son visage digne : « des journalistes déguisés en infirmiers pour photographier un enfant mort : Où est la morale ? Où est le tact ? »

On retrouve les deux acteurs, les amours déçues et les désillusions nostalgiques dans le film programmé à 22h : Mado.

chipmunk.jpgSi vous voulez plutôt rire avec vos enfants, après avoir cherché les œufs de pâques, vous pouvez chercher le Marsupilami sur TF1, mais ce film m'a beaucoup déçue.  Seul Lambert Wilson imitant Céline Dion vaut le coup d'oeil. Pourtant j'adore Alain Chabat, l'ex Nul qui a imaginé le génial La cité de la peur, et Franquin est mon auteur de BD préféré (Gaston Lagaffe est mon mentor, on comprend pourquoi j'ai fait une grande carrière).

Regardez plutôt sur France 2 un documentaire (que je n'ai pas vu) mais qui promet d'être très mignon : Le peuple miniature, sur des n'animaux jolis comme tout, comme le chipmunk (en photo).  Cécile de France est la narratrice.

Pour les enfants toujours, soirée Cars sur M6.

100 000 dollars au soleil.jpgPour les plus grands, une comédie sur D8, 100 000 dollars au soleil d’Henri Verneuil, avec Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura et Bernard Blier. Je le connais par cœur, mais je le regarde toujours sans déplaisir, pour la bonne humeur qu’il déclenche et les dialogues d’Audiard :

« - Quand les types de cent trente kilos disent certaines choses, ceux de soixante kilos les écoutent ... » « Dans la vie, on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon » « Ici, c’est une grande famille. Quand un chauffeur veut un congé ou une augmentation, il vient me voir, je l’écoute et je le vire ».

Dans le Sahara des années 60, des camionneurs se poursuivent pour récupérer un magot volé par l’un d’eux. La veille, ils se cuitaient ensemble. La scène de beuverie reste un grand classique des films d’Audiard : Les tontons flingueurs, Un singe en hiver… Pour votre santé, consommez de l’alcool avec modération, mais regardez à volonté les films avec les dialogues d’Audiard.

Si vous préférez les films noirs, misez sur L.A confidential sur HD1, avec Kevin Spacey et Kim Basinger dans le rôle de la femme fatale. Le film est inspiré de James Ellroy. Comme dans Le dahlia noir, l’histoire évoque le Los Angeles corrompu des années 50, le crime organisé et l’envers du décor de Hollywood… C’est un thème cher à l’écrivain, car sa mère a été assassinée pendant cette époque trouble, et ce meurtre ressemble à celui du dahlia. Je vous conseille vivement son livre et les enquêtes sur le sujet.

En deuxième partie de soirée (demain, c'est férié !) Eyes wide Shut sur la même chaîne.

Coté comédie, France 4 propose à 22h50 The Green Hornet de Michel Gondry. L'immature et loser Seth Rogen devient un super héros malgré lui, sans pouvoir, mais très drôle. On remarque la patte du réalisateur (auteur de Soyez sympas rembobinez), qui apporte sa poésie loufoque au genre du blockbuster.

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu'allez-vous regarder ?