29/05/2014
Tout est permis de Coline Serreau
1h20 de discours sur le code de la route, moi qui déteste les voitures et n’ai même pas le permis ? J'avais peur de m'ennuyer, et visiblement beaucoup pensaient pareil : on était que deux dans la salle de cinéma, le film n'a pas remporté de succès. Pourtant, il est fascinant, très révélateur des comportements, et pose des questions essentielles. J'ai appris une foule de choses, ce documentaire fait réfléchir, et en plus, il est à la fois drôle et émouvant. (Regardez la bande annonce)
Des personnes qui ont perdu les points de leur permis doivent faire un stage pour les reconquérir. Ils expliquent comment ils en sont arrivés là. Leur mauvaise foi est telle qu’elle en est comique. Comme des enfants, ce n'est pas de leur faute. « Je dis pas non plus que j’étais à jeun, j’avais un petit peu chaud quoi ». « Moi, je ne téléphone pas, je réponds simplement aux appels ». La loi est injuste, ou pire, ne s’applique pas à eux. Ils sont persuadés que tout le monde est comme eux, pourtant les chiffres montrent que 75 % des conducteurs conservent tous leurs points sur leur permis, 90 % entre 10 et la totalité. Une femme très arrogante, fortunée, pérore qu'elle a l'habitude que les autres véhicules s'effacent devant elle lorsque elle arrive avec sa Porsche. Elle est plus rapide, ils ne peuvent pas la suivre. Poussez-vous de là les gueux, laissez passer la reine. C'est moi le roi de la route, je m'amuse à 200 à l'heure, je peux faire Paris Beyrouth en une demi-heure.
On constate que la plupart des chauffards interrogés se sentent plus forts lorsqu'ils roulent plus vite. Beaucoup sont jeunes : ils ne dirigent pas encore leur vie (souvent sous le joug des parents, pas encore de situation stable). En voiture, ils ont enfin l'impression de contrôler quelque chose, ils se vengent de leurs frustrations en roulant vite. Celui-là je vais me le faire, depuis le temps que je roule derrière, avec sa vieille Fiat pourrie, je vais lui montrer qui je suis.
A moi aussi, ça me paraissait injuste de payer une amende alors qu'on a seulement dépassé de 5 km heure la vitesse autorisée. Pourtant, si la vitesse est limitée à 50 sur certaines routes, c’est parce que les tests de crash prouvent qu'à cette allure, lors d'un choc, le piéton a encore des chances de rester en vie. A 60 km heure, ce taux baisse considérablement.
Dans les années 70, 17 000 personnes mouraient sur les routes chaque année, avec entre 300 000 et 400 000 blessés. Avec l'instauration des limitations de vitesse, de la ceinture obligatoire à l'arrière et à l'avant, le nombre de décès est passé aujourd’hui à environ 3500.
Les accidents de la route coûteraient chaque année à la sécu sociale 24 milliards. Car les blessés, les handicapés, il faut les soigner souvent à vie…. Les radars eux, rapporteraient 700 à 800 millions. comme Gaston Lagaffe et ses parcmètres, je surnommais ces dispositifs « mange-fric », parfois installés là où ils n’ont pas lieu d’être, planqués pour piéger le maximum de conducteurs, empêchant de rouler normalement... mais les statistiques prouvent que ce sont dans les lignes droites, qui semblent les moins dangereuses, que les accidents surgissent : le conducteur se sent plus en sécurité, il accélère.
La prise de conscience des dangers de la route et de la nécessité d'instaurer des règles est survenue après un accident qui a choqué la population, le plus meurtrier en France : en 1982, un village a enfin pu payer des vacances à ses enfants. Tous les petits sont partis en car, pendant le week-end le plus chargé de l’année, celui qui fait la jonction entre le mois de juillet et d’août. La circulation est dense, il pleut, un chauffeur n’est pas expérimenté, il roule vite, les freins fonctionnent mal… 44 enfants meurent carbonisés, sans pouvoir être identifiés, des fratries entières anéanties... Depuis, le transport collectif d’enfants pendant ce week-end chargé est interdit, la vitesse est limitée par temps pluvieux et la réglementation plus stricte pour les cars.
La sécurité routière doit faire face à deux puissants lobbies : celui de l'automobile et celui de l'alcool. Les tests de crash montrés dans le film prouvent que même avec le taux d'alcoolémie autorisé, les réflexes sont considérablement amoindris. Je ne l’aurai jamais cru. On est en France quoi, le pays du vin, de la bonne chère, ne pas boire lors d’un bon repas familial, ça me paraît impensable. Il faut toujours attendre des heures pour pouvoir prendre le volant et rentrer chez soi, c’est contraignant (parce que moi, jouer aux tarots en attendant, je m’en tape).
L'alcool est la principale cause d'accident de la route, et les accidents de voiture la première cause de mortalité chez les jeunes. Dans l'idéal, aucune consommation d’alcool ne devrait être autorisée avant la prise de volant. Mais au pays du vin, impossible à appliquer... Un ancien lobbyiste des alcooliers témoigne devant la caméra : son travail était d'alpaguer les jeunes à la sortie du lycée, ou dans les boîtes de nuit, et de leur distribuer de l'alcool gratuitement...
Le lobby de l'automobile est aussi très puissant : pourquoi construire des voitures qui peuvent rouler à + de 200 km heure, si la vitesse est limitée bien en dessous ? Une fausse donnée circule : en Allemagne, la vitesse ne serait pas restreinte sur les autoroutes. C'est vrai sur certains tronçons, mais sur les autres, la loi est encore plus sévère qu'en France. La réalisatrice a beaucoup de mal à obtenir les chiffres d'accidents, et lorsqu'elle y parvient, elle constate que sur ces fameuses parties non limitées, les incidents sont 4 fois plus nombreux !
J'ai peur en voiture. J'ai connu trop de personnes mortes sur les routes. Je n’ai jamais voulu passer mon permis et je ne rentre dans un engin de la mort qu’en cas de nécessité. (à la campagne, quand il n’y a pas de car). Mon meilleur ami d'enfance, un garçon adorable, d'une gentillesse extrême, qui s’occupait avec une grande tendresse de sa petite sœur, généreux et timide, est mort sur la route à 17 ans. Son oncle qui tenait le volant avait bu... Je pense encore souvent à lui, ce qu'il serait devenu. A sa pauvre mère aussi, qui ne s'était déjà pas remise de la mort de son mari (elle faisait croire à sa fille qu'il dormait dans la pièce à côté !)
J'ai passé mon année de terminale à la campagne, et 5 élèves de ma classe sont morts en voiture. Le weekend, j'allais au bal (masqué ohé ohé), les jeunes se soûlaient à la marquisette (5 francs le verre). Sur le chemin de retour, on voyait souvent une voiture dans le fossé. Mais les jeunes trouvaient ça fun et rebelle et se vantaient de leurs exploits éthyliques le lundi au lycée (« j'ai vomi ! Je me souviens plus de rien ! Tiens, j'accouche 9 mois après alors que j'ai 15 ans, comment ça se fait ? Mais madame je vous jure que j'ai jamais couché avec un garçon ! »).
On me traitait de ringarde et de vieille (mémé ne nie pas) parce que je gueulais lorsque le mec au volant, croyant impressionner les filles passagères, roulait à 100 sur les routes de campagne, la petite R5 volant sur les nids de poule.... Les potes de mon copain ont éclaté de rire lorsque j'ai refusé de monter dans leur voiture qu'ils prenaient après s'être soûlés au salon des vins !
Le proverbe « femme au volant, mort au tournant » est faux : les femmes sont en général plus prudentes et conscientes des dangers, les statistiques le prouvent. Les assurances de voiture sont moins chères pour les femmes, car elles ont moins d'accidents. Comme le dit un professeur dans le film « vous pouvez faire confiance aux assurances qui ne veulent jamais perdre leur argent! »
Je pourrais encore citer une foule d'exemples, mais je préfère vous encourager à regarder ce documentaire essentiel.
Petit quiz On connaît la chanson dans le texte...
20:44 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma | | Facebook
28/05/2014
Mangez-le si vous voulez
J'ai vu la pièce et lu le livre de Jean Teulé, qui s'inspire d'un faits-divers atroce et incroyable : En 1870, alors que la guerre contre la Prusse ruine la population et tue ses enfants, un petit village organise sa foire annuelle. Alain se rend à la fête, où son cousin, un homme arrogant, lit les dernières nouvelles du front aux paysans analphabètes. Les soldats français meurent en nombre, l'empereur est menacé. Les habitants enragent d'apprendre que leurs enfants sont morts au front pour rien, et en veulent au porteur de mauvaises nouvelles. Alain prend sa défense :
« Arrêtez, il ne fait que lire le journal. Ce n'est pas comme si il avait dit « à bas la France »
« Tu as dit "à bas la France !" Saleté de Prussien ! »
Et là, la foule enragée tient son bouc émissaire. Celui qui cristallise toutes leurs souffrances, sur lequel les paysans vont déchaîner leur rage jusqu'alors contenue. Ils le lynchent, le torturent. Ils ne reconnaissent plus Alain, qu'ils ont salué dix minutes auparavant, qui les a aidés, avec lequel ils ont grandi.
Seules quelques personnes gardent leur esprit et tentent de sauver le malheureux. Ils l’emmènent chez le maire afin qu'il lui porte asile. Mais l'homme respectable craint que les brutes ne saccagent sa maison, et répond « mangez-le si vous voulez ». Et ils le feront !!!
Pourquoi s'en prendre à ce jeune homme ? Selon moi, impossible que les bourreaux ne le reconnaissent pas. Peut-être parce que contrairement à eux, Alain est riche, instruit, gentil, généreux et brave. Il leur a prêté de l'argent, les hommes fiers en sont peut-être honteux. Il imagine un procédé qui évitera la sécheresse dévastant les récoltes, ce qui aidera considérablement les paysans (plan astucieux toujours utilisé dans la région cent ans après...) Alain est un bon samaritain. En plus, il est réformé, mais contrairement à certains (qui envoient des plus pauvres sur le champ de bataille à leur place) il est volontaire et part se battre contre les Prussiens. Bref, il possède de nombreuses qualités que ses bourreaux n'ont pas, il leur renvoie leurs propres défauts. Comme il met les paysans mal à l'aise, ils s'en débarrassent !
J'ai trouvé que la pièce était meilleure que le roman, plus subtile, mieux écrite. Le dispositif paraît étrange au début : comme décor, une cuisine des années 50. Une comédienne a l'apparence de la parfaite potiche femme au foyer des publicités de l'époque : un grand sourire faux et figé, un rôle muet. Un acteur reprend tous les rôles, la victime et les bourreaux, et se contente de dire son texte sans jouer les scènes. Ceci pourrait nous rebuter, mais le propos est si fascinant et l'acteur le raconte si bien qu'on ne perd pas le fil et s'imagine parfaitement les faits.
De plus, ceci permet une distanciation (on a aucune envie de voir des scènes de torture). L'acteur joue habilement avec le décor : il rentre dans le frigo, la femme lui claque la porte au nez pour signifier que le maire ne veut pas lui ouvrir... Parallèlement, la comédienne cuisine (pour de vrai, on sent l'odeur des oignons grillés parcourir la salle). Son jeu répond au texte (elle coupe violemment une carotte quand l'acteur dit qu'on lui arrache un doigt). La pièce utilise un humour noir bienvenu qui n'existe pas dans le roman. Je ne suis pas du tout adepte des mises en scène contemporaines ou étranges, mais celle-ci est vraiment très originale et adéquate. Une pièce de théâtre que je vous recommande.
Quant au roman, je trouve qu’il n’est pas très bien écrit. L’auteur amène les informations malhabilement, dans les dialogues, qui sonnent donc faux. Par exemple, dans les premières pages, ils situent le contexte social, historique, familial à travers les dialogues entre Alain et ses parents. Comme si les personnages ne connaissaient pas déjà toutes ces informations !
« Tu aurais pu échanger pour mille francs ton mauvais numéro de conscrit (…)
- Mais il t’a répondu cent fois ! Cette histoire de tirage au sort pour rejoindre les troupes, où les miséreux qui ont tiré un bon numéro le revendent à des garçons plus aisés en ayant tiré un mauvais, ne lui plaît guère »
Evidemment, les personnages connaissent ce principe, il est donc ridicule qu’ils le décrivent. C’est simplement l’auteur qui veut le rappeler aux lecteurs qui ne le connaissent pas. Mais pourquoi le faire dans les dialogues, et pas dans le texte, ou en note de bas de page ? Dans la pièce, ce sont des musiciens qui sonnent un gong et le signalent aux spectateurs. Cette astuce crée un humour décalé, qui permet de respirer un peu dans cette atmosphère étouffante et violente. Le roman, lui, est froid. Ma mère l’a lu aussi. Elle est pourtant avare en compliments, mais elle m’a dit « bof, tu pourrais en faire autant ! »
Jean Teulé aime se consacrer aux faits-divers glauques, comme celui de Darling, une femme battue (je n’ai vu que le film avec Marina Foïs et Guillaume Canet, ça m’a suffi). Le romancier vend des milliers de livres, si quelqu’un veut me raconter sa vie extraordinaire, je pourrais la retranscrire aussi platement que lui je pense. N’hésitez pas. Par contre, je me consacrerai uniquement aux récits joyeux ! Ou alors, je détaille enfin mes incroyables aventures de chômeuse (et parfois travailleuse) comme on me le conseille si souvent…
17:40 Publié dans Je suis culturée, On connaît le livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : théâtre | | Facebook
27/05/2014
Au théâtre ce soir : Antoine Duléry et Agnès Jaoui
- Antoine Duléry fait son cinéma, Le grand point virgule, jusqu'au 6 juin.
Le comédien imagine une soirée avec Luchini, Patrick Chesnais et Daniel Prévost. Il en profite pour imiter ses acteurs favoris et raconter des anecdotes de cinéma et théâtre qu'il a vécues durant sa carrière. Duléry reproduit parfaitement Prévost (d'ailleurs ils ont un air de ressemblance) Chesnais, mais je suis plus dubitative pour Luchini. De même, je n'ai pas reconnu son Claude Rich.
La première moitié du spectacle est hilarante. On sent un grand respect pour les comédiens. On a plaisir à revivre ses histoires, à redécouvrir nos acteurs fétiches (Noiret♥). Mais le spectacle se répète à la fin et aurait gagné à mon avis à être élagué. Duléry parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, comme Louis Jouvet par exemple. On faisait baisser la moyenne d'âge de la salle d'environ 40 ans. Je mérite bien mon surnom de mémé. Un spectacle qui parlera d'abord aux vieux comme moi.
- Les uns sur les autres, avec Agnès Jaoui, théâtre de la Madeleine
Le quotidien d'une famille : la mère (Agnès Jaoui) qui se sacrifie pour tout le monde sans rien recevoir au retour, son mari qui la délaisse, la fille anorexique obsédée par sa minceur, le fils ado et rebelle, le grand père grabataire. Les répliques sonnent justes et chacun peut retrouver un membre de sa famille dans l'un des personnages. Le décor est soigné et ingénieux : un appartement entier reconstitué, où les comédiens déambulent, sont en permanence visibles. Il permet de constater que chacun reste dans son coin à vaquer à ses occupations sans s'occuper des autres, le manque de communication est évident. Pourtant ils sont ensemble, habitent sous le même toit, « les uns sur les autres »...
Une pièce intéressante, mais qui manque un peu d'humour et de légèreté, et est parfois un peu bizarre (la fille maigrit tellement qu'elle en devient invisible. Euh ?)
19:38 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, antoine duléry, agnès jaoui, que faire à paris | | Facebook
26/05/2014
Mémé a testé pour vous la grande culture : l'opéra
Les Capulet et les Montaigu, opéra Bastille
Partie sur ma lancée de culture élitiste, après Le lac des cygnes, je tente l'opéra. J'en avais vu deux lorsque j'étais étudiante. A Lyon, on pouvait accéder à la représentation 15 minutes avant s'il restait des places, pour 10 euros (au lieu de parfois 150, ça vaut le coup !) On avait adoré le premier opéra, très connu, musique splendide, et trouvé le deuxième sans intérêt. I Capuleti e i Montecchi fait partie de la seconde catégorie. Un scénario brodé autour de l'histoire archi connue de Roméo et Juliette, sauf qu'ici on ne parle pas d'amour, mais de guerre. (Je suis une fille moi, la guerre, je m’en tape, All we are saying, is give peace a chance !)
Je vous résume l'intrigue du premier acte en une phrase (pourtant je suis bavarde) : Roméo Montaigu a tué le fils Capulet, celui qui tuera Roméo épousera Juliette. Une phrase. Dans cet opéra, il leur faut 45 minutes de radotage pour exprimer la même chose. Et tout ça en beuglant en italien (je me suis cassé le cou en regardant la traduction pendue au plafond comme trois petits cochons) :
(Père de Juliette) « Oh ce salaud de Roméo a tué mon petiot »
(L’armée des Capulet en chœur) « Oh, ce salaud de Roméo a tué ton petiot
(Père) « Roméo a tué mon petiot »
(Truc, pas retenu son nom) « Roméo a tué ton petiot, je lui ferai la peau
(Père) « Oh, tu lui feras la peau ?
(Truc) « Oui, je lui ferai la peau !
(L’armée en chœur) « Bravo ! Il lui fera la peau à ce salaud ! »
(Père) « Et en échange t'épouseras Juliette, ce sera chouette ! »
(Truc) « Oh oui j'épouserai Juliette, ce sera chouette »
(L’armée) « Oh oui il épousera Juliette, ce sera chouette ! »
Et moi au moins, je fais des rimes. Dans le deuxième acte, Roméo (joué par une femme ?!) demande à Juliette de s'enfuir avec lui (euh, elle) puisqu'ils s'aiment comme des enfants, avant les menaces et les grands tourments. Sinon Roméo sera tué et Juliette épousera l'assassin qu'elle déteste. Mais non, la cruche préfère compliquer les choses pendant encore 40 minutes « Oui mais c'est l'honneur tu vois, on peut pas faire ça, si on se suicidait plutôt, c'est tellement plus rigolo, hohoho ? »
Après on a eu la libération, l'entracte, et la moitié de la salle s'est enfuie. Le personnel nous donnait comme des suppliques des tickets retour « Vous revenez hein ? » mais on s'est barré en courant. En plus il faisait beau dehors sur les quais, et c'était l'heure du dîner pour l’estomac sur pattes.
Voilà, après le lac des cygnes, c'était mon incroyable excursion chez les culturés. Je vous laisse, ya Kick-Ass qui commence sur W9.
Petit quiz "On connaît la chanson", avec trois titres à retrouver dans le texte.
20:55 Publié dans Je suis culturée, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : opéra, roméo et juliette, sortir à paris | | Facebook