20/05/2019
Indochine en concert, fin
Le groupe a la judicieuse idée de proposer un medley, ce qui permet de pouvoir écouter un maximum de chansons pour plaire au plus grand nombre : chacun y retrouvera son tube favori. Le medley dynamise également les mélodies, en coupant un couplet. Comme les 20 000 personnes présentes, je hurle en balançant les bras (voir vidéo) : "c'est à Canary bay, ouh ouh !"
Après l'euphorie, place à la douceur et l'émotion, avec une version intimiste très émouvante de J'ai demandé à la lune. Jusqu'à ce soir, je faisais la cynique en estimant qu'on l'avait assez entendu sur radio nostalgie, et que depuis le temps qu'il suppliait la lune, il n'avait toujours pas de réponse ? Ça fait 15 ans mon gars, va falloir passer à autre chose maintenant. Mais tout le monde sort son briquet (version vieux) ou son portable (version jeune) pour rallumer la flamme. La salle entière se couvre d'infinies lumières, dans un instant de communion solennel (voir vidéo). Lorsque le groupe traverse le public, Nicola Sirkis s'agenouille à deux mètres de moi et serre les mains de ses fans.
La joie revient vite avec un nouvel enchaînement de tubes très dynamiques, 3ème sexe, Collège boy, 3 nuits par semaine... La foule est en délire, tout le monde chante et danse. Pour couronner le tout, des ballons géants et des confettis sont lancés. Le public tape dans les baudruches, qui font bien 50 cm de diamètre, pour les faire s'envoler. Je trépigne comme une enfant dans l'attente de toucher un ballon, comme quand je voulais attraper le pompon de la fête foraine pour obtenir un tour de manège gratuit. J'ai hâte d'en ramener un chez moi : j'adore les ballons, mais là un géant qui va prendre la moitié de mon studio, c'est encore mieux ! La baudruche tombe sur mon voisin de droite, puis mon voisin de devant. Comme je revendique : « Et moi !! » ils ont dû me la renvoyer en pensant : « sinon la petite va pleurer », mais je me baisse pile à ce moment-là. Car mon regard d'enfant a été attiré par d'autres objets précieux tombés par terre et que je me dois de ramasser : des confettis (« oh les jolies couleurs ! »)
Après cette apothéose, le concert ne peut que se terminer sur la chanson la plus connue, celle que l'on attend tous, parfaite pour clore le show en gardant le meilleur pour la fin : L'aventurier... Le public rentre en transe sur le tube. Pourtant, le groupe enchaîne avec une autre chanson anecdotique. Hein quoi ? Le concert n'est pas fini ? Ils peuvent faire encore mieux que ça ? Mais quoi ? Un duo avec McCartney ?
Non non, juste cette chanson et les lumières se rallument.
J'ai pas compris.
Ils se sont dit : "les gars on a trop bien rempli notre job, ils vont jamais vouloir partir, on va leur mettre un truc banal à la fin" "Trop de fans en délire, ils vont faire des syncopes, faut faire retomber la pression avec une chanson molle du genou". Je ne sais pas, mystère.
Après le concert, plus loin dans une rue, je croise un couple d'une soixantaine d'années qui repart avec mon précieux trophée, un ballon géant. J'hésite à les suivre pour les braquer dans une ruelle à minuit passé : « haut les mains ! Donnez-moi votre baudruche ! » C'est mon acolyte qui les interpelle à ma place : « excusez-moi… elle voudrait taper dans votre ballon. » Je suis repartie toute guillerette, mission accomplie.
En conclusion, j'étais sceptique avant le concert, j'en repars ravie, et j'y serais bien retournée. Le spectacle a été diffusé en direct sur TMC. Je l'avais pourtant vu deux jours seulement auparavant, mais je l'ai à nouveau regardé en entier, toujours émerveillée et sous le charme. J'ai passé les trois heures à danser devant ma télé sans voir le temps passer.
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15/03/2019
Quiz on connaît la chanson, hymne à radio Nostalgie
El color de mi cielo !
Ma radio !
Le cœur qui bat sous ma peau !
Les mots chaleureux des anciens !
Le respect et les liens !
Je passe mon temps à les escalader toutes ces montagnes de questions
Toi ma beauté, mon addiction, je rejoue notre partition
Je coupe les refrains où tu dis que je suis coupable
Je mets mes fausses notes sur la table
(quand tu diffuses du rap)
Les mots de ma pensée m'ont parfois dépassés
(les mots de mon postérieur ont écrit que parfois tu pues du cul)
Pour une fois, viens on efface
Oublions nos beautés (?!) on s'est mis de côté
Je veux qu'on se regarde bien en face
Quand je suis perdu, je veux que tu me ramènes
Je veux qu'on aille bien
Je veux qu'on aille loin, et qu'on traîne
Tu as dans les yeux, le sud et le feu
Je t'ai dans la peau Baila, baila, oh!
(Mais c'était rien avec Chante France ! Juste un regard, j'ai vite zappé !)
Quand tu danses le temps s'arrête, je perds le nord, je perds la tête
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11/03/2019
Radio nostalgie n'est plus ce qu'elle était
Pour me venger des jeunes voisins qui mettent du rap en soirée, mémé a branché radio nostalgie à 7 heures le lendemain.
Claude François et Hervé Vilard, ça a dû les changer.
Sauf que.
Samedi, je réitère. Et là, à la place des Michel habituels, Delpech, Polnareff, Berger ou même Michel fils de Jacques, qu'ouïs-je ?
Ça partait pourtant bien, avec des petits binious. Ah, Tri Yann, d'ailleurs je n'ai toujours pas publié mon billet sur leur concert que j'ai vu en 2016 (article pourtant écrit, mais mémé oublie.)
Erreur ! Pas de Tri martolod, mais :
Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine
Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine
Quoi ? Manau, la tribu de Dana, sur Nostalgie ? Du rap sur la radio de mémé ?
Enfer et damnation. Tout fout le camp. On ne peut plus compter sur rien ni personne. C'est un complot.
Quand j'étais petite, Nostalgie diffusait des chansons de vieux. Désormais, la radio diffuse mes chansons. Qu'est-ce que cela peut bien signifier ?
Dans les années 80, Nostalgie programmait des mélodies des années 50 et 60, les débuts du rock. Du Buddy Holly avec Peggy Sue, du Del Shannon avec Runaway (repris par Dave et sa Vanina). Si je voulais écouter de la musique de l'époque, comme du U2, je zappais sur NRJ (quelle dévergondée !)
Les années passant, Nostalgie a cessé progressivement de diffuser les tubes des années 50/60, pour proposer ceux de NRJ de 1980 (ne me demandez pas ce que diffuse cette radio aujourd'hui, c'est trop moderne pour moi).
Nostalgie programmait donc des chansons avec 20 ans de retard. Et logiquement, aujourd'hui, on en est là. Elle diffuse du rap. Car Manau, ça date de 1999.
Manau ça passe encore, mais si ma radio continue à blasphémer et se met à programmer Ophélie Winter, je vais perdre la foi et changer de religion, je vous préviens. Parce que là je n'ai plus dans le cœur cette chose qui guide mes pas.
Je vais changer de paroisse. Demain je zappe sur Chante France.
Suite demain
17:52 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : radio nostalgie, chansons pour vieux, musique, rock | | Facebook
16/12/2018
McCartney en concert, fin
On pourrait reprocher à Paulo de jouer souvent les mêmes chansons. Mais la tournée se nomme Freshun up, pas révolution : il présente le même concert, mais rafraîchi. Sur 40 000 spectateurs, beaucoup ne connaissent que ses chansons des Beatles, et presque pas sa carrière solo ou avec les Wings. Paul privilégie donc les airs des Fab four, c'est normal. Il interprète donc toujours les mêmes tubes : Hey jude, Let it be, Yesterday... La foule est venue pour hurler "na na na na " sur Hey Jude et le prendrait mal s'il ne la proposait pas. Je trouve que c'est un minimum de respect pour le public. Par exemple je m'étais rendue au concert de Stephan Eicher alors que je ne connais que déjeuner en paix, mais il a refusé de la jouer en râlant : "ce n'est pas ma seule chanson !" Idem pour Louise attaque, qui a expédié en milieu de spectacle au lieu du rappel Je t'emmène au vent et les tubes du premier album avec une mauvaise volonté flagrante, en précisant : "ça nous soule de les jouer tout le temps".
L'artiste ne joue pas pour lui, mais pour son public, qui a payé sa place. Alors oui McCartney joue souvent les mêmes chansons, et parfois dans le même ordre, mais quoi de mieux comme final que le medley d'abbey road et la bien nommée The end ?
Pour ce concert, Paul a néanmoins commis une grosse impasse. Avant, il faisait deux rappels. A Nanterre je restais donc assise; mon voisin s'impatientait pour partir, mais je résistais : "ben, j'attends Yesterday !" Pour la première fois, Macca n'a pas joué en France son plus gros tube. J'ai vérifié la set list de la tournée, il n'a osé cette transgression qu'une seule autre fois, au Japon. Il nous a remplacé Yesterday par... Birthday ! Chanson bien sympa, mais pas incontournable comme son tube ! M'enfin Macca, tu deviens sénile ?
Papy peut tenir trois heures sans pause, mais sa voix ne tient plus la cadence. On ne peut pas lui demander de hurler Helter skelter comme à ses 30 ans... Ses comparses restent là pour le seconder. Le son de cette nouvelle salle ne l'aide pas non plus, avec une espèce de soufflerie, mais c'est le défaut des grands espaces (au stade de France, le son se décalait de l'image). Autant la salle semble trop vaste, autant son accès trop étroit provoque de longs embouteillages à l'entrée comme à la sortie.
Mieux vaut donc une petite salle. J’attends ainsi le prochain concert à Bercy, plus petit, plus chaleureux, mieux sonorisé, et en plus à côté de chez moi. Encore mieux : Macca, tu pourrais quand même venir jouer dans mon salon ! Là c’est sûr, l’ambiance serait plus intime !
Alors Paulo, comme tu nous l'as dit : "à la prochaine!"
Set list du concert :
38 chansons, dont 23 des Beatles
A Hard Day’s Night
Junior’s Farm
All My Loving
Letting Go
Who Cares
Got To Get You Into My Life
Come On To Me
Let Me Roll It + Foxy Lady
I’ve Got a Feeling
Let ‘Em In
My Valentine
Nineteen Hundred and Eighty-Five
Maybe I’m Amazed
I’ve Just Seen A Face
In Spite Of All the Danger
From Me To You
Michelle
Love Me Do
Blackbird
Here Today
Queenie Eye
Lady Madonna
Eleanor Rigby
Fuh You
Being for the Benefit of Mr. Kite!
Something
Ob-La-Di, Ob-La-Da
Band on the Run
Back in the U.S.S.R.
Let It Be
Live and Let Die
Hey Jude
Rappel :
Birthday
Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band
Helter Skelter
Golden Slumbers/Carry That Weight/The End
19:54 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mccartney, beatles, musique, concert | | Facebook