29/03/2010
Papillote empoisonnée à la mort aux rats
En arrivant au travail, mes pieds heurtent une petite boîte, placée sous mon bureau. Je me penche et lis ces informations fort accueillantes : "ATTENTION SOURICIDE. Ne pas toucher ou déplacer. En cas d’urgence appeler le centre anti-poison"
Ça va, j’ai compris le message. On veut me tuer ! Avec de la mort-aux-rats, moi, un chat !! Un comble, une insulte !!!
Puis je ne veux pas que Mickey ou Jerry agonisent sur mes pieds ! (Quoique… ils m’ont toujours énervée. Je préfère Picsou et Tom le chat)
Après, les collègues vont encore me reprocher d’empuantir la salle avec mon poisson, alors que ce sera le cadavre putréfié de la souris qui schlinguera.
On a une super ambiance au bureau.
J’ai mis le superbe film La poison en photo, car l’horrible mégère qui donne son nom au titre ressemble à s’y méprendre à une nouvelle collègue. Dans le film de Guitry, la poison verse de la mort aux rats dans le verre de son mari Michel Simon…
08:00 Publié dans Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : travail, chats, cinéma, comment se débarasser des rats, comment se débarasser de ses collègues de bureau, la poison, michel simon, sacha guitry | | Facebook
09/03/2010
Bilan ciné février
Vous avez vu ? Je n’attends pas juillet pour lister mes films de février !
Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud : j’ai adoré Microcosmos et surtout Le peuple migrateur (mes yeux s'embuent quand les oiseaux sont englués dans le pétrole, j’enrage quand les chasseurs les tuent etc…) Perrin frappe encore un grand coup avec Océans, même si je trouve ce film un peu moins bien. Les mers regorgent de bestioles incroyables, fascinantes et inconnues, mais le réalisateur insiste sur les dauphins qu’on connaît déjà en long et en large. Le film est beaucoup plus intéressant lorsqu’il se concentre sur les petites bêtes des abysses. La mise en scène est astucieuse (imitation de film de guerre quand les mouettes attaquent les sardines par exemple) Perrin est un peu lourd quand il fait la leçon à son fils, le commentaire est très bateau (c’est le cas de le dire). Je regrette aussi que les noms des poissons ne soient pas mentionnés. Et puis faut avouer que les mollusques sont quand même moins mignons que les petits oisillons qui se collent à leur môman du Peuple migrateur. Mais les images sont vraiment splendides, ça vaut le coup d’oeil.
Shutter Island de Martin Scorsese : Trois d’entre vous m’ont conseillé le livre (je ne l’ai pas encore lu) j’attendais donc le film avec impatience. Je savais juste qu’il traitait d’une enquête sur une île. J’étais persuadée d’adorer le film, encouragée par vos avis, et car il est réalisé par le maître Scorsese (Taxi driver, Casino, Gangs of New York). J’ai a-do-ré la première demi-heure et son côté rétro très film noir des années 50. J’ai eu des soupçons sur le dénouement dès la première scène à cause d’un certain plan que l’on voit dans de nombreux films de ce genre. Au bout d’une heure, ma thèse s’est confirmée, du coup je me suis un peu ennuyée. J’ai attendu la fin, espérant ne pas avoir tout deviné… mais si. TOUT de A à Z. Ca m’a vraiment déprimé. Je devine de plus en plus les intrigues des films, les livres. me déçoivent de plus en plus. Ca signifie que j’ai trop d’imagination ? Je vois trop de films ? Je lis trop de livres ? Pourtant ce sont mes passe-temps favoris et essentiels. Qu’est ce que je peux faire alors ?
Invictus de Clint Eastwood : J’ai classé ses deux derniers films en tête de mes bilans ciné annuels. Eastwood sait toujours raconter une histoire et distiller l’émotion comme personne. Pourtant j’aurai préféré qu’il insiste sur la stratégie politique : comment Mandela décide de faire gagner la coupe du monde de rugby à l’Afrique du Sud, pour recréer une cohésion sociale et oublier l’apartheid.
Lovely bones de Peter Jackson : Après le sublime Créatures célestes et le cultissime Seigneur des anneaux, Peter subit un petit coup de mou… On ne comprend pas trop où il veut en venir : l’adolescente assassinée reste t-elle dans l’entre deux mondes pour dénoncer son assassin, pour observer sa famille ? Son film est-il glauque ou poétique ? Les scènes dans le royaume des morts sont kitsch, par exemple lorsque les enfants, sourires niais et béats, courent au ralenti dans les champs…Les spectateurs dans la salle ont éclaté de rire. M’enfin Peter, que t’arrive t-il ?
Mother de Bong Joon-ho : j’adore tous les films de ce réalisateur (Memories of murder et The host sont des chefs d’oeuvre): humour noir, satire de la société coréenne, inventivité constante de la mise en scène… Le début du film met mal à l’aise, avec des plans étranges sur la mère qui danse comme une folle… Puis Bong retrouve sa verve habituelle : dénonciation de l’incompétence de la police, de ses connivences et magouilles avec le monde politique, personnages cocasses et pitoyables… La personnalité de la mère est travaillée. Le film comporte pleins de rebondissements (même si j’en avais deviné certains). Bong Joon Ho est vraiment un des meilleurs réalisateurs actuels.
C'est tout. J’ai la carte ciné illimité et j’ai pourtant raté plein de films : « Brothers » « I love you Philip Morris » « fantastic M. Fox »…
Et vous, qu’avez-vous vu ?
21:13 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : cinéma, shutter island, jacques perrin, microcosmos, peter jackson, clint eastwood | | Facebook
07/03/2010
Sept nouveaux secrets
Kalhan m’a tagué. Il faut révéler sept informations. Après le tag des 7 secrets, si on continue vous saurez tout de moi…
1 signe particulier : J’en ai déjà évoqué pas mal ici : je suis daltonienne, ni gauchère ni droitière, j’ai des mains et poignets d’enfants (je peux mettre les bracelets et bagues d’une fille de 5 ans) Je ne supporte pas le bruit et vis la moitié du temps avec des boules Quiès. Mes oreilles sont fragiles depuis que des morveux ont lancé des pétards et sifflé près de moi. Les sons aigus, comme le tintement d’un trousseau de clés, me résonnent dans la tête comme un écho.
En tant que E.T téléphone maison miss bobo-là, j’en ai encore beaucoup des comme ça…
1 mauvais souvenir : j’en ai plein… pas forcément des évènements graves, mais des anecdotes qui me dérangent. Je me pose beaucoup de questions et je culpabilise vite : « J’aurai pas dû dire ça… je pense qu’elle l’a mal pris… » Je rumine beaucoup : « ça m’a énervé ce qu’il m’a dit, mais je n’ai pas su répliquer. Si je l’avais en face de moi maintenant, je lui répondrai ça… enfin… si j’osais… »
1 souvenir d’enfance : Bizarrement, j'en ai très peu. Je me rappelle tout de même des vacances à Arêches Beaufort: je dévalais les collines pleines de fleurs. Je me souviens des vaches et de leur cloches autour du cou, et bien sûr, du fromage… J’adore la montagne.
Avec ces conneries, j’ai le générique de La petite maison dans la prairie et de Heidi dans la tête. C'est malin.
1 de mes défauts : hum hum… un seul… Comme je l'ai révélé ici, soupe au lait ?
1 film bonne mine : Un seul? Impossible! Quand j’étais petite, j’adorais les comédies populaires. Je regardais le film du soir à la télé, sauf que je devais me coucher avant la fin! Les bronzés font du ski, les Retour vers le futur et La vie est un long fleuve tranquille m'enchantaient. J’écoute régulièrement la cultissime chanson du film Jésus reviens (cliquez sur le lien!) J’ai particulièrement apprécié les films d’Yves Robert : Alexandre le bienheureux, La guerre des boutons, Un éléphant ça trompe énormément… J’aimais aussi les Louis de Funès : Les grandes vacances, La folie des grandeurs... Mais aussi les Belmondo comme mon préféré : Le cerveau. j'ai mis le lien vers la scène culte : "Il se passe que je vous emmerde monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme... et votre sale chat." (pauvre Pompon !) J’en oublie plein.
1 meilleure amie : J’en avais une depuis la maternelle. A l’adolescence, on était seules contre les autres ados crétins. Puis à l’âge adulte on a changé, on ne se comprenait plus. Surtout, elle dénigrait systématiquement mes opinions, mes actes, mes autres amis... J’ai fini par mettre les choses au point. Comme elle, j’en rêve encore la nuit : nous sommes complices comme autrefois, puis je me réveille …
Voilà, vous savez presque tout. Je tague Gloria, Homecats, Mme Kévin, Seb et Thé citron. Et bien sûr, les autres aussi s’ils veulent !
19:11 Publié dans J'ai bobo là | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : secrets, cinéma, comment repérer le daltonisme, le pire défaut chez une femme, comment garder ses amis d'enfance, comment ne pas s'ennuyer au collège | | Facebook
26/02/2010
Bilan ciné janvier (je sais on est en mars)
Parmi mes bonnes résolutions bloguesques, j’ai noté :
- Faire des critiques de films et de livres. J’ai surmonté ma crainte, vous n’êtes pas partis, et même certains, comme Héphaïstos, ont commencé à me lire depuis. Donc je continue.
Depuis une quinzaine d’années je me suis fixée comme but de voir au moins un film par jour. J’allais parfois jusqu’à trois, mais mon objectif est rarement atteint.
Cette année je voulais voir deux films par semaine au cinéma (j’ai la carte illimitée), mais j’en ai vu 12 en 2 mois :
- Avatar de James Cameron. Vu deux fois. La deuxième était encore meilleure, car on connaissait les défauts (scénar faiblard) et on a pu se focaliser sur l’essentiel (l’univers féerique). Une amie n’a pas apprécié car elle l’a trouvé « trop violent et guerrier ». C’est marrant, j’ai totalement occulté cet aspect négatif pour me focaliser sur le monde merveilleux de Pandora (oh les jolies petites bêtes… bon elles se font massacrer mais c’est trop mignon.)
- Agora de Alejandro Amenabar. Ado, j’ai adoré Ouvre les yeux et beaucoup aimé Les autres du même réalisateur. Le but d’Agora est de dénoncer l’intolérance religieuse, à travers le martyr des Chrétiens au temps des Romains, puis, lorsque ces derniers sont convertis au christianisme, la persécution des Juifs. L’héroïne, la philosophe astronome Hypatie, qui a réellement existé, refuse de se soumettre à la nouvelle religion chrétienne. Pourtant le réalisateur la présente comme la Sainte Vierge (refus du mariage pour se consacrer au savoir, longues robes blanches, gentillesse et douceur…) Un autre comble dans ce film : dénoncer l’obscurantisme en vantant les mérites du savoir et du progrès, mais avec beaucoup de lourdeur et d’académisme… Les vilains chrétiens sont TOUS habillés en noir, sont très sales et incultes. Les gentils Romains sont TOUS vêtus de blanc, sont sages et pondérés.
- Rec 2 de Paco Plaza et Jaume Balaguero. J’avais beaucoup aimé le premier volet, car il a renouvelé le genre du film d’horreur : filmé caméra à l’épaule, façon documentaire et temps réel, comme une émission de téléréalité. Peu de moyens mais maxi effet : Rec fait vraiment peur, des gens ont applaudis à la fin. La suite est pas mal mais n’apporte rien de nouveau.
- Esther de Jaume Collet-serra. Un thriller plutôt bien mené, très apprécié par les spectateurs en général. Mais quand on est habitué au genre, on trouve le film très classique (personnages, histoire, mise en scène)
- La merditude des choses de Félix Van Groeningen. Tiré d’un best-seller autobiographique, le quotidien d’un pauvre garçon dans une famille d’alcooliques, paumée dans un petit village flamand. Curieux film. A la fois dur et émouvant. Deux poivrots n’ont apparemment rien compris au message: ils sont venus dans le ciné avec une bouteille de vin rouge…
- A serious Man de Joel et Ethan Coen. Avec eux, on n’est jamais déçu. Tous leurs films sont bons (j’ai un faible pour Fargo, The Big Lebowski et The Barber). A serious man m’a permis de redécouvrir la chanson de Jefferson Airplane, Somebody to love, que j’ai écouté toute la semaine suivante.
- Bright Star de Jane Campion.
Voilà. J’ai attendu la fin du mois de février en pensant faire le bilan ciné des deux premiers mois, mais comme d’habitude j’ai été trop bavarde et n’ai commenté que janvier… J’ai l’air fin maintenant qu’on est en mars. Février au prochain numéro en juillet la semaine prochaine.
14:42 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : cinéma, a serious man, avatar, rachel weisz, rec, la merditude des choses, jefferson airplane | | Facebook