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12/03/2017

Les films de 2016 : Zootopie, The revenant, Deadpool...

zootopie.jpgZootopie par Byron Howard et Rich Moore
Dans la ville de Zootopie, les animaux cohabitent, mais dans des castes. Jusqu’à ce qu’une petite lapine frêle et naïve devienne, comme elle le souhaitait, policière malgré sa taille. Elle se heurte aux moqueries des espèces imposantes. Elle se lie à un malicieux renard pour résoudre une épineuse affaire…
Réalisons nos rêves, ne nous limitons pas aux apparences et à ce qu’on attend de nous : un renard est forcément fourbe, un mouton docile et faible… Un film plus complexe qu'il n'en a l'air, je ne m’attendais pas au rebondissement final.

- Le garçon et la bête de Mamoru Hosoda
Devenu orphelin de mère, un jeune garçon fugue et se perd dans le monde des animaux. Pour devenir le seigneur de ce royaume, il faut former un disciple. L'une des bêtes choisit le jeune humain, aussi têtu et impulsif que lui… Un film profond, sur la filiation, l'apprentissage, la maîtrise de soi, le passage à l’âge adulte. Par le réalisateur du magnifique Les enfants loups.

- The revenant de Alejandro Gonzalez Inarritu
revenant di caprio rrrahhh.jpgDi Caprio a enfin obtenu son Oscar ! Il le méritait bien car il a donné de sa personne : et que je me bats avec un ours, et que je rampe sur 300 km dans la neige par moins 40, et que je tombe dans l’eau glacée, et que j’évide un cerf pour me réchauffer à l’intérieur (je fais ça couramment) et que je bute les méchants à coups de machette… Par contre il ne méritait pas l’oscar des meilleurs dialogues, ou alors des meilleurs râles : « rraahhhh j’ai mal » « rrrrah non ! mon fils ! » « rrrah salaud j’aurai ta peau ! »

- Deadpool de Tim Miller
deadpool.jpgLes répliques délirantes fusent dans ce film de super héros, enfin plutôt de anti héros. De la parodie et des références pour geeks « de grands pouvoirs impliquent de grandes irresponsabilités ! » Des situations burlesques (j’adore quand il dessine comme un gamin de 5 ans). Un film parfois trash mais aussi fleur bleue, car le héros est amoureux !

- Les animaux fantastiques de David Yates
New York dans les années 20. Un jeune sorcier répertorie et protège les animaux fantastiques, dont certaines espèces sont menacées. Mais catastrophe : des spécimens s'échappent dans la ville et les non magiciens risquent de voir le monde des sorciers se mêler au leur…
Le film est teinté d'écologie et offre une parabole sur la tolérance (sauvons les z'animaux! Même les moches : c'est pas parce qu’ils ont de grandes dents et qu'ils bavent partout qu'ils sont méchants ! C'est juste parce qu'on les connaît pas qu'on les croit dangereux ! Comme pour les sorciers et les moldus !) Le film reprend avec bonheur l'univers de Harry Potter, tout en s'en affranchissant. Il est plein d'inventivité, d'action, d'humour. La scène du bestiaire est splendide : vraiment magique !

- Comme des bêtes de Chris Renaud
Que font nos animaux domestiques quand on a le dos tourné ? L'idée de départ est excellente et donne des scènes et gags hilarants (voir bande annonce en lien). Mais l'histoire reste convenue, longue, manque de souffle et d'émotion. Un film davantage destiné aux enfants qu'à leurs parents, même si on passe un bon moment.

Suite des films demain
 

20/12/2016

Cigarettes et chocolat chaud

CIGARETTES-ET-CHOCOLAT-320x454.jpgDenis Patar (Gustave Kervern) est un père atypique et débordé. Il se débat entre deux boulots, l'un dans une animalerie, l'autre dans un sex-shop la nuit. Depuis la mort de sa femme, il oublie son chagrin en travaillant énormément, mais il délaisse aussi ses deux filles, Janine, 13 ans, et Mercredi, 11 ans, qui s'élèvent seules. Comme il a encore oublié d'aller chercher la cadette à la sortie de l'école, un signalement est fait et une enquêtrice sociale (Camille Cottin, Connasse princesse des coeurs) passe à la loupe le quotidien de la famille. Pour garder ses filles et montrer qu'il est un bon père, Denis doit suivre un stage de parentalité et rentrer dans le rang... Voir bande annonce en lien.

 Vu le sujet, le film pourrait sombrer dans le mélo, mais il est en fait une comédie tendre et délurée dans le style de Little Miss Sunshine, avec une famille aussi farfelue. Les couleurs acidulées et l'univers fantasque et enfantin fait aussi penser à Wes Anderson, particulièrement Moonrise Kingdom où deux enfants tentent de se débrouiller seuls sur une île. Par la mélancolie des souvenirs égrenés, Cigarettes et chocolat chaud rappelle aussi Le premier jour du reste de ta vie. Et justement, la réalisatrice, Sophie Reine, dont c'est le premier film, est la monteuse du film de Rémi Bezançon.

cigarettes appart.jpgLe film est touchant car il est en partie autobiographique, comme la réalisatrice nous l'explique :
« Mon père s’est retrouvé seul à nous élever avec mon frère et ma sœur, j’ai eu envie de décrire cette vie là : un papa débordé qui cherche à protéger à tout prix ses enfants d’un monde « où les mamans et les cochons d’inde meurent sans prévenir ». J'ai un mal fou à situer la norme, peut-être parce que j’ai grandi dans un appartement à Paris avec un singe et une chèvre comme animaux de compagnie ! Chez les Patar, comme chez les Reine, on porte des chaussettes dépareillées, on va au boulot avec des fringues multicolores parce que les tutus fuchsia des unes ont déteint sur les pantalons crème des autres, on mange des chips au petit-déj... Bien loin des 5 fruits et légumes par jour et du régime sans gluten ! »

Pour sauvegarder l'innocence de ses filles et ne pas leur rappeler le décès de leur mère, le père s'évertue à cacher la mort de leur cochon d'inde, en n'hésitant pas à en teindre un nouveau pour qu'il est la même couleur que l'animal décédé. L'inverse de Jeux interdits en quelque sorte où des enfants donnent des sépultures aux animaux morts, comme pour remplacer le sort des humains tués par la guerre et qui n'ont pas de tombes.

Ces idées originales m'ont beaucoup fait rire. Comme la petite dont la tête est constamment couverte de poux, et qui les revend à ses camarades pour qu'ils puissent sécher l'école.
J'ai aussi adoré les idées poétiques, comme les fillettes qui élèvent des lucioles pour remplacer l'électricité. Mais les lucioles meurent très vite : encore une référence, cette fois à l'excellent film Le tombeau des lucioles où deux orphelins tentent de survivre pendant la guerre.

cigarettes acteurs.jpgJ'ai adoré Camille Cottin, toujours parfaite, aussi tête à claques que dans Connasse (voir mon article en lien). Son stage de récupération de points est délirant, et pourtant réel. On apprend à des parents très différents, débordés, trop laxistes ou autoritaires, à éduquer leurs enfants, en rejouant des scènes et appliquant à la lettre des principes qui ne peuvent pourtant pas être indiqués systématiquement. Ce qui donnent des scènes excellentes et très moqueuses, qui sonnent volontairement faux : l'enfant hurle, se roule par terre en cassant des objets. Je reste calme : « je me mets à la hauteur de l'enfant et je lui explique que je comprends son ressenti, qu'il a voulu exprimer sa colère, mais que mon sentiment est... »

Cependant les scènes moqueuses, les idées farfelues et poétiques font parfois place à des moments plus conventionnels et guimauves qui m'ont fait tiquer. Comme lorsque les deux filles jouent au bowling en éclatant de rire avec l’assistante sociale, ce qui fait penser à une pub pour bonbons ou jouets pour enfants « youpi, on est la famille idéale, on se marre trop ! » Ou bien lorsque le père et ses filles font une danse de la joie dans la rue. J'ai pensé : « M'enfin Gustave, toi l'auteur de Groland, de films trashs et subversifs comme Mammuth, Louise Michel ou Le grand soir (voir mon article), que viens-tu faire là-dedans ? » L'acteur nous l'explique lors d'une rencontre après la projection du film:
« Le genre de la comédie familiale est à l'opposé de mon style, et j'ai eu beaucoup de mal à faire la scène de la danse : je suis un punk rebelle moi ! »

C'est pourquoi j'ai trouvé que parfois Kervern n'était pas vraiment dans son rôle. Même si son allure de nounours planant sied parfaitement à son image de père à la ramasse, l'aspect plus gnangnan que le film prend parfois ne lui convient pas du tout. En revanche Camille Cottin est toujours excellente dans le rôle de l'emmerdeuse pète-sec. J'ai aussi trouvé que rajouter une maladie à l'une des filles était superflu et à la limite de verser dans le pathos.

Le titre du film m'a aussi chagrinée. Il est en fait tiré d'une chanson de Rufus Wainwright, Cigarettes and chocolate milk. Les personnages sont aussi fans de David Bowie, cité malicieusement par des clins d’œil (le cochon d'inde s'appelle Ziggy par exemple)
Cigarettes et chocolat chaud
Ce ne sont que quelques unes de mes dépendances
Tout ce que j'aime semble un peu plus fort
Un peu plus abondant, un peu plus nocif pour moi

Si vous avez aimé Little Miss sunshine comme beaucoup, que vous aimez l'univers extravagant de Wes Anderson, la nostalgie enfantine de Rémi Bezançon, courrez voir ce film, vous allez l'adorer !

 

 

02/10/2016

Toni Erdmann

cinémaL’affiche du film promettait « La comédie de l’été ! » Un collègue me l’a conseillé « il est génial, toute la salle était pliée. Je l’ai vu deux fois » (il dure 2h45 !) J’y vais donc dans l’intention de m’en payer une bonne tranche. Je n’ai pas fait l’école du rire, mais… en quoi ce film est-il une comédie ? Je le trouve au contraire très triste (attention spoiler):

Inès exerce le métier de « consultante » : elle aide les multinationales à virer des employés. Un job puant donc (et qu’on ne me dise pas « faut bien vivre ! Ya pas de sot métier ! » Non : elle a le choix). Comme d’énormes sommes d’argent sont en jeu, l'employée subit beaucoup de pression, fait de la lèche et est disponible 24h/24. C’est enfin le week-end, elle est avec son père qu’elle voit rarement à cause de son travail aux 4 coins du monde (dont elle n’a le temps de visiter que les buildings hideux). Elle essaie de se détendre au hammam, mais elle « doit » accompagner la femme de son patron faire les boutiques. Comme beaucoup de personnes qui subissent leurs vies, Inès se venge sur plus faible qu’elle : son masseur, ou sa stagiaire : elle tâche sa chemise de sang ? Elle pique sans vergogne celle de sa subordonnée et lui fait porter la sienne dégueulasse ! La jeune stagiaire, brave toutou, adhère à fond à ces mauvais traitements : « je voulais savoir, est-ce que vous me trouvez assez carpette compétente ? »
Inès humilie également son amant, qui est un collègue. L’homme révèle que leur boss est au courant de leur « relation » : « il m’a dit de ne pas trop te baiser pour que tu ne perdes pas ta gnaque » S’ensuit alors une scène de « non sexe » tue l’amour au possible. Mais où le scénariste est-il allé chercher une idée aussi tordue ?

cinémaLe père d’Inès semble son contraire : il privilégie les liens humains à l’argent, en divertissant les vieux dans une maison de retraite et en donnant des cours de piano à des enfants. A priori il me semble donc bien plus sympathique que sa fille. Sauf que… c’est un gros lourdaud, mais alors un de compète. Il utilise un coussin péteur et se râpe du fromage sur la tête… Dans la première scène, le facteur lui apporte un colis. Il le reçoit déguisé en lui faisant croire qu’il a commandé une poupée gonflable et en lui tenant la jambe trois plombes (je signale qu’en France en tout cas –le film est allemand mais ça doit être pareil chez eux- un facteur a exactement 14 secondes pour délivrer une lettre, le temps pris en plus n’est pas payé : je pense que le pauvre postier à autre chose à faire que de subir des blagues interminables).

A l’image de cette première scène longue et décalée, je ne sais pas trop quoi penser du film : être consternée ? Être amusée par le côté provoc et enfantin ? Mais beaucoup trop lourd, long (2h45 !) et gentillet ?

Le vieux hirsute et bedonnant ne se trouve pas assez laid visiblement, puisqu’il se rajoute de fausses dents pourries répugnantes (qui sont censées faire rire). Sa fille est aussi laide que lui, avec de tout petits yeux enfoncés et un regard inexpressif qui donne envie de lui foutre des claques pour la réveiller.
Le père est divorcé (qui pourrait supporter ses blagues débiles et son dentier dégueulasse pendant 40 ans ?) et le seul être qui le supporte (malgré lui sans doute) est son chien. Quand ce dernier meurt (sûrement une libération pour la brave bête) comme l'homme n’a plus personne à qui parler, il rend une visite surprise à sa fille, qui n’a pas de temps à lui consacrer puisqu’elle ne vit que pour son travail. Il lui pose alors la question : « es-tu heureuse ? »
Évidemment que non, t’as vu sa gueule ? La dernière fois qu’elle a souri, c'était pour ses 5 ans, quand le père noël s’est pété la gueule dans la cheminée : elle a pensé : un job de supprimé !
Pour lui faire prendre conscience que sa fille est gaie comme un croque-mort, le père et ses fausses dents s’incrustent aux soirées VIP et au taf d’Inès, en se faisant passer pour une espèce de coach, Toni Erdmann. Quelques pintades avides d’hommes influents pour booster leur carrière se laissent berner.

cinémaLe vieux décalé qui met le boxon dans les soirées mondaines rappelle Peter Sellers dans « The party » de Blake Edwards, mais en moins drôle et subversif. Car si Peter Sellers fout un bordel monstre, Tony se contente de mettre des fausses dents et d’essayer de se faire passer pour quelqu’un du même monde qu’eux.
Pourtant la scène d’anniversaire m’a fait rire. La fille invite tous ses collègues pour « ressouder l’équipe ». Elle ne sait pas quelle robe mettre, alors au dernier moment elle décide d’accueillir ses invités à poil : seuls ceux qui accepteront de faire pareil auront le droit de rentrer (bien sûr la stagiaire lobotomisée se désape sans rechigner). Cela pour dénoncer le règne de l’apparence qui règne dans ce milieu ultra compétitif. C’est tellement lourd et décalé que ça en est drôle (la fille fait donc mieux que le père).

Inès finit ainsi par comprendre la leçon de son paternel, elle se décoince et se rebelle. Elle se réconcilie avec lui et elle démissionne. Mais décide-t-elle enfin de respecter les autres ? De travailler moins, de prendre le temps de prendre son temps comme Alexandre le bienheureux ? Remet-elle en cause son job et cet univers où l’on apprend à écraser les gens ? Non, elle postule pour un travail identique. C’est vrai que si elle décidait subitement de quitter le tailleur revêche pour le pantalon pattes d’eph et les fleurs dans les cheveux, pour partir élever des chèvres, on aurait trouvé ça gros… mais ça aurait été plus jouissif.

J’ai néanmoins apprécié le film, grâce à sa description minutieuse du monde des consultants, puisque le travail est un sujet qui me passionne (un peu comme celui des serial killers : je suis fascinée par les choses qui me restent incompréhensibles : comment peut-on tuer des gens ? Se tuer au travail ?)
Malgré la lourdeur insupportable de Toni, le film est paradoxalement fin et subtil car il n’explicite pas tout. Les 2h45 me rebutaient, mais elles passent assez vite (je n’ai regardé ma montre que 2 ou 3 fois...)
Ainsi je vous encourage à voir ce film curieux qui provoque la réflexion. Mais qu’on ne me dise pas qu’il est la comédie de l’été !

 

 

15/07/2016

Demain : partout dans le monde des solutions existent

demain.jpg"Tout le monde veut sauver la planète, mais personne veut descendre les poubelles" Jean Yanne.
Comme Merci patron, ce documentaire ne se limite pas à pointer les problèmes, mais donne des solutions pratiques et conviviales. Merci patron montre que l’on peut lutter contre les misères économiques et sociales, Demain rajoute la cause écologique, à travers des solutions testées dans certaines régions et qui fonctionnent : une agriculture locale, une monnaie locale (pour éviter l’évasion fiscale qui ruine nos sociétés). L’équipe se rend à San Francisco, où 80 % des déchets sont recyclés. A Copenhague, principalement alimentée par les énergies renouvelables, quasiment gratuites, où la population roule plus à vélo qu’en auto. En Angleterre ou à Détroit, où les habitants investissent des terrains vagues pour faire pousser des légumes. Dans les écoles de Finlande, où les élèves participent, apprennent des choses concrètes et utiles, ne sont pas en compétition, afin de développer leur confiance en eux, leur inventivité, leur esprit critique et collaboratif.

Un film revigorant. J’étais néanmoins un peu attristée car il donne des solutions que je pratique ou connais déjà à travers d’autres documentaires, mais le succès de Demain laisse penser que certains semblent les découvrir, ce qui montre qu’on a encore du chemin à faire pour éveiller et faire bouger les consciences. Par exemple la permaculture est présentée dans Les moissons du futur de Marie-Monique Robin (Le monde selon Monsanto, Notre poison quotidien…)

demain,cinéma françaisDemain possède le grand mérite de condenser plusieurs sujets en un seul documentaire, pas besoin de se taper tout Arte, France 5 et Canal + comme moi. Beaucoup pensent qu'ils ne peuvent rien faire ou que leurs maigres actions n'auront pas de conséquences, mais au contraire, chaque goutte d'eau compte. Sur le site du film, vous pouvez voir des exemples de gestes simples pour améliorer le monde : l’agriculture intensive étant largement responsable des problèmes écologiques (raréfaction de l’eau, pesticides, pollutions qui entraînent des cancers…) manger bio et moins de viande, choisir dans des amap ou biocoop (peu chères, contrairement à ce que beaucoup pensent). Acheter dans des commerces locaux, qui reversent plus d’argent à la collectivité que les multinationales. Recycler, réparer ses objets ou les échanger et prêter (on a rarement besoin d’utiliser une perceuse chaque jour).
Je suis inscrite sur le site de Paris « je m’engage ». J’ai proposé des poubelles de compost, qui seraient aussi utiles je pense que celles pour le verre dans chaque immeuble (perso je ne bois pas un litre de vin par jour, mais j’épluche des légumes quotidiennement). Pour l’instant, le compost n’est disponible que dans certains parcs de Paris. Dans ma cambrousse, on met directement les déchets alimentaires et le marc de café dans le jardin. Comme il est sans pesticides, on conserve le seul endroit du quartier qui attire autant d’oiseaux, de papillons, d’abeilles, de hérissons… Pour connaître de nombreuses astuces « qui peuvent faire la différence », allez-voir le site en lien ici.

Petit bémol sur le film : j’ai du mal avec Mélanie Laurent. Elle est talentueuse, très belle, on le sait. Pas besoin de gros plans sur elle, surtout dans un documentaire où l’auteur doit s’effacer devant son sujet (non mais, la caméra collée à son pif dans la voiture ! Je m’attendais presque à voir l’intérieur de ses trous de nez !) Inutile de prendre des poses aguicheuses et lascives (je me mordille la lèvre et secoue mes cheveux parce que je suis super concernée et révoltée par les problèmes) c’est un documentaire, pas un film de promotion sur la starlette !

Demain a remporté le César 2016 du meilleur documentaire. Il est sorti en décembre mais reste toujours à l’affiche, avec un record d’un million de spectateurs. Si vous ne l’avez pas encore vu, courez voir ce film indispensable pour créer le monde de demain. Je suis le projet depuis ses débuts, il a été financé de manière participative par les internautes, à hauteur de 500 000 euros à travers la plateforme kisskissbankbank. Le film montre bien « qu’ensemble, des solutions existent »