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12/12/2012

La rubrique nécrologique de la semaine : Goldorak est mort

goldorak 1.jpgAprès le décès du Bee gees et ma chorégraphie sur Stayin’ alive au boulot…
Le décès de Frank Alamo et mon duo sur Biche ô ma biche
Le décès de J.R il y a trois semaines, qui m’a fait chanter « Dallas, ton univers impitoyaaaaaaaableuuuuuuh » (en remplaçant Dallas par le nom de l’entreprise)
Après le décès de Dave Brubeck qui m’a fait écouter Take five au travail…
Et bien d’autres encore…

J’apprends ce dimanche la mort de Daniel Gall, la voix française du héros Actarus dans Goldorak. Il a pris la route n°7. (Cliquez pour entendre sa voix).
Pour Dallas, je ne connaissais pas les détails de la chanson, je me contentais de beugler le refrain. Mes collègues devaient donc supporter la casserole sur un temps relativement court. Mais pour Goldorak, je connais les paroles par cœur, de trois chansons. En faisant des recherches, j’apprends qu’il en existe bien plus… Mes pauvres collègues ont donc eu le droit à toutes les versions pendant la pause de midi, danses disco et rock incluses. Tentez d’imaginer la scène…
 
Les employés grincheux ayant l’air de penser que j’ai 8 ans et demi (alors que j’en ai 12) je me justifie : « A la fac j’avais étudié très sérieusement ce dessin animé avec une prof hyper intello, elle nous avait donné un dossier philosophique de 40 pages auquel je n’avais rien compris ! »
Je commence par le premier générique de 1978, chanté par Enrique, en martelant le rythme sur mon bureau, comme un cheval au galop :

«  Accours, vers nous,
Prince de l’espace
Viens vite, viens
Nous aider
Viens défendre notre Terre
Elle est en danger !
L’ennemi héréditaire
Veut nous écraser
L’avenir du genre humain
Tu l’as dans tes mains !

Collègue de 50 ans : « ça vole pas très haut tes paroles ! »
«  Oui, mais tu sais qui les as écrites ? (J’ai potassé avant de venir) Pierre Delanoë (rien à voir avec le maire) qui a signé Champs Elysées pour Joe Dassin ! et aussi Le bal des Laze pour Polnareff, Nathalie pour Bécaud, Une belle histoire pour Fugain, La ballade des gens heureux pour Lenorman, Les lacs du Connemara pour Sardou… »
Là, ça leur parle tout de suite plus aux vieilles.

Delanoë a aussi écrit les paroles du générique de fin, qui ont été interdites à l’époque :
goldorak 4.jpg« Va combattre ton ennemi
Il est moins vaillant que toi
Goldorak pour notre vie
Je suis sûr que tu vaincras
Toi le prince de l’espace
Le champion de la Terre
Tu vas sauver notre race
Nous redonner la lumière… »

Censuré, Delanoë adoucit les paroles, chantées cette fois-ci par Noam :
« Il traverse tout l’univers
Aussi vite que la lumière
Qui est-il ? D’où vient-il ?
Formidable robot
Des temps nouveaux ! »

Je trouve la musique pas terrible. Delanoë reprend la mélodie d’Accours vers nous mais change les paroles en 1979, pour La légende d’Actarus :

"Là-haut, là-haut
Très loin dans l’espace
Entre la Terre et Vénus
Le ciel garde encore la trace
Du prince Actarus
Il rêvait de notre Terre
La planète bleue
Dont il voyait la lumière
A 100 000 lieues"

Puis, certainement pour contredire les attaques sur la violence du dessin animé, en 1979 on peut entendre cette version complètement kitsch et molle, assez drôle. Avec Le prince de l'espace, on a l’impression que Goldorak lance des fleurs à la place de son fulguro poing. Je danse en mimant un hippie fleurs dans les cheveux et j’entraîne des éclats de rire :

« Actarus dans ton Goldorak
Tu n’as jamais peur de rien
Quand l’armée de Vega attaque
Tu lances tes fulguropoings (…)
Pour l’amour des oiseaux des fleurs
Et pour l’amour des enfants
Tu seras vainqueur des géants et des méchants »

On continue dans le disco kitsh et rose, avec cette version de 1982, la pire selon moi,  Et l’aventure continue :
« Dans l’espace infini
Tu rejaillis à nouveau
Le plus puissant des robots

Version un peu plus punchy mais toujours aussi marrante au 3 ème degré, La Justice de Goldorak:

« Il nous apparaît géant
Quelquefois effrayant
Et même peut-être méchant !
Goldoraaaaaaaak
Mais ce n’est qu’un justicier ! »

Puis vient le temps du club Dorothée, et la version de Bernard Minet de1987. C’est celle que j’ai connue,  celle que je préfère avec Accours vers nous :

goldorak 3.jpg« Goldorak go !
Rétro laser en action !
Goldorak go, va accomplir ta mission
Dans l’infini, des galaxies
Poursuis ta lutte infernale
Du bien contre le mal !
Goldorak Go !

Bernard Minet a aussi chanté une version rock n’ roll, qui m’a permis d’esquisser de nouveaux pas de danse et de faire virevolter une collègue :
« Le plus grand des robots de l’espace
Goldorak retenez bien son nom
Le héros que nul ne surpasse
Goldorak, oui c’est son nom ! »


Et pour conclure, la chanson parodique des Fatals Picards et la vidéo Goldorak est mort, qui a fait hurler de rire les jeunes geek de la boîte (cible plus facile et judicieuse que les femmes de 50 ans, mais j’aime relever des défis).

Je viens d’apprendre le décès de Ravi Shankar, le père de Norah Jones, maître du sitar qui a donné des cours à George Harrison. Pauvres collègues, demain ils vont supporter de la musique indienne pendant leur repas.

Je prépare depuis plusieurs semaines un nouveau coup musical à faire au travail, en accord avec une actualité prochaine. J’ai trouvé deux complices pour faire les chœurs.
Petit quiz On connaît la chanson, je vous laisse deviner quelle chanson je vais chanter… (Indice : réponse la semaine prochaine)


Et vous, quelle est votre version préférée de Goldorak ? La plus kitsch ?

15/11/2012

Des titres éloquents

gaston dort.jpgJ’allume l’ordi. Il me signale : « il ya des icônes non utilisées sur votre bureau, souhaitez-vous les supprimer ? » Parmi elles, Microsoft word, qui me sert pour écrire mes billets.
Oui, bon, d’accord... je n’ai pas publié depuis longtemps, Electra râle encore… mais je peux sortir mes bonnes excuses habituelles : « je bosse trop » et son contraire « j’étais en vacances ».

Ma chef était désespérée de me voir partir en congé. « Comment allez-vous survivre sans moi » lui ai-je répondu en rigolant. Sauf qu’elle n’a pas ri et me regardait toujours comme si elle allait se jeter par la fenêtre. Je ne pense pas que son air signifiait : « Non Papillote, ne pars pas où je saute, on a trop de boulot ici ! » mais plutôt : « Non Papillote, arrête tes blagues ou je saute, j’en peux plus de ta chansonnite ! » J’ai pourtant résisté à l’envie de fredonner mon air de prédilection qui me venait à l’esprit, se prêtant admirablement à la situation : « reviens, on va vivre la main dans la main, c’est écrit sur les murs de la vie », ou bien encore celui d'Elsa, T'en va pas. Parfois je parviens tout de même à décrocher un sourire (par usure) voire même un éclat de rire (nerveux sans doute).

J’étais donc encore en vacances dans le trou perdu sans Internet ni canal +. Je n’ai pas pu écrire ni rattraper mon retard de films, mais j’ai eu le temps de lire quatre livres en quinze jours, c’est-à-dire autant que… les trois derniers mois. L’objectif des années précédentes « un livre par semaine » n’est plus qu’un lointain souvenir.
D’ailleurs je n’ai pas actualisé depuis presque deux ans ( !!!)  les colonnes du blog. « Je ne sais donc plus lire depuis 2010 » comme vous pouvez le constater à droite. Mes dernières lectures inscrites à gauche sont officiellement « une mort très douce » de Simone de Beauvoir,  et le très bon roman de Romain Monnery, « libre, seul et assoupi ».
Hum. Pas du tout évocateurs. Non non, le blog ne se meurt pas doucement, il est simplement assoupi.

dans la tete du tueur-.jpgLe dernier livre que j’ai réellement lu porte un titre tout aussi symbolique : « Dans la tête du tueur ». Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de Papillote achevant délibérément son blog, mais de l’enquête du gendarme traquant Francis Heaulme (contrairement à ce que le titre annonce, les motivations, la biographie et la psychologie du meurtrier ne sont pas très développées).
Je projetais aujourd’hui de lire l’autobiographie de Keith Richards. Ce titre pouvait annoncer le renouveau de ce blog : Life. Ha, ça vous en bouche un coin. Sauf que la bibliothèque ne le proposait pas, alors j’ai pris à la place une autre autobiographie dont j’ai souvent entendu vanter les mérites, mais dont je ne connais pas encore l’auteur, Annie Ernaux. J’ai donc emprunté cet après-midi son seul livre disponible, c’est-à-dire… La honte.
Non, ce titre ne signifie rien, rien de rien, je ne regrette rien, j’ai peut-être abandonné ce blog quelques temps mais j’ai fait plein d’autres choses à la place (comme traîner sur le net) comme aller voir des one man show, je vous en parlerai (un jour quand j’aurais le temps entre deux films).

14/10/2012

La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Frank Alamo,This is England, Red Riding 1980, La vie des autres...

frank alamo.jpgJeudi, 17h30, au boulot. Silence de mort dans l’open space m’a tuer. Je traîne discrètement sur Twitter. Je lis la dernière dépêche du Monde diplomatique de Voici et je ne peux m’empêcher de m’exclamer :
« Oh purée, Frank Alamo est mort ! »
Tous les regards se braquent sur moi. Je viens de me faire griller en plein glandage. En même temps je suis censée finir le travail à 17 heures, enfin, plutôt 17h15 car j’arrive tous les jours sans exception en retard depuis deux mois (ça se sent que je suis motivée par ce job hein ?) donc j’ai bien le droit de glander sur Internet.

- Bah, qui c’est ?
- Mais si, enfin ! (je chante tout en twistant sur ma chaise) Biche ô ma biche, lorsque tu soulignes, au crayon noir tes jolis yeux… »
Collègue sympa : - oui hihi, j’aimais bien ! « biche ô ma biche, moi je m’imagine… »
Je reprends en chœur, haussant la voix et me levant pour l’inviter à danser : « que ce sont deux papillons bleus ! »
Air consterné des autres grincheux.

Malheureusement pour eux, j’ai squatté le bureau jusqu’à 19 heures parce que j’attendais le bon moment pour me rendre à un spectacle, ils ont donc dû subir ma chansonnite de radio Nostalgie. Certains ont quitté le travail plus tôt que d’habitude…

Frank Alamo est donc mort jeudi, de la maladie de Charcot, la veille de son anniversaire. C’est quand même pas de bol, il a manqué le gâteau et les 70 bougies à souffler (« fais un vœu… ») Il se nommait en réalité Jean-François Grandin (ce qui est tout de suite beaucoup plus commun) et a choisi son pseudonyme en référence au film de John Wayne. Il s’est spécialisé dans la reprise en français de chansons anglo saxonne à succès. Aujourd’hui on se plaint que nos compatriotes chantent en anglais, mais « je me bats pour gagner » sonne moins bien que « A hard day’s night »… Fort Alamo a également assiégé une autre chanson des Beatles, « Je veux prendre ta main ». (petit quiz on connaît la chanson : quel est le vrai titre anglais ?)

A la télé ce soir, France 4 diffuse souvent des films intéressants le dimanche, à … MINUIT ET DEMI. Par exemple Super size me, le documentaire sur MacDo la semaine dernière, ou il y a quelques temps le superbe My summer of love, avec l’ensorcelante musique de Goldfrapp (voir le lien). Je remercie pour une fois mes insomnies qui m’ont permis de redécouvrir My summer of love, qui m’avait déjà emballé des années auparavant, avec la magnifique Emily Blunt et l’acteur Paddy Considine, je vous en parlais la semaine dernière.

this_is_england.jpegCe soir justement, This is England, un film du copain de lycée de Paddy Considine, Shane Meadows. Dans This is England, le réalisateur raconte sa propre jeunesse, au début des années 80, dans un milieu pauvre où le chômage règne : celle d’un garçon de 12 ans mal dans sa peau, qui rentre dans un groupe de skin head… Il ne présente pas simplement un témoignage social dur et sombre sur les années Thatcher, à la Ken Loach ou Mike Leigh, mais aussi un film sur l’adolescence et ses découvertes. Il n’est pas aussi léger que La boum c’est sûr, mais on rit parfois ! Shane Meadows, tout comme son ami Paddy Considine, s’est sorti de ce « déterminisme social »  " En venant d'une ville comme Uttoxeter, personne ne s'attend à ce que vous deveniez réalisateur. En un sens, ma réaction face à cette violence a été l'élément déclencheur pour que je sorte de ce mode de vie."

red-riding-1980-paddy-considine1.jpgPaddy Considine n’apparaît pas dans This is England, mais on peut le voir lundi sur Arte, dans la suite de Red riding (j’espère que vous avez vu le premier que je vous avais conseillé la semaine dernière !) Ce deuxième film se déroule en 1980. Considine y incarne comme souvent un justicier, le seul flic honnête dans une ville corrompue, qui se bat pour éclaircir le mystère de fillettes enlevées depuis des années… J’ai retenu ce dialogue dans le premier film, où le rôle du type intègre était tenu par un journaliste consciencieux (qu’on assassine la séquence suivante en maquillant le meurtre en accident) :
 « -T’as jamais eu envie de nous délivrer du mal ? »
L’autre journaliste (le jeune Andrew Garfield) rigole.
Journaliste consciencieux : - Le mal triomphe par l’inaction des gens de bien ». (sur la photo : vas-y Paddy, te laisse pas intimider !)

vie des autres.jpgLe même soir, en première partie de soirée,  la nouvelle chaîne D8, rachetée par Canal +, propose des œuvres diffusées précédemment sur canal, comme par exemple lundi la série Braquo et le très bon La vie des autres. Dans ce film, un officier de la Stasi espionne un couple d’artistes soupçonné de diffuser des idées anti communistes. La paranoïa et la tension de cette époque sont parfaitement retranscrites, mais le film raconte aussi l’histoire touchante d’un homme qui s’éveille et se rebelle.
Mardi, W9 programme Babe, le cochon devenu berger, un joli conte que j’avais trouvé très novateur lors de sa sortie en 1995.

batman_le_defi.jpgJeudi, D17 ex Direct star, programme Batman le défi de Tim Burton. Je trouve que ses films sont de moins en moins bons depuis La planète des singes en 2001, film où il a rencontré sa femme Helena Bonham Carter. Elle n’est pas une très bonne muse. Alice au pays des merveilles ou Sweeney Todd ne valent pas Edward aux mains d’argent, Mars attacks ou Ed Wood … j’ai vu l’exposition Tim Burton à Bercy. Elle était intéressante (on voyait l’incroyable costume et les ciseaux-mains d’Edward, ou l’un de ses premiers courts métrages) mais les innombrables dessins étaient affichés à la suite sans véritable tri, on frôlait l’overdose.

Mardi, suite avec les documentaires à ne pas rater cette semaine. Pour une fois, ils ne seront pas classés dans la catégorie « documentaires qui donnent envie de se réfugier dans une grotte » car ils proposent des solutions et des actions concrètes ! Le mal triomphe par l’inaction des gens de bien…

07/10/2012

La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Claude Pinoteau, Red Riding, Le cerveau...

télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, Claude Pinoteau s’est éteint vendredi 5 octobre, à l’âge de 87 ans, des suites d’un cancer. Le réalisateur est surtout connu pour son film devenu culte et emblème de toute une génération d’adolescents, La boum, qui donna son premier rôle à Sophie Marceau. Pinoteau a également révélé la jeune Isabelle Adjani dans La gifle.

Comme tout le monde, enfin surtout les filles, j’ai souvent regardé La Boum lors de ses passages à la TV. J’aimais bien les rebondissements comico romantiques (ah, lorsque Matthieu met le casque sur les oreilles de Vic et qu’ils dansent le slow «  dreams are my reality… ») Certaines répliques me faisaient marrer, comme « et ça fait longtemps que tu fais ça ? » - « oh, environ 2 minutes 30 ! ».
télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, Pourtant je ne voyais pas du tout La Boum comme une représentation de ma propre jeunesse. Déjà, j’ai découvert le film enfant, je n’étais pas assez grande pour sortir, et quand j’ai atteint l’âge, on ne m'invitait pas à ces soirées (« je ne dois pas sentir comme il faudrait l’argent et le succès, et ça me vexe »). Je ne faisais pas partie d’une bande (mais j’avais des amies hein). Je n’appartenais pas au même milieu social bourgeois et aisé (la mère de Vic est dessinatrice et son père dentiste). Je n’avais pas des parents cool et une grand-mère dans le coup (la mienne, enfin celle qui me restait à l’époque, n’avait jamais quitté son village et n’était allée au cinéma qu’une seule fois dans sa vie, pour voir La vache et le prisonnier en 1956). Je n’avais pas de parents ayant peur de se séparer. Ca va vous paraître étrange mais je ne connaissais aucun enfant de divorcés (c’était avant d’arriver à Paris et de voir qu’un couple sur deux s’y séparent !) Bref, je regardais La boum comme une curiosité, un miroir sur un monde inconnu, et non le reflet de mon adolescence.
Je ne m’identifiais pas non plus à La gifle, où Isabelle Adjani quitte la maison parce que son père, Lino Ventura, qui l’élève seul, à osé lui mettre une gifle, mais j’appréciais plus l’atmosphère de ce film.
Pinoteau a souvent fait tourner Lino Ventura, dans des films d’espionnage ou policier : Le silencieux, La septième cible, L’homme en colère. J’aimais bien ces films plus légers aussi, comme Le grand escogriffe avec Yves Montand et Claude Brasseur, ou dramatique et romantique, comme La neige et le feu, avec Géraldine Pailhas et Vincent Pérez.

télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, La télé rend hommage à Claude Pinoteau ce soir avec La boum sur NT1.
Direct 8, pardon, la nouvelle chaîne D8, programme Million dollar baby de Clint Eastwod, émouvant parcours d’une femme blessée par la vie qui décide de se battre en devenant boxeuse justement, avec un Clint parfait en manager grincheux. J’entendais chougner dans la salle de cinéma lorsque je l’ai vu la première fois, mais je trouve tout de même Gran Torino et L’échange plus poignants.
La soirée continue avec le très sombre Mr73 d’Olivier Marshall, que j’avais classé dans mon top ten de l’année 2008.

télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, Lundi, ne ratez pas sur Arte la trilogie Red Riding, adaptée des polars de David Peace. C’est Electra qui me l’a conseillé la première fois et je l’en remercie beaucoup. Cette histoire de corruption et de pédophilie dans une région pauvre de l’Angleterre a été un choc, surtout pour le premier film, avec une mise en scène superbe, originale et audacieuse de Julian Arnold.
télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, Dans le second volet tourné par James Marsh et qui sera diffusé lundi prochain, on voit en plus Paddy Considine, que je considère comme l’un des meilleurs acteurs anglais, presque inconnu en France malheureusement. Considine a écrit l’excellent et déjà éprouvant Dead Man shoes, réalisé par son ami Shane Meadows, et a sorti son premier film en tant télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, que réalisateur cette année, Tyrannosaur, qui me rappelle un peu par son aspect social et glauque mon film culte Série noire d’Alain Corneau. J’ai aussi repéré les aspects autobiographiques très touchants, qui transparaissent toujours dans une première œuvre, même si elle ne raconte pas une histoire vraie (ouf !) La musique de Tyrannosaur signée par The leisure Society est magnifique, je l’écoute quasiment tous les jours (voir le lien) (Electra va encore dire qu'elle est triste).

télé, cinéma, canal +, claude pinoteau, la boum, le cerveau, Paddy Considine, Tyrannosaur,  Red Riding, Passons à un registre plus joyeux, avec une de mes comédies préférées, jeudi sur France 3 : Le cerveau de Gérard Oury, avec Bébél, Bourvil et David Niven. Je possède toute la B.O, et je chante l’excellente « Who’s got a computer for a mind ? The Brain ! Who’s got an IQ like an Einstein ? The brain ! » dès qu’une idée lumineuse me vient à l’esprit (c'est-à-dire pas souvent).
Le cerveau est un « feel good movie » comme on dit maintenant, qui enchaîne les gags et les répliques hilarantes, que je cite bien évidemment à tout bout de champ et dont peu de gens saisissent la référence (j’aime me prendre des flops) :
Par exemple quand on ne répond pas à un bonjour : « coucou ? coucou ! coucou ? ben pourquoi il dit plus coucou ! »
Et bien entendu la scène que j’ai envie de rejouer au travail à chaque fois qu’une personne arrogante se plaint au téléphone (à 5.30 mn sur l'extrait):
Bébel, mieilleux  : - Allooo ?
Voisin : - C'est bien au monsieur anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
Bébel, horripilant : - Ouiii ?
Voisin : - Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
Bébel : - Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat. »

On retrouve ensuite Bébel avec Alain Delon, dans le classique Borsalino de Jacques Deray, avec la cultissime et entraînante musique de Claude Bolling (si vous ne connaissez pas, on ne peut rien faire pour vous)

Pour les abonnés canal +, mardi, un documentaire consacré à Roman Polanski, jeudi Homeland ou Polisse sur canal+ cinéma, et vendredi la comédie L’arnacoeur.

Et vous, aimez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ? Petit quiz on connaît la chanson aussi.