15/11/2012
Des titres éloquents
J’allume l’ordi. Il me signale : « il ya des icônes non utilisées sur votre bureau, souhaitez-vous les supprimer ? » Parmi elles, Microsoft word, qui me sert pour écrire mes billets.
Oui, bon, d’accord... je n’ai pas publié depuis longtemps, Electra râle encore… mais je peux sortir mes bonnes excuses habituelles : « je bosse trop » et son contraire « j’étais en vacances ».
Ma chef était désespérée de me voir partir en congé. « Comment allez-vous survivre sans moi » lui ai-je répondu en rigolant. Sauf qu’elle n’a pas ri et me regardait toujours comme si elle allait se jeter par la fenêtre. Je ne pense pas que son air signifiait : « Non Papillote, ne pars pas où je saute, on a trop de boulot ici ! » mais plutôt : « Non Papillote, arrête tes blagues ou je saute, j’en peux plus de ta chansonnite ! » J’ai pourtant résisté à l’envie de fredonner mon air de prédilection qui me venait à l’esprit, se prêtant admirablement à la situation : « reviens, on va vivre la main dans la main, c’est écrit sur les murs de la vie », ou bien encore celui d'Elsa, T'en va pas. Parfois je parviens tout de même à décrocher un sourire (par usure) voire même un éclat de rire (nerveux sans doute).
J’étais donc encore en vacances dans le trou perdu sans Internet ni canal +. Je n’ai pas pu écrire ni rattraper mon retard de films, mais j’ai eu le temps de lire quatre livres en quinze jours, c’est-à-dire autant que… les trois derniers mois. L’objectif des années précédentes « un livre par semaine » n’est plus qu’un lointain souvenir.
D’ailleurs je n’ai pas actualisé depuis presque deux ans ( !!!) les colonnes du blog. « Je ne sais donc plus lire depuis 2010 » comme vous pouvez le constater à droite. Mes dernières lectures inscrites à gauche sont officiellement « une mort très douce » de Simone de Beauvoir, et le très bon roman de Romain Monnery, « libre, seul et assoupi ».
Hum. Pas du tout évocateurs. Non non, le blog ne se meurt pas doucement, il est simplement assoupi.
Le dernier livre que j’ai réellement lu porte un titre tout aussi symbolique : « Dans la tête du tueur ». Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de Papillote achevant délibérément son blog, mais de l’enquête du gendarme traquant Francis Heaulme (contrairement à ce que le titre annonce, les motivations, la biographie et la psychologie du meurtrier ne sont pas très développées).
Je projetais aujourd’hui de lire l’autobiographie de Keith Richards. Ce titre pouvait annoncer le renouveau de ce blog : Life. Ha, ça vous en bouche un coin. Sauf que la bibliothèque ne le proposait pas, alors j’ai pris à la place une autre autobiographie dont j’ai souvent entendu vanter les mérites, mais dont je ne connais pas encore l’auteur, Annie Ernaux. J’ai donc emprunté cet après-midi son seul livre disponible, c’est-à-dire… La honte.
Non, ce titre ne signifie rien, rien de rien, je ne regrette rien, j’ai peut-être abandonné ce blog quelques temps mais j’ai fait plein d’autres choses à la place (comme traîner sur le net) comme aller voir des one man show, je vous en parlerai (un jour quand j’aurais le temps entre deux films).
00:12 Publié dans Je suis culturée, On connaît la chanson, Parfois, je travaille, Souvent, je suis en vacances | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : chanson française, livres, romain monnery, libre seul et assoupi, autobiographies | | Facebook