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12/01/2014

A la télé cette semaine : Le magnifique, Une éducation, Révélations...

cerveau bourvil.jpgCe soir, HD1 diffuse à la suite deux de mes comédies préférées : Le cerveau et surtout Le magnifique. La première est réalisée par Gérard Oury, avec Bébel, Bourvil et David Niven. Je connais la B.O par coeur (Cento giorni). Je chante l’excellente « Who’s got a computer for a mind ? The Brain ! Who’s got an IQ like an Einstein ? The brain ! » dès qu’une idée lumineuse me vient à l’esprit (c'est-à-dire pas souvent).

Le cerveau est un « feel good movie » comme on dit maintenant, qui enchaîne les gags et les répliques hilarantes, que je cite à tout bout de champ et dont peu de gens saisissent la référence (j’aime me prendre des flops) :
Par exemple quand on ne répond pas à un bonjour : « coucou ? coucou ! coucou ? ben pourquoi il dit plus coucou ! »
Et bien entendu la scène que j’avais envie de rejouer au travail à chaque fois qu’une personne méprisante se plaignait au téléphone (à 5 min sur l'extrait, si vous ne voulez pas regarder en entier et rater la scène de Pompon le chat):
Bébel, mieilleux  : - Allôoo ?
Voisin : - C'est bien au monsieur Anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
Bébel, horripilant : - Ouiii ?
Voisin : - Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
Bébel : - Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat. »

magnifique.jpgTout de suite après, la chaîne diffuse un autre feel good movie, qui fait partie de mon top 5 des comédies : le magnifique de Philippe de Broca... La B.O est encore excellente. Cucurucucu, Palomaaaa...
Dans ce film, Belmondo joue un homme falot et discret, qui mène une vie solitaire et grise. Il est un petit écrivain de romans d’espionnage, tyrannisé par son éditeur et secrètement amoureux de sa voisine. Il se venge dans ses romans en transposant sa vie idéale : il s’y voit sous les traits d’un grand agent secret charismatique. Son éditeur est l’infâme Karpov et sa belle voisine est folle de lui… La fiction peut-elle devenir réalité ? Gage de qualité, le scénario est  signé par de Broca (l’homme de Rio) Francis Veber (le dîner de cons) et Jean-Paul Rappeneau (le hussard sur le toit, bon voyage)

magnifique ecrivain.jpgEvidemment, je m’identifie à Belmondo, mais dans la version « du quotidien », François Merlin. Pas en super héros Bob Saint Clar comme le fait un certain DJ prétentieux. Comme François Merlin, j’adore m’inventer des scénarios idéaux, que j’imagine en détail la nuit quand je n’arrive pas à dormir, mais que je ne prends jamais la peine d’écrire ensuite… Dommage, car je trouve parfois des situations et dialogues cocasses, et quand je vois certains films, j’interpelle le personnage « m'enfin ! pourquoi tu ne dis pas ça plutôt ? Rah si tu suivais mon scénario n°238 imaginé la semaine dernière entre 2 heures et 4 heures du matin… » Je n’ai pas encore vu La vie rêvée de Walter Mitty en salles en ce moment, mais d’avance, je peux vous dire que je suis comme le personnage principal incarné par Ben Stiller.

A la même heure sur france2, autre comédie réjouissante, Hors de prix, réalisée par Pierre Salvadori, l’auteur de l’excellent Les apprentis, comédie qui fait aussi partie de mon top 5.

Lundi Arte, programme Une éducation, avec Carey Mulligan et Peter Sarsgaad (actuellement au cinéma dans Lovelace). Le film est inspiré d’une histoire vraie, et tiré d’un roman de Nick Hornby (High fidelity et Pour un garçon). Au début des années 60, une lycéenne modeste rencontre un dandy du double de son âge, qui lui fait découvrir un nouveau monde…

Mardi, sur HD1, le film des frères Coen, Intolérable cruauté, avec George Clooney et Catherine Zeta-Jones. Un avocat spécialiste en divorce affronte une femme fatale plumant  ses maris… Comme toujours chez les frères Coen, l’humour est féroce, les situations rocambolesques (ils ont réalisé entre autres Fargo et Burn after reading). En plus, le duo de charme des acteurs est irrésistible.

Mercredi, Arte propose l’inévitable film emblème de la nouvelle vague, à bout de soupe, euh de souffle. « Qu’est ce que c’est ,dégueulasse ? » Le film est suivi d’un documentaire sur Jean Seberg.

Jeudi sur France 3, Révélations de Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Heat). Russell Crowe incarne Jeffrey Wigrand, l’homme qui a révélé le scandale de la composition des cigarettes, et Al Pacino joue le journaliste intrépide qui l’aide dans sa démarche.

05/01/2014

La rubrique nécrologique et les films de la semaine

et extraterrestre_.jpgJe reviens du trou perdu sans Internet. Comme d’habitude, ma valise était remplie de l’essentiel : la bouffe. Presque pas de vêtements (je précise tout de même que j’en ai de rechange à la campagne, comme les pulls tricotés par ma mère que je ne mets qu’en sa présence). Mon bagage comportait de la nourriture lyonnaise : un saucisson brioché et, évidemment, 6 paquets de papillotes, dont les « grandes origines » 70 % de cacao, puis les spiritueux (surtout grand Marnier et mirabelle). Un drame s’est produit : sous mon nez dans le magasin, un gamin a emporté trois paquets de papillotes avec pétards sous le bras. C’était les dernières. J’aurais dû braquer ce morveux.

Pendant ces fêtes sans canal+, j’ai regardé les films classiques vus et archi vus. Pourtant, ils fonctionnent toujours aussi bien : j’ai encore ri en entendant « Les pauvres c’est fait pour être très pauvres, et les riches très riches » « Mais que vais-je devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire !"  « J’ai un plan, nous rentrons à Madrid, nous conspirons, le roi répudie la reine, la vieille épouse le perroquet, César devient roi, je l’épouse et me voilà reine ! »
J’ai encore eu la larme à l’œil devant E.T et Danse avec les loups. Attention spoiler pour les extra terrestres (c’est le cas de le dire) qui ne connaîtraient pas encore ces chefs-d’œuvre : pendant la scène où l’on tente de sauver E.T et Elliot, mon frère est subitement parti « vérifier la cuisson du gâteau ». Quand les salauds tuent Chaussette, ma belle-sœur est allée voir « si l’eau de la tisane était chaude ». Ils sont revenus comme par hasard lorsque les histoires s’arrangeaient. (J’ai tenu vaillamment le coup, je n’ai pas chouiné).

Dans la rubrique nécrologique de la semaine, le chanteur Phil Everly est décédé à 74 ans, des suites d’une maladie pulmonaire. Sa musique avait influencé les Beatles. Il était l’auteur de chansons sur lesquelles j'aimais swinguer, comme Wake up little Susie, ou Made to love, reprise en français par Claude François sous le titre Belles belles belles (chansons en lien).

sixieme-sens.jpgA la télé ce soir, comme toujours le dimanche, beaucoup de films intéressants :
Pas moins de trois M.Night Shyamalan, quand il était encore un bon réalisateur : sur 6ter, Signes avec Mel Gibson, puis Incassable avec Bruce Willis. Sur HD1 à 23h, Sixième sens.

lancelot.jpgPour les amateurs de films d’aventures, Lancelot avec Richard Gere et Sean Connery sur Numéro 23, ou bien La fille de d’Artagnan sur Gulli, avec Philippe Noiret♥♥ et Sophie Marceau. Des divertissements honnêtes que j’avais appréciés lorsque j’étais adolescente.
Sur HD1, Robin des bois de Ridley Scott, vous pouvez lire  ma critique publiée à l’époque de sa sortie.
Sur NRJ12, S.O.S fantômes avec le grand Bill Murray.
midnight express.jpgLe terrifiant Midnight express sur D8 à 22h40. (musiques de ces deux films en lien).
Au cinéma de minuit, suite du cycle comédies musicales avec Donnez-lui une chance de Stanley Donen, dans la même veine que son précédent film Chantons sous la pluie, et la même actrice Debbie Reynolds.

Lundi sur W9, le classique de Tarantino, Pulp fiction.
Sur Arte en deuxième partie de soirée, un Kurosawa : Rashômon.

duel.jpgMardi à 20h45 sur NT1, Mary à tout prix, comédie délirante des frères Farrelly, où Matt Dillon et Ben Stiller se disputent la belle Cameron Diaz.
22h50 sur D8, le premier film de Spielberg, Duel. Je me souviens l’avoir vu pour la première fois avant les vacances de noël, avec ma classe de français, en 4ème. Mes camarades n’avaient pas compris l’intérêt de l’histoire : pendant 1h30, une voiture est poursuivie par un camion, sans raison. Moi, j’avais été subjuguée par la tension qui se dégage du film et cet éternel questionnement : pourquoi cet acharnement ? Qui est cet homme ?
A 23h20 sur M6, Tron : l’héritage avec Jeff Bridges et Garett Hedlund.

Mercredi sur Arte, Noce blanche de Jean-Claude Brisseau, avec Vanessa Paradis dans son premier rôle et Bruno Cremer. Je ne suis pas fan de ce réalisateur, mais ce film est plutôt bien fichu.

Jeudi sur W9, Arrête-moi si tu peux, j’en ai déjà parlé ici.
Sur France3, In the air de Jason Reitman (Thank you for smoking et Juno). Une petite comédie qui vaut surtout pour le charme de George Clooney.

Et vous, qu’avez-vous regardé pendant les fêtes ?

Petit quiz On connaît le film : quelle est la comédie citée dans le deuxième paragraphe ?


01/12/2013

A la télé cette semaine : Starship Troopers, Arrête-moi si tu peux, Adieu Poulet...

arrete-moi-si-tu-peux.jpgUn film qui met la patate ce soir, en laissant penser que tout est possible, que le monde s’offre à nous, avec un peu de culot. Je veux parler d’Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg, avec Léo di Caprio et Tom Hanks. Le film est d’autant plus fascinant qu’il est tiré d’une histoire vraie : Dans les années 60, un gamin surdoué, Franck Abagnale, délaissé par sa famille, réussit à se faire passer pour un pilote de ligne, un avocat, un médecin… dès l’âge de 16 ans. Il détourne plus de 2 millions de dollars en faux chèques. Il devient l’une des personnes les plus recherchées des Etats-Unis et un agent du FBI (ici Tom Hanks) se lance à ses trousses. "Ce qui était, au départ, un simple expédient devint vite un jeu. J'étais toujours à l'affût de nouvelles opportunités, et grisé par le danger. Plus je prenais de risques, plus la partie devenait excitante, alors même que je me savais condamné à la perdre à plus ou moins court terme."  Un film bourré de charme et d’humour, qui restitue à merveille les années 60.

casper van dien.jpgSur RTL9, à ne pas rater, un film de science-fiction parmi mes préférés, signé par un de mes réalisateurs favoris : Starship Troopers de Paul Verhoeven. Au 24è siècle, la Terre est gouvernée par la fédération, qui enseigne une doctrine stricte, d’ordre et de vertu. La société glorifie le sacrifice. Seuls les citoyens qui ont effectué leur service militaire ont le droit de voter, de se présenter à des postes publics, et même d’avoir des enfants en priorité. On suit le parcours de cinq lycéens, dont le très beau Casper van Dien et Denise Richards (et son sourire faux-cul). Pleins d’ambition et d’avenir, les jeunes gens intègrent la fédération pour obtenir une meilleure vie. Or, une guerre contre des arachnides éclate…
Un film qui prend aux tripes, grâce à ses effets spéciaux, sa violence physique et morale. Lorsque j’avais précisé que j’adorais Starship Troopers à un de mes camarades de fac, fan de films d’action décérébrés, il m’avait rétorqué « bah pourtant c’est que de l’action, ils dégomment des araignées géantes ! » Il ne voyait pas la portée morale, la critique virulente de  l’impérialisme américain, comme souvent chez Verhoeven… Lors de sa sortie, même les critiques de cinéma spécialistes ont pris le film au premier degré, et l’accusaient d’être une apologie du fascisme !

Adieu poulet.jpgA la même heure sur D8, je ne peux évidemment faire l’impasse sur un film avec mon chouchou Patrick Dewaere : Adieu poulet, de Pierre Granier-Deferre (Le chat, La veuve Couderc). Ce film est encore inspiré d’un faits-divers : le meurtre d’un colleur d’affiches lors d’une campagne électorale. Dans Adieu poulet, l’enquête révèle une affaire complexe de corruption. Un film passionné comme je les aime, plein de rebondissements, et drôle (le scénario est signé Francis Veber). Il repose comme toujours chez le scénariste sur les tempéraments opposés des acteurs : Lino Ventura le bourru, toujours statique, et le jeune fougueux et idéaliste Patrick Dewaere. Le sujet rappelle les films du rebelle Yves Boisset, qui tournera le juge Fayard avec Dewaere deux ans plus tard, en 1977.

peur-sur-la-ville-minos.jpgLundi, un classique de Bebel sur HD1, Peur sur la ville d'Henri Verneuil. Minos, le tueur psychopathe avec son œil difforme, me terrifiait quand j’étais petite. Mais le film vaut surtout pour les cascades ahurissantes de Bebel : sur les toits de Paris, sur le métro, et même suspendu à un hélicoptère. Notre héros se blesse d’ailleurs à deux reprises : à la main en se suspendant à une gouttière, puis se coupe en tombant à travers une verrière. Trois fois rien ! Comme il le dit dans l’homme de Rio : « suspendu par la mâchoire, à 3000 mètres d’altitude, j’avais envie de rire ! »

Mercredi sur Arte, un bon cru de Woody Allen : Le rêve de Cassandre. Deux frères d’origine modeste (Ewan McGregor et Colin Farell), rêvent de luxe. Ils s’offrent un signe extérieur de richesse, un bateau. Ne pouvant le payer, ils demandent l’aide de leur oncle, qui leur propose en contrepartie de tuer son ennemi… Un film sur le désir d’ascension sociale, comme l'excellent Match Point, même s’il ne l’égale pas.

Jeudi sur NT1, un classique qu’il est inutile de présenter : Jurassic Park de Steven Spielberg. En deuxième partie de soirée sur M6, Gangs of New York de Martin Scorsese.

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu'avez-vous vu cette semaine ?

17/11/2013

La rubrique nécrologique et les films de la semaine : JFK, Un air de famille, Incendies...

télé,cinéma,jfk,un air de famille,jaoui bacriDans la rubrique nécrologique de la semaine, le cinquantenaire de l’assassinat de JFK.
Au lycée, mon prof d’histoire avait abordé le sujet en deux phrases, comme le faisait notre manuel : un fait, une date, un meurtrier : Lee Harvey Oswald. Nous étions pourtant des élèves passifs (le prof avait le don de nous endormir) mais quelques voix s’élevèrent : « M'enfin ! Et la balle magique alors ? » (On reconnaît mon « m’enfin » indigné emprunté à Lagaffe) et la réponse du prof, apathique « il existe différentes théories, mais je ne suis là que pour m’en tenir aux faits… »
Ce prof, comme la grande majorité que j’ai connu malheureusement, n’était pas un bon pédagogue. Il se bornait à lire ses notes d’une voix morne, sans échange avec ses élèves. Je m’ennuyais, et comme je détestais apprendre par cœur sans approfondir ni analyser (des dates, des faits, rien que des faits), mes résultats s’en ressentaient. Les autres années, j’ai eu la chance de suivre les cours d’un prof passionnant, qui nous racontait l’Histoire avec un grand H, comme une histoire, et lançait des débats en faisant des parallèles avec l’actualité. Mes notes grimpaient en flèche, toujours bonne première. Ce prof m’a fait aimer l’Histoire. Jusque là, je ne l’appréciais qu’à travers les films et documentaires.

D’ailleurs, c’est en 1991 grâce au film d’Oliver Stone, JFK, avec Kevinou Costner, que je me suis passionnée pour l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Jackie ramassant la cervelle de son mari est une vidéo qui m'a fortement marquée comme beaucoup d'entre nous... La polémique suscitée par le film permis de créer une loi sur « la divulgation des assassinats » en mettant certaines archives à disposition. On m’avait certifié que les dossiers étaient rendus publics 50 ans après un crime (après vérification, ce n’est pas entièrement exact), et j’attendais donc avec impatience ce 22 novembre 2013 en me disant « qu’est ce que je serai vieille, mais je saurai enfin qui à tué JFK ». Je pensais la même chose pour Marilyn Monroe… J’attends toujours.
Cette semaine, une foison de documentaires aborde le sujet. Je pense me concentrer sur celui de Patrick Jeudy, diffusé jeudi mardi sur Arte : Dallas, une journée particulière. En général j’apprécie le travail de ce réalisateur : Il n’y a pas de Kennedy heureux, édifiant, Marilyn dernières séances et Marilyn malgré elle, Eliot Ness contre Al Capone… Un autre documentaire de Patrick Jeudy est diffusé ce soir sur France 5, mais se concentre cette fois-ci sur Jackie Kennedy.

A la télé ce soir, après l’excellent Spartacus de Stanley Kubrick la semaine dernière, Arte diffuse encore un film de rebelles au temps des Romains : Barabbas, responsable d’une insurrection, qui devait être crucifié au côté de Jésus. Ponce Pilate a demandé à la foule de choisir entre les deux hommes lequel serait gracié, et la foule a choisi le premier... Réalisé deux ans après le succès de Spartacus, Barabbas est tout aussi spectaculaire, mais ma préférence va au racé Kirk Douglas plutôt qu’au physique rustre d’Anthony Quinn (et son absence de cou).

Un-air-de-famille.jpgA la même heure sur HD1, Un air de famille de Cédric Klapisch, avec le couple Jaoui-Bacri au scénario. Personnages cocasses et dialogues irrésistibles comme d’habitude : le barman cool (Jean-Pierre Darroussin), la petite sœur sarcastique et anticonformiste (beaucoup me disent encore que "j'ai un air de famille" avec Agnès Jaoui) Le frère un peu beauf, à l’air vache mais tendre au fond (Bacri évidemment) :
« Ça va Denis, pas trop dur ? Tu fais quoi là, tu te nettoies le genou ? Bon ben il est propre maintenant, tu vas pouvoir attaquer le reste ! »
Le frère ambitieux, autoritaire, arrogant et tête à claques, la belle sœur un peu idiote et délaissée (Catherine Frot) :
« Tiens chérie, c’est pour toi.
-Oh une laisse, c’est le chien qui va être content !
- Mais non, c’est un collier !
- Mais c’est beaucoup trop luxueux pour un chien ! »

dead-zone-cronenberg.jpgLundi, en deuxième partie de soirée sur HD1, le troublant  Dead Zone de David Cronenberg, adapté de Stephen King. Suite à un coma, John Smith (le toujours inquiétant Christopher Walken) a le don de voir le passé ou l’avenir d’une personne en la touchant. Il devient célèbre en aidant la police à résoudre des crimes. Mais en frôlant un candidat à l’investiture (Martin Sheen), le devin voit que cet homme devenu président déclenchera une troisième guerre mondiale… Comment réagir face à un évènement qui n’a pas encore eu lieu ?

A la même heure sur France Ô, Tigre et dragon de Ang Lee (Raison et sentiments, Le secret de Brockeback Mountain) J’aime beaucoup ce film, même si les puristes estiment qu’il propose des arts martiaux à la sauce occidentale. (Le réalisateur Taiwanais travaille à Hollywood). Je suis scotchée par l’inventivité et la poésie des combats : au sommet des arbres, il fallait y penser. (J’ai essayé de reproduire certains mouvements, mon dos s’en souvient encore. Mais je suis sûre qu’avec un peu d’entraînement…)

incendies.jpgMercredi, Arte propose Incendies de Denis Villeneuve. Comme Prisoners, le dernier film du réalisateur sorti récemment et dont j’ai parlé ici, on retrouve la même tension extrême et permanente, le conflit entre le bien et le mal, et on ressort traumatisé… Je n’avais pas prévu de regarder ce film, le sujet ne m’intéressait pas. Mais j’étais tombée par hasard sur le début, qui m’avait immédiatement emballée : Des jumeaux chez un notaire, à la suite du décès de leur mère. On leur remet deux enveloppes : une qui doit être portée à leur père, qu’ils croyaient morts, et une à leur frère, dont ils n’ont jamais entendu parler. Les jumeaux partent alors à leur recherche…

Jeudi sur NT1, La neuvième porte, avec Johnny Depp. Un film mineur de Roman Polanski, mais assez plaisant pour les amateurs de fantastique et d’ambiance horrifique. Un collectionneur de livres rares découvre un manuel satanique, et les décès étranges se succèdent autour de lui…

Et vous, appréciez-vous ces films ?