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30/10/2013

Les films du mois

chantons sous la pluie.jpeg... de septembre... Je vous avais bien prédit que je ne publierai pas mon bilan culturel à l’heure. Je n’ai pas eu le temps, j’étais en vadrouille la moitié du mois. J'ai déjà proposé un premier compte-rendu ici.
Puisqu’on me l’a demandé, je vais citer les films vus en septembre à la télé, 37, en tentant un semblant de classement. Dans la grande majorité, je connaissais déjà ces œuvres. J’ai sans doute été influencée par le souvenir qu’elles m’avaient laissé quand j’étais plus jeune et plus impressionnable. Le classement par ordre de préférence est donc subjectif et varie selon l’humeur du moment…

Comédies

Camille-redouble-.jpg- On connaît la chanson d’Alain Resnais, 1997. Sur D8 (déjà vu)
- Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly, 1952. en dvd
Des films qui plaisent forcément à quelqu’un atteint de chansonnite aiguë.
- Camille redouble de Noémie Lvovsky. Canal +
Une plongée dans les années 80 drôle et originale.
- Asterix et Obelix, au service de sa majesté de Louis Tirard. Canal + (première vision)
Il égale le volet réalisé par Alain Chabat. Surtout grâce à la présence de l’irrésistible Guillaume Gallienne, bientôt au cinéma avec son film autobiographique Les garçons et Guillaume, à table !

- Bachelorette de Leslye Headland. Canal+ (première vision)
Une fille se marie, ses « amies » sont conviées à la fête. Jalousie (« pourquoi c’est elle qui se marie, elle est moche et obèse, ça devrait être moi ! » dit la belle Kirsten Dunst), règlements de comptes… un humour rentre dans le lard assez réjouissant, même si souvent en dessous de la ceinture et puéril.
- Les seigneurs d’Olivier Dahan. Canal + (première vision)
Ce film vaut surtout pour sa belle brochette de comiques, qui réunit mon chouchou Jean-Pierre Marielle la plus belle voix du monde, José Garcia, Ramzy, Franck Dubosc, Gad Elmaleh…
- Ariane de Billy Wilder, 1957. Arte (première vision)
Une comédie plutôt mineure de la part du réalisateur du génial Certains l’aime chaud.
- Rock ‘n love de David Mckenzie. Canal + (première vision)
Un film qui m’a surtout plu car je l’ai vu le lendemain de rock en seine, et qu’il se déroule lui aussi lors d’un festival d’été. J’ai pu y retrouver l’ambiance euphorisante de ces rencontres musicales. En plein hiver, cloîtrée par l’hibernation, je n’aurais sans doute pas accueilli le film si positivement…
- Chevalier de Brian Helgeland, 2001. rtl9
Une comédie anachronique située au Moyen-Âge, que j’avais trouvé délirante à sa sortie, beaucoup plus banale aujourd’hui.
- Jeux d’enfants de Yann Samuell, 2002. France 4 (première vision)
Une comédie romantique que conseillaient plusieurs filles, je l’ai donc regardé. Je n’ai pas du tout adhéré. Les défis que se lancent les personnages consistent souvent à se moquer des gens, et je déteste cet humour irrespectueux. J’ai trouvé les personnages très antipathiques, et le comble, peu  romantiques : Marion Cotillard se marie avec un gros bêta, sportif célèbre, uniquement pour son argent… De plus, la mise en scène et les couleurs criardes qui lorgnent sur un sous Amélie Poulain m’ont rendu le tout assez indigeste…

Drames

tess.jpg- Tess de Roman Polanski, 1979. Arte
Adolescente, je l’avais conseillé à une amie. Je me souviens encore de son verdict et de l’expression employée : « c’est niais ! « oh, je l’aime, il m’a frôlé l’épaule ! » Visiblement, elle n’avait pas compris la cruauté du film et confondu la scène d’agression avec une scène romantique…
- 12 hommes en colère de Sidney Lumet, 1957. Arte
j’en ai déjà parlé ici.

- A perdre la raison de Joachim Lafosse. Canal+(première vision)
Inspiré d’un faits-divers encore plus glauque que le film (attention, je raconte tout) : une institutrice devient femme au foyer modèle, tombe dans l’ennui et la déprime, et finit par assassiner ses 5 enfants ! (dans le film, ils ne sont « que » 3)
- Ombline de Stéphane Cazes (première vision)
Une histoire se déroulant dans une prison pour femmes, où une jeune délinquante incarnée par Mélanie Thierry tente d’élever son bébé… Réaliste et redoutable, mais je n’avais pas l’esprit à ce moment-là à regarder un film si dur.

Science-fiction / horreur

bienvenue à gattaca.jpg- Bienvenue à Gattaca de Andrew Nicoll, 1997. Rtl9
Une bonne réflexion sur l’eugénisme et ce qui définit un être humain…
- The thing de John Carpenter, 1982. Rtl9
Un classique de la paranoïa.
- Le cercle de Gore Verbinski, 2002. Rtl9
Moins effrayant que le film original, Ring, mais toujours efficace.
- La cabane dans les bois de Drew Goddard (première vision)
Une agréable surprise, un scénario original. Premier film d’un réalisateur à suivre, qui avait déjà écrit le scénario de Cloverfield, de quelques épisodes de ma série culte Lost, et de Buffy ou Alias…
- Predator de John Mctiernan, 1987. Rtl9 (première vision)
Je sais, c’est un film culte, mais des soldats bodybuildés qui ne se parlent qu’en s’insultant, sous des rafales de mitraillettes… et le prédator, avec sa coupe rasta, est plus comique et kitsch qu’effrayant … La seconde partie où Schwarzy affronte seul la bébête est plus flippante.
-Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Timur Bekmambetov. Canal + (première vision)
Quelle drogue a ingéré le scénariste pour se dire « hé les gars, si on faisait un film où le président des états unis serait en fait un chasseur de vampires ? Ouais, trop bien ! » c’est marrant 5 minutes, mais un film entier…
- Paranormal activity 3 de Henry Joost, C+.  (première vision)
Je n’avais déjà pas trouvé le premier particulièrement effrayant, le deuxième assez risible, avec son aspirateur qui vole au-dessus de la piscine (qui n’est pas sans rappeler les pommes volantes de l’émission Mystères) … même constat avec ce dernier volet.
- Voisins du troisième type d’Akiva schaffer. C+.(première vision)
Affligeant.

Policiers / thrillers

télé, cinéma, canal+, arte- Plein soleil de René clément, 1960. Arte
Un des rares films dont je me souviens de la fin, tellement forte ! Et Delon était si beau à 25 ans, Ronet aussi…
- Memento de Christopher Nolan, 2000. C+
Un film tortueux qui m’avait beaucoup marqué lors de sa sortie. Critique ici.
- Insomnia de Christopher Nolan, 2002. Hd1
Le film original, norvégien, était encore plus troublant.
- Le guetteur de Michele Placido. Canal+ (première vision)
Pas mal mais manque d’originalité je trouve.
- Associés contre le crime (première vision)
Pas vraiment un film policier, plutôt une comédie pour vieux
- Wrong de Quentin Dupieux (première vision)
Un film inclassable, absurde, dérangeant. Je l’ai beaucoup plus apprécié que le précédent, Rubber, qui suit le parcours d’un … pneu ! je me suis peut-être habituée à cet univers étrange.

Comédies dramatiques/ société

- La forêt d’émeraude de John Boorman, 1985. Arte
Un film écolo tiré d’une histoire vraie : un ingénieur construit un barrage qui devra recouvrir une partie de la forêt amazonienne. Son enfant est enlevé et élevé par une tribu, et il le retrouve 10 ans plus tard, à l’état sauvage…
- Magic Mike de Steven Soderbergh. Canal+ (première vision)
Un bon cru de Soderbergh, avec Matthew Mcconaughey et Channing Tatum en rois du strip tease, donc forcément intéressant.
- Little children de Todd Field, 2006. France 2
Une vision assez juste des banlieues des classes moyennes américaines, ses commérages, sa vision étriquée, son quotidien banal, ses little boxes… Le personnage de Kate Winslet (toujours parfaite) rappelle celui des Noces rebelles.
- Le monde selon Garp de George Roy Hill, 1982. Arte (première vision)
Je n’avais ni vu ni lu cette adaptation d’un roman culte. Pas mal, original, fantaisiste. L’un des premiers rôles de Robin Williams, qui inaugure son personnage loufoque et tendre.
- Une éducation norvégienne de Jens Lien. Canal+ (première vision)
Adapté de l’autobiographie du scénariste, qui raconte son enfance hippie puis sa rébellion adolescente punk. Le film évoque par son sujet This is England de Shane Meadows, mais en beaucoup moins percutant.
- Les vestiges du jour  de James Ivory, 1993. D8 (première vision)
- Comme la série Dowton Abbey, un bon témoignage de la servitude des domestiques dans les maisons aristocrates au début du 20è siècle, qui sacrifient tout à leur maîtres, quitte à passer à côté de l’amour de leur vie... Froid et sans passion, un peu ennuyeux.
- Le jour des corneilles de Jean-Claude Dessaint, canal+ (première vision)
Je n’ai pas réussi à rentrer dans ce film d’animation, acclamé, auquel Télérama donne carrément la note maximale. Peut-être que je me fais vieille et supporte moins les dessins animés. Enfin, il faut bien soutenir la production hexagonale.
- Madame Solario de René Féret. Canal+ (première vision)
Un truc m’a frappé dans ce film : l’héroïne principale et une autre jeune fille jouent vraiment très mal. Après vérification, il s’agit des enfants  du réalisateur, qu’il impose dans tous ses films…
- Lady vegas, mémoires d’une joueuse de Stephen Frears. Canal+
Comment le réalisateur de My beautiful laundrette, High fidelity ou Les liaisons dangereuses a-t-il pu se compromettre dans une bouse pareille ?

Prochainement, les films du mois d’octobre.

Et vous, avez-vous vu et apprécié ces films ?



16/10/2013

Turbo

turbo.jpgDans ce film d’animation, un escargot rêve de devenir champion de course automobile. Ses camarades se moquent de lui et l’incitent plutôt à rester dans le rang et faire comme eux : ramasser les tomates dans les jardins potagers. Un jour, le jeune héros intrépide se retrouve propulsé à l’intérieur d’un bolide, et possède ensuite ses formidables capacités de vitesse. Découvert par un jeune restaurateur fauché, aidé par ses amis commerçants, l’équipe part à la conquête des circuits pour affronter les plus grands… (voir bande annonce en lien)

Turbo est rythmé, drôle (la scène où le personnage découvre ses pouvoirs est hilarante), avec même une pointe d’humour noir que j’ai adoré : les escargots, blasés, font l’appel tous les matins pour compter les survivants, et à tout moment, un corbeau vient emporter l’un d’eux. Les escargots se voient comme au service de la collectivité et leur personne n’a pas d’importance.

Le film délivre le message classique des films d’animation, mais toujours aussi important pour les enfants : il faut croire en ses rêves, persévérer, ne pas avoir peur de prendre des risques et de s’opposer à sa famille pour se réaliser, être optimiste, volontaire et aider son prochain.
Comme souvent dans les dessins animés, le scénario est prévisible et la fin un peu longuette (je ne suis pas adepte des courses automobiles) mais le film n’est pas benêt : il invite les enfants à ne pas se fier aux apparences et à ne pas idolâtrer bêtement (le coureur automobile dont est fan le jeune escargot se révèle être un méchant personnage).

En résumé, un film qui enchantera vos enfants.

gaston_lagaffe et les escargots.jpgQuand j’étais petite, j’entraînais mes escargots à la course et au parcours du combattant. Je plaçais des pierres de plus en plus grandes qu’ils devaient gravir avant d’arriver au terminus et trophée : une feuille de salade. J’arrosais la piste pour leur montrer le chemin. Mes escargots, surtout le petit jaune Oscar, étaient très doués. Ils partaient exactement là où ils devaient aller (sauf le rose, je ne me rappelle plus de son nom, il n’est pas resté dans les annales de la course d’escargot, il partait toujours de traviole). Un jour, Oscar, Sébastien Loeb et Steve McQueen ont fait le remake de la grande évasion et se sont échappés de leur seau. Je les ai retrouvés quelques temps plus tard dans le gazon 30 mètres plus loin, parfaitement alignés !

14/10/2013

Au bonheur des ogres

Au-Bonheur-Des-Ogres.jpgBenjamin Malaussène est un trentenaire timide et gaffeur. Il s’occupe de sa grande fratrie issue de pères différents, pendant que sa mère court le monde. Pour nourrir sa famille, le jeune héros accepte un emploi de « bouc émissaire »: responsable des articles défectueux d’un grand magasin. Les accidents et les morts s’enchaînent sur son lieu de travail et tout désigne le pauvre employé. Aidé par tante Julia, une journaliste intrépide dont il tombe amoureux, Benjamin mène l’enquête… (voir bande annonce en lien)

Au bonheur des ogres est une adaptation du premier roman de Daniel Pennac sur la famille Malaussène. Cette saga de 6 tomes courant de 1985 à 1999 s’est vendue en France à 6 millions d’exemplaires (1,5 pour le premier tome).
Je n’ai pas lu cette série de livres cultes, donc je ne peux pas juger la fidélité de la transcription. Chaque lecteur s’est fait sa propre vision des personnages et des décors, et comme pour toute adaptation, certains peuvent se sentir trahis. Pourtant, le jeune réalisateur Nicolas Bary (Les enfants de Timpelbach) nous expliquait être un fan des romans et avoir travaillé pendant deux ans sur ce film, afin qu’il soit à la fois fidèle et adapté aux exigences cinématographiques (deux personnages, les sœurs Clara et Louna, ont été fondues en une seule).
L’adaptation cinématographique a été approuvée par l’auteur Daniel Pennac : « Je n’ai jamais pensé qu’on puisse adapter les Malaussène et d’ailleurs je n’étais pas très chaud. Les quelques propositions de scénario reçues pendant ces 20 ans me paraissaient platement fidèles (…) Nicolas Bary est exactement le genre de type auquel je pouvais confier mon Malaussène. Il en ferait ce qu’il voudrait, comme il le voudrait, sans se couper les pattes à vouloir être fidèle  jusqu’à la virgule près. De fait, mon Malaussène est devenu le sien et il me convient tout à fait ».

cinéma, cinéma français, au bonheur des ogres, daniel pennac, raphaël personnaz J’ai apprécié l’aspect totalement loufoque de ce film et de cette famille improbable, le métier délirant de « bouc émissaire » du héros. Le plus frappant est l’univers onirique (une girafe dans un grand magasin) transposé dans une réalité (le quartier de Belleville) parfois sordide (les ogres).
Le réalisateur s’explique : « Il y avait l’idée que chacun se fasse son interprétation. Les ogres sont une métaphore ; ils sont dangereux pour les enfants. Je voulais garder cet aspect « conte » pour le film. (..) J’aimerais que les spectateurs soient surpris par ce conte moderne. Que les gens ne sachent pas où le film les emmène. Et qu’ils sortent bien sûr ravis du voyage. »

L’acteur principal, Raphaël Personnaz donne son point de vue : « ce film, c’est une fantaisie ! Il regroupe un peu tous les styles. Je ne trouve pas de point de comparaison. Il est inclassable. On y retrouve le parfum des films d’aventure que j’adorais enfant. »
Raphaël Personnaz, vu récemment dans Marius et Fanny, où il jouait un rôle totalement différent (un homme fier), est aussi à l’aise dans celui-ci (une personne effacée). Ce beau garçon est décidément prometteur, à suivre.
A ses côtés, dans le rôle de la journaliste tante Julia, on retrouve l’actrice césarisée pour The ArtistBérénice Béjo. La grande sœur est jouée par Mélanie Bernier, aperçue cette année dans le film Les gamins avec Max Boublil et Alain Chabat. Le rôle surprenant du gardien de nuit, joueur d’échecs philosophe, est interprété par le réalisateur Emir Kusturica.

Au bonheur des ogres devrait plaire aux lecteurs de la série, mais aussi aux spectateurs étrangers à l’univers poétique et insolite de Daniel Pennac, qui devraient facilement se plonger dans l’aventure.

Et vous, avez-vous lu les livres ?

13/10/2013

A la télé cette semaine : La belle et la bête, Le chat, The social Network, Eyes wide shut...

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauEn hommage à Jean Cocteau décédé le 11 octobre 1963 (après avoir appris la mort de son amie Edith Piaf) Arte diffuse son chef d’œuvre, La belle et la bête, que l’artiste présentait comme « un conte dormi debout ». La beauté de ce film, l’onirisme des décors me subjuguaient lorsque j’étais enfant (les bras chandeliers qui sortent des murs), je suppose que le charme agira toujours aujourd’hui. (J’ai revu Rebecca d’Hitchcock, il m’a beaucoup moins envoûtée).
télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauIl ne faut pas rater ce film et ces décors impressionnants, inspirés des dessins romantiques de Gustave Doré (le chanteur de la nouvelle star est son descendant). Le costume de la bête imposait 5 heures de maquillage chaque jour à Jean Marais, qui a failli renoncer (mais c’était soit ça, soit la guerre, le film datant de 1945- l’acteur a reçu une permission spéciale pour tourner). La belle, formidablement mise en valeur par la lumière, est incarnée par Josette Day, ex épouse de Marcel Pagnol.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauA la même heure, retour au réel sur TF1, avec The town de et avec Ben Affleck. Comme dans Gone baby gone, sa précédente réalisation diffusée récemment à la télévision, et dont je lis le livre original de Dennis Lehane en ce moment, l’histoire se situe dans un quartier sordide de Boston. Des bandits attaquent une banque et l’un d’eux tombe amoureux de la directrice. Amour impossible, difficulté d’échapper à sa condition… Le scénario est classique, pourtant le film se suit sans déplaisir (la dernière attaque à main armée est saisissante). Je trouve que Ben Affleck est meilleur réalisateur qu’acteur. Ce n’est pas qu’il joue mal, mais il me paraît fade avec sa gueule trop parfaite et lisse.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauFrance 2 programme Au-delà. Clint Eastwood sort de son registre policier habituel pour s’essayer au mélo fantastique (y a-t-il une vie après la mort ?) J’estime le film assez gnangnan, avec des dialogues et des situations convenus et téléphonés. On s’ennuie un peu, mais Matt Damon sauve la mise.
Un autre film de Clint Eastwood, bien plus convaincant, est diffusé mercredi sur Arte : Minuit dans le jardin du bien et du mal, polar avec Kevin Spacey et John Cusack.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauDeux films mettant en scène l’amitié émouvante entre deux femmes fortes, qui se rebellent contre des hommes violents : Beignets de tomates vertes sur HD1, où les personnages ouvrent un restaurant, et film moins optimiste sur Numéro 23, Thelma et Louise de Ridley Scott. Deux copines s’ennuyant dans leur couple décident de partir ensemble en week-end. Leur soif de liberté sera vite contrariée par l’agression d’un homme… Ce film « féministe » offre la reconnaissance à Brad Pitt, dans un rôle d’auto-stoppeur sexy.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauLundi, Arte diffuse Le chat de Pierre Granier-Deferre (La veuve Couderc, Adieu Poulet). Un film qui m’avait presque traumatisée quand j’étais petite, car Simone Signoret tue le chat de son mari, Jean Gabin ! Dans ce duel où un vieux couple s’affronte, évidemment j’étais pour le mari (nan mais oh ! tuer un chat, impardonnable !) Le film est suivi d’un documentaire sur l’actrice.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauPour les insomniaques, France 2 propose à minuit 25 Ascenseur pour l’échafaud, le premier film de Louis Malle en 1957, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Un homme commet un crime parfait, mais après le meurtre, il se trouve bêtement bloqué dans l’ascenseur… Sa complice l’attend toute la nuit en errant dans les rues. Le film est surtout connu pour la bande originale, composée par Miles Davis, qui a improvisé et crée la musique en 3 heures.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauMardi sur France 2, The social network de David Fincher, sur l’incroyable parcours du jeune créateur de facebook. Etudiant geek mal aimé des filles, il devient milliardaire comme on le sait… Mon film préféré de l’année 2010, avec en prime une musique signée Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauDuel de comédies romantiques avec Hugh Grant, avec Pour un garçon sur D8, et Coup de foudre à Notting Hill sur W9.
Dans le premier, l’acteur incarne un homme égoïste et cynique, qui se retrouve flanqué d’un gamin insupportable. Dans Coup de foudre à Notting Hill, Hugh Grant campe cette fois-ci un gentil et timide libraire qui rencontre par hasard une star (Julia Roberts). Une histoire d’amour est-elle possible entre un anonyme et une célébrité ? Le film pourrait être gnangnan, mais il est rehaussé par des situations savoureuses. L'atmosphère du quartier et les personnages secondaires font aussi tout le sel de cette comédie. En allant à Londres, j’ai découvert par hasard la librairie du film et photographié mon cliché obligatoire.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauJeudi, D8 programme le dernier film de Stanley Kubrick, Eyes Wide shut. Un film troublant, bizarre, sur un homme qui remet en question son couple (Tom Cruise et Nicole Kidman, alors mariés) Il erre dans New York la nuit à la recherche de nouvelles sensations. La scène où les masques tombent fait froid dans le dos…

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?

10/10/2013

Hollywood, l'envers du décor

rita_hayworth_glenn ford gilda.jpgSuite des résumés des livres lus en 2012 (première partie ici), que vous pouvez voir sur la colonne de droite. Sachant que j’ai publié sur les deux premiers livres  il y a trois semaines, et que j’en ai lu 68, je vous laisse faire le calcul pour connaître la fin des résumés. Dans la même veine, je n’ai toujours pas fini mon bilan ciné et livres de septembre. (C’est pas ma faute, je suis trop culturée, c’est tout).

3- Rita Hayworth, de Barbara Leaming

rita hayworth gilda.jpgL’envers du décor de la machine à rêves… Avant d’être la célèbre actrice hollywoodienne de Gilda (Put the blame on mame, boy : elle est doublée sur la chanson) Rita, née en 1918 de parents modestes, était une enfant maladivement timide. Son père, tyrannique et violent, la forçait à danser avec lui dans des music-hall glauques où ils mimaient un couple, qu’ils étaient réellement… Toute sa vie, Rita se laissera abuser par des hommes tyranniques et possessifs.

Son premier mari, Judson, la métamorphose physiquement et l’envoie littéralement s’offrir aux puissants du cinéma pour décrocher des contrats en retour. Le producteur Harry Cohn devient obsédé par la starlette, l’espionne et la met sur écoute. Rita épouse ensuite Orson Welles, qui la délaisse pour la politique ; puis le prince Ali Khan, qui lui préfère les fêtes. Rita sombre dans l’alcool, on la croit folle, alors qu’elle est en fait atteinte de la maladie d’Alzheimer, diagnostiquée près de 20 années en retard… La déchéance physique et morale de la star s’éteint en 1987, mais pas son aura.


4- Hollywood Babylone, de Kenneth Anger

Hollywood babylone.jpgUn livre culte, interdit depuis 1975, car il révèle la face cachée des célébrités de Hollywood, vraiment peu glorieuse : meurtres, orgies, drogue... Il a enfin été republié cette année, et je me suis jetée dessus, l’attendant avec impatience. J’ai un peu été déçue. Ce n’est pas de la grande littérature évidemment, plutôt un journal à scandale en version longue et plus subtile, qui relate des faits vraiment glauques.

Le plus sordide faits divers je trouve est celui concernant l’acteur Fatty Arbuckle, qui jouait le rôle de gros bêta à la tarte à la crème pour le plus grand plaisir des enfants. Je me souviens qu’au contraire, je le trouvais repoussant et trop bizarre. Je comprends mieux pourquoi : le livre décrit en détail la soirée d’orgie de 1921 qui aboutit à l’horrible agression et à la mort de l’actrice Virginia Rappe (l’humour noir de son nom…) Arbuckle est acquitté, mais sa carrière ne s’en relèvera pas.

J’ai été aussi particulièrement touchée par la destinée de l’actrice Francis Farmer, internée de force dans un hôpital psychiatrique où elle est maltraitée. Mylène Farmer a d’ailleurs tiré son pseudonyme de cette comédienne brillante.
Le recueil raconte aussi heureusement des épisodes moins graves, et fait preuve d’un opportun humour noir et cynique.

5- Jane Mansfield 1967, de Simon Liberati

jane mansfield.jpg(Notez que les deux dernières photos désignent la même personne...) Je m’attendais à une biographie classique, alors qu’il s’agit plus d’une réflexion sur la déchéance. Le début était très prometteur, mais j’ai eu du mal à finir le livre, je l’ai trouvé moins intéressant, répétitif, ou mal expliqué… J’ai décroché.
Jane Mansfield possédait un Q.I exceptionnel, mais elle préférait mettre en avant sa plastique et passer pour une écervelée. A la fin de sa vie elle ne jouait plus que dans des navets, proposait des spectacles de strip-tease sordides, était alcoolique et se faisait tabasser par son amant… Cette beauté a fini comme on le sait, décapitée dans un accident de voiture en 1967.

En résumé, être une star à Hollywood, c’est gai.

 La prochaine fois, suite des biographies, avec les chanteurs.

08/10/2013

The World's end : Le dernier pub avant la fin du monde

cinéma, the world's end, edgar wright, simon pegg, paddy considine, shaun of thr deadLe dernier né de la trilogie "blood and ice cream", nommée ainsi car dans chaque film (sanglant) les personnages mangent de la glace Cornett*. D’ailleurs ici le running gag n’apparaît qu’à la fin et de façon vraiment marrante.
Les trois films mêlent références et parodies, qui sont un régal pour les cinéphiles comme moi (dans le même genre, j’adore OSS 117 ou Le magnifique). Le premier, Shaun of the dead, « une comédie romantique avec des zombies » fait partie de mes films cultes. Le deuxième, Hot Fuzz, parodie les films d’action. Dans ce troisième et dernier numéro, cinq anciens camarades de lycée se retrouvent 20 ans après dans la petite ville de leur enfance, pour finir une tournée des bars qu’ils n’avaient pu terminer : 12 pintes dans 12 bars, "à la conquête de la voie maltée". Leur but est d’atteindre le dernier pub, « the world’s end » mais ils se rendent vite compte que le village et ses habitants ont changé… pour être remplacé par des extra-terrestres ! (voir bande annonce en lien)

cinéma, the world's end, edgar wright, simon pegg, paddy considine, shaun of thr deadLe réalisateur annonçait que ce film serait encore plus ancré dans la réalité sociale, et serait même assez mélancolique. Il promettait donc beaucoup : l’opposition entre ceux qui sont rentrés dans la vie d’adulte classique, son quotidien morne, travail, vie de famille ou divorce, et celui (le personnage principal) qui a gardé ses espoirs et rêves d’adolescent rebelle. Ceux qui sont devenus riches et ambitieux, et ceux qui sont restés pauvres… Comment les gens évoluent, la vie, le passage du temps, la nostalgie…
Pourtant le scénario ne fait qu’effleurer ses problématiques et le personnage principal est présenté comme un adolescent attardé et alcoolique. Évidemment on ne s’attendait pas à un film intellectuel, mais Shaun of the dead était tout de même plus profond. Ici, le scénario est mince et comporte des faiblesses. Le film part dans tous les sens, totalement assumé. La fin est vraiment originale et déconcertante.

cinéma, the world's end, edgar wright, simon pegg, paddy considine, shaun of thr deadJ’ai tout de même beaucoup aimé, pour le trio Edgar Wright- Simon Pegg- Nick Frost, auxquels se sont rajoutés d'autres pointures comme Martin Freeman et surtout Paddy Considine. En voyant ces talentueux acteurs comiques, on a vraiment l'impression d'être au milieu d'une bande de copains, et on a envie d'aller dégommer des aliens avec eux, leur enthousiasme est communicatif. Le film plaira aux poivrots (et déplaira aux bien-pensants) car on peut dire qu'il fait l'apologie de l'alcool (qui donne du courage).

J'ai apprécié que le personnage principal soit fan de métal et en particulier de Sister of Mercy... Comme toujours, Edgar Wright soigne sa bande originale et compile de réjouissants tubes des années 80-90 : Soup Dragons (I'm free) Blur, Suede (So young),  Pulp, Teenage Fanclub...

J'ai aussi adoré rechercher les nombreuses références : le grand classique « L’invasion des profanateurs de sépulture » Le village des damnés, The thing, et même Hulk.

A suivre : Au bonheur des ogres et Turbo.

Et vous, avez-vous vu ces films ? Qu'avez-vous vu au cinéma dernièrement ?


06/10/2013

A la télé cette semaine : 1000 milliards de dollars, Ridicule, Rebecca, Sixième sens...

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteCe soir, Arte programme Mille milliards de dollars d’Henri Verneuil (Le clan des Siciliens, Peur sur la ville…) Mon acteur fétiche Patrick Dewaere incarne un journaliste révélant les pots de vin d’un homme politique corrompu. Ce dernier se suicide, et pris de remords, le journaliste poursuit son enquête. Il s’aperçoit de l’ampleur de l’histoire en découvrant que de mystérieuses multinationales transfèrent leur argent dans des comptes offshore … Le suspense est haletant et Dewaere en justicier transmet sa fougue légendaire.
La somme énorme du titre représente le chiffre d’affaire annuel des 30 premières entreprises mondiales. Le film date de…1981, et son écho est toujours aussi important aujourd’hui. A ce sujet, je vous conseille l’excellent documentaire exhaustif et drôle de Xavier Harel : évasion fiscale, le plus grand hold-up du siècle : 30 000 milliards de dollars seraient cachés dans des paradis fiscaux, ce qui représente les 2/3 de la dette mondiale !

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteA la même heure, D8 propose l’excellent Ridicule de Patrice Leconte. Les personnages s’affrontent à coups de réparties cinglantes, pour rentrer dans la cour de Louis XVI, rabaisser le favori aux yeux du roi et prendre ainsi sa place :
 « - Il est moins sot qu’il n’en a l’air...
    - C’est toute la différence entre nous, monsieur. »
Quand on me pique en société, étonnée par des remarques bêtes et méchantes, je reste souvent les bras ballants. Je trouve parfois une réplique assassine, mais après des heures de rumination (ah j’aurais dû répondre ça !) Mais en réalité, le plus souvent, j’ai ma réponse immédiatement, mais je ne la dis pas. L’autre, qui pense nous avoir mouché et se sent supérieur, serait encore plus agressif et de mauvaise foi si on lui démontrait la bêtise de ses propos. Ça ne fait qu’envenimer les choses. Pourtant, si on ne répond pas, l’autre campe sur ses positions et pense certainement qu’il nous a cloué le bec, et se croit d’autant plus intelligent. C’est dommage, mais je n’ai rien à prouver à quelqu’un de ce genre. Le silence est le pire des mépris. Comme dit Audiard, je ne parle pas aux cons, ça les instruit !

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteAutre comédie, moins subtile mais très divertissante, Prête-moi ta main de Eric Lartigau sur TF1. C’est une bonne comédie française, avec un scénario propice aux gags et rebondissements : Alain Chabat (toujours parfait) incarne un célibataire heureux, couvé par sa mère et ses 5 sœurs assez castratrices. Lassées de lui laver son linge, les femmes le somment de se marier. Pour mettre fin au complot, le vieux garçon engage une jeune femme (Charlotte Gainsbourg) qui devra jouer le rôle de sa promise, mais évidemment, rien ne se passe comme prévu…

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteLundi, Arte diffuse Rebecca d’Alfred Hitchcock, adapté de Daphné Du Maurier. Une jeune femme (Joan Fontaine) vient habiter dans l’étrange manoir de son mari (Laurence Oliver). Mais la demeure semble hantée par le souvenir de l’ancienne épouse… Un film somptueux, à l’atmosphère envoûtante et fascinante.

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteA la même heure, TMC diffuse le fameux Sixième sens de M. Night Shyamalan. A l’époque, comme tout le monde, j’étais sortie de la salle de cinéma sous le choc de la révélation finale. Ceux qui ont révélé la fin aux gens qui n’avaient pas encore vu le film devraient être bannis à jamais des réseaux sociaux et abandonnés dans une grotte en plein désert. Au moins. Je trouve que le réalisateur décline inéluctablement : ses premiers films étaient très bons (Incassable, Signes) mais deviennent de plus en plus mauvais (Phénomènes et Le dernier maître de l’air).

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteNT1 diffuse la satire désopilante du modèle américain, où les apparences sont trompeuses, American Beauty de Sam Mendès (Les noces rebelles). On observe avec curiosité l’excellent Kevin Spacey tomber amoureux d’une lolita, mais aussi un sac plastique voler au gré du vent... Un film que j’avais  estimé novateur et anti conformiste lors de sa sortie (1999). A noter que le scénario est d’Alan Ball, l’auteur de la géniale série Six feet under.

télé,cinéma,chanson française,patrick dewaere,les 50 ans de la mort d'edith piaf,ridicule de patrice leconteMercredi, après Ridicule, une autre comédie douce amère de Patrice Leconte : Viens chez moi, j’habite chez une copine. Où le désopilant Michel Blanc, chômeur dragueur, s’incruste dans le quotidien tranquille d’un petit couple. Sur les bords, au milieu, c’est vrai qu’il craint un peu.

Dans la rubrique nécrologique de la semaine, les 50 ans de la mort d’Edith Piaf, avec des hommages sur Arte ce soir à 22h50 (« sans amour, on est rien du tout »), et jeudi à 23h30 sur france3 (« Edith Piaf amoureuse »). La passion était effectivement un thème principal dans la vie de l’artiste, comme j’ai pu le constater cette semaine en visitant Le musée des lettres et manuscrits, qui présente des lettres très personnelles de la chanteuse. L’artiste déclarait sa flamme « tu es le seul, l’unique, je n’ai jamais connu ça avant, je t’aimerai toujours etc » à des hommes différents environ chaque année… La lettre d’une épouse délaissée (Edith Piaf appréciait particulièrement les hommes mariés) est très troublante et touchante.

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?

01/10/2013

Bilan je suis culturée du mois de septembre

monde merveilleux winshluss.jpgBonne résolution de la rentrée, vous avez pu constater que je me suis enfin remise à tenir régulièrement le blog, et que j’ai mis les colonnes lecture à jour. (Le chômage aide beaucoup). Autre nouveauté, j’essaierai de publier un bilan mensuel de mes sorties et films vus.
Je n’ai pas encore fini d’écrire le premier résumé. D’accord, vous allez penser « la promesse n’a pas encore commencé, et elle n’est même pas tenue ! » mais plutôt que de me présenter comme mémé toujours en retard qui manque de volonté (hum), je préfère pour une fois me la péter tourner la réponse à mon avantage : faire croire que si je n’ai pas fini d’écrire, c’est tout simplement parce que je sors et me culture beaucoup. En attendant (j’espère tout de même écrire le bilan du mois de septembre 2013 avant février 2014 pour une fois, voici tout simplement la liste :

4 livres :

- Limonov d’Emmanuel Carrère
- Je suis vivant et vous êtes morts, biographie de Philip K.Dick, d’Emmanuel Carrère
- Nouveaux mots d’excuse, les parents écrivent encore aux enseignants, de  Patrice Romain
- La femme et l’ours Philippe Jaenada
Prochain livre prévu : Biographie de Maupassant, par Frédéric Martinez.

4 films au cinéma :

- Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh (voir mon billet ici)
- Le dernier pub avant la fin du monde de Edgar Wright
- Au bonheur des ogres de Nicolas Bary (sortie en salles le 16 octobre)
- Turbo de David Soren (sortie en salles le 16 octobre)
Prochain film prévu : L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS SPivet, de Jean-Pierre Jeunet

Télé :

- 37 films
- 13 documentaires
Prochain film prévu : K19, le piège des profondeurs

 6 séries :

 - House of Cards saison 1
- Weeds saison 7
- Luther s1
- La gifle s1
- Scandal s1 et 2
- Spaced s1 et 2.
Prochaine série prévue : Luther saison 2.

4 spectacles ou one man show :

- Desperate housemen, au Grand point Virgule jusqu’au 31 octobre
- Remue méninge, spectacle de mentalisme de Xavier Nicolas, au théâtre de Nesle jusqu’au 20 décembre
- Toutes mes condoléances de Sébastien Castro, à la Comédie de Paris jusqu’au 29 décembre
- Le bal des crapules, théâtre Le mélo d’Amélie, jusqu’au 10 novembre.
Prochain spectacle prévu : Muriel Robin

3 Expositions :

- Expo Winshluss, Un monde merveilleux, musée des arts décoratifs, jusqu’au 10 novembre
- Expo La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette, musée des arts déco, jusqu’au 24 novembre
- Pub mania, ils collectionnent la publicité, musée des arts déco, jusqu’au 6 octobre
Prochaine expo prévue : La tour Paris 13

3 sorties :

- Visite guidée du Paris hanté
- Balade en bateau : Le canal Saint Martin
- Fête des jardins, ouverture exceptionnelle de jardins privés, du 21 au 22 septembre
- Festiblog, vente et dédicace des blogs BD publiés en librairie, du 28 au 29 septembre.
Prochaine sortie prévue : le salon du Bourget

1 Concert :

Mylène Farmer à Bercy
Prochain concert prévu : Imagine Dragons à l'olympia

Sortie sport :
Première inscription de ma vie à un cours collectif (grosse épreuve) : Yoga (je vous raconterai le carnage)
et toujours les sports habituels …
Prochain sport prévu : on m’a donné un DVD d’entraînement de Pilates, je vais tester ce que ça donne…


Et vous, qu'avez-vous fait en septembre ?