09/09/2015
Bilan "je suis culturée" de l'été, suite
20 Documentaires :
7 Coups de cœur :
- George Harrison : living in the material world 2011 de Martin Scorsese
- Pollution de l’air : qui nous intoxique ? spécial investigation, Canal+
- Métro boulot chrono, merci patron ! Spécial investigation, Canal+
- Nucléaire, la politique du mensonge Spécial investigation, Canal+
- Un village empoisonné par la CIA ?, France 3
- Caprices de riches, Spécial investigation, Canal+
- Maison-poison, quand nos intérieurs nous polluent, France 5
A voir :
- Les énigmes du sphinx, Arte
- Danse avec le F.N de Paul Moreira
- Billy Joël, une rock star au pays des soviets
- Pierre Brossolette, résistant, France5
Pas mal :
- Rita Hayworth, et l’homme créa la déesse, Arte
- Guy Bedos, France 3
- Renaud, on t’a dans la peau, France3
- La vie secrète des chansons, France3
- Mamie fait de la résistance, Arte
Spécial Investigation, Canal + :
- Scandales à l’hippodrome
- Le vin français, la gueule de bois
- Israël/Palestine, la guerre secrète du Mossad
- DSK : les dessous de l’affaire du Carlton
3 Pièces de théâtre / one man show :
- Alex N’guyen, le sonart
- La gueule de l’emploi, Le mélo d’Amélie, jusqu’au 12 septembre
- Le clan des divorcées, La grande comédie de Paris
8 Expositions :
- David Bowie, Philharmonie de Paris
- Visite guidée du Panthéon
- Jean-Paul Gaultier, Grand palais
- L’inca et le conquistador, musée du quai Branly
- Tatoueurs, tatoués, musée du quai Branly
- Edith Piaf, BNF
- Lascaux, Parc des expo de Paris
- Musée de l’histoire de St Denis
07:00 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beatles, sortir à paris | | Facebook
01/03/2015
Bilan "je suis culturée" de janvier
Je sais encore, on est le 1er mars…Mais pour une fois j’ai signé mon chèque de loyer dès aujourd’hui, je n’ai pas attendu le 8 (Un jour la proprio va me virer)
Je ne peux pas résister, j’écris en regardant OSS 117 diffusé en ce moment sur 6ter. (Si je fais des fautes, c’est pas ma faute à moi comme dirait Lolita.) « S’agirait de grandir, s’agirait de grandir… »
3 films au cinéma :
- Astérix, le domaine des dieux, d’Alexandre Astier et Louis Clichy
Alexandre Astier + Alain Chabat + Laurent Lafitte = ♥. Oui je ne m’embête plus à faire des phrases.
Les trois acteurs doublent les personnages du dessin animé. Je suis très sensible à la voix, reflet des émotions et de la personnalité. Je retiens beaucoup plus les voix que les visages, et quelque chose m’a frappée en écoutant le film. Mémé a peut-être besoin d’un sonotone mais… vous n’avez pas trouvé que les trois gars possèdent quasiment le même timbre ? Preuve que leurs caractères se ressemblent sûrement aussi.
Astier parvient à égaler l’humour d’Astérix mission Cléopâtre de Chabat. J’aime beaucoup ce mec, auteur de Kaamelott et scénariste de Pop redemption, où il fait plein de clins d’œil aux Beatles (voir mon billet en lien). En plus, il est Lyonnais comme moi. J’adore Chabat évidemment : Les nuls, La cité de la peur, Didier, Ophélie Winter… J’aime bien Laurent Lafitte depuis Tristesse Club et surtout Papa ou maman et son « tranquilou bidou »
- Papa ou maman de Martin Bourboulon, voir mon article en lien
- 108 rois démons de Pascal Morelli
22 films à la télé :
Coup de cœur Canal + :
- Non-stop de Jaume Collet-Serra
Je n’étais pas tentée, encore un film d’action avec Liam Neeson… Mais mon frère, très difficile, m’a envoyé un sms : « pour la première fois depuis longtemps, j’ai aimé un film sur Canal+ ». Liam Neeson incarne un policier chargé de la surveillance des avions. Lors d’un vol, il reçoit de mystérieux sms : si une forte somme d’argent n’est pas versée sur un compte secret, un passager mourra toutes les 20 minutes… Les détails des messages prouvent que le terroriste est à bord. Qui est-il ? Un suspense très efficace.
Coup de cœur Arte :
- Les enfants loups, Ame et Yuki de Mamoru Hosada
Une étudiante tombe amoureuse d’un garçon mystérieux. Et pour cause : il peut se changer en loup. Malgré tout, ils s’aiment et de leur union naît deux enfants, qui se transforment sous le coup des émotions. Le père meurt et la jeune femme courageuse part seule élever ses petits à la campagne, loin des curieux. Un dessin animé magnifique, ode à l’enfance, à la nature, dans la lignée de Miyazaki et Mon voisin Totoro.
1 one man show :
- Titoff, théâtre de la Michodière
Pathétique. Il répétait laborieusement la même blague jusqu’à ce qu’une âme charitable concède à rire. Il évoquait des émissions beaufs de M6 ou TF1 que je ne connais pas. Et son sketch sur les femmes qui refusent de s’asseoir sur des toilettes publiques, avec force mimes… pitié… On est parti avant la fin, et tellement rebutés par l’expérience qu’on n’a pas revu de one man show depuis deux mois (au lieu d’un par semaine auparavant).
2 expos :
Coup de cœur :
- François Truffaut, cinémathèque
J’avais transcrit sur mon portable, pour faire moderne, une longue réflexion très pertinente sur l’adolescence. Mon téléphone a décidé de me supprimer l’onglet notes avec toutes mes citations de papillotes et autres données indispensables à la survie. Mémé nulle en nouvelles technologies retourne au bon vieux papier et au stylo.
Je retiens cependant cette phrase : « l’adolescence ne laisse un bon souvenir qu’aux adultes ayant mauvaise mémoire ». J’ai beaucoup aimé la lettre d’amour à Isabelle Adjani, et pouvoir observer l’écriture un peu féminine du cinéaste (j’aime me targuer d’être graphologue car j’ai lu 5 pauvres bouquins sur le sujet.)
- Éloge de la rareté, Bibliothèque Nationale de France
Je retiens encore les livres annotés à la main par leurs célèbres auteurs, Proust, Apollinaire… J’ai bien rigolé devant la gêne du guide un peu précieux qui nous présentait un manuscrit licencieux du 18ème siècle, avec un texte à double sens (que même moi j’ai compris) « ce sont des mots que ma bouche se refuse à prononcer »
6 séries :
Coups de cœur :
- Game of Thrones saison 3
- Masters of sex saison 1
- A young doctor notebook avec Jon Hamm et Daniel Radcliffe
- In the flesh saison 2
- The newsroom saison 2
- Hannibal avec Hugh Dancy et Mads Mikkelsen
6 documentaires :
Coup de cœur :
- Marlon Brando, un acteur nommé désir
- Philippe Noiret, la pudeur des sentiments
- La lutte des cadres de Pauline Frachon et Jean-Yves Cauchard
- Les clowns contre-attaquent de Martin Boudot
- Meurtre en Finlande
- Elvis et Priscilla
Je vous laisse, parce que OSS 117 va entonner Bambino, faut que je me concentre sur ma chorégraphie. "Alors infidèle, on s'en va sans dire au revoir ?"
Ensuite, je vous conseille le très bon documentaire de Patrick Jeudy à 23h10 sur Arte, Eliot Ness contre Al Capone.
Je vous rappelle que vous pouvez gagner ici des places pour le film The Voices.
22:41 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sortir à paris, cinéma, séries, canal+ | | Facebook
26/05/2014
Mémé a testé pour vous la grande culture : l'opéra
Les Capulet et les Montaigu, opéra Bastille
Partie sur ma lancée de culture élitiste, après Le lac des cygnes, je tente l'opéra. J'en avais vu deux lorsque j'étais étudiante. A Lyon, on pouvait accéder à la représentation 15 minutes avant s'il restait des places, pour 10 euros (au lieu de parfois 150, ça vaut le coup !) On avait adoré le premier opéra, très connu, musique splendide, et trouvé le deuxième sans intérêt. I Capuleti e i Montecchi fait partie de la seconde catégorie. Un scénario brodé autour de l'histoire archi connue de Roméo et Juliette, sauf qu'ici on ne parle pas d'amour, mais de guerre. (Je suis une fille moi, la guerre, je m’en tape, All we are saying, is give peace a chance !)
Je vous résume l'intrigue du premier acte en une phrase (pourtant je suis bavarde) : Roméo Montaigu a tué le fils Capulet, celui qui tuera Roméo épousera Juliette. Une phrase. Dans cet opéra, il leur faut 45 minutes de radotage pour exprimer la même chose. Et tout ça en beuglant en italien (je me suis cassé le cou en regardant la traduction pendue au plafond comme trois petits cochons) :
(Père de Juliette) « Oh ce salaud de Roméo a tué mon petiot »
(L’armée des Capulet en chœur) « Oh, ce salaud de Roméo a tué ton petiot
(Père) « Roméo a tué mon petiot »
(Truc, pas retenu son nom) « Roméo a tué ton petiot, je lui ferai la peau
(Père) « Oh, tu lui feras la peau ?
(Truc) « Oui, je lui ferai la peau !
(L’armée en chœur) « Bravo ! Il lui fera la peau à ce salaud ! »
(Père) « Et en échange t'épouseras Juliette, ce sera chouette ! »
(Truc) « Oh oui j'épouserai Juliette, ce sera chouette »
(L’armée) « Oh oui il épousera Juliette, ce sera chouette ! »
Et moi au moins, je fais des rimes. Dans le deuxième acte, Roméo (joué par une femme ?!) demande à Juliette de s'enfuir avec lui (euh, elle) puisqu'ils s'aiment comme des enfants, avant les menaces et les grands tourments. Sinon Roméo sera tué et Juliette épousera l'assassin qu'elle déteste. Mais non, la cruche préfère compliquer les choses pendant encore 40 minutes « Oui mais c'est l'honneur tu vois, on peut pas faire ça, si on se suicidait plutôt, c'est tellement plus rigolo, hohoho ? »
Après on a eu la libération, l'entracte, et la moitié de la salle s'est enfuie. Le personnel nous donnait comme des suppliques des tickets retour « Vous revenez hein ? » mais on s'est barré en courant. En plus il faisait beau dehors sur les quais, et c'était l'heure du dîner pour l’estomac sur pattes.
Voilà, après le lac des cygnes, c'était mon incroyable excursion chez les culturés. Je vous laisse, ya Kick-Ass qui commence sur W9.
Petit quiz "On connaît la chanson", avec trois titres à retrouver dans le texte.
20:55 Publié dans Je suis culturée, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : opéra, roméo et juliette, sortir à paris | | Facebook
23/05/2014
Mémé a testé pour vous la grande culture : Le lac des cygnes
Le lac des cygnes, avec le ballet et l'orchestre du Bolchoï de Minsk
En avril, je décide que la culture n'appartient pas qu'à l'élite bourgeoise, et que moi aussi, je peux voir des ballets et des opéras sans que ça me coûte un bras. Il faut juste avoir de bons yeux pour voir de loin, et ne pas être trop gros pour s'asseoir sur les minuscules places du poulailler. Au théâtre de la porte saint Martin où nous avons vus (enfin, le sommet du crâne) Muriel Robin, les sièges en bois du poulailler sont encadrés de barres de fer et si petits que les types de plus de 80 kilos ne passaient pas. Celui qui a conçu ces planches fauteuils a dû penser que les pauvres sont maigres car ils n'ont pas de quoi se payer à bouffer (ils préfèrent vivre de spectacles et d'eau fraîche). Je fais 50 kilos, mon frère 10 de plus, et on était serrés comme des sardines. On a fini assis sur l'escalier, accoudés au balcon : on voyait mieux !
Pour le lac des cygnes, par chance, l'immense salle du palais des Congrès n'est pas complète, une ouvreuse nous propose donc de passer du dernier rang des gueux pour nous installer directement à la moitié de la salle ! Les enfants du paradis, des jeunes probablement étudiants fauchés ou chômeurs comme moi, rejoignent donc les vieilles trop maquillées, aux colliers de perles, boucles d'oreilles en or et parfum qui pue (ce n'est pas un cliché, dès que je suis bien placée dans une salle, ce type de vieille est là. Elle me poursuit.) J'ai envie de faire un grand sourire à ma nouvelle vieille voisine botoxée : "Salut ! je suis assise à côté de toi et pourtant j'ai payé ma place deux fois moins chère ! Niark niark !"
La culture appartient à l'élite, mais le lac des cygnes, même si mémé écoute surtout radio nostalgie, je connais les chansons principales : Daydream de Wallace Collection ! (Ce groupe des années 70 s'est inspiré du thème principal du ballet) Et on entend les mélodies de Tchaïkovski dans des films et des pubs ! Puis l'histoire, je connais aussi, j'ai vu le film Black Swan !
Évidemment, le ballet n'est pas tout à fait identique... Mémé ne comprend pas trop pourquoi on se trouve dans un château au début (c'est qui tous ces gens ? Ils sont où les cygnes ?)
Juste avant la représentation, on consulte un site qui indique une durée de spectacle de 4 heures. J'appréhende donc et essaie de m'installer confortablement sur mon siège (bien moelleux, pas comme au poulailler), dans l'intention de pioncer en douce pour que le temps passe plus vite (« tu me réveilleras quand les cygnes arriveront »). Mémé pique du nez lors du premier acte (j'y peux rien, à un moment le personnage est seul sur scène, la musique devient douce, avec de simples violons... ça endort). Le premier acte dure une heure ("c'est bien ça alors, 4 heures de spectacle, qu'est ce qu'il m'a pris de venir, quand je pense qu'il y avait Weeds sur Canal+") le second acte dure 30 minutes, et le dernier 15. Sont pas matheux. Finalement le ballet n'est long « que » de 2h30 avec les entractes.
J'ai toujours pas capté qui était qui (ils étaient au moins 60 là-dedans, avec les costumes et décors qui changent tout le temps, plus l'orchestre, je comprends que ça coûte si cher). J'ai pas trop compris ce qu'ils exprimaient en gigotant tout le temps (c'est un peu répétitif non ? Pourquoi ils ne se parlent pas tout simplement ? On comprendrait mieux ce qu'ils veulent dire. Un type m'exprime son intéret en gesticulant comme ça, désolée, je comprends pas. Et quand je m’adresse à quelqu'un je ne lève pas la patte, qu'est-ce que c'est que cette manie de faire des pointes ?)
Pourtant au final, j'ai bien aimé. J'avais même des frissons en écoutant le thème principal. Mais je vibrais plus pour le concert du nouvel an de l'opéra de Lyon, car l'orchestre n'était pas dans son trou, on l'entendait mieux. Comme quoi, même mémé peut apprécier la grande culture.
La prochaine fois, mémé vous racontera comment elle a testé l'opéra (je fais des rimes, c'est la frime).
17:16 Publié dans Je suis culturée, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : musique, le lac des cygnes, sortir à paris | | Facebook
03/02/2012
Questions pour un champion
(un titre à la con) Baz'art m'a tagguée !
Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18, écrivez la quatrième phrase:
« Le cauchemar est à présent réalité, ou vice-versa. »
Euh… Ce n’est pas un signe, hein ? Ou alors je compte la première phrase, qui commençait à la page précédente ? Ce serait alors : « Le papillon se retrouve dans la même situation que Warburg : enfermé dans une cage ».
Le livre : Fragments, les carnets de Marilyn Monroe.
Sans vérifier, devinez l’heure:
20h48
Vérifiez :
20h53
Que portez vous ?
Comme Filou, mémé est frileuse et écolo. J’ai déjà décrit mes tenues de combats pour affronter l’hiver. Là, dans mon studio pas isolé chauffé à l’électricité, je porte deux t-shirts à manches longues, un pull à col roulé, une veste, un peignoir et un châle par-dessus. Parfois je rajoute un plaid, mais le poids des couches de vêtements me fait mal aux épaules… Véridique… j’ai aussi une couverture autour des jambes. Et je bois ma soupe maison (poireaux, carottes, navets, patates). Quand je vous dis que je suis une mémé.
Avant de répondre à ce questionnaire que regardiez-vous ?
Télérama sortir, car mon frère a trouvé que -25 degrés prévus avec les rafales de vent pour le weekend, c’était le bon moment pour venir sur Paris. Je pense lui proposer le salon « rétromobile » comme ça je pourrai m’en dispenser (j’aime pas les voitures) et continuer à hiberner.
Quel bruit entendez-vous à part celui de votre ordinateur ?
Les jeunes un peu saouls qui rigolent ou s’engueulent dans la rue comme tous les vendredis soirs (heureusement que je m’endors rarement avant 2h du mat, je déteste être réveillée). Les gens stationnent toujours sous ma fenêtre pour discuter et téléphoner, car il s’y trouve un grand bac à fleurs sur le bord duquel ils peuvent s’asseoir (et enterrer leurs clopes dans les géraniums). Je connais toute la vie sentimentale de Mohamed et sa copine, elle est palpitante.
Quand êtes-vous sorti pour la dernière fois, qu’avez vous fait ?
Mémé, sortir ? Je vous rappelle que j’hiberne jusqu’en mars. Cet aprem, mémé à son grand regret a dû aller à la pharmacie renouveler ses médicaments (ça faisait déjà un jour que je ne les prenais plus par flemme de sortir), mais c’est la peur de manquer de chocolat qui m’a décidé à affronter le froid (je me suis trompée, j’ai acheté du chocolat au lait. Comme je trouve qu’il faut en manger beaucoup pour sentir le goût, contrairement au noir 70 % de cacao dont j’ai l’habitude, ben… j’en ai déjà mangé les ¾... J’ai une réputation d’estomac sur pattes à tenir.)
Non en réalité, bonne résolution de l’année, je suis souvent sortie en janvier : 4 visites guidées dans Paris, offertes par une amie pour mon anniversaire (Paris hanté, Paris au Moyen age, le père Lachaise et les plus beaux ponts de la capitale), trois expos (Sempé, Munch et la danse à Beaubourg), un concert, le défilé du nouvel an chinois, un Grand journal. C’est fou, hein, pour une mémé ourse ? C’est pour ça qu’il neige, désolée.
Avez-vous rêvé cette nuit ?
Oui, que j’étais invitée par une famille (je ne sais pas laquelle) dans leur maison de campagne au bord de la mer. On y allait en voiture, en arrivant, je voyais l’immense ciel bleu, les falaises et les plages de galets, et je m’exclamais : « oh, déjà ! On ne met que deux heures ! Et il fait super beau ici, c’est fou ! On pourra revenir tous les week-ends c’est génial ! » Et là je me réveille. Et je me retrouve dans la grisaille parisienne où il fait -12 degrés.
Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?
Je ne ris jamais, je suis très sérieuse comme fille, enfin voyons. En plus c’est vrai, je ne ris pas aux éclats tous les jours, je souris ou pouffe à une blague plutôt, souvent, mais un vrai rire… Dans les années 40 les gens estimaient rire une quinzaine de minutes par jour, et aujourd’hui plus qu’une seule... (Ces chiffres m’ont marquée mais ne me demandez pas d’où je les sors, ils sont déjà vieux.)
Qu’y a t il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Au dessus de ma tête, la photo d’un soleil couchant agrandie en toile, cadeau gagné chez LMO avec les billets sur mes souvenirs de vacances, écrits ici et là..
Juste à côté de l’écran d’ordi, l’autocollant du Petit Journal et l’autographe de Yann Barthès. Je n’en aurai pas demandé, peur de paraître une ridicule groupie, mais quand j’ai vu ma voisine sortir un beau carton bien préparé et quémander un petit mot, j’ai fait le mouton, j’ai sauté sur l’occasion. J’ai donc tendu le premier bout de papier tout chiffonné trouvé au fond de ma poche. Quand Yann m’a demandé « c’est pour qui ? », j’ai répondu « pour moi » au lieu de donner mon nom. (Il s’est un tantinet foutu de ma gueule, j’aime faire bonne impression).
Sur le mur opposé, on voit les reproductions de la dame à la licorne : six toiles du Moyen Age symbolisant les 5 sens, plus un sixième (mais mémé n’arrive pas à retrouver les symboles). Sur le mur de côté, une tenture d’Amano. Sur ma porte, un calendrier de Klimt. Mes murs ne sont pas trop chargés pour ne pas étouffer le studio qui est déjà bien petit.
Et vous, qu'auriez-vous répondu ? Suite bientôt