06/03/2014
Bilan "je suis culturée" de février : expos et théâtre
Suite du bilan culturel de février :
- 5 films au cinéma
- 30 films à la télé
- 8 documentaires
- 5 séries et :
4 Expositions :
2 Coups de cœur :
- Fusillé pour l’exemple, 1914-2014 : les fantômes de la république, Hôtel de ville de Paris, jusqu’au 22 mars. Gratuit. Je vous invite à revoir également sur le sujet le chef d’œuvre de Kubrick, Les sentiers de la gloire, et le film d’Yves Boisset : Le pantalon.
- La voix, La cité des sciences, jusqu’au 28 septembre.
Expo très intéressante, avec des jeux et des tests. Comme je suis une grande enfant, j’adore jouer. J’ai adoré tenter de retrouver de quelle région est originaire un accent. J’ai fait le « question pour un champion » avec 4 autres participants, où il faut reconnaître à quelle personne célèbre appartient la voix que l’on entend. Facile pour moi, je suis très sensible aux voix, bien plus qu’aux visages et noms. Je répondais immédiatement (les autres me copiaient, peuh) et j’ai eu envie de frapper une gamine qui me collait et a osé buzzer à ma place et donner une mauvais réponse. Sans elle, j’aurais fait un sans faute. (Non non, je ne suis pas mauvaise perdante). M’enfin, ce ne sont pas des jeux pour les enfants. J’ai piqué un énorme fou rire de 10 minutes, comme ça m’arrive rarement, en modifiant les voix de personnes célèbres. A voir (mais ni le week-end, ni le mercredi, ni pendant les vacances scolaires !)
- Star wars identités, Cité du cinéma, jusqu’au 30 juin. Article en ligne bientôt.
- Versailles : Le nôtre en perspectives
7 pièces de théâtre :
2 coups de cœur :
- Spamalot, comédie musicale de PEF, adaptation de Sacré Graal des Monty Python : délirant.
- Déshabillez mots 2. Deux comédiennes jouent des définitions de mots, comme celle du lâcher prise et de l’intuition (mes préférées). Ca paraît peut-être ronflant mais pas du tout, c’est très drôle. Enfin du théâtre intelligent, subtil… Un pur régal. Ça change des comédies de boulevard grossières où les gens éclatent de rire aux blagues en dessous de la ceinture (ce qui me désespère et me rend misanthrope)
- Biscotte
- Paname comedy club
- Le casting des anges
- La vie rêvée des profs
Prochain théâtre prévu :
- Blabla, troupe d’improvisation autour d’un magazine et de ses rédactrices
1 concert :
- Ennio morricone à Bercy
Prochain concert prévu : Michael Gregorio, au théâtre du Châtelet
3 Sport :
- Cours de self defense, article sur le sujet en ligne bientôt.
- Pilates
- Yoga (il faut vraiment que je prenne le temps de décrire mes expériences de mémé qui tente d’apprendre le zen…)
Prochain sport prévu : Tai chi chuan
07:00 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sorties à paris, expositions, théâtre, one man show, comédie musicale, fusillé pour l’exemple, les sentiers de la gloire, yves boisset : le pantalon. spamalot | | Facebook
03/03/2014
Bilan "je suis culturée" de février : films, séries et documentaires
5 films au cinéma :
Lire les critiques dans le billet précédent (en fait, c’est 7 films. Je me suis trompée dans mon carnet en les notant. Je n’ai vu « que » 11 films en janvier et 7 en février.)
30 films à la télé :
Coup de cœur Canal + :
- La clé des champs de Claude Nuridsany et Marie Pérennou. Un enfant rêveur et solitaire observe la mare à côté de chez lui. J’ai évidemment retrouvé ma propre enfance de membre du club CPN (Connaître et Protéger la Nature) de la Hulotte, le journal le plus lu dans les terriers. Les images sont d’une beauté à couper le souffle.
- Meilleur thriller Canal + : Effets secondaires de Steven Soderbergh
- Meilleur drame Canal + : Cheval de guerre de Steven Spielberg.
Prochain film prévu : Die hard, belle journée pour mourir, de John Moore.
7 documentaires :
2 Coups de cœur :
- Le copain d’avant. Bouleversant. On retrouve dans une poubelle du Samu social un manuscrit de 450 pages : la vie d’un SDF, ce qui l’a amené à la rue, le drame de son enfance. Quelques jours plus tard, l’homme est retrouvé mort… Les réalisateurs partent à la recherche des personnes qui ont connu Thierry, le SDF de la rue des Boulangers. Emouvant et nécessaire. Disponible en replay.
- Billy the kid, Instructif et fascinant.
- Une journée dans la vie d'un dictateur, de Hendrick Dusolier. Rediffusion sur Planète+ le mercredi 5 mars à 20h45. A voir.
- Super héros : l’éternel combat. Le parallèle entre BD et société (américaine). Drôle et didactique. Le premier volet est le plus intéressant selon moi.
- Vérité, justice et modèle américain
- A grand pouvoir, grandes responsabilités
- Tous des héros
- Le siècle de Simenon. Archives et commentaire lu par Simenon lui-même. Particulièrement émouvant quand il lit des extraits de son livre Lettre à ma mère (que j’ai donc envie de lire.)
Prochain documentaire prévu : Trop jeune pour mourir : Sharon Tate.
5 séries :
- Homeland saison 3
- Call the midwife
- Sherlock saison 1
- Working girls saison 3
- Mad men saison 6 (suite)
Prochaine série prévue : House of Cards saison 2.
Demain, suite du bilan culturel de février, avec les expositions et les pièces de théâtre.
07:00 Publié dans Je suis culturée, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, télé, la clé des champs | | Facebook
28/02/2014
Bilan ciné février : 12 years a slave, Dallas Buyers Club, Robocop, Ida et The grand Budapest hotel
Puisque je n’ai pas pris le temps depuis plusieurs mois d’écrire un article pour chaque film vus au cinéma, je détaille un peu ce mois-ci :
- Twelve years a slave de Steve McQueen
L’histoire vraie d’un musicien noir enlevé et réduit à l’esclavage. C’est frais, c’est gai… Deux filles étaient en larmes à la fin de la séance, elles ne pouvaient plus se relever. Le sujet est très intéressant, je reste néanmoins dubitative sur le traitement : un peu trop contemplatif, lent et froid. Enfin, ce n’était pas la peine d’en rajouter non plus dans l’horreur et l’émotion. Du même réalisateur, je préfère Hunger, sur la grève de la faim d’un militant de l’IRA. Je trouve ce film plus puissant, déjà par son héros révolté, Bobby Sands. A l’inverse, celui de 12 years a slave subit son sort… Shame, je n’avais pas trop apprécié (même si Michael Fassbender est à poil tout le long).
- Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée
Encore une histoire vraie, mon genre de prédilection. Les médecins diagnostiquent Ron Woodroof séropositif et lui donnent un mois à vivre. Ils lui prescrivent le médicament officiel, mais le patient se rend compte qu’il est inutile et même dangereux. Avec l’aide d’un médecin rayé de l’ordre, Ron se lance dans un traitement alternatif et plus doux, qui fonctionne mieux, et le revend à d’autres malades. Un film sur la rage de vivre. Il dénonce les puissants labos pharmaceutiques qui mettent sur le marché des médicaments nocifs mais rentables, sans véritables études au préalable. Matthew McConaughey est comme toujours parfait, ainsi que Jared Léto, méconnaissable dans un rôle de travesti. Un bon film, pas forcément conseillé aux hypocondriaques comme moi.
- Robocop de José Padilha
Reprendre mon film culte de Verhoeven chéri est un sacrilège, mais ce remake s’en sort plutôt pas mal. Le réalisateur n’a pas eu le culot de refaire l’une des scènes les plus angoissantes du cinéma pour moi, qui a hanté nombre de mes nuits d’enfant : « Posez votre arme… vous avez 30 secondes ». De même pour la fusillade. Padilha a édulcoré la critique virulente de la société américaine (consommation, peur des autres etc) en se concentrant uniquement sur la question de l’homme face au robot. Mais c’est un film d’action honnête.
- Ida de Pawel Pawlikowski
De ce réalisateur, j’ai adoré l’envoûtant My summer of love, avec la belle Emily Blunt en femme fatale, et la musique planante de Goldfrapp. J’ai apprécié aussi La femme du 5ème étage avec Ethan Hawke. Pour ce dernier film, je n’ai pas assez retrouvé le charme et l’émotion des précédents. Pourtant l’histoire avait de quoi bouleverser : Dans la Pologne des années 60, quelques jours avant de prononcer ses vœux, une jeune nonne orpheline apprend qu’elle possède encore une tante, et qu’elle est en fait juive. Ses parents ont été massacrés pendant la guerre. Sa tante, ex juge pendant les procès staliniens, est responsable elle aussi de nombreuses morts. Désabusée, revenue de tout, alcoolique et dépressive, elle enchaîne des aventures sans lendemain. Elle tente de sortir sa nièce de son couvent et de l’éveiller à la vie. Les deux femmes rencontrent un charmant saxophoniste qui tombe sous le charme d’Ida… Quelle voie la jeune fille va-t-elle emprunter ? Dommage, le film est trop froid, comme ces matins d’hiver qu’il filme et ses images en noir et blanc.
- The grand Budapest hotel de Wes Anderson
Wes Anderson, le réalisateur branchouille adoré des jeunes et des bobos… Évidemment, mémé a du mal. Je me suis endormie devant A bord du Darjeeling Limited par exemple… J’ai mieux aimé Moonrise Kingdom, plus émouvant, plus profond et plus parlant pour moi : l’histoire d’enfants rêveurs en fugue sur une île somptueuse. Dans The grand Budapest hotel, comme d’habitude, on voit défiler des acteurs cool et célèbres qui ne viennent que pour un clin d’œil. Les décors sont toujours magnifiques, les couleurs acidulées, un côté rétro charmant… Les gags et la mise en scène restent drôles, décalés et gentiment provocateurs, mais faciles : un type jette subitement par la fenêtre le chat qu’il a dans les bras, et l’on voit le cadavre écrasé de façon dérisoire. Mais quel intérêt à cette histoire d’hôtel et de tableau ? Et le boy, personnage principal, est vraiment falot. C’est beau et drôle, mais superficiel et vain.
Et vous, avez-vous vu ces films ? Qu’en avez-vous pensé ?
07:01 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cinéma, 12 years a slave, dallas buyers club, robocop, ida, the grand budapest hotel | | Facebook
26/02/2014
M. Peabody et Sherman : Les voyages dans le temps
M Peabody est un génie, un puits de science intarissable, il connaît tout, sait tout faire. Une personnalité fascinante et exceptionnelle... mais dans un corps de chien. Il a pu adopter un petit garçon, Sherman, mais alors que ce dernier rentre à l’école, une enquête est menée pour vérifier si un chien peut élever un enfant. Par malchance, pour impressionner sa camarade, le jeune Sherman utilise sans autorisation la machine à voyager dans le temps inventée par Peabody. Ce dernier doit retrouver les enfants s’il ne veut pas perdre la garde de son fils… Voir la bande annonce ici.
L’histoire est très originale : j’ai d’abord cru mal entendre « quand j’ai adopté Sherman…» euh, tu veux dire quand le garçon t’a adopté ? Le scénario évoque les rapports difficiles entre un père et son fils, les problèmes de filiation, de transmission. Surtout quand l’enfant est adopté, et ce par une personne atypique (on peut faire le parallèle avec l’actualité d’ailleurs). L’enfant nomme Monsieur Peabody par cette formule respectueuse et qui met à distance, plutôt que « papa ». M Peabody est plus un enseignant qu’un père chaleureux.
C’est un plaisir de voir les personnages parcourir le temps et le monde afin de revivre les moments forts de l’Histoire. Avec eux, on redécouvre la révolution française (ce passage au début du film est un pur régal) l’Égypte des pharaons, la guerre de Troie, mais aussi une visite amusante à l’ami de Peabody : le facétieux Léonard de Vinci…
Plutôt que d’apprendre en se forçant, à travers des livres poussiéreux et abstraits, quoi de mieux que de vivre les expériences soi même et en s’amusant ? Comme j’aurais voulu avoir un professeur comme M.Peabody…
En version française, l’acteur Guillaume Gallienne incarne la voix du héros. (voir ici ma critique et la rencontre avec le réalisateur pour son film, mon coup de cœur de l’année dernière : Les garçons et Guillaume à table). Sa voix suave, son ton didactique, un peu précieux et moqueur correspondent parfaitement au personnage. Très sensible aux voix, je regrette habituellement celles des dessins animés : les héros paraissent hystériques, parlent trop vite, emploient des mots familiers : mémé a dû mal à suivre. Ici, enfin, M Peabody articule et utilise un langage châtié qui ravit mes oreilles.
Surtout, il ne manque pas d’humour, pince sans rire et second degré. Le film n’est pas niais et uniquement destiné aux enfants, mais plaira autant aux adultes qui les accompagnent. La relation entre le jeune garçon timide et la pimbêche aux caractères opposés est aussi très bien vue et drôle. La 3D est bien exploitée et renforce le sentiment de magie. Moi qui adore apprendre, j’ai vraiment apprécié le côté ludique. Je me suis mise dans la peau d’un enfant de 8 ou 10 ans qui découvrirait l’Histoire (de façon édulcorée évidemment) à travers ces voyages passionnants.
Lorsque j’étais enfant, surtout après la lecture de Jules Verne et la vision des films cultes Retour vers le futur, je m’imaginais moi aussi voyager dans le temps. Mon lit était mon vaisseau (je ne parvenais déjà pas à m’endormir à cette époque à cause de mon imagination débordante). Je voulais revivre les grands évènements pour découvrir ce qu’il s’était réellement passé, et en particulier ceux-ci : retourner à Roswell en 1955 (y avait-il un vaisseau spatial et un extra terrestre ?) et la mort de Marilyn Monroe (a-t-elle été assassinée par une injection mortelle de médicaments, Robert Kennedy était-il présent ?) J’espérais aussi être invisible, pour seulement observer et ne pas rencontrer de problèmes comme les personnages du dessin animé !
Autre preuve de qualité du film, il est mis en scène par Rob Minkoff, réalisateur du Roi Lion et de Stuart Little. J’ai déjà incité mes neveux à voir M Peabody et Sherman, car je sais qu’ils adoreront ce film drôle et ludique. Je le conseille aux petits et grands enfants qui aiment apprendre et savent encore s'émerveiller...
19:10 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : cinéma, films d'animation, films pour les enfants | | Facebook