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04/03/2011

Mon interview musicale chez Maxine

musique, love is all, butterfly ball, deep purple, mccartney, beatlesLa chaleureuse Maxine m'a gentiment invité à parler de musique sur son blog !

Maxine écrit que je suis "un chouïa monomaniaque". Pourtant j'ai essayé d'évoquer d'autres chanteurs que ♥♥Paul ♥McCartney♥♥♥...

Je republierai un jour ce texte, avec des précisions et des remaniements. Je vous ferai écouter les mélodies qui me tiennent à coeur. La liste s'allongera sûrement.

musique, love is all, butterfly ball, deep purple, mccartney, beatlesJe viens de redécouvrir par exemple une chanson que j'adorais quand j'étais petite : la célèbre Love is all de  Butterfly Ball (Roger clover, guitariste de Deep Purple) Chantons tous ensemble, avec la grenouille et les petits n'animaux! (cliquez sur le lien).

Je ne sais pas vous, mais cette chanson me met immédiatement de bonne humeur ! Alors je la rajoute pour la question de Maxine : "Quelle serait ton ordonnance musicale pour un ami qui ferait une grosse déprime ?"

Et vous, connaissez-vous les chansons que je cite dans l'interview ? Lesquelles conseilleriez-vous ?

07/09/2010

You never give me your money

you never give me your money.jpgCette chanson des Beatles, composée par McCartney pour le mythique album Abbey Road, fait partie de mon top 10 Beatlesien. J'espère que vous l’écouterez et l’apprécierez… (le lien en rose). Elle est typique de Macca : il change de style de musique, de rythme et de voix, comme si la chanson en regroupait trois différentes...

"You never give me your money
You only give me your funny paper
And in the middle of negotiations
You break down

I never give you my number
I only give you my situation
And in the middle of investigation
I break down

Out of college, money spent
See no future, pay no rent
All the money’s gone, nowhere to go..."

Macca expose les déboires financiers avec leur société de production Apple (en référence à un tableau de Magritte dont Paul est fan, pas en honneur de la fille de Gwyneth Paltrow et du chanteur de Coldplay - « Salut, comment tu t’appelles ? –Pomme. Et toi ? Poum. Non je déconne, je m’appelle Cornichon, et mon deuxième prénom c’est Haricot vert-)

You never give me your money m’évoque actuellement ma situation avec le Pôle Emploi, de plus en plus ubuesque. Je vous raconte tout ça avec humour dès que je digère la chose…

"One, two, three, four, five, six, seven
All good children go to heaven"

Demain, on continue dans la chanson avec les résultats du quiz de rentrée.

Et vous, quel est votre titre des Beatles ou de McCartney préféré, ou qui vous parle en ce moment ? (Pas besoin d'être fan pour en connaître !)

24/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia (suite)

Alors, au bout de 10h30 d'attente, j'ai enfin ma place et le concert commence…

macca concert.jpg
Quand je rentre dans la salle, je tente de me mettre le plus près possible, mais les fans qui attendent depuis la veille ont déjà squatté les premiers rangs de la fosse. Je me retrouve quand même à moins de 10 mètres de la scène. Dans l’Olympia, j’aperçois une dizaine de têtes connues, comme Laurent Voulzy, Guillaume Durand, M…

McCartney arrive... J’ai la gorge qui se serre et les yeux qui mouillassent. Je l’ai déjà vu en concert, mais jamais d’aussi près.  Là, je vois bien toutes ses rides... Et bien sûr, comme tout le monde, quand Macca regarde dans ma direction, je suis persuadée qu’il m’observe, moi, dans les yeux. Quand il dit « I love you » aussi. Bon, je déconne.
Il commence le concert… : « Je parlé seulement un petit peu francésse… » 

Macca nous joue ses grands classiques. Comme la salle est remplie essentiellement de fans purs et durs, l’ambiance est incroyable, les 1200 personnes présentes dansent et chantent les paroles entières, comme pour la super énergique Back in The USSR. Quand Macca entame les premières notes de Band on The Run, une chanson que j’adore, je hurle comme une hystérique (on m'entend sur la vidéo du concert) Pour Jet, Let it be, Lady Madonna, Live and let die , je suis en transe, je chante et crie sans même m’en rendre compte. Quand la caméra de Canal+ se braque sur nous pendant le rappel, je monte même sur les épaules de mon voisin et gesticule comme une folle devant la caméra. Je n’ai pas dû viser la bonne, ou ils ont coupé mon show au montage, parce que je ne me suis pas vue à la télé ensuite. Papillote, hystérique artiste censurée.
McCartney finit par Hey Jude. Il fait chanter toute la salle, les femmes, puis les hommes, les deux ensemble, pendant 10 minutes. Il fait ce qu’il veut de nous, son (Jacques a dit) « macca dit » fonctionne très bien.
J'ESPERE QUE VOUS CLIQUEZ SUR LES LIENS DE MON SUPER CONCERT !

Quand Macca s’en va, je ne peux pas le croire, c’est un second rappel, il va revenir, il ne peut pas nous faire ça… Mais les lumières se rallument, les gens quittent la salle. 1h40 seulement, c’est trop court. Dans la rue, je comprends enfin l’expression "planer". Je me sens légère, j’ai l’impression de ne pas toucher le sol. J’entends les autres fans dire : « c’est bon, je peux mourir tranquille maintenant ».
Je n’irai pas jusqu’à dire ça, mais ce soir-là reste un de mes plus beaux souvenirs. J’ai gardé au poignet le bracelet du concert pendant 15 jours. J’ai aussi la place, affichée au mur pendant 6 mois puis rangée dans un endroit précis. Je l’ai retrouvé la semaine dernière, ce qui m’a donné l’idée d’écrire ce billet. Quand j’ai voulu la ressortir, elle n’y était plus. J’ai encore dû me dire : « je vais la ranger dans un meilleur endroit alors qu’elle est là depuis deux ans » et je ne sais plus où…Heureusement j’ai une photo.

bracelet macca.jpg
Quand j’ai raconté le concert à mon oncle, il m’a répliqué :

« Bah, de toute façon je l’ai déjà vu en concert au même endroit, à l’Olympia en 64 avec les Beatles.
-T’AS VU LES BEATLES EN CONCERT ????!!!!!
- ben oui, et Les Stones aussi… et puis les Kinks, les Who les….
- Ca va j’ai compris ! »

Et vous, quel est votre meilleur concert ?

22/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia, deux ans déjà !

Macca à l’Olympia, deux ans aujourd'hui !
J’y étais !
Toutes les médias en ont parlé à l’époque. (de Macca, pas de moi, hein)

macca.jpg
Tu te trompes coco, pas 8 heures, mais 10h30. Et encore, je suis rentrée chez moi l’après-midi (j’ai fait ami-ami avec d’autres fans qui m’ont gentiment réservé ma place dans la file d’attente pour le soir).

Mon frère me téléphone 15 jours plus tôt :
« J’ai lu sur yellow-sub.net une rumeur comme quoi McCartney reviendrait à l’Olympia ! 40 ans après y avoir joué pour la première fois avec les Beatles ! C’est une salle mythique ! Elle est petite, 1500 places, ça veut dire qu’il n’y aura que des méga fans et que Macca jouera des chansons inhabituelles ! En plus, si tu y vas, tu le verras de près ! »
Heureusement, on ne peut pas réserver en avance sur Internet. Avec le web, les places se vendent en une heure. Pour Polnareff, j’étais la première devant la FNAC, 30 minutes avant l’ouverture du magasin, et il n’y avait déjà plus de places pour les premiers concerts (j’en ai quand même eu).

Comme on ne peut pas réserver, les premiers arrivés sont les premiers servis.
La veille du concert, 22 heures, je passe devant l’Olympia. Déjà une quarantaine de fans se gèlent, avec leurs sacs de couchage et leurs guitares.
C’est hard quand même. Je suis fan depuis toujours, mais je n’en suis pas là. Puis j’adore la musique de McCartney seulement, je ne traque jamais les potins sur lui. Je connais à peine l’histoire avec sa femme unijambiste qui l’a plumé, et ça ne m’intéresse pas.

N’empêche, Paulo me fait lever à 5h du matin. Au beau milieu de la nuit pour la marmotte que je suis. Je vais retirer du fric au distributeur, car comme je suis prévoyante, j’imagine qu’il y aura peut-être un problème avec les chèques et cartes bleues (effectivement, comme souvent, le lecteur CB ne fonctionnait pas, ce qui nous a juste prolongé l’attente de deux heures. C’est aussi pour ça que je refuse d’avoir une carte bancaire).
Comme je ne retire jamais d’argent, et comme il est très tôt et que j’ai la tête dans le seau, je ne me souviens plus du code de ma carte de retrait. Pendant 30 minutes je panique, je me répète un code, puis quand j’arrive devant le distributeur, j’en tape un autre. C’était le bon. Ouf.

J’arrive devant l’Olympia à 6h. J’observe, estomaquée, la file d’attente qui se poursuit sur 500 mètres. Je longe les centaines de fans en me répétant : « c’est foutu, j’aurai jamais de place… » Je prends position à la fin de la file, là-bas au loin, à deux pâtés de maison. Il fait 4 °. Je suis déjà frileuse à la base, mais rester debout sans bouger pendant des heures... Comme j’ai prévu deux pulls, deux paires de chaussettes, un manteau, un bonnet et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux, je supporte bien le froid. Je me retrouve à côté d’une famille de musiciens encore plus prévenante que moi : ils ont apporté des chaises et un thermos. Au bout de 30 minutes j’ai déjà piqué le siège du père et je bois son café… (Comment je suis trop une profiteuse).

Contrairement à ce que tout le monde pensait, l’attente est tout à fait supportable. Avec l’excitation du concert, les fans sont exaltés et discutent dans la bonne humeur. Je rigole toute la journée et me fais plein de potes (d’un jour). Beaucoup de jeunes trentenaires et de musiciens sont présents. J’en garde un très bon souvenir.
Bizarrement, je me souviens presque plus de l’attente que du concert en lui-même.
Pourtant, le concert est vraiment génial…
Suite demain