Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/08/2009

Le papillothon

Ayé, je suis revenue ! Je sais, depuis deux mois, vous vous morfondez derrière votre ordinateur en attendant mon retour. Sans mes commentaires philosophiques, votre vie n’a plus aucun sens, etc etc...

Victor_hugo.jpgVous êtes gâtés, pendant mon exil dans un trou perdu sans Internet, j’ai écrit 18 textes. Oui, tel Victor Hugo exilé à Jersey, être loin de tout, l’esprit libre, en vacances, m’a permis d’écrire mes Misérables à moi. Au moins. 

Comme je n’écris jamais si bien qu’en vacances, je vous propose donc de participer à mon Papillothon. Chaque lecteur me verse une certaine somme chaque mois, pour que je puisse enfin me consacrer pleinement à l’écriture et abandonner mes boulots pourris. En contrepartie, vous lirez des textes tous les jours, plus intéressants et plus drôles. Je dis ça, c’est pour vous, hein. (photo: Papillote parachutée en terre inconnue ! Aidez-là ! Envoyez vos dons ! )

Parachute.jpg

Je vous avais pourtant laissé des textes pas mal pendant mon absence, et ils n’ont pas reçu beaucoup de commentaires. Elle ne vous intéresse pas, ma carrière gâchée d’écriveuse scénaristicienne ? Elles ne vous plaisent pas, mes chansons en yaourt ? Aaaah, vous étiez en vacances vous aussi ! Pourtant je n’ai rencontré personne au sommet des Alpes et sur les routes de Normandie…c’est parce que vous étiez sur les plages de la Côte d’azur, bien sûr…

Parfaitement, comme a rigolé une lectrice, je fais les questions et les réponses. C’est parce que je suis toute seule sur ce blog. Vous avez intérêt à rappliquer vite fait, sinon je vous raconte plus rien. Na.
Bon d’accord, je vous raconte quand même.
Je commence demain avec l’album photo.
Demain, parce que je suis obligée d’attendre qu'on m’explique comment on passe les photos de l’appareil à l’ordi (mémé Papillote est de retour).

J'ai finalement réussi à mettre une photo ! Mais où a t-elle été prise ? Quizz "on connaît la photo"

22/08/2009

L'herbe est toujours plus verte ailleurs

Regardez ce que j’ai trouvé :

chèvre.jpg


La chèvre de monsieur Seguin a voulu voir si l’herbe était plus verte à côté. Elle n’est pas allée bien loin, elle a juste passée sa tête hors de l’enclos, et est restée coincée. La pauvre bête m’implore du regard comme si j’étais le Messie, elle bêle, s’agite (le peu qu’elle parvient à bouger)
Elle a vraiment pas de bol : la seule personne qu’elle trouve pour l’aider, c’est moi, miss bobo-là Gastonne Lagaffe.

Je tire de toutes mes forces sur le haut du carré de grillage où la chèvre a coincé sa tête. J’entends l’animal déglutir… euh…je l’étrangle en fait… Tirer sur le haut du grillage soulève le bas : il faut écarter les deux côtés…
Bon, si la chèvre a réussi à passer la tête dans le grillage, elle pourra bien la sortir !
Moi : « Allez biquette ! Tourne ta tête !
Biquette : - Beeeh !
Mets tes cornes en diagonale !
- Beeh !
Mais tu comprends rien ! Fais comme ça, là ! »
J’empoigne les cornes de Biquette et lui tourne la tête dans tous les sens, tout en la poussant pour la faire ressortir. La chèvre pige que dalle et bêle de plus belle.

Elle pensait trouver son sauveur, et je l’étrangle, lui tords la tête, lui donne de faux espoirs et l’abandonne. Observez le regard désespéré qu’elle me lance quand je repars…et encore, vous n’avez pas le son, les bêlements déchirants… chèvre 2.jpg
Meuh non, je déconne, vous savez bien que j’aime les gentils n’animaux et que je tente toujours (vainement) de les sauver (comme Gloups le poisson). Je vais avertir le propriétaire de la chèvre.

Le paysan, assis sur son tracteur, me regarde comme si je débarquais de Mars, ou de son synonyme : la ville. Les gens du coin surnomment les  citadins « les doryphores », les nuisibles qui envahissent leur campagne. Je propose d’aider un animal : quelle idée !
Le fermier me répond : « ouais je l’ai vu…elle me fait toujours le coup la vieille bique… »
Effectivement, si vous observez bien la première photo, un carré de grillage a déjà été agrandi…ça n’a pas servi de leçon à la bestiole !
Quand je repasse devant la ferme 20 minutes plus tard, la chèvre n’est plus accrochée. Qui l’a libérée ? Monsieur Seguin, ou le loup peut-être.

19/08/2009

Même les sages se trompent

sages enfants.jpgJe vous ai fait profiter de deux leçons pleines de sagesse enseignées par des enfants de quatre ans.
Parfois, même les sages se trompent.

Même fillette de quatre ans, m’entourant de ses bras et posant sa tête sur mon ventre :
« Oh ? T’as un bébé dans ton ventre ? »
Moi (en pensée) - Non, j’ai juste peut-être un peu trop forcée sur la raclette-tartiflette-choucroute à la sauce chocolat chantilly… »

Oui, nos mentors peuvent perdre tout sens commun.

Elle récidive quelques temps plus tard : enfant sage.gif
« T’as un bébé dans ton ventre ? »
- Mais non ! (J’ai juste un peu trop mangé de quiche lorraine au gratin dauphinois sur beurre gruyère au caramel fondu, c’est tout…)
- Mais si ! Une grande fille ça a toujours un bébé dans le ventre !
- Mais non, c’est pas tout le temps tu sais ! »

Je n’ai pas ajouté, mais j’ai pensé bien fort : « c’est pas parce que ta mère a pondu quatre gosses à la suite et veut en faire un cinquième en comptant sur la nounou pour les élever que toutes les femmes font pareil ! »

Non mais ! On peut plus se goinfrer tranquillement.

15/08/2009

Leçon pleine de sagesse

garçon poubelle.jpgAprès la philosophique leçon de cinéma donnée par un garçon de quatre ans, voici en exclusivité une nouvelle pleine de sagesse, de bon sens et universelle, déclamée par une fillette du même âge :
« Les garçons, ils sont tous bêtes. Faudrait les jeter à la poubelle. Sauf ton amoureux, parce que sinon tu pleurerai ».

Elle a tout compris.