13/01/2014
Bilan je suis culturée de décembre
Je sais, je devrais plutôt faire mon bilan de l’année 2013, mais je n’ai encore rien préparé… en 2015 peut-être…
8 Films au cinéma :
- Philomena de Stephen Frears (voir critique en lien)
- Inside Llewyn Davis de Ethan Coen
- 2 automnes, 3 hivers de Sébastien Betbeder
- Le géant égoïste de Clio Barnard
- The spectacular now de James Ponsoldt
- Sur la terre des dinosaures de Neil Nightingale
- Tonnerre de Guillaume Brac, sortie le 29 janvier
- Un weekend à Paris, sortie le 5 mars
Prochain film prévu : L’amour est un crime parfait de Jean-Marie Larrieu, sortie le 15 janvier
Télé :
- 33 films
- 5 documentaires
Prochain film prévu : Une éducation de Lone Scherfig
3 Séries :
- Dostoïevski saison 1
- Luther saison 3
- Big bang theory saison 2 et 3
Prochaine série prévue : Game of thrones saison 2
4 Livres :
- Brume de Stephen King
- Ce genre de choses de Jean Rochefort
- La Bible selon le chat de Philippe Geluck
- Le loup des steppes de Hermann Hesse
Prochain livre prévu : Le nouvel Hollywood de Peter Biskind
1 Concert :
- Gaëtan Roussel au Trianon
Prochain concert prévu : Ennio Morricone à Bercy
4 Théâtre - One man show :
- La troupe à Palmade : les flics à la comédie de paris, jusqu’au 30 mars
- Roméo et Juliette, la version interdite, au Grand point virgule
- Bienvenue à la CAF, théâtre Le passage vers les étoiles, jusqu’au 31 juillet
- Lettre d’une inconnue, d'après Stefan Zweig, Le guichet Montparnasse, jusqu'au 5 avril
Prochain théâtre prévu : La liste de mes envies
4 Expos :
- Cartier, le style et l’histoire, au Grand palais jusqu’au 16 février
- Félix Valloton, le feu sous la glace, au Grand palais jusqu’au 20 Janvier 2014
- Georges Braque au Grand palais
- Depardon, un moment si doux, au Grand palais jusqu’au 10 Février 2014
Et vous, qu’avez-vous vu en décembre ?
17:36 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : culture, cinéma, télé, expositions, sorites à faire à paris, concerts | | Facebook
12/01/2014
A la télé cette semaine : Le magnifique, Une éducation, Révélations...
Ce soir, HD1 diffuse à la suite deux de mes comédies préférées : Le cerveau et surtout Le magnifique. La première est réalisée par Gérard Oury, avec Bébel, Bourvil et David Niven. Je connais la B.O par coeur (Cento giorni). Je chante l’excellente « Who’s got a computer for a mind ? The Brain ! Who’s got an IQ like an Einstein ? The brain ! » dès qu’une idée lumineuse me vient à l’esprit (c'est-à-dire pas souvent).
Le cerveau est un « feel good movie » comme on dit maintenant, qui enchaîne les gags et les répliques hilarantes, que je cite à tout bout de champ et dont peu de gens saisissent la référence (j’aime me prendre des flops) :
Par exemple quand on ne répond pas à un bonjour : « coucou ? coucou ! coucou ? ben pourquoi il dit plus coucou ! »
Et bien entendu la scène que j’avais envie de rejouer au travail à chaque fois qu’une personne méprisante se plaignait au téléphone (à 5 min sur l'extrait, si vous ne voulez pas regarder en entier et rater la scène de Pompon le chat):
Bébel, mieilleux : - Allôoo ?
Voisin : - C'est bien au monsieur Anglais du 6ème que j'ai l'honneur de parler ?
Bébel, horripilant : - Ouiii ?
Voisin : - Je suis à bout, Monsieur. Qu'est-ce qu'il se passe chez vous ?
Bébel : - Il se passe que je vous emmerde, Monsieur. Vous, votre affreux boudin de femme, et votre sale chat. »
Tout de suite après, la chaîne diffuse un autre feel good movie, qui fait partie de mon top 5 des comédies : le magnifique de Philippe de Broca... La B.O est encore excellente. Cucurucucu, Palomaaaa...
Dans ce film, Belmondo joue un homme falot et discret, qui mène une vie solitaire et grise. Il est un petit écrivain de romans d’espionnage, tyrannisé par son éditeur et secrètement amoureux de sa voisine. Il se venge dans ses romans en transposant sa vie idéale : il s’y voit sous les traits d’un grand agent secret charismatique. Son éditeur est l’infâme Karpov et sa belle voisine est folle de lui… La fiction peut-elle devenir réalité ? Gage de qualité, le scénario est signé par de Broca (l’homme de Rio) Francis Veber (le dîner de cons) et Jean-Paul Rappeneau (le hussard sur le toit, bon voyage)
Evidemment, je m’identifie à Belmondo, mais dans la version « du quotidien », François Merlin. Pas en super héros Bob Saint Clar comme le fait un certain DJ prétentieux. Comme François Merlin, j’adore m’inventer des scénarios idéaux, que j’imagine en détail la nuit quand je n’arrive pas à dormir, mais que je ne prends jamais la peine d’écrire ensuite… Dommage, car je trouve parfois des situations et dialogues cocasses, et quand je vois certains films, j’interpelle le personnage « m'enfin ! pourquoi tu ne dis pas ça plutôt ? Rah si tu suivais mon scénario n°238 imaginé la semaine dernière entre 2 heures et 4 heures du matin… » Je n’ai pas encore vu La vie rêvée de Walter Mitty en salles en ce moment, mais d’avance, je peux vous dire que je suis comme le personnage principal incarné par Ben Stiller.
A la même heure sur france2, autre comédie réjouissante, Hors de prix, réalisée par Pierre Salvadori, l’auteur de l’excellent Les apprentis, comédie qui fait aussi partie de mon top 5.
Lundi Arte, programme Une éducation, avec Carey Mulligan et Peter Sarsgaad (actuellement au cinéma dans Lovelace). Le film est inspiré d’une histoire vraie, et tiré d’un roman de Nick Hornby (High fidelity et Pour un garçon). Au début des années 60, une lycéenne modeste rencontre un dandy du double de son âge, qui lui fait découvrir un nouveau monde…
Mardi, sur HD1, le film des frères Coen, Intolérable cruauté, avec George Clooney et Catherine Zeta-Jones. Un avocat spécialiste en divorce affronte une femme fatale plumant ses maris… Comme toujours chez les frères Coen, l’humour est féroce, les situations rocambolesques (ils ont réalisé entre autres Fargo et Burn after reading). En plus, le duo de charme des acteurs est irrésistible.
Mercredi, Arte propose l’inévitable film emblème de la nouvelle vague, à bout de soupe, euh de souffle. « Qu’est ce que c’est ,dégueulasse ? » Le film est suivi d’un documentaire sur Jean Seberg.
Jeudi sur France 3, Révélations de Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Heat). Russell Crowe incarne Jeffrey Wigrand, l’homme qui a révélé le scandale de la composition des cigarettes, et Al Pacino joue le journaliste intrépide qui l’aide dans sa démarche.
15:53 Publié dans A la télé cette semaine, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : télé, cinéma français, le magnifique avec bébél, de broca, le cerveau | | Facebook
08/12/2013
La rubrique nécrologique de la semaine : Edouard Molinaro
Evidemment Mandela est mort, mais comme la rubrique traite de cinéma d’abord, j’en parlerai à l’occasion de la sortie du film de Justin Chadwick. Je l’ai vu il y a une dizaine de jours, il est bien. Donc parlons plutôt d’Édouard Molinaro…
Samedi, j’ai mal dormi. Les plombs ont sauté dans tout l’appart alors que seul l’ordinateur était allumé. J’ai peur de constater que mon fidèle ami est décédé. J’appuie sur le bouton. Pas de boum, il fonctionne (en fait c’est le cumulus qui a rendu l’âme. La douche froide, parait que ça raffermit…) L’ordi s’allume directement sur Twitter, où mon œil est en premier attiré par cette nouvelle : « Edouard Molinaro est décédé… »
Immédiatement, je téléphone à mon frère, pour lui sortir la phrase code habituelle :
- « - T’as vu qui est mort ?
- A part ton cumulus ? Non ?
(Je mime en larmoyant) : « J’ai cassé ma biscotte !
- Serrault ? mais il est mort depuis longtemps !
(Sur un ton dépressif) : « Elle a pas voulu venir… » (Sévère) : « Ce qu’il lui faut, c’est un peu de chaleur humaine. Je m’en occupe. »
- Brel et Ventura sont morts aussi…
- « L’autre, affreux, un peu difforme, vous savez avec un bec de lièvre et un œil qui part comme ça. »
- Ah, Anémone est encore vivante.
- Alors quel est le point commun entre eux ?
- La cage aux folles, L’emmerdeur, Pour 100 briques t’as plus rien… Merde, Edouard Molinaro…
Le réalisateur est décédé samedi 7 décembre, à 85 ans, d’une insuffisance pulmonaire. Deux semaines après Georges Lautner, c’est l’hécatombe dans le cinéma populaire français (non ! pas de « jamais 2 sans 3 ! ») Comme Lautner, Molinaro commence le cinéma durant la nouvelle vague, mais s'éloigne du mouvement. Il réalise son premier film en 1958 à 30 ans, Le dos au mur, un polar avec Claude Sautet pour assistant. Le metteur en scène se tourne vite vers la comédie, et toujours comme Lautner, la critique l’apprécie peu. Dans leur hommage, Télérama et Le nouvel obs le nomment même « artisan » plutôt que cinéaste… Le monde ajoute même que « lucide (…) Edouard Molinaro disait d'ailleurs n'aimer qu'un de ses films sur trois. » Les journalistes insistent sur la grande modestie du personnage.
Pourtant, les comédies d’Edouard Molinaro ont été primordiales pour moi. Comme celles de Lautner, elles ont bercé ma jeunesse. C’est un bonheur de les regarder, de rejouer les scènes de Zaza-Michel Serrault, ou de François Pignon-Jacques Brel… Les films de Molinaro me garantissent une bonne humeur communicative, des répliques à échanger entre frangins, des « Private joke » comme on dit. Alors non, pour moi Molinaro n’était pas un simple artisan, un simple fabricant de films. Ou alors un ouvrier qui cimentait mes relations et mettait du baume au cœur… Pour se remonter le moral, on cite toujours une réplique de ses films. Pas plus tard que vendredi :
« Tu te rends compte, 1600 euros pour réparer une bagnole !
- Ca ferait mal ! C’est quoi comme marque, je vais me renseigner…
- Une peugeot.
- Ca fait 10 ans que je suis Peugeot. Et jsuis fidèle. (L’emmerdeur)
- J’appelle plus ça du budget, mais de l’attaque à mains armées ! (La chasse à l’homme) »
Ou bien encore :
- le Jacquot va se remarier ! Alors qu’il s’est déjà fait avoir une fois !
- « Je vous laisse encore le choix : le mariage ou les menottes ? » - J'avoue que la différence m'échappe. »
Etc, etc… On peut tenir des heures comme ça… Surtout grâce à notre film familial préféré, L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura. Le scénario est signé par l’excellent Francis Véber. Il inaugure la série des François Pignon (ou Perrin) cet être maladroit (comme Pierre Richard dans Les compères, Jacques Villeret dans Le dîner de cons) qui se retrouve associé à son contraire, un homme imposant et plutôt antipathique. Cliquez sur la bande annonce très originale récitée par Claude Piéplu.
J’adore également Pour 100 briques t’as plus rien, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot. Deux chômeurs braquent une banque et partagent le butin avec leurs otages. Lorsque j’étais enfant, je faisais ce rêve récurrent grâce à ce film où tout semble facile : comme les personnages, j’étais poursuivie par la police, mais je parvenais à m’échapper, prendre l’avion, et me retrouvais sur une île paradisiaque, loin des soucis, à profiter de la vie avec mes amis… Le rêve. Reste plus qu’à braquer une banque…
En dehors des comédies, le téléfilm Au bon beurre avec Roger Hanin et Andréa Férréol en couple pétainiste m’avait beaucoup marqué. Il était sans doute responsable de mon cauchemar cette fois-ci : j’imaginais que j’étais une enfant Juive et que les nazis venaient chercher toute ma famille. Je restais dans ma cachette favorite (derrière le poêle, comme le chat) et les soldats ne me trouvaient pas (mais ma famille qui ne jouaient pas à cache-cache avec moi, si…)
Comme beaucoup, j’adore évidemment La cage aux folles, avec l’incomparable Michel Serrault en Zaza. Ce film a tout de même été jusqu’aux Oscars, pour le scénario et la réalisation (mais Kramer contre Kramer l'a battu). Il est resté pendant 8 ans le film en langue étrangère le plus vu aux Etats-Unis !
Sans oublier les De Funès, Oscar et Hibernatus… Ce dernier sera diffusé en hommage jeudi soir sur France 3.
Une filmographie sélective :
1959 : Un témoin dans la ville, avec Lino Ventura
1962 : Arsène Lupin contre Arsène Lupin, avec JC Brialy et JP Cassel
1964 : Une ravissante idiote, avec Brigitte Bardot
1964 : La Chasse à l'homme, avec Belmondo et Françoise Dorléac
1967 : Oscar, avec Louis de Funès et Ckaude Rich
1969 : Hibernatus, avec De Funès et Claude Gensac
1969 : Mon oncle Benjamin, avec Jacques Brel
1973 : L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura
1978 : La cage aux follesn avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi
1979 : Cause toujours... tu m'intéresses ! avec JP Marielle et Annie Girardot
1981 : Au bon beurre, avec Roger Hanin et Andréa Ferréol
1982 : Pour 100 briques t’as plus rien, avec Auteuil et Jugnot
1985 : L'Amour en douce, avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Béart
1988 : À gauche en sortant de l'ascenseur, avec Pierre Richard et Béart
1992 : Le Souper, avec Claude Brasseur et Claude Rich
1996 : Beaumarchais l'insolent, avec Fabrice Luchini.
Et vous, quel est votre film d’Edouard Molinaro préféré ?
21:34 Publié dans La rubrique nécrologique, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : télé, cinéma, cinéma français, décès d'edouard molinaro | | Facebook
06/12/2013
Bilan je suis culturée de novembre
Ce mois-ci, plus de films au cinéma, moins à la télé, et plus de déceptions (critiques à suivre bientôt) :
8 Films au cinéma :
- Le transperceneige de Bong Joon Ho
- Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne (voir mon billet en lien)
- Zulu de Jérôme Salle
- Je fais le mort de Jean-Paul Salomé, sortie le 11 décembre
- Mandela de Justin Chadwick, sortie le 18 décembre
- Belle et Sébastien de Nicolas Vanier, sortie le 18 décembre
- Les sorcières de Zugarramurdi de Alex de la Iglesia, sortie le 8 janvier
- Lovelace de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sortie le 8 janvier
Prochain film prévu : Inside Llewyn Davis des frères Coen
Télé :
- 35 films
- 9 documentaires
Prochain film prévu : Killer Joe de William Friedkin, sur Canal+cinéma.
4 Séries :
- The hour saison 2, d’Abi Morgan
- Tunnel de Ben Richards
- The big bang theory saison 1 de Chuck Lorre et Bill Prady
- Top of the lake de Jane Campion
Prochaine série prévue : Dostoïevski sur Arte
4 Livres :
- Brume de Stephen King
- Histoire de son serviteur d’Edouard Limonov
- Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre
- La dernière gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm
Prochain livre prévu : Écriture : Mémoires d'un métier de Stephen King
1 concert :
- Arctic Monkeys au Zénith de Paris
J’ai raté celui de Nick Cave, et aussi celui de Gathering, grosse déception, mais heureusement je les avais déjà vus en concert plusieurs fois…
Prochain concert prévu : Gaëtan Roussel l'ex de Louise Attaque au Trianon
4 Théâtre, one-man show :
- Pierre Emmanuel Barré est un sale con au Point virgule
- Dernier coup de ciseaux, théâtre des Mathurins
- Elisabeth Amato, je vous entends penser (mentalisme et magie)
- Cirque Pinder
Prochain spectacle prévu : Lettre d’une inconnue, adapté de Stefan Zweig, avec Sarah Biasini.
Et vous, qu’avez-vous fait en novembre ?
20:53 Publié dans Je suis culturée, On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, télé, culture, théâtre, spectacles à paris, concert, pierre emmanuel barré | | Facebook