28/11/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Le petit journal et Danielle Mitterrand, Hot Fuzz, Stardust
J-2 avant le concert de McCartney à Bercy...
(note écrite dimanche mais qui n'a pu être publiée plus tôt) Dans la rubrique nécrologique de la semaine, Danielle Mitterrand est décédée le 22 novembre. Elle ne fait pas partie du monde du spectacle (quoique ? on dit bien politique spectacle, puis avec Fredo…) Je voulais juste évoquer "la question qui tue" du Petit journal de Yann Barthès. Les journalistes de l’émission ont réalisé un micro-trottoir en demandant aux passants : « Danielle Mitterrand est la femme de quel président ? » (voir lien, émission du 25/11)
Voici les réponses consternantes. Une jeune bêcheuse répond sur un ton hautain : « Je sais pas, je suis en médecine moi ». Une autre : « Vous pouvez répéter la question ? » (On a retrouvé Véronique de Télémagouille!) « Aucune idée hahahah » « Jacques Chirac ? » « Je rentre de soirée je suis fatigué « (il était 17 heures). Le pire, les personnes interrogées semblent toutes être nées avant la fin du deuxième septennat et la mort du président en 96.
L’interrogatoire est garanti sans trucage dixit Barthès, mais combien de gens les journalistes ont-ils interrogés aussi pour tomber sur des ignares pareils ? J’ai déjà vu un test qui démontait les principes du micro trottoir : les passants répondaient totalement à côté de la plaque à des questions évidentes, et l’exercice démontrait que c’était normal : sous le flot des questions et face au stress d’être filmé, les interviewés perdent leur moyens. Le Petit journal aurait-il usé du même stratagème ? (Bien entendu je ne retrouve pas ce fameux test pour étayer mes propos, si quelqu’un le connaît qu’il me fasse signe…)
J’ai bien ri quand même en remarquant que sur sa page facebook, le Petit journal orthographie Mitterand… Je le répète : Yann Barthès, embauche-moi, tu as les moyens avec tout ce que tu gagnes (au moins 30 000 euros par mois selon le très sérieux magazine d'investigation Entrevue (hum). Je peux m'occuper de la page facebook, qui est franchement délaissée (aucune réponse aux questions posées). Les commentaires des spectateurs ne parlent que de l’inculture des jeunes. Pourtant deux personnes interrogées avaient visiblement dépassé la trentaine. Jusqu’à quel âge est-on jeune ? Suis-je encore jeune ? On ne m’a jamais dit que j’étais inculte, bien au contraire, il ne faut pas faire de généralités.
A la télé ce soir, Hot Fuzz sur NT1. Deuxième film où l’on retrouve le formidable trio de Shaun of the dead : Edgar Wright le réalisateur, les acteurs et scénaristes Nick Frost et Simon Pegg. J’attends avec impatience la sortie du troisième film de la trilogie « blood and ice cream », nommée ainsi car dans les trois parodies, entre deux joyeux bains de sang, les personnages achètent des glaces Cornetto. (Han ! le méchant placement de produit).
Après « une comédie romantique avec des zombies » Shaun of the dead, référence à Dawn of the dead de George Romero, dans Hot Fuzz, le trio rend hommage aux films d’actions comme Bad boys 2. Un policier modèle Londonien fait passer ses collègues moins zélés pour des bras cassés. Pour le calmer, on l’envoie dans un petit village de campagne, où son nouveau coéquipier rêve d’imiter Mel Gibson. Dans la commune paisible, entre deux contraventions et recherche d’animaux disparus, le policier scrupuleux découvre une série de meurtres étranges… Hilarant (même si je trouve la fin un peu lourdingue).
Mardi, Gulli diffuse Stardust le mystère de l’étoile, un bon film qui n’a pas rencontré le succès mérité. Il est réalisé par Matthew Vaughn, auteur de la réjouissante parodie de super héros, Kick-ass, et du polar mafieux Layer Cake, avec Daniel Craig. Stardust est inspiré du roman fantastique de Neil Gaiman (aussi adapté au cinéma avec Coraline).
Au 19ème siècle, pour gagner le cœur d’une belle demoiselle, un jeune homme accepte le défi qu’elle lui a lancé : partir à la recherche d’une étoile filante. Cette dernière est tombée de l’autre côté du mur encerclant leur village, dans le royaume magique interdit… Un joli conte poétique et esthétique, où l’on retrouve De niro, Michelle Pfeiffer, Claire Danes…
Jeudi, TF1 « la chaîne de la culture » programme un bon film : Un cœur en hiver de Claude Sautet. Il est diffusé à…3heures du matin.
Côté documentaire, je ne les ai pas vus mais je regarderai certainement mardi soir sur France 2 la biographie de Louis XVI (à lire Louis croix vé baton comme dans le sketch des Inconnus). Mercredi, « Armando et la politique » sur Arte, qui tente d’expliquer la venue (avant la chute) de Berlusconi en Italie. Vendredi sur la même chaîne, Les yes men refont le monde, où de joyeux drilles infiltrent de grandes organisations internationales.
Pour les abonnés canal +, ne ratez pas mercredi soir le documentaire Inside job, expliquant la crise financière, et le film The reader mardi avec Kate Winslet.
Et vous, qu’avez-vous regardé cette semaine ? Que pensez-vous de la question qui tue du Petit journal ?
16:45 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : yann barthès, petit journal, daniele mitterrand, stardust, yes men, télé, cinéma, hot fuzz, shaun of the dead | | Facebook
21/11/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Natalie Wood, la journée mondiale de la télévision, L'impasse, This is England
"Et tu revois Natalie Wood
Dans la fièvre, dans le sang
Chaque jeu a son perdant
Mais tu lui ressembles pas vraiment
Même si t’as beaucoup le goût du désespoir en toi
Comme Natalie Wood !"
Dans la rubrique nécrologique… d’il y a 30 ans, l’enquête sur la mort de Natalie Wood a été rouverte, suite à de nouveaux éléments.
Le 29 novembre 1981, L’actrice est retrouvée morte dans la baie de Los Angeles. L’autopsie conclut à une noyade accidentelle, malgré les traces de contusions. La veille, Natalie Wood se trouvait sur un yacht avec son mari Robert Wagner (le héros de Pour l’amour du risque) et Christopher Walken (Dead zone, Voyage au bout de l’enfer, Les portes du paradis… des titres évocateurs ?). Le capitaine du bateau explique qu’une dispute aurait éclatée entre l’actrice et son mari, jaloux de Christopher Walken. Les deux époux avaient déjà divorcé une première fois, car Natalie avait cédé à Warren Beatty, l’homme aux 12 000 conquêtes selon Peter Biskind (l’auteur des passionnants essais sur Hollywood).
Alors, Robert Wagner, assassin ? Il a l’amour du risque, le justicier milliardaire ? (Quand j’étais petite je chantais « les justiciers de l’enfer »).
L'amour du risque
C'est vraiment leur grande affaire
Faire la vie dure aux gangsters
Les risques-tout de la justice et de l'amour
L'amour pour mieux risquer
Le risque pour s'aimer
L'amour du risque
C'est leur passion explosive
La mort, le feu de l'éclair
N.B : finalement, on vient de l'apprendre, l'affaire est de nouveau classée et Robert Wagner noyé lavé de tout soupçon, mais le témoin maintient ses propos et doutes. Je l'aurai un jour, je l'aurai.
Aujourd'hui, on fête la journée internationale de la télévision (pas pour inciter les gens à la regarder, hein, ils le font déjà assez, mais pour "encourager des échanges mondiaux de programmes télés se concentrant sur la paix, la sécurité, le développement social et économique et l’amélioration de l'échange culturel".) Hum, je ne dirais rien.
A la télé cette semaine… Ben pas grand-chose. Vous pouvez en profiter pour éteindre votre télévision et reprendre une activité normale (allumer l’ordinateur ? ah non, pas bien non plus). Mardi, Direct star diffuse L’impasse de Brian de Palma. Comme dans Scarface avec le même acteur, le cinéaste raconte une histoire de mafieux : ici, Al Pacino sort de prison et veut se ranger des voitures (justement en louant des bagnoles), mais ses anciens amis en décident autrement…
Jeudi, Arte programme This is england de Shane Meadows (déjà auteur du très bon Dead man's shoes). Pendant la guerre des Malouines, un jeune collégien mal dans sa peau et souffre douleur de ses camarades apprend le décès de son père soldat. Il trouve réconfort et modèle auprès d’une bande de skinhead… Le réalisme social, le quotidien souvent morose d’Anglais modestes rappellent les films de Ken Loach (comme My name is Joe) ou de Mike Leigh (Vera Drake).
A la même heure, si vous aimez les comédies sentimentales, France 3 en diffuse une pas trop mièvre, surtout grâce à l’épatant Steve Carell : Coup de foudre à Rhode island. Le titre français est très gnangnan, l’original me semble mieux : Dan in real life. Comme toujours, l’acteur incarne un homme maladroit et drôle malgré lui (comme dans 40 ans toujours puceau ou Crazy stupid love par exemple). Veuf, il ne s’est toujours pas remis de la mort de son épouse et sa famille le taquine pour qu’il reprenne goût à l’amour. Il tombe enfin sous le charme d’une femme (Juliette Binoche) qui se révèle être la fiancée de son frère… Les relations amoureuses et familiales livrent quelques bons gags.
Si vous êtes abonné à canal +, je vous conseille vendredi The Green Hornet de Michel Gondry, un super héros sans super pouvoir, mais très drôle, avec Seth Rogen (également acteur dans 40 ans toujours puceau).
Quiz on connaît la chanson, qui est l'interprète de la chanson "Natalie Wood" ?
Et vous, qu’avez-vous regardé cette semaine ? Que pensez-vous de la journée mondiale de la télévision ?
21:21 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : télé, cinéma, chanson française, natalie wood | | Facebook
15/11/2011
A la télé cette semaine : L'échange, Sur mes lèvres, La victoire en chantant, La consultation
Oui je n’ai pas écrit pendant plus d’une semaine, Electra ne grogne pas, mais j’étais « o-ver-boo-kée » comme disent les gens « hype ». Je vous raconterai ces dernières aventures quand j’aurai le temps (dans deux ans). Je n’ai pas pu publier dimanche et hier non plus car Hautetfort a planté, mon billet était pourtant écrit.
A la télé cette semaine, dimanche TF1 diffusait mon film préféré de l’année 2008 : L’échange de Clint Eastwood. Oui vous n’avez pas la berlue : j’ai bien noté dans la même phrase « TF1 » et « film préféré ». En revanche L’échange n’est pas diffusé en V.O ou V.M : on est sur « la chaîne de la culture », faut pas pousser.
Ames sensibles s’abstenir : Faites entrer l’accusé, c’est du pipi de chat à côté. D’autant plus que les évènements relatés sont authentiques. L’histoire est si incroyable qu’un panneau est obligé de préciser en début de film qu’il « s’inspire de faits réels ». Je peux néanmoins vous révéler le premier choc, que normalement vous connaissez : Dans le Los Angeles corrompu de 1928, un enfant disparaît. Pour faire bonne figure, la police fait croire qu’elle l’a retrouvé, en présentant un autre garçon à la mère. Elle ne reconnaît pas son fils ? C’est elle qui est folle… Les rebondissements ahurissants ne s’arrêtent pas là. Sortez les mouchoirs (ou la camisole).
A la même heure, un peu moins dépressif, Direct 8 programme Sur mes lèvres de l’excellent Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber, Un prophète). Comme souvent, le fils du célèbre dialoguiste met en scène des personnages blessés, des êtres à part, dans des histoires noires ou dramatiques. Ici, une femme timide, sourde et au physique ingrat (Emmanuelle Devos, elle a un peu une tête de grenouille je trouve la pauvre). Modeste employée mal payée, elle voit enfin sa vie s’animer grâce à l’arrivée d’un ex taulard (Vincent Cassel, qui est censé être beau mais que personnellement je trouve moche et plutôt vulgaire, en plus il n’articule pas.) Il lui témoigne un peu d’attention. La fragile employée se laisse convaincre de commettre un vol… Un drame sombre et émouvant.
Lundi, Arte passe le film culte Full Metal Jacket de Stanley Kubrick, j’en ai déjà parlé, je le connais par coeur. L’un des meilleurs films sur l’armée (le Sergent Hartman, tortionnaire des nouvelles recrues) et sur la guerre du Vietnam : malgré leur entraînement intensif, le film montre comment les soldats n’étaient pas préparés à ce qui les attendaient. La BO aussi reste célèbre: These boots are made for walking, Surfin’ bird… Born to Kill.
Autre film sur l’absurdité de la guerre et du colonialisme, mardi sur France 2, à 1h10 ( !) : La victoire en chantant de Jean-Jacques Annaud (Le nom de la rose, L’amant). Une farce satirique qui se déroule en Afrique, en 1915. Apprenant que la guerre est déclarée en Europe, Jean Carmet, très Dupont Lajoie, décide de la mener à son tour contre les quelques Allemands qu’ils côtoient, en enrôlant et baptisant les autochtones. La victoire en chantant a reçu l’Oscar du meilleur film étranger en 1977.
Le titre fait bien sûr référence au Chant du départ, air révolutionnaire, hymne officiel sous Napoléon, puis repris lors de la première guerre mondiale pour exhorter les soldats à partir au combat : « ♪♫ La victoire en chantant, nous ouvre la barrière, la liberté guide nos pas…♪♫ » Sans doute en clin d’œil, je trouve que Pierre Bachelet s’est beaucoup inspiré de ce chant pour le deuxième film de Jean-Jacques Annaud, un de mes films cultes comme vous savez, Coup de tête : « La victoire au bout du pied et la gloire au fond des filets, l’ennemi désemparé, nous vaincrons, nous serons les premiers ! ».
Côté documentaire, en tant que miss bobo-là et passionnée par le monde du travail, je vous conseille vendredi sur Arte La consultation, qui filme un cabinet de médecin. Un film très révélateur sur les maux de la société contemporaine : les gens sont surtout malades à cause de leur travail…
Pour les abonnés à canal+ cinéma, je vous conseille mardi soir Kaboom, étrange mais néanmoins intéressant.
Et vous, connaissez-vous ces films ? Qu’allez-vous regarder cette semaine ?
P.S : J-15 avant le concert de McCartney à Bercy... Normalement , s'il suit la set-list des précédentes dates de la tournée, Macca va jouer I've just seen a face...
18:01 Publié dans A la télé cette semaine | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : télé, cinéma français, cinéma, patrick dewaere, mccartney à bercy | | Facebook
06/11/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : hommage à Yves Montand, Maladies à vendre
Dans la rubrique nécrologique de la semaine, mercredi on commémore le vingtième anniversaire de la mort d’Yves Montand. La télé programme donc de nombreux films et documentaires à cette occasion.
Ce soir, Arte diffuse Le choix des armes d’Alain Corneau (décédé en août 2010). Dans ce polar du début des années 80, Montand, un ancien truand menant dorénavant une vie tranquille, héberge malgré lui un jeune évadé de prison, incarné par Depardieu, qui lui, a fait « le choix des armes »… Les vieux « sages » contre les jeunes « fougueux », un débat classique mais néanmoins toujours intéressant. Avec également Deneuve, Galabru et Lanvin.
A la même heure, direct 8 diffuse Le grand escogriffe de Claude Pinoteau (La boum). Encore un rôle de truand, mais plus charmant et drôle : avec son complice Claude Brasseur, Montand substitue le fils d’un millionnaire contre un autre, et exige une rançon. Mais contre toute attente, le père préfère garder le second enfant, beaucoup plus calme que son vrai mioche…
En deuxième partie de soirée, la chaîne fait suivre I comme Icare d’Henri Verneuil (100 000 dollars au soleil, Le clan des Siciliens). Dans ce thriller politique, Montand joue un procureur enquêtant sur l’assassinat du président (d’un pays qui ressemble fortement aux Etats-Unis, avec une technique de « balle magique » rappelant celle de l’assassinat de JFK). Par son enquête et son contexte politique, le film ressemble à Z de Costa-Gavras, dans lequel cette fois-ci Montand joue le rôle de l’homme politique assassiné et Jean-louis Trintignant celui de l’enquêteur.
Mardi, France 2 programme le classique de Claude Sautet, César et Rosalie. Romy Schneider aime César/Yves Montand, un beau parleur hâbleur, et tombe amoureuse de son contraire, David/Samy Frey, un intellectuel effacé. Peut-on aimer deux personnes en même temps? Avec en prime la belle musique de Philippe Sarde, l’un des plus grands compositeurs de BO français, travaillant avec les plus grands, Polanski, Annaud… Sa dernière collaboration était avec Tavernier, pour La princesse de Montpensier. Je pense que sa musique la plus connue est la triste et belle chanson d’Hélène dans Les choses de la vie.
Pour les insomniaques, France 2 enchaîne avec La guerre est finie d’Alain Resnais, à 1 heure du matin. Encore un film politique, cette fois-ci sur un militant anti franquiste exilé en France.
Côté documentaire sur Yves Montand, ce soir Arte en programme un sur son rapport avec son pays natal, l’Italie. Je regarderai plutôt celui de Patrick Rotman (L’ennemi intime, Chirac…) : Ivo Livi, dit Yves Montand, mardi à 20h35 sur France2.
Côté "on connaît la chanson de film", ma préférée de Montand, plus que A bicyclette et même Les feuilles mortes, est celle reprise dans L'été meurtrier : Trois petites notes de musique.
Autres films cette semaine (sans Montand, puisqu'il faut tout préciser pour ce tatillon de Cristophe), The dark knight le chevalier noir, plus sombre volet des Batman, avec Christian Bale♥♥ que je préfère à Julien Lepers, oups pardon, Michael Keaton. Le regretté Heath Ledger et son Joker fou fait même oublier la prestation de Jack Nicholson (Ledger a obtenu un oscar posthume).
Autre ambiance, France 2 diffuse ce soir Deux sœurs pour un roi. Les deux filles Boleyn se disputent les faveurs d'Henri VIII. Ce dernier jette d’abord son dévolu sur la douce et fragile Mary (Scarlett Johansson) avant que la seconde, Anne, n’obtienne ses faveurs (Mary la délaissée est finalement bien plus chanceuse, sachant comment sa sœur a fini sa vie). Un film d’amour en costumes qui plaira aux filles, mais aussi aux hommes pour le duo d’actrices (Scarlett Johansson et Natalie Portman).
Jeudi, France 3 diffuse la réjouissante comédie musicale de Woody Allen Tout le monde dit I love you, une de ses meilleures comédies.
Côté documentaire qui donne envie de se réfugier dans une grotte, mardi Arte programme un sujet sur le médiator et un autre sur les Maladies à vendre. Je cite Télérama : « Pour les laboratoires pharmaceutiques, il est plus simple, et surtout plus rentable, d’inventer des maladies qui n’existent pas, et les médicaments (inefficaces) qui vont avec, que de chercher à en soigner des réelles. »
Ce midi, l’émission Dimanche+ sur Canal revenait sur le nouveau scandale, les médicaments contre la maladie d’Alzheimer : ils seraient en fait inefficaces, voire nocifs (ils endorment l’esprit des patients). L'invité Montebourg expliquait qu’en France, 5000 médicaments sont en vente, alors que la Suède n’en possède que 500, avec une espérance de vie aussi élevée que la nôtre.
Je rappelle que la France est un des pays les plus consommateurs de médicaments au monde, et le plus grand consommateur de psychotrope en Europe. Au moindre coup de mou, j’ai remarqué autour de moi que les docteurs s’empressaient de prescrire des anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères… Si je les écoutais, je serai moi aussi droguée et endormie. Personnellement, je préfère me droguer au chocolat, au cinéma et à la musique (les voisins doivent être ravis de m’écouter chanter et chorégraphier toutes les chansons de McCartney depuis deux semaines – pourtant avec ma voix imitation crooner, j’interprète parfaitement la rock'n roll Smile Away par exemple).
Pour ceux qui captent Canal +, je vous conseille le spécial investigation sur l’immobilier (à Paris, un studio a doublé son prix de vente en 5 ans). Côté cinéma, mardi, Le bruit des glaçons de Bertrand Blier (« bonjour, je suis votre cancer »).
Et vous, connaissez-vous ces films ? Que pensez-vous de l’obsession française pour les médicaments ?
21:39 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cinéma, télé, cinéma français, 20 ans de la mort d'yves montand, woody allen, paul mccartney, smile away, ram le meilleur album | | Facebook