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21/12/2013

Philomena de Stephen Frears : places de ciné à gagner

philomena.jpgIrlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.
Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.

Ce film est un gros coup de cœur, le meilleur que j'ai vu parmi ceux qui sortiront en début d’année (le 8 janvier). Déjà, il est tiré d’une histoire vraie, le genre que je préfère, car comme je le pense toujours : la réalité dépasse la fiction. Et là, on est servi.
Ensuite, vu le sujet, Philomena pourrait être larmoyant, mais pas du tout. Ce qui frappe avant tout, c’est que le film reste pudique, subtil et drôle. Typiquement anglais quoi. Philomena fait confiance à l’intelligence du spectateur et ne souligne pas tous les effets. Pas de violons ni gros plans sur des visages pleins de larmes, ce film anglais reste dans la sobriété et l’intelligence. Il mêle habilement le tragique et le comique, on traverse tout naturellement la palette des émotions. On est constamment sous le charme, transporté.

philomena persos.jpgCe road movie explore le choc des cultures entre deux personnages, aux caractères, éducations et milieux sociaux opposés. Le thème pourrait rappeler l’excellent et éprouvant Magdalene Sisters de Peter Mullan, le journaliste fait d’ailleurs une allusion humoristique sur ce film. Pourtant, d’un sujet particulier, le scénariste en tire une histoire universelle, qui touche chacun d’entre nous.
En plus, j’adore apprendre de nouvelles choses, et dénoncer les injustices telle une passionaria. Philomena m’a permis de découvrir des faits de société que j’ai envie de révéler au monde entier ! Mais comme je ne peux pas raconter tout le film, je vous incite grandement à aller le voir pour découvrir par vous même. Voici déjà la bande annonce.

L’acteur et co-scénariste Steve Coogan joue traditionnellement des rôles comiques (les cultes Tonnerre sous les tropiques, Very bad cops). Il apporte un souffle de légèreté et de drôlerie à cette histoire dramatique. Il est irrésistible avec son œil qui frise et son air malicieux. Quant à « dame» Judi Dench, on a l’habitude de la voir dans des rôles prestigieux (M dans James Bond, Lady Catherine de Bourg dans Orgueil et préjugés). Cette femme d’apparence glaciale et autoritaire est étonnante dans ce rôle à contre emploi, où elle joue une petite vieille simple et modeste, sympathique et émouvante, mais avec un sacré tempérament... Un rôle magnifique pour un personnage entier.

Le réalisateur de The Queen, Stephen Frears, revient donc ici à son meilleur (après un calamiteux Lady Vegas). On retrouve l’humour et l’intelligence de High fidelity, l’émotion de My beautiful Laundrette, l’aspect social de Dirty pretty things

Philomena sort en salles le 8 janvier. Je vous propose de gagner des places pour ce film. Pour cela, il vous suffit de m’envoyer un mail en cliquant sur « me contacter » en haut de la colonne de gauche, entre mon avatar et l’affiche de Philoména. Les cinq gagnants seront tirés au sort. Les billets sont valables dans tous les cinémas de France, à toutes les séances, le jeu se limite à la France métropolitaine. Vous avez jusqu’au 8 janvier pour participer. Vous pouvez toujours par ailleurs laisser un commentaire sous cet article, ça fait toujours plaisir.
Pour en apprendre plus sur Philomena, vous pouvez également regarder la page facebook du film en lien ici.

A vous de jouer, bonne chance !

8 janvier : le concours est fini ! Les gagnants ont été prévenus par mail. Il s'agit d'Elise, Lola42, Didier,  Mélanie H. et Laurence. Merci à tous pour vos participations !



17/12/2013

Mandela, un long chemin vers la liberté

mandela.jpgJe n'écris pas de synopsis de ce biopic, vous n’aurez qu’à le voir… en attendant, regardez la bande annonce. Mandela est un film essentiel pour mieux connaître cet homme qui vient juste de décéder. Non, les jeunes qui ont mis des photos sur Twitter : Morgan Freeman n’est pas mort, il est l’acteur qui a incarné Nelson Mandela dans le film Invictus de Clint Eastwood. Non, « I have I dream », n’est pas de Mandela, mais de Martin Luther King.
Enfin, on se moque, on se moque, mais j’étais bien contente d’en apprendre plus sur le personnage, car je ne connaissais que les bases : premier avocat noir de Johannesburg, militant au sein de L’ANC, Congrès National Africain, lutte contre l’apartheid, enfermé pendant 27 ans suite à des attentats, puis pacifisme alors que sa femme Winnie prône la lutte armée, premier président noir à être élu en Afrique du Sud… (je ne spoile pas trop quand même, vous le saviez ?)

La sortie du film était sans doute calculée (« les gars, il est malade et en fin de vie depuis des mois, avec un peu de chance il va crever pour la sortie du film, ça nous fera de la pub, diffusons-le en décembre »). Je ne blâme pas ce calcul, au contraire : Les jeunes (qui ont mis les photos sur twitter) auront peut-être vu le reportage au JT de TF1 la chaîne de la cultureC’est qui lui ? Ah oui l’acteur d’invictus !) Comme toutes les télés ont parlé du décès de Mandela, l’info leur donnera peut-être envie de découvrir cet homme politique. Et quoi de mieux qu’un film grand public pour toucher le plus grand nombre ? (Je conclus qu’un livre ou un documentaire ne plaira pas aux jeunes, puisque je suis la seule à live-tweeter les documentaires d’Arte pendant que les autres réagissent sur la téléréalité).

mandela freedom.jpgLe film débute sur des ralentis et une musique grandiloquente, un enfant qui court dans la nature vers le soleil levant, une voix off... Aïe, j’ai peur. Mais dès la deuxième scène, il quitte ce lourd travers et le rythme s’accélère. On entre dans le vif du sujet, Mandela est déjà un avocat en pleine bataille. Surtout, le film ne verse pas dans l’hagiographie : on ne cache pas que Mandela trompait sa femme (au moins trois gonzesses en 10 minutes de film, bravo c’est du joli). J’ai particulièrement aimé le plan où il est à table avec ses camarades hommes de lutte. Il peste contre l’apartheid, l’inégalité infâme entre les Noirs et Les Blancs, mais ordonne à son épouse sans lui adresser un regard d’apporter à manger aux hommes. L’égalité, c’est bien, mais avec la femme, qui ne représente que 50 % de l’humanité et je déclare avec Aragon, est l’avenir de l’homme, faut pas pousser non plus.
L’épouse délaissée se barre très vite avec les gamins sous le bras. Elle est remplacée par une forte tête qui entend bien obtenir l’égalité avec les Blancs, mais aussi avec son mari, non mais. Winnie, pas franchement un ourson, torturée en prison, opte pour la lutte armée, son mari, après 27 ans derrière les barreaux, pardonne et se range vers le pacifisme.

Le discours solennel de Mandela à son procès m'a fait dresser mes poils de chat. La partie en prison me semble la plus intéressante, intense et émouvante. Le film pourrait basculer dans le misérabilisme et l’apitoiement, mais reste pudique et fort, à l’image de son charismatique héros. Impossible de ne pas être touché lorsque Mandela découvre enfin sa fille après interdiction de la voir avant ses 16 ans. Le générique de fin, sur la chanson de U2 Ordinary love, est superbe également.

mandela 2.jpgAprès un déroulement relativement sobre et nerveux, le film se clos sur le même travers que la scène initiale : Mandela en contre plongée qui s’avance au ralenti vers le balcon où la foule l’acclame, c’est un peu too much… Le film est un peu trop long, 2h30, pourtant il avait des choses à dire puisque la vie de Mandela est passionnante. Ces longueurs sont sans doute dues au manque d’explication.
Le film passe sous silence certains faits pour les plus pointilleux (au hasard, moi). Il est adapté de l’autobiographie de Nelson Mandela, et croyez-en ma longue expérience de lectrice de biographies, une autobiographie, même de Mandela, ne sera jamais aussi honnête et objective qu’une biographie écrite par un journaliste people et envieux. J’ai le souvenir de l’autobiographie en 950 pages de Chaplin lu à 15 ans, (qu’un futur réalisateur m’a empruntée pour tourner un film muet sans jamais me la rendre, voleur, jsuis sûre que je peux choper ton adresse par le festival de Clermont, je vais te retrouver saligaud)  ben croyez-moi, la vie selon Chaplin lui-même n’est pas aussi idyllique (et marrante) que selon Kenneth Anger et son Hollywood babylone. Chaplin, vilain pédophile.

La chronologie dans Mandela n’est pas toujours très claire, et j’ai eu besoin d’étudier des essais à la bibliothèque de lire Wikipédia pour mieux comprendre. On ne saisit pas trop comment Winnie passe d’un taudis à une maison luxueuse, ni ce que devient l’un des gosses de Mandela, qui apparaît au début mais dont on entend plus parler ensuite… (après vérification à la bibliothèque, il est mort du sida) En voyant le film on a l’impression que Mandela a élevé trois enfants, et après recherche, on s’aperçoit qu’il en a eu six… Pourtant la vie privée des grands hommes intéresse beaucoup les pipelettes permet d’humaniser et de s’identifier à leur combat, dommage que ce versant n’ait pas été plus approfondi. Donc si vous voulez écrire une thèse sur Mandela, lisez plutôt une biographie. Sinon, pour la grande majorité d’entre nous, le film sera suffisant.

Le film est signé Justin Chadwick, déjà auteur de Deux sœurs pour un roi, où Natalie Portman et Scarlett Johansson incarnent les filles Boleyn se partageant le roi Henri VIII. Le film est plaisant et romanesque, mais pour la vérité historique, j’ai des doutes…Ainsi on ne peut pas attendre vraiment une grande précision historique de la part du réalisateur.
Le charismatique Idris Elba, Luther le justicier, est l’acteur parfait pour le rôle du leader politique.

Je cherche la petite bête, mais Mandela, un long chemin vers la liberté est un film que je vous conseille vraiment, instructif et émouvant. Ne le ratez pas.

Je rappelle que vous pouvez toujours gagner des places de cinéma pour Belle et Sébastien ici.

08/12/2013

La rubrique nécrologique de la semaine : Edouard Molinaro

molinaro.jpgEvidemment Mandela est mort, mais comme la rubrique traite de cinéma d’abord, j’en parlerai à l’occasion de la sortie du film de Justin Chadwick. Je l’ai vu il y a une dizaine de jours, il est bien. Donc parlons plutôt d’Édouard Molinaro…
Samedi, j’ai mal dormi. Les plombs ont sauté dans tout l’appart alors que seul l’ordinateur était allumé. J’ai peur de constater que mon fidèle ami est décédé. J’appuie sur le bouton. Pas de boum, il fonctionne (en fait c’est le cumulus qui a rendu l’âme. La douche froide, parait que ça raffermit…) L’ordi s’allume directement sur Twitter, où mon œil est en premier attiré par cette nouvelle : « Edouard Molinaro est décédé… »

Immédiatement, je téléphone à mon frère, pour lui sortir la phrase code habituelle :
-    « - T’as vu qui est mort ?
-    A part ton cumulus ? Non ?
(Je mime en larmoyant) : « J’ai cassé ma biscotte !
-    Serrault ? mais il est mort depuis longtemps !
(Sur un ton dépressif) : « Elle a pas voulu venir… » (Sévère) : « Ce qu’il lui faut, c’est un peu de chaleur humaine. Je m’en occupe. »
-    Brel et Ventura sont morts aussi…
- « L’autre, affreux, un peu difforme, vous savez avec un bec de lièvre et un œil qui part comme ça. »
-    Ah, Anémone est encore vivante.
-    Alors quel est le point commun entre eux ?
-    La cage aux folles, L’emmerdeur, Pour 100 briques t’as plus rien… Merde, Edouard Molinaro…

cage aux folles zaza.jpgLe réalisateur est décédé samedi 7 décembre, à 85 ans, d’une insuffisance pulmonaire. Deux semaines après Georges Lautner, c’est l’hécatombe dans le cinéma populaire français (non ! pas de « jamais 2 sans 3 ! ») Comme Lautner, Molinaro commence le cinéma durant la nouvelle vague, mais s'éloigne du mouvement. Il réalise son premier film en 1958 à 30 ans, Le dos au mur, un polar avec Claude Sautet pour assistant. Le metteur en scène se tourne vite vers la comédie, et toujours comme Lautner, la critique l’apprécie peu. Dans leur hommage, Télérama et Le nouvel obs le nomment même « artisan » plutôt que cinéaste… Le monde ajoute même que « lucide (…) Edouard Molinaro disait d'ailleurs n'aimer qu'un de ses films sur trois. » Les journalistes insistent sur la grande modestie du personnage.

Pourtant, les comédies d’Edouard Molinaro ont été primordiales pour moi. Comme celles de Lautner, elles ont bercé ma jeunesse. C’est un bonheur de les regarder, de rejouer les scènes de Zaza-Michel Serrault, ou de François Pignon-Jacques Brel… Les films de Molinaro me garantissent une bonne humeur communicative, des répliques à échanger entre frangins, des « Private joke » comme on dit. Alors non, pour moi Molinaro n’était pas un simple artisan, un simple fabricant de films. Ou alors un ouvrier qui cimentait mes relations et mettait du baume au cœur… Pour se remonter le moral, on cite toujours une réplique de ses films. Pas plus tard que vendredi :
« Tu te rends compte, 1600 euros pour réparer une bagnole !
- Ca ferait mal ! C’est quoi comme marque, je vais me renseigner…
- Une peugeot.
- Ca fait 10 ans que je suis Peugeot. Et jsuis fidèle. (L’emmerdeur)
- J’appelle plus ça du budget, mais de l’attaque à mains armées ! (La chasse à l’homme) »

emmerdeur.jpgOu bien encore :
- le Jacquot va se remarier ! Alors qu’il s’est déjà fait avoir une fois !
- « Je vous laisse encore le choix : le mariage ou les menottes ? » - J'avoue que la différence m'échappe. »

Etc, etc… On peut tenir des heures comme ça… Surtout grâce à notre film familial préféré, L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura. Le scénario est signé par l’excellent Francis Véber. Il inaugure la série des François Pignon (ou Perrin) cet être maladroit (comme Pierre Richard dans Les compères, Jacques Villeret dans Le dîner de cons) qui se retrouve associé à son contraire, un homme imposant et plutôt antipathique. Cliquez sur la bande annonce très originale récitée par Claude Piéplu.

pour 100 briques.jpgJ’adore également Pour 100 briques t’as plus rien, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot. Deux chômeurs braquent une banque et partagent le butin avec leurs otages. Lorsque j’étais enfant, je faisais ce rêve récurrent grâce à ce film où tout semble facile : comme les personnages, j’étais poursuivie par la police, mais je parvenais à m’échapper, prendre l’avion, et me retrouvais sur une île paradisiaque, loin des soucis, à profiter de la vie avec mes amis… Le rêve.  Reste plus qu’à braquer une banque…
En dehors des comédies, le téléfilm Au bon beurre avec Roger Hanin et Andréa Férréol en couple pétainiste m’avait beaucoup marqué. Il était sans doute responsable de mon cauchemar cette fois-ci : j’imaginais que j’étais une enfant Juive et que les nazis venaient chercher toute ma famille. Je restais dans ma cachette favorite (derrière le poêle, comme le chat) et les soldats ne me trouvaient pas (mais ma famille qui ne jouaient pas à cache-cache avec moi, si…)

Comme beaucoup, j’adore évidemment La cage aux folles, avec l’incomparable Michel Serrault en Zaza. Ce film a tout de même été jusqu’aux Oscars, pour le scénario et la réalisation (mais  Kramer contre Kramer l'a battu). Il est resté pendant 8 ans le film en langue étrangère le plus vu aux Etats-Unis !
Sans oublier les De Funès, Oscar et Hibernatus… Ce dernier sera diffusé en hommage jeudi soir sur France 3.

Une filmographie sélective :

1959 : Un témoin dans la ville, avec Lino Ventura
1962 : Arsène Lupin contre Arsène Lupin, avec JC Brialy et JP Cassel
1964 : Une ravissante idiote, avec Brigitte Bardot
1964 : La Chasse à l'homme, avec Belmondo  et Françoise Dorléac
1967 : Oscar, avec Louis de Funès et Ckaude Rich
1969 : Hibernatus, avec De Funès et Claude Gensac
1969 :  Mon oncle Benjamin, avec Jacques Brel
1973 : L’emmerdeur, avec Jacques Brel et Lino Ventura
1978 : La cage aux follesn avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi
1979 : Cause toujours... tu m'intéresses ! avec JP Marielle et Annie Girardot
1981 : Au bon beurre, avec Roger Hanin et Andréa Ferréol
1982 : Pour 100 briques t’as plus rien, avec Auteuil et Jugnot
1985 : L'Amour en douce, avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Béart
1988 : À gauche en sortant de l'ascenseur, avec Pierre Richard et Béart
1992 : Le Souper, avec Claude Brasseur et Claude Rich
1996 : Beaumarchais l'insolent, avec Fabrice Luchini.

Et vous, quel est votre film d’Edouard Molinaro préféré ?

06/12/2013

Bilan je suis culturée de novembre

cinéma, télé, culture, théâtre, spectacles à Paris, concert, Pierre emmanuel Barré, Ce mois-ci, plus de films au cinéma, moins à la télé, et plus de déceptions (critiques à suivre bientôt) :

8 Films au cinéma :

- Le transperceneige de Bong Joon Ho
- Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne (voir mon billet en lien)
- Zulu de Jérôme Salle
- Je fais le mort de Jean-Paul Salomé, sortie le 11 décembre
- Mandela de Justin Chadwick, sortie le 18 décembre
- Belle et Sébastien de Nicolas Vanier, sortie le 18 décembre
- Les sorcières de Zugarramurdi de Alex de la Iglesia, sortie le 8 janvier
- Lovelace de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, sortie le 8 janvier
Prochain film prévu : Inside Llewyn Davis des frères Coen

Télé :

- 35 films
- 9 documentaires
Prochain film prévu : Killer Joe de William Friedkin, sur Canal+cinéma.

4 Séries :

- The hour saison 2, d’Abi Morgan
- Tunnel de Ben Richards
- The big bang theory saison 1 de Chuck Lorre et Bill Prady
- Top of the lake de Jane Campion
Prochaine série prévue : Dostoïevski sur Arte

4 Livres :

- Brume de Stephen King
- Histoire de son serviteur d’Edouard Limonov
- Féerie générale d'Emmanuelle Pireyre
- La dernière gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm
Prochain livre prévu : Écriture : Mémoires d'un métier de Stephen King

1 concert :

- Arctic Monkeys au Zénith de Paris
J’ai raté celui de Nick Cave, et aussi celui de Gathering, grosse déception, mais heureusement je les avais déjà vus en concert plusieurs fois…
Prochain concert prévu : Gaëtan Roussel l'ex de Louise Attaque au Trianon


4 Théâtre, one-man show :

- Pierre Emmanuel Barré est un sale con au Point virgule
- Dernier coup de ciseaux, théâtre des Mathurins
- Elisabeth Amato, je vous entends penser (mentalisme et magie)
- Cirque Pinder
Prochain spectacle prévu : Lettre d’une inconnue, adapté de Stefan Zweig, avec Sarah Biasini.

Et vous, qu’avez-vous fait en novembre ?