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24/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia (suite)

Alors, au bout de 10h30 d'attente, j'ai enfin ma place et le concert commence…

macca concert.jpg
Quand je rentre dans la salle, je tente de me mettre le plus près possible, mais les fans qui attendent depuis la veille ont déjà squatté les premiers rangs de la fosse. Je me retrouve quand même à moins de 10 mètres de la scène. Dans l’Olympia, j’aperçois une dizaine de têtes connues, comme Laurent Voulzy, Guillaume Durand, M…

McCartney arrive... J’ai la gorge qui se serre et les yeux qui mouillassent. Je l’ai déjà vu en concert, mais jamais d’aussi près.  Là, je vois bien toutes ses rides... Et bien sûr, comme tout le monde, quand Macca regarde dans ma direction, je suis persuadée qu’il m’observe, moi, dans les yeux. Quand il dit « I love you » aussi. Bon, je déconne.
Il commence le concert… : « Je parlé seulement un petit peu francésse… » 

Macca nous joue ses grands classiques. Comme la salle est remplie essentiellement de fans purs et durs, l’ambiance est incroyable, les 1200 personnes présentes dansent et chantent les paroles entières, comme pour la super énergique Back in The USSR. Quand Macca entame les premières notes de Band on The Run, une chanson que j’adore, je hurle comme une hystérique (on m'entend sur la vidéo du concert) Pour Jet, Let it be, Lady Madonna, Live and let die , je suis en transe, je chante et crie sans même m’en rendre compte. Quand la caméra de Canal+ se braque sur nous pendant le rappel, je monte même sur les épaules de mon voisin et gesticule comme une folle devant la caméra. Je n’ai pas dû viser la bonne, ou ils ont coupé mon show au montage, parce que je ne me suis pas vue à la télé ensuite. Papillote, hystérique artiste censurée.
McCartney finit par Hey Jude. Il fait chanter toute la salle, les femmes, puis les hommes, les deux ensemble, pendant 10 minutes. Il fait ce qu’il veut de nous, son (Jacques a dit) « macca dit » fonctionne très bien.
J'ESPERE QUE VOUS CLIQUEZ SUR LES LIENS DE MON SUPER CONCERT !

Quand Macca s’en va, je ne peux pas le croire, c’est un second rappel, il va revenir, il ne peut pas nous faire ça… Mais les lumières se rallument, les gens quittent la salle. 1h40 seulement, c’est trop court. Dans la rue, je comprends enfin l’expression "planer". Je me sens légère, j’ai l’impression de ne pas toucher le sol. J’entends les autres fans dire : « c’est bon, je peux mourir tranquille maintenant ».
Je n’irai pas jusqu’à dire ça, mais ce soir-là reste un de mes plus beaux souvenirs. J’ai gardé au poignet le bracelet du concert pendant 15 jours. J’ai aussi la place, affichée au mur pendant 6 mois puis rangée dans un endroit précis. Je l’ai retrouvé la semaine dernière, ce qui m’a donné l’idée d’écrire ce billet. Quand j’ai voulu la ressortir, elle n’y était plus. J’ai encore dû me dire : « je vais la ranger dans un meilleur endroit alors qu’elle est là depuis deux ans » et je ne sais plus où…Heureusement j’ai une photo.

bracelet macca.jpg
Quand j’ai raconté le concert à mon oncle, il m’a répliqué :

« Bah, de toute façon je l’ai déjà vu en concert au même endroit, à l’Olympia en 64 avec les Beatles.
-T’AS VU LES BEATLES EN CONCERT ????!!!!!
- ben oui, et Les Stones aussi… et puis les Kinks, les Who les….
- Ca va j’ai compris ! »

Et vous, quel est votre meilleur concert ?

22/10/2009

Paul McCartney à l'Olympia, deux ans déjà !

Macca à l’Olympia, deux ans aujourd'hui !
J’y étais !
Toutes les médias en ont parlé à l’époque. (de Macca, pas de moi, hein)

macca.jpg
Tu te trompes coco, pas 8 heures, mais 10h30. Et encore, je suis rentrée chez moi l’après-midi (j’ai fait ami-ami avec d’autres fans qui m’ont gentiment réservé ma place dans la file d’attente pour le soir).

Mon frère me téléphone 15 jours plus tôt :
« J’ai lu sur yellow-sub.net une rumeur comme quoi McCartney reviendrait à l’Olympia ! 40 ans après y avoir joué pour la première fois avec les Beatles ! C’est une salle mythique ! Elle est petite, 1500 places, ça veut dire qu’il n’y aura que des méga fans et que Macca jouera des chansons inhabituelles ! En plus, si tu y vas, tu le verras de près ! »
Heureusement, on ne peut pas réserver en avance sur Internet. Avec le web, les places se vendent en une heure. Pour Polnareff, j’étais la première devant la FNAC, 30 minutes avant l’ouverture du magasin, et il n’y avait déjà plus de places pour les premiers concerts (j’en ai quand même eu).

Comme on ne peut pas réserver, les premiers arrivés sont les premiers servis.
La veille du concert, 22 heures, je passe devant l’Olympia. Déjà une quarantaine de fans se gèlent, avec leurs sacs de couchage et leurs guitares.
C’est hard quand même. Je suis fan depuis toujours, mais je n’en suis pas là. Puis j’adore la musique de McCartney seulement, je ne traque jamais les potins sur lui. Je connais à peine l’histoire avec sa femme unijambiste qui l’a plumé, et ça ne m’intéresse pas.

N’empêche, Paulo me fait lever à 5h du matin. Au beau milieu de la nuit pour la marmotte que je suis. Je vais retirer du fric au distributeur, car comme je suis prévoyante, j’imagine qu’il y aura peut-être un problème avec les chèques et cartes bleues (effectivement, comme souvent, le lecteur CB ne fonctionnait pas, ce qui nous a juste prolongé l’attente de deux heures. C’est aussi pour ça que je refuse d’avoir une carte bancaire).
Comme je ne retire jamais d’argent, et comme il est très tôt et que j’ai la tête dans le seau, je ne me souviens plus du code de ma carte de retrait. Pendant 30 minutes je panique, je me répète un code, puis quand j’arrive devant le distributeur, j’en tape un autre. C’était le bon. Ouf.

J’arrive devant l’Olympia à 6h. J’observe, estomaquée, la file d’attente qui se poursuit sur 500 mètres. Je longe les centaines de fans en me répétant : « c’est foutu, j’aurai jamais de place… » Je prends position à la fin de la file, là-bas au loin, à deux pâtés de maison. Il fait 4 °. Je suis déjà frileuse à la base, mais rester debout sans bouger pendant des heures... Comme j’ai prévu deux pulls, deux paires de chaussettes, un manteau, un bonnet et une écharpe qui ne laisse dépasser que les yeux, je supporte bien le froid. Je me retrouve à côté d’une famille de musiciens encore plus prévenante que moi : ils ont apporté des chaises et un thermos. Au bout de 30 minutes j’ai déjà piqué le siège du père et je bois son café… (Comment je suis trop une profiteuse).

Contrairement à ce que tout le monde pensait, l’attente est tout à fait supportable. Avec l’excitation du concert, les fans sont exaltés et discutent dans la bonne humeur. Je rigole toute la journée et me fais plein de potes (d’un jour). Beaucoup de jeunes trentenaires et de musiciens sont présents. J’en garde un très bon souvenir.
Bizarrement, je me souviens presque plus de l’attente que du concert en lui-même.
Pourtant, le concert est vraiment génial…
Suite demain

18/09/2009

Les mots bleus de l'ANPE

bleut mot bleus.jpgTrêve de plaisanteries, les vacances sont finies (18 septembre, il était temps de s’en rendre compte). Deux ans dans le même boulot précaire, j’essaie de changer.

Une amie me fait des simulations pour mes entretiens :
Amie : « et s’il te demande "quelles sont vos qualités pour ce travail ", qu’est-ce que tu lui réponds ?
Moi : - Je lui dirai les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux, parler me semble ridicule, je m’élance puis je recule…
Amie : - Rooh… et pour ton rendez-vous à l’ANPE, tu vas leur dire quoi ?
Moi : - toutes les excuses que l’on donne, sont comme les baisers que l’on vole, il reste une rancœur subtile, qui gâcherait l’instant fragile, de nos retrouvailles ! »

Vous en conviendrez, j’ai découvert le sens caché de la chanson. Les paroles n’évoquent pas une banale rencontre avec une femme, mais bien les rapports houleux avec le Pôle emploi, que j’ai déjà évoqués. C’est quand même plus original.

La prochaine fois, je vous raconterai enfin mon deuxième entretien à l’ANPE, promis depuis trois mois maintenant et réclamé à cor et à cri par (deux) 200 lecteurs.

Quizz on connaît la chanson : qui est l’auteur ? Facile…

03/09/2009

Les monstroplantes

Aujourd’hui c’est la rentrée des enfants, mais aussi des grands (enfants) comme moi. Pour remonter le moral, rappel du dessin animé et surtout de LA chanson culte (panpan cucul à ceux qui ne cliquent pas sur les liens que je propose !) :
Voix solennelle :
« Va Jayce, conquérant du bonheur,
Va libérer le monde de la terreur,
Des monstroplantes
»

Cet été à la cambrousse, j’ai joué à Jayce conquérant de la lumière. J’ai combattu les monstroplantes qui envahissent la maison de ma mère.
Chez moi, les fleurs meurent ou refusent de pousser. En un an, le bégonia a pris trois pauvres feuilles. Celui de ma mère a poussé d’un mètre.

montroplante à bras.jpg

Vous constatez que le monstroplante a deux bras qui essayent de piquer dans notre assiette.
On nous a donné un micro-ondes, mais personne ne veut s’en servir car c’est dangereux pour la santé. Alors l’appareil est devenu un support pour monstroplantes.

monstroplante four.jpg

Observez les minis monstres qui poussent au bout des chlorophytum.

monstroplante minis.jpg

Aujourd’hui, je me rebelle. Non, la nature ne prendra pas le dessus. Déjà qu’on ne peut pas s’asseoir sur les chaises parce qu’elles sont squattées par les chats…Ce ne sont pas 28 monstroplantes qui vont me faire peur.
Je vais retrouver la cafetière et le robot mixeur.

monstroplante cafetière.jpg

« Toi, Jayce, conquérant de la lumière
Tu dois conquérir (raaaan ! la répétition du même mot !)
Et la victoire viendra
Tout refleuriiiir !!
Non n’abandonne pas, ne laisse pas ta foi mourir
Parce qu’un jour tu gagneras
La liberté de viiiiiivre
!!! »

Je commence par couper le troisième bras du bégonia (oui ! il en avait trois ! vous voyez bien que ce sont des monstres ces plantes !) Pour se venger, il a perdu toutes ses fleurs en formes de cœur. Je lui ai brisé le cœur, snif.
Ensuite, j’essaie de dompter les plantes qui grimpent sur les poutres. Je ne parviens pas à démêler les nombreuses tiges, alors, sadique, je les attache. Niark niark. (si vous avez de très bons yeux, vous remarquez que le livre sur la photo s'intitule "nos amis les plantes" )

monstroplante grimpant.jpg

Après l’intérieur, j’attaque le jardin.
Si, je vous assure, derrière cette jungle se cache la maison.

montroplante jungle.jpg

« Jayce conquérant
Le monde t’attend
Fier et combattant
Tu défies les méchants
Sauve l’univeeeeers
!!!! »

Je vous laisse imaginer la joie des voisins quand j’écoute la chanson en boucle en hurlant « SAUVE L’UNIVEEEEEERS !!! » à genoux les poings levés vers le ciel comme un rockeur qui souffre.
Syndrome de la chanson en yaourt : vous entendez bien 1 minute 38 après le début, qu’au lieu de répéter « tu dois sauver ton temps » le chanteur dit « tu dois sauver tonton »  Si j’en suis sûre ! A trois minutes 12 aussi ! Ça rend le texte encore plus ridicule…