22/01/2019
Le misanthrope au travail
Comme Alceste, les hypocrites comme Philinte m'horripilent. Ce dernier pourrait représenter le juste milieu entre Célimène, la profiteuse populaire, et Alceste, l'excessif asocial, mais pour moi Philinte n'est qu'un faux-jeton complaisant. Il ne se mouille jamais, il ne fait donc pas bouger les choses et ne sert à rien. Il s'exclame par exemple :
"Et c'est une folie, à nulle autre seconde
De vouloir se mêler de corriger le monde.
J'observe, comme vous, cent choses, tous les jours
Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours
Mais quoi qu’à chaque pas, je puisse voir paraître
En courroux, comme vous, on ne me voit point être
Je prends, tout doucement, les hommes comme ils sont
J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font."
Dans un ancien boulot, j'avais dénoncé tout haut ce que tout le monde blâmait tout bas (de gros problèmes de consignes contradictoires et de harcèlement), et un collègue m'avait sorti : "il en faut des gens comme toi, car ils font bouger les choses. Le problème, c'est que c'est toi qui prends tout après, car personne ne te soutiendra par peur, alors que tu as raison."
Philinte prétend être ami avec un homme, mais s'en moque quand ce dernier a le dos tourné. Alceste est horrifié. Cette scène ressemble à celle que j'ai surprise avec une ancienne connaissance : elle croise un collègue, lui fait un large sourire en lui disant bonjour et d'autres amabilités. Tant d'insistance et de gentillesse ne pouvaient sembler que sincères, mais pourtant dès que l'homme passe la porte, la fille s'exclame : "quel connard celui-là !" Cette situation s'est reproduite à l'identique devant d'autres témoins, aussi choqués que moi par une telle hypocrisie. La fille, imperturbable, nous répondait : "ça s'appelle de l'intelligence sociale".
Ce que Philinte exprime ainsi en 1666 :
"Mais quand on est du monde, il faut bien que l'on rende
Quelques dehors civils, que l'usage demande"
Alceste se défend mieux que moi :
"Non, vous dis-je, on devrait châtier, sans pitié
Ce commerce honteux de semblants d'amitié :
Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre
Le fond de notre cœur, dans nos discours, se montre
Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments
Ne se masquent jamais, sous de vains compliments."
Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur
On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur.
J'ai vu une scène similaire au travail. Une femme un peu empotée arrive pour la première fois en robe. Les collègues s'extasient devant sa tenue :
"Han comme elle te va bien !"
La fille rosit, elle n'a pas l'habitude d'être au centre de l'attention : - "C'est vrai ?
- Oui, ces fleurs ! Et ces couleurs !"
La fille se confond en remerciements balbutiants. Dès qu'elle repart, les deux compères éclatent de rire :
"Nan mais t'as vu comme ça la boudine !
- Et ce motif ! Elle a piqué la robe de sa grand-mère ?"
J'étais outrée. Je ne prétends pas qu'il faut dire à la Alceste : "écoute, tu ferais mieux d'éviter, tu ressembles à l'hippopotame en tutu dans Fantasia (bon, Alceste s'exprimerait mieux et en vers, mais on n'est plus en 1666 et vous avez saisi le sens), mais de là à mentir à ce point ! Surtout que la fille ne leur avait pas demandé leur avis !
Si elle l'avait fait, je n'aurais pas pu mentir ("ma chéwie ! tou é magnifique !"), mais j'aurais adouci mes propos. On me reproche parfois ma franchise, mais pourquoi me demander mon opinion si c'est pour ne pas l'accepter ?
Oronte : "Mais ne puis-je savoir ce que dans mon sonnet...
Alceste : - Franchement, il est bon à mettre au cabinet."
Suite demain
20/01/2019
Le misanthrope
Déçue par mes dernières lectures, je décide de relire mes classiques. En premier, celui qui reste mon préféré depuis que je l'ai découvert l'été de mes 13 ans. Je m'en souviens comme si c'était hier, un choc, une révélation : il reflétait exactement mes pensées, mettait les mots sur ce que je ressentais. Je passais des journées entières à recopier des pages et des pages de ces monologues formidables, dans l'idée de les retenir pour les ressortir à mes détracteurs.
Les goûts changent en grandissant (Les Fantômette, Club des 5 et Super picsou géant ne trônent plus dans ma bibliothèque aujourd'hui, étonnant non ?) Ado, j'avais pris une claque avec le K de Dino Buzzati, La chute de Camus, Les mots de Sartre ou La conjuration des imbéciles, mais ils m'ont bien moins impressionnée à la relecture. Seul un livre traverse toutes les époques, un livre qui a 350 ans et reste d'actualité. Sauf pour le langage. Imaginez la tête des gens si je leur rétorquais, lorsque je constate une énième injustice et malveillance :
"J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond
Quand je vois vivre entre eux, les hommes comme ils font
Je ne trouve, partout, que lâche flatterie
Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie"
Ces propos sont pourtant toujours opportuns. Au travail, je m'indigne quand des gens hautement toxiques, bêtes, méchants et glandeurs sabordent le travail et l'ambiance par leurs médisances, mais accusent les autres à leur place. Je m'insurge quand ces grandes gueules s'attribuent le travail des humbles et timides, mais on me répond, pas plus tard que ce vendredi : "on sait, mais tu comprends, on ne peut rien lui dire, elle est intouchable et elle attaquerait dix fois plus fort. Il vaut mieux se la mettre dans la poche et faire semblant de l'apprécier".
Nommez-le fourbe, infâme, et scélérat maudit
Tout le monde en convient, et nul n'y contredit.
Cependant, sa grimace est, partout, bienvenue
On l'accueille, on lui rit; partout, il s'insinue
Et s'il est, par la brigue, un rang à disputer
Sur le plus honnête homme, on le voit l'emporter.
Têtebleu, ce me sont de mortelles blessures
De voir qu'avec le vice on garde des mesures
Et, parfois, il me prend des mouvements soudains
De fuir, dans un désert, l'approche des humains.
Si tout le monde supporte des actes intolérables, si personne n'agit, comment peut-on améliorer les choses ? J'ai parfois envie de répondre comme Alceste :
"Je hais tous les hommes : les uns, parce qu'ils sont méchants et malfaisants
Et les autres, pour être aux méchants, complaisants."
Vous l'avez compris, j'évoque Le misanthrope de Molière, pièce écrite en 1666 et toujours aussi d'actualité. Elle est d'ailleurs régulièrement jouée et actuellement à Paris avec Lambert Wilson. J'estime cependant le titre peu approprié : pour moi, Alceste n'est pas vraiment misanthrope. Il est simplement profondément honnête, sincère et passionné. Il se révolte contre le mensonge et l'injustice. Il ne déteste pas tous les humains, puisqu'il meurt d'amour pour Célimène. Elle est pourtant une pétasse superficielle, à l’opposé du caractère d'Alceste, entier et profond.
Célimène fait preuve de la popularité et de l'aisance en société qui font défaut à Alceste. Elle flatte et est entourée de flatteurs. Elle me faisait penser quand j'étais au collège aux pouffes populaires, moqueuses, manipulatrices et futiles : les filles qui pavanaient avec leur dernière tenue à la mode, qui flirtaient avec les garçons et les manipulaient pour obtenir des faveurs et être traitées en princesse. Elles prétendaient également être amies avec des camarades mal dans leur peau, qui leur servaient en fait d'aide aux devoirs et de faire-valoir ("regardez, à côté de ce boutonneux renfermé, je parais très belle et charismatique"). La majorité riait de leurs moqueries, pour ne pas devenir le prochain souffre-douleur de ces tyrans.
J'ai lu un article expliquant que ces personnes populaires à l'école, peu habituées à l'effort et aux contraintes, puisque tout le monde va dans leur sens et devance leurs besoins, réussissent moins bien leur vie ensuite. Elles peinent à continuer leurs études, obtenir des diplômes et un bon travail. Alors qu'au contraire, certains anciens mis au rebut réussissent mieux, par souci de reconnaissance et de revanche. Justice, enfin !
Suite demain
19:19 Publié dans Je suis culturée, On connaît le livre, Parfois, je travaille | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, lecture, littérature, molière, le misanthrope, étude de texte du misanthrope, travail, comment supporter ses collègues, comment supporter les connards | | Facebook
09/05/2015
Gaston passe un oral, épisode 6 (fin !)
Le jury me soumet des questions de mise en situation. Je vous dévoile les réponses idéales…
Jury : - Un collègue arrive au travail dans un état alcoolisé. Que faites-vous ?
Moi : - Je trinque ? Je lui demande si c'est de la bonne et lui propose qu’on partage ? Après on déambule bras-dessus bras-dessous dans les couloirs, en chantant comme Gabin et Belmondo dans Un singe en hiver « Nuit de Chine, nuit câline, nuit d’amour, nuit d’ivresse, nuit de tendresse… » (voir scène en lien)
- Etes-vous pour le travail le soir et le dimanche ?
- Justement travailler en soirée c’est compliqué, parce que vous comprenez je sors beaucoup. Les avant-premières commencent souvent dès 19h, si j’arrive trop tard, je n’ai plus rien à boire. Si je veux une bonne place à un concert, faut pas que je débarque au dernier moment non plus. Pour Calexico j’ai cru qu’on ne trouverait plus de places assises, mémé avait mal au dos d’avance. Puis travailler le dimanche ? Ça va pas non, c’est le jour du Seigneur, faut que j’aille à la messe !
- Si vous êtes sélectionnée, vous ne serez pas dans le même service, peut-être même dans une autre ville. Où voudriez-vous aller ?
- Hé ho (on rentre du boulot) j’ai postulé parce que j’habite à 5 minutes à pied de mon taf, vous croyez quand même pas que je vais me remettre à prendre le métro qui pue aux heures de pointe, avec les gens qui vous collent et font la gueule et les types qui massacrent « aux champs élysées » à l’accordéon et la boîte à rythmes ? Plus jamais ! Je peux rester dans le même bâtiment ? Alors pas au service des renseignements avec Langue de pute! Mettez-moi plutôt avec Germaine de la compta, elle est fan de Claude François et je pourrai lui faire ma choré de Bélinda.
- Votre supérieur hiérarchique vous parle mal. Que faites-vous ?
- Je lui pète les dents ?
- Votre supérieur vous demande de faire quelque chose que vous n’avez pas envie de faire, que faites-vous ?
- Ça dépend de ce que c’est, légal ou pas ? Faire un feu de joie avec les dossiers, ce serait rigolo… Voler du matériel informatique, je m’en fous, je suis mémé nulle en nouvelles technologies !
- Non, il vous demande de faire une chose inscrite dans le règlement, un travail tout à fait normal, mais vous n’en voyez pas l’utilité, ou vous pensez que ce n’est pas votre rôle…
- C’est un grand classique ! Souvent plus les mecs montent en grade plus ils glandent et sont incompétents, parce qu’ils délèguent ! On bosse à leur place, et du coup ils ne connaissent pas la réalité du travail et demandent des choses illogiques. Nan, je lui dis de me laisser faire mon boulot correctement, à ma manière.
Quand j’étais secrétaire, c’est à peu près ce que j’ai fait comprendre au directeur « qui avait peur de moi et n’osait plus rien me demander » selon mes collègues…
Lors de mon premier stage en journalisme, j’étais présente depuis le matin seulement et on m'a permis d’assister à la réunion de rédaction, qui décide des articles à traiter de la semaine. J’ai proposé des sujets et suggéré d’en modifier un autre qui n’était pas conforme à l’actualité ni aux attentes des lecteurs selon moi. N’empêche, la rédac chef était étonnée, mais elle a accepté que je développe une de mes idées. (Je n’ai compris qu’ensuite en voyant la tête des journalistes qu’on m’avait simplement « fait l’honneur » d’assister à la réunion, mais que normalement j’aurais dû me taire, ou éventuellement prendre l’initiative de… faire le café).
Le fonctionnaire est soumis à « l’obligation d’obéissance hiérarchique ». On fait ce qu’on nous dit sans poser de questions épicétout. Un peu comme Eichmann. Le jury a dû s’apercevoir avec mes réponses qu’au contraire, j’ai un esprit critique très développé, je pense par moi-même, je n’aime pas qu’on me donne des ordres et je suis assez indépendante…
- Si vous n’êtes pas retenue pour le poste, que faites-vous ?
- Comme José Garcia dans Le couperet de Costa-Gavras, j’élimine la concurrence, je dégomme les autres candidats. On est 2500 ? Que voulez-vous, ça vaut le coup(eret) !
Je menace de me petit-suissider à la cantine quand tous les employés sont présents ?
Je chante chaque matin tout mon répertoire de chansons d’amours déçues devant le bureau du dirlo jusqu’à ce qu’il cède ? D’ailleurs je commence aujourd’hui :
« Je voudrais que tu te ramènes devant, que tu sois là de temps en temps, et je voudrais que tu te rappelles notre amour est éternel et pas artificiel »
« This happened once before, When I came to your door, no reply… »
« I wanna know what it’s like, on the inside of job
I’m standing at the gates, I see the beauty above
I can’t find my way in, I try again and again… »
Je sais, c’est étonnant, mais malgré mes réponses et ma personnalité adéquates, je n’ai pas été retenue pour être fonctionnaire dans ce job idéal. Mais je l’aurai un jour, je l’aurai !
Petit quiz On connaît la chanson en fin de texte...
13:00 Publié dans Parfois, je travaille, Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : travail, pôle emploi, chômage, un singe en hiver en hiver | | Facebook
08/05/2015
Gaston passe un oral, épisode 5
Je dois faire une énième formation, gestion des conflits : je la proposerai au formateur qui ne veut plus me parler…
Hier Chéri 25 diffusait Le cercle des poètes disparus : « Tout ça avait pour but d'illustrer le péril du conformisme, et la difficulté de préserver vos convictions, quoi qu'en pense les autres. Nous avons tous besoin d'être accepté, mais soyez persuadé que vos convictions sont uniques, même si on les trouve anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit « C'est maaal ». Robert Frost a dit : « Deux routes s'offraient à moi, j'ai suivi celle où on n'allait pas, et j'ai compris toute la différence. »
Arrive enfin le grand jour de l’oral.
Je rentre dans la salle, découvre les 5 membres du jury. Sélectionnés dans toute la France, parmi des dizaines de milliers d’employés. Et je vois que j’en connais un. La femme qui m’a surprise en train de danser Stayin‘alive : Super revêche, souvenez-vous…
Ça commence bien.
Super revêche : « comme on se connaît (tu veux dire, comme on a le plaisir de se connaître ?) je ne vous poserai pas de questions. »
Elle ne prononcera pas un mot pendant trente minutes, mais elle fronce ou hausse les sourcils à chacune de mes phrases, ce qui me décontenance car j’essaie d’interpréter ses pensées. J’apprends ensuite qu’on appelle ça «l’élément perturbateur». Un peu comme dans les films policiers quand ils interrogent un suspect : l’un joue le rôle du méchant flic et l’autre du gentil pour faire parler et piéger le coupable. (voir l'extrait de Very bad cops).
Je me présente (je m’appelle Henri…) Je n’ai pas de souvenir de ma prestation, j’ai oublié ce moment désagréable (comme toujours, je ne pourrai pas retenir une leçon de mes erreurs).
Je finis enfin, ouf, je n’attends plus que les questions. Ces dernières doivent porter sur l’organigramme de la société, les différents services, les sigles employés à toutes les sauces, les détails du métier etc. Facile, j’ai tout appris par cœur. Effort surhumain pour moi. J’ai arrêté de retenir bêtement au collège en 6ème, âge de la rébellion, avec ma première antisèche qui portait sur la morphologie du lapin. (Je deviendrais ensuite experte en pompes, que j’oublierai le jour du bac d’enlever de ma trousse. le surveillant en sortira une dizaine que je jetterai précipitamment « c’est rien ! » Ça aurait été ballot d’être interdite d’examen pendant 5 ans pour des vieilles pompes d’espagnol et d’italien alors que je passais l’épreuve de philo).
Mais le jour de l’oral, toutes ces heures où je me suis transformée malgré moi en chien savant, toute la préparation au concours stressante avec le formateur, tout ça n’aura servi à rien. Je n’ai pas eu une seule question sur ces sujets. Pas une. Tous mes collègues en ont eu, pas moi. A croire que Super revêche m’a vu réviser et s’est dit que ce ne serait pas là-dessus qu’on pourrait me coincer.
Je m’attendais aussi à des réflexions sur mon parcours, car il est atypique : 20 emplois différents à cause de l’intérim -j’en ai cité 5- alors que mes collègues n’en ont exercé qu’un ou deux pour la plupart, et dans le même domaine de travail. Je n’ai aucune expérience dans le genre, à part mon stage d’une semaine en 3ème…
J’ai bien insisté sur le fait que tous ces emplois divers montraient que je suis polyvalente et apprends vite. Pourtant le jury me pose comme toute première question :
- Mais qu’est-ce que vous faites ici ?
- Hein ? Euh, c’est-à-dire ?
- Pourquoi vous ne postulez pas directement pour être chef avec tous vos diplômes ! Bac+5, major de promo en plus ! Vous postulez pour le plus petit grade !
- C’est parce que c’est celui que j’exerce actuellement et je trouve qu’il est important de découvrir chaque facette du métier. Mais ensuite quand l’occasion s’en présentera bien sûr, je me présenterai pour un poste plus élevé. »
Moi aussi je peux sortir des phrases bateau à la con ! Pourquoi je ne postule pas pour être chef ? Parce que je n’ai aucune envie de l’être pardi ! Je suis très bien à mon poste où je peux mener ma petite vie tranquille. Le souci, c’est que je découvre ensuite qu’il existait justement des concours catégorie A qui se déroulaient en même temps que le mien : le jury a dû penser que je les avais passés…
J’apprends encore de la bouche du formateur (quand il daigne enfin me parler) : « ils avaient pour consigne d’éliminer d’office les bac+5, car au dernier concours, les diplômés ont trouvé mieux et démissionné au bout de 6 mois, il a fallu les remplacer et on était bien embêté ».
Il n’aurait pas pu me le dire lors de ma préparation et avant que j’envoie mon C.V !
Justement, la deuxième remarque du jury sera :
- «Mais vous allez vous ennuyer ici au bout de six mois !
- Je suis là depuis six mois et je ne m’ennuie pas !»
Je leur parle du travail varié etc. Je ne pouvais pas donner la meilleure raison : je ne m’ennuie pas car je n’ai pas grand-chose à faire, donc du temps pour vaquer à mes occupations : lire, surfer sur le net et même écouter Radio nostalgie…
Le formateur ne m'avait pas préparé à la suite : des questions de « mise en situation ».
Suite et fin (enfin !) demain
17:59 Publié dans Parfois, je travaille, Toujours, je suis au chômedu | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : travail, pôle emploi, chômage | | Facebook