03/07/2011
A la télé cette semaine : l'été meurtrier, 8 femmes, mâles en péril...
Pour faire le classement du dimanche, j’écris souvent « les documentaires de la semaine qui donnent envie de se réfugier dans une grotte ». Hier, l’un d’eux a carrément repris ce terme humoristique.
Je ne sais pas si vous avez vu l’excellent La grande invasion hier sur la 5. Il démontre que les 100 000 substances chimiques qui pullulent dans notre environnement (objets comme nourriture) perturbent notre système endocrinien et sont responsables de l’explosion des cancers, de l’obésité, du diabète, de la stérilité, des maladies hormonales etc (il cite par exemple les deux problèmes contre lesquels je dois suivre des traitements à vie). Marie-Monique Robin en a déjà parlé dans notre poison quotidien, diffusé récemment.
Comme ces perturbateurs se retrouvent partout (dans le bois des meubles, les pesticides des aliments, le plastique de notre cafetière ou ordinateur), les scientifiques expliquent que même en mangeant bio ou en achetant du bois non traité, notre corps est tout de même atteint par ces substances. Les seules personnes testées qui résistent, car elles fabriquent elles-mêmes leurs objets, refusent les voitures et toutes les technologies sont les … Amish.
Ah ben voilà la solution, comme dit l’un des chercheurs : « vivre dans une grotte ou chez les Amish. » On n’est pas sorti de la grotte l’auberge. En fait, il existe une solution, radicale, que donne en conclusion les scientifiques : que les gouvernements interdisent ces substances, comme ils l’ont fait (après des dizaines d’années) pour l’amiante ou le plomb dans l’essence. Récemment, le bisphénol A a été supprimé dans les biberons. C’est une bonne avancée (je me dis que c’est peut-être mon biberon de bébé qui m’a rendu malade) mais elle n’est pas suffisante. Il faudrait également détruire cette molécule dans les autres objets du quotidien (ordinateur, électro-ménager, cosmétiques…)
Nan, vous voyez, il y a de l’espoir hein. Faudrait « juste » que les gouvernements n’attendent pas des dizaines d’années et des milliers de morts pour se décider. Dans notre poison quotidien, Marie Monique Robin explique que l’on connaît depuis 40 ans les dangers de l’aspartame… qui est toujours dans nos assiettes.
Si vous avez raté ce documentaire ou que vous avez définitivement envie de vous réfugier dans une grotte, Arte en diffuse un autre dans la même veine vendredi à 22h10. Mâles en péril évoque également ces molécules chimiques, responsables de la baisse de la fertilité masculine : - 50 % en 50 ans…(voilà la solution radicale, il n’y aura plus de problème le jour où il n’y aura plus de naissance)
Heureusement, les films de la semaine remontent le moral et permettent de penser à autre chose.
Ce soir, TMC diffuse l’une de mes comédies cultes : Un éléphant ça trompe énormément avec l’irrésistible quatuor d’amis : Guy Bedos encombré de son incroyable mère castratrice, Victor Lanoux le coureur de jupons, l’hermétique Claude Brasseur et mon chouchou Jean Rochefort♥♥♥. J’adore ce dernier depuis l’enfance, sa moustache de grand-père bonhomme et sa voix caractéristique. Il enregistrait des contes sur des 45 tours que j’écoutais en boucle. (mais la plus belle voix du monde, je l’ai déjà écrit, est sans conteste celle de son ami Jean-Pierre Marielle♥♥♥). J’étais si petite et et si ingénue lorsque je voyais ce film que je ne comprenais pas le secret de Claude Brasseur (son homosexualité).
Plus actuel, à la même heure TF1 diffuse le monde de Némo. Ce fameux film d’animation dénonce la destruction de la faune sous-marine, à travers la capture du jeune poisson clown (et son père obligé de parcourir l’océan pour le retrouver). Ce film a pourtant paradoxalement contribué à l’intensification de la pêche : tous les enfants voulaient leur Némo…
Encore une comédie nostalgique ce soir, sur Direct star. Après mes meilleurs copains la semaine dernière, où des amis reparlent 20 ans après de leur jeunesse en 68, dans Le péril jeune, des amis se retrouvent dix ans après leurs années lycées (passées dans les années 75.) Le film qui a révélé Romain Duris.
Lundi, une comédie qui met la pêche, sur W9 avec Jim Carrey : Braqueurs amateurs. Le scénario, auquel Judd Apatow (funny people) a collaboré, évoque le scandale financier d’Enron. Un couple qui a tout perdu décide de devenir aussi peu scrupuleux que leur ex-employeur… Un film déluré qui critique le système économique américain.
On quitte la comédie pour un drame qui m’a bouleversé : L'été meurtrier, avec la sublime Isabelle Adjani, à la fois femme fatale et femme enfant, et les frères François Cluzet et Pin-Pon Alain Souchon♥♥♥ (un jour, un ami d’ami a OSE critiquer dans son roman les chansons de mon chouchou Soussou, comme je le surnommais quand j’étais petite, j’ai immédiatement cessé la lecture du bouquin. Non mais, Soussou quoi, toute mon enfance. avec Macca bien entendu). La musique du film n’est pas de lui mais me trotte souvent dans la tête quand je pense à un évènement triste : trois petites notes de musique…
Autre drame sur France 2, à 22h45, Les promesses de l’ombre, de David Cronenberg (la mouche, existenz) avec Viggo MOrtensen♥♥♥ (le roi du seigneur des anneaux). A la sortie du film, j’ai parlé et serré la main au réalisateur culte je n’ai pas lavé ma main depuis 2007. Ce thriller offre un scénario en béton et des acteurs au diapason. Une histoire d’amour impossible entre la belle Naomi Watts, sage femme enquêtant sur la disparition d’une jeune fille dont elle a récupéré l’enfant, et le ténébreux Viggo, homme de main de Vincent Cassel, un mafieux…Russe.
Mardi, Arte propose la comédie musicale et policière 8 femmes de François Ozon, avec de fameuses actrices françaises et des chansons dont je me souviens encore presque dix ans après sa sortie (« toi mon amour, mon ami… »). Qui a tué le l’homme de la maison, qui sont réellement ces 8 femmes ?
Après un éléphant ça trompe énormément, un autre film d’Yves Robert sur W9 : Le château de ma mère, suite de la biographie de Marcel Pagnol, la gloire de mon père. Enfant, je m’identifiais au jeune héros, car comme lui, j’adorais la nature et je ne voulais pas rentrer en ville après les vacances passées à la campagne…
Jeudi, France 3 diffuse L’armée des ombres de Jean-Pierre Melville, sur un groupe de résistants pendant la seconde guerre mondiale. Comme tous les enfants, j’étais terrorisée par l’angoissante musique du film, reprise par l’émission Les dossiers de l’écran. Solution radicale: les mardis soirs, j’acceptais enfin d’aller me coucher sans broncher, je partais même en courant dans ma chambre en entendant cet air sordide. Si vous l’avez oublié, vous pouvez l’écouter ici.
Et vous, aviez-vous peur de la musique des dossiers de l’écran ? Appréciez-vous ces films ?
21:19 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : télé, cinéma, dossiers de l'écran, armée des ombres, un éléphant ça trompe énormément, 8 femmes | | Facebook
26/06/2011
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Columbo, mes meilleurs copains, BP...
Deux semaines sans billet du dimanche sur la télé. Non, ne croyez pas que je ne regardais plus de films ni de documentaires, c’est IMPOSSIBLE ma télé est ma meilleure amie. Je n’avais simplement plus d’accès à un ordinateur (dans le trou perdu sans Internet où j’ai dû chercher toutes mes fiches de paie depuis 10 ans) ou bien je n’avais plus d’ordinateur du tout (j’ai tenté de faire réparer ma tour, pour apprendre que le problème venait de l’écran, j’ai donc fait le tour des boutiques pour en acheter un, pour me rendre compte finalement que le problème vient bien de la tour, qui rend l’âme).
Ces dernières semaines, j’espère que vous n’avez pas raté tous ces bons films : L'enfer de Chabrol, Torture made in USA de Marie-Monique Robin♥♥♥ (le monde selon Monsanto…) L’effrontée avec Charlotte Gainsbourg, la série Rome, celle de la BBC sur Raisons et sentiments adaptée de Jane Austen… ainsi que les hommages à Jorge Semprun et Peter Falk.
Je n’ai pas lu les livres de l’ancien résistant, mais j’ai vu les films adaptés de ses scénarios : les fameux Z et L’aveu de Costa-Gavras, L’affaire Stavisky d’Alain Resnais, L’attentat et L'affaire Dreyfus d’Yves Boisset.
Avec Peter Falk, c’est encore une partie d’enfance qui s’en va : entre 10 et 13 ans, j’étais passionnée par les histoires policières et je ne ratais jamais un épisode de Columbo. Dans une série policière classique, l’intérêt principal est de savoir qui est le coupable, dans Columbo, on le connaissait depuis le début, pourtant la série était passionnante. Tout résidait dans la personnalité et les tactiques subtiles de l’inspecteur. Je me souviens avoir comparé les questions faussement naïves de Columbo (pour faire parler le coupable), à la maïeutique de Socrate pour « accoucher la connaissance »… (après on se demande pourquoi j’ai raté mon bac philo...)
Avec son vieil imperméable et sa vieille voiture, Columbo montrait qu’il était attaché à ce qu’il possédait et ne ressentait pas le besoin d’en avoir plus. J’adorais qu’il parle tout le temps de sa femme, sans qu’on ne la voie jamais, je trouvais ça très romantique. Pour moi il représentait le type simple et sage, le type bien. Un philosophe quoi ! Contrairement à lui, les coupables étaient riches, orgueilleux, stupides qui ne se fiaient qu’aux apparences. Bref, pour moi Columbo valait bien un cours de philo.
A la télé cette semaine, je vous conseille demain soir sur Arte le célèbre Vol au-dessus d’un nid de coucou, le film aux 5 oscars. Pour échapper à la prison, le petit truand Jack Nicholson se fait passer pour fou et enfermer dans un hôpital psychiatrique, pensant mener une détention plus tranquille. Mais il découvre que les médecins sont pires que les geôliers et les soi disant malades…
Mardi, W9 programme La gloire de mon père d'Yves Robert♥♥♥ (la guerre des boutons, Alexandre le bienheureux, un éléphant ça trompe énormément...). Très bon souvenir d'enfance, je préférais même le film au roman (sûrement grâce au jeune acteur jouant Marcel, qui avait mon âge et dont j'étais un peu amoureuse)
Jeudi, France 3 diffuse la comédie Mes meilleurs copains, avec Gérard Lanvin, Christian Clavier et Darroussin. Des ex baba cools se retrouvent 20 ans après mai 68 : ils ont bien changé…
Comme documentaires, je ne raterai pas celui sur BP et la pire marée noire de l’histoire, mardi à 20h40 sur Arte. J’enchaînerai sur la 2, traitant du Génocide du Rwanda (je n’oublierai jamais le témoignage bouleversant d’une rescapée, rencontrée lors d’une inauguration au musée de la résistance de Lyon). Moins pesant, france 5 diffuse vendredi soir La véritable histoire de James Bond.
Côté série, ne ratez pas Rome, tous les mercredi sur Arte. Les historiens s’accordent pour dire que le récit est réaliste. Attention, la violence règne, les Romains n’étaient pas des enfants de chœur…
Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine ? Appréciez-vous Columbo ?
22:09 Publié dans La rubrique nécrologique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : télé, cinéma, columbo, peter falk | | Facebook
24/06/2011
Des nouvelles du panda (le chat obèse)
Elle était d’abord un chaton con
et encore très con (cliquez pour lire)
puis un chat très con
puis une grosse tasse (féminin de gros tas)
ou une vache normande
ou un panda.
Je rappelle que lorsque Papillote (le chat !) était petite, le vétérinaire nous a alarmé : « attention, votre chat fait 4 kilos, il ne faut pas qu’il grossisse plus. » Elle pèse désormais 7,6 kilos. Pendant la saison froide, le panda prend sa fourrure d’hiver pour se tenir chaud, il paraît donc encore plus gros. Alors ça donne une excuse : « mais non, il n’est pas obèse, ce sont ses poils qui donnent cette impression. » Des poils qui pèsent donc 4 kilos de trop. Bizarrement j’ai du mal à y croire…
La vache normande est si grosse qu’elle ne possède plus la grâce, l’agilité et la souplesse légendaires des chats. Elle ne peut plus se retourner ou se baisser pour se laver. Pour atteindre sa patte arrière, elle est obligée de surélever celle-ci.
La preuve en image.
Prise sur le vif.
En prenant cette photo, j’ai éclaté de rire. Le panda s’est immédiatement interrompu pour me fixer d’un œil dédaigneux, puis il est parti « comme un prince », vexé comme un pou. Mes chats sont susceptibles, si la grosse tasse savait que je moque d’elle sur mon blog et montre cette photo compromettante à mes millions de lecteurs, elle ne voudrait plus me miauler.
C’était un communiqué du CCC, comité contre les chats.
En parlant de panda, j’ai également été invité à l’avant première il y a plus d’un mois du film Kung fu panda 2. Lequel est sorti depuis 10 jours... (Mémé train de retard, encore et toujours).
J’ai vu le premier film pendant un cinéma en plein air, sur la plage, j’en garde donc un bon souvenir. J’ai même préféré ce deuxième opus. J’ai bien ri à la révélation du film : le héros, Po le panda, apprend que son père, qui est une oie, n’est pas son géniteur… Ce à quoi Tigresse répond : « Ton père… l’oie ? Tu as dû être étonné... »
J’ai appris en lisant le dossier de presse que Jean-Claude Van Damme incarne la voix d’un personnage. Si je l’avais su plus tôt, j’aurais tenté de repérer d'éventuelles répliques incompréhensibles, comme il peut en sortir : « Si on enlevait l’air, les oiseaux tomberaient par terre et les avions aussi » « Les animaux ne parlent pas trop. Ils parlent avec du “feeling”, mais ils n’ont pas de langage pour nos trouilles à nous. » « Je suis mon meilleur modèle. Si je passe mon temps à prendre un autre modèle comme modèle, comment veux-tu que ce modèle puisse modeler dans la bonne ligne ? »
Et vous, avez-vous vu Kung fu panda ? Possédez-vous un chat obèse ?
18:35 Publié dans Les gentils animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : chat, cinéma, kung fu panda 2, delirious | | Facebook
05/06/2011
A la télé cette semaine : le bonheur est dans le pré, le sens de la vie, le grand chemin
Pour résumer la thématique de la semaine : le sens de la vie se trouve dans le grand bleu ou dans un pré au bout du grand chemin, après avoir surmonté un été en pente douce et un diable s'habillant en Prada. Si si, vous allez comprendre.
Ce soir France 2 diffuse Le bonheur est dans le pré d'Etienne Chatiliez (La vie est un long fleuve tranquille). Le titre fait référence à un poème de Paul Fort. Comme beaucoup sans doute, je me souviens avoir appris ce classique à l’école puis l’avoir récité, toute crispée et les mains dans le dos, sur l’estrade devant toute la classe. Ma hantise. Je me baissais sous mon bureau pour que la maîtresse ne me voie pas, mais elle se faisait un malin plaisir à me désigner pour passer au tableau. Sadique, je te retrouverai.
Un de mes camarades, qui était très à l’aise lui, a récité le poème avec emphase et passion, haussant la voix à chaque strophe. Il gesticulait comme s’il allait vraiment s’élancer du haut de l’estrade et courir dans les champs (il devait être fan du générique de La petite maison dans la prairie). A la fin de son numéro sa récitation l’instit l’a carrément applaudi. Tandis que moi je me collais au tableau dans l’espoir de devenir invisible comme le passe muraille. La maîtresse m’interrompait sans cesse : « plus fort ! On n’entend rien ! »
Dans le film, Michel Serrault ♥♥ ne supporte plus son travail, sa famille, la ville. En regardant une émission du genre Perdu de vue (ou plutôt Perdu de recherche comme imitaient Les inconnus) il décide de prendre l’identité d’un paysan dont il est le sosie… Le film a été tourné dans ma cambrousse, ce qui a fait beaucoup de foin (cas de le dire) à l’époque. Pour une fois qu’il se passait quelque chose dans ce trou, je suis allée voir le tournage, et contrairement à moi une copine a osé demander un autographe à Michel Serrault ♥♥.
Je suis quand même d’accord, le bonheur est dans le pré, cours-y vite cours-y vite, le bonheur est dans le pré, cours y vite il va filer ! Je vais moi aussi me mettre au vert ces temps-ci, mais pas trop longtemps quand même, car la cambrousse manque de cinéma et de bibliothèque, et surtout de canal + et d’Internet (horreur !)
A la même heure Arte diffuse Le grand bleu. Je l’ai vu longtemps après sa sortie, à 13 ans. Peut-être à cause de sa réputation de film culte, j’ai mis la barre trop haut, j’ai été un peu déçue, je l’ai trouvé un peu naïf… et la réaction du héros à la fin m’a étonnée.
A 23h45 France 4 programme L’été en pente douce, avec Bacri, Villeret, Jean Bouise♥ et la troublante Pauline Laffont, disparue tragiquement en 1988 à l’âge de 25 ans (son corps n’a été retrouvé que trois mois après au fond d’un ravin). Je n’ai pas vu ce film depuis très longtemps, mais je me rappelle parfaitement l’atmosphère poisseuse, lourde, pleine de tension, comme un été avant l’orage… Je me souviens aussi des répliques de Jacques Villeret : « passez les autos ! » et « on fait la nature ? »
Incroyable ! TF1 diffuse un film des Monty Python, justement celui qui manquait à la rétrospective d’arte : Le sens de la vie. Mais l’œuvre n’est pas programmée en première partie de soirée, ni en deuxième, ni même en troisième… Non, elle passe à 3h25. Oui, vous avez bien lu. A cette heure-là même moi je ne suis plus devant ma télé. On ne peut même pas parler de cinquième partie de soirée à ce niveau, c’est ridicule, quel est l’intérêt d’une diffusion aussi tardive ?
Lundi TMC diffuse Le diable s’habille en Prada, inspirée de l’expérience de Lauren Weisberger. Elle était l’assistante d’Anna Wintour, la tyrannique rédactrice en chef du magazine Vogue. La partie midinette (les défilés de mode et l’histoire sentimentale à Paris) ne m’intéresse pas, ce qui me plaît dans le film et surtout dans le bouquin, c’est le côté travail comme d’habitude : comment une jeune fille inexpérimentée trouve sa place dans un monde de requins.
Jeudi, France 3 passe un film qui m’a encore beaucoup marqué enfant : Le grand chemin, avec Anémone, Richard Bohringer et la jeune Vanessa Guedg, l’héroïne de la série télé Souris noire : avec ses amis elle enquêtait et résolvait des énigmes policières (qui s’en rappelle ? j’adorais !)
Comme j’étais petite quand j’ai vu Le grand chemin, je ne comprenais pas tout et certains passages me choquaient (par exemple lorsque le garçon ouvre la corbeille à pain et que Bohringer lui dit : « les femmes, c’est pas très catholique », puis lorsque Vanessa Guedg lui parle des trucs de filles...)
Côté documentaire, exploit ! Enfin un qui ne donne pas envie de se réfugier dans une grotte : ce soir, après Le grand bleu, arte diffuse Parle avec les dauphins, où un ado retrouve la parole en nageant avec ces gentilles bestioles. Bon, d’accord, il avait perdu goût à la vie suite à son tabassage par une bande de lycéens, mais faut voir le côté positif hein !
Et vous, aimez-vous ces films ? Connaissiez vous série noire et votre instit vous torturait-il en vous forçant à réciter des poèmes devant toute la classe ?
20:11 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : télé, cinéma, le grand chemin, le bonheur est dans le pré, le sens de la vie, le diable s'habille en prada | | Facebook