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10/10/2017

Jean Rochefort, le grand duc est mort

Jean Rochefort, un éléphant ça trompe énormément, cinéma, cinéma françaisJe reçois deux sms simultanément. De membres de la famille. Pour qu'ils me contactent, c'est qu'ils ont quelque chose d'important à révéler. Pour qu'ils soient deux, c'est grave. Je comprends tout de suite qu'il y a eu un décès.

Le message fatidique apparaît :
« - T'as vu qui est mort ? Le capitaine a pris la mer. »
Capitaine, mon capitaine ? Robin Williams est déjà mort (lire en lien mon hommage). Captain igloo ? Aussi. Qui a joué le rôle d'un capitaine ?
- « Vois-tu Marthe, quand le bateau de la vie est déjà loin sur la mer, le capitaine doit savoir faire le point dans la tempête. Et pour cela, il a parfois besoin de s'isoler, de prendre du recul avec l’équipage. Et quand les étoiles… »

Quoi ?! Ce capitaine là ? Celui du Crabe-tambour ? Celui de mon top dix des comédies cultes, celui d'Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis ? La plus belle moustache du cinéma français (oui, avant Patrick Dewaere) la plus belle voix de France ex-æquo avec Jean-Pierre Marielle ? Le grand duc ? Lui ?
Non, impossible, je refuse. C'est une erreur. Il est trop cool, trop jovial, un éternel adolescent, avec ses baskets et ses reprises des grands classiques à la sauce « jeune » avec les boloss des belles lettres. (voir en lien madame bovary version 2000). Il est intemporel, traverse toutes les générations, immortel, rien ne peut l'abattre. Même à 87 ans.

Quand Claude Rich est mort récemment à 88 ans, puis Mireille d'Arc à 79 ans, j'y ai tout de suite pensé : « qui sera le prochain de cette génération ? » Belmondo (84 ans), inimaginable. Jean-Pierre Marielle, (85 ans) n'en parlons pas. Rochefort ? Bien sûr que non. Don Quichotte restera là à se battre contre les moulins à vent. (si vous ne l'avez pas vu, regardez l'incroyable Lost in la mancha sur le tournage maudit de Terry Gilliam.)
Le couperet attendait depuis le décès de Philippe Noiret en 2006. Rochefort avait fait un vibrant hommage, à voir ici en lien.

Jean Rochefort, un éléphant ça trompe énormément, cinéma, cinéma français« Vous qui pénétrez dans mon cœur, ne faites pas attention au désordre. » Il faut se rendre à l'évidence. Jean Rochefort est mort. Nous irons tous au Paradis avec lui.

Comme pour tous les Français, Jean Rochefort était pour moi un monument, il faisait partie de ma vie. Enfant, j'écoutais sa belle voix grave me lire des contes sur 45 tours, et j'étais triste d'entendre la clochette pour tourner le disque ou annoncer sa fin : c'était trop court, je le remettais inlassablement. 30 ans après, je connais encore le conte par cœur, j'ai encore la voix de Rochefort dans les oreilles. Je le regardais aussi à la télé présenter les aventures de Winnie l'ourson.
Puis je l'ai vu dans les films populaires du dimanche soir sur TF1, même si enfant je ne comprenais pas tout (« mais pourquoi le monsieur il est au lit avec la dame ? Mais c'est pas sa femme ? » les enfants sont très puritains). Mais comme toute la famille riait, je riais moi aussi. Je l'adorais en fidèle lieutenant de Belmondo dans Cartouche ou Les tribulations d'un Chinois en Chine. Leur complicité transperçait l'écran.

Les deux acolytes se sont connus au conservatoire, avec Marielle, Bruno Cremer, Claude Rich, Philippe Noiret, Annie Girardot... Ils ont fait les 400 coups ensemble, faisant voler en éclat les certitudes de leurs vieux profs de théâtre bougons et ringards, anecdotes croustillantes qu'ils révèlent dans leurs autobiographies (par exemple dans celle de Belmondo ici). Une amitié indéfectible qui les unira jusqu'à ce que la mort les sépare.

Jean Rochefort, un éléphant ça trompe énormément, cinéma, cinéma françaisComme la plupart de ses compères cabotins, le jeune Rochefort faisait le désespoir de son père. Rêveur farfelu, il délaissait ses études. Son paternel le rêvait comptable et le comparait à son frère, brillant polytechnicien droit dans ses bottes, lui. Jean accepte à 16 ans un poste à la banque de France, mais s'y ennuie ferme. Il se rebelle enfin à 19 ans, se pointe devant le conservatoire, hésite encore à braver son père en attendant 4 heures avant de pousser la porte. Mais il s'est trompé : c'était le conservatoire de musique… Il prend enfin des cours de théâtre, où il rencontre ses potes fanfarons, piètres acteurs pour leurs professeurs, mais qui seront les modèles des générations futures. Rochefort rate cependant le concours d'entrée au conservatoire et songe au suicide. C'est son ami Marielle qui le convainc d'auditionner pour une compagnie, lui fait répéter son texte, l’accompagne à l’audition, où Rochefort est pris et entame sa longue carrière. Il traîne son flegme et son humour simultanément tendre et sarcastique dans plus de 120 films. "Quand on veut amuser les autres, on se doit d'être douloureux soi-même".

Le plus souvent abonné aux seconds rôles, Jean Rochefort a joué dans les comédies françaises les plus populaires, mais aussi des rôles tragiques comme L'horloger de Saint Paul de Tavernier (à voir ce soir sur C8). Avec ce dernier, il joue aussi dans Que la fête commence.
L'acteur reste fidèle aux mêmes réalisateurs. Tout particulièrement Yves Robert, pour lequel il tient un rôle dans Le grand blond avec une chaussure noire, Courage fuyons (voir extrait très drôle en lien), Le bal des casse pieds et bien sûr Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, rediffusés à la suite ce soir sur France 2 et à ne pas rater. Vous pouvez relire ici les meilleures répliques.

Rochefort joue aussi dans de grands films de Patrice Leconte. Je l'apprécie particulièrement dans le très fin Ridicule qui rivalise de mots d'esprits, (diffusé hier) et dans l'émouvant Tandem. Dans ce film, l'acteur interprète un présentateur de jeu radiophonique un peu ringard qui sillonne les villes de France, avec son ingénieur du son timide, pour lequel il apparaît comme un mentor. Son émission va être supprimée, ses certitudes et sa vision du monde volent en éclats. (Voir son coup de gueule contre les gens en jogging... ) L'émouvante chanson il mio rifugio a été composée exprès pour le film. Du duo Rochefort/ Leconte, Le mari de la coiffeuse m'avait touchée, par sa vision poétique et passionnée de la vie conjugale (le film est diffusé jeudi sur Arte). J'ai adoré voir réuni le trio de choc Rochefort/Marielle/Noiret dans Les grands ducs.

Jean Rochefort collabore avec les réalisateurs les plus drôles : Pierre Salvadori dans le film à l'humour noir Cible émouvante (voir en lien), Bertrand Blier avec Calmos, Audiard (comment réussir quand on est con et pleurnichard) Philippe De Broca, Francis Veber (Le placard), mais aussi Etienne Chatiliez, Edouard Molinaro, Alain Chabat, Laurent Baffie, Antoine De Caunes, Edouard Baer…

Depuis hier, j'ai en tête la musique planante que Vladimir Cosma a composé pour Un éléphant ça trompe énormément. (à écouter en lien). Le bruit de la mer, des mouettes, qui incitent à la rêverie et à la nostalgie d'un paradis perdu... Tu nous manqueras Jean. 

 

26/07/2015

Quiz on connaît le film comique, les résultats : Un éléphant ça trompe énormément

nous irons tous paradis.jpgRetrouver le quiz ici et les premières réponses là.
Encore 5 questions en attente, le quiz sera fini en 2022 je pense.

5) De quels films d’Yves Robert sont extraites ces citations ? 

- « Vous qui pénétrez dans mon cœur, ne faites pas attention au désordre »

- « Vois-tu Marthe, quand le bateau de la vie est déjà loin sur la mer, le capitaine doit savoir faire le point dans la tempête. Et pour cela, il a parfois besoin de s'isoler, de prendre du recul avec l’équipage. Et quand les étoiles… »- « Je vais dire quelque chose que je n’ai jamais dit à personne…  
- Votre nom peut-être ?
»

- « En cette matinée grisante où, de la position privilégiée que j’occupais, j’entendais le chant des oiseaux précéder les bruits de la ville, je songeais à tout ce qu’il m’avait fallu de chance, d’audace et, oserais-je le dire, d’ingéniosité pour en arriver là où mon imagination pourtant très ambitieuse n’aurait jamais su me porter seul.» 
- Dis-donc toi, tes ailes de géant elles t’empêchent pas de marcher ? »

a) Le grand blond avec une chaussure noire / Le retour du grand blond
b) Un éléphant ça trompe énormément / Nous irons tous au paradis
c) La gloire de mon père / Le château de ma mère

Réponse b: Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis.  Dans ces films cultes, Etienne (Jean Rochefort♥) semble comblé par une femme aimante (Marthe) et un travail valorisant (publicitaire). Mais sa vie tranquille se trouve chamboulée par son coup de foudre pour une femme fantasque rencontrée sur son lieu de travail. 

elephant rochefort.jpgVoir cet extrait, où il pense l’inviter, mais en réalité téléphone à une collègue qui en pince pour lui :
« -  Si on dînait, ce soir, 9 h ?
- 9h je ne peux pas… 9h10 ? »

« - Pourquoi vous me parlez anglais ?
- Vous n’êtes pas sujette britannique ? Écoutez je vais vérifier mais ça m’étonnerait ! »

Le film relate les déboires d'un groupe d'amis avec les femmes. Simon (Guy Bedos) est un docteur qui tombe sous le charme d’une patiente mariée : « elle n’a rien, mais je serai intraitable là-dessus : il faut que je la voie tous les mardis et vendredis, par précaution. » 

elephant bedos.JPGSimon est harcelé par une mère possessive, la géniale Marthe Villalonga. Voir cette scène où elle débarque en plein milieu de son match de tennis :
« Tu sais ce qu’il m’a dit cette nuit ?
- Mais tu ne vas pas me raconter ça là maintenant non !
- Et où c’est que je peux te le raconter alors ? Ce matin je me suis présentée chez toi, et l’autre folle elle m’a empêchée de rentrer dans ton cabinet.
- Mme Paquet ? Mais c’est normal j’étais avec M. Simoni !
- Ah bon c’est normal ? C’est normal que tu t’enfermes avec M. Simoni quand ta mère est au bord du gaz ? En plus il a rien du tout celui-là, c’est un comédien !
- Il a rien du tout M. Simoni ? Tu veux voir ses radios ?
- Il a rien du tout, demande à Mme Paquet ! Seulement lui forcément il te paie alors tu le reçois avec des sourires ! Mais si maintenant faut payer pour te voir dis-le je savais pas ! Combien je te dois ?
- Arrête !!
- Ne me parle pas sur ce ton, parce que je suis encore ta propre mère ! Et tu pourrais recevoir une paire de claques devant tous tes camarades ! Au revoir Etienne ; au revoir ou adieu ! Adieu Bouli !
- Mais où tu vas ?!
- T’inquiète pas je ne te laisse pas mon adresse, comme ça tu économiseras le timbre ! »

Autre exemple, où elle lui téléphone en catastrophe, au seuil de la mort. Il annule tous ses rendez-vous pour se rendre en ambulance au magasin où elle s’est évanouie, mais on lui annonce qu’elle est rentrée chez elle. Il la voit depuis la rue en train de prendre le thé avec une amie sur son balcon :
- Mais alors ! Tu ameutes toute la région, tu demandes une ambulance et on arrive, tu es là tranquille et tu fumes !
- La fumée te dérange en plus ? C’est comme la sonnerie du téléphone probablement. (à son amie) : j’ai un éblouissement en pleine Samaritaine. J’appelle mon fils, il me raccroche au nez de sa mère. Maintenant il vient me critiquer que je suis pas morte ! Eh ben si c’est ça votre médecine de gauche hein, les communistes ils ont pas intérêt à prendre froid ! Tiens le téléphone sonne. Pardon, moi, je réponds ! On sait jamais, si c’est mon fils… »

Ma mère verse aussi facilement dans le mélodrame et avec elle c’est la fin du monde toutes les deux minutes (je me demande de qui je tiens) mais heureusement, elle ne me téléphone qu’une fois par mois pour tout me raconter en détails (le mot "résumé" ne fait pas partie de son vocabulaire). Comme tout à l’heure :
« ah la la, j’ai le cœur qui bat à 200 je suis sûre que j’ai 20 de tension !
- Mais non…  quoi encore ? »
En général je profite de ses appels pour me promener en même temps, ou plutôt faire une rando, parce que si je reste chez moi j’ai le temps de colorier de la main qui ne tient pas le téléphone un livre entier de mandalas « 100 dessins pour rester zen ». 

éléphant lanoux.jpegBouli (Victor Lanoux) est un beau parleur qui drague tout ce qui bouge et s’étonne que sa femme finisse par le plaquer : « On fait l’amour libre, chacun fait ce qu’il veut. Enfin surtout moi, parce que dans la femme il y a quand même la mère de famille avant tout. »
Dans cet extrait, ses copains tentent de lui remonter le moral en lui faisant une blague : Daniel se fait passer pour aveugle dans un restaurant haut de gamme, et se transforme en éléphant ça trompe énormément dans un magasin de porcelaine.
Sans oublier l'étonnant Lucien, interprété par Christophe Bourseiller, jeune étudiant intello à lunettes toujours impassible, même lorsqu’il fait une déclaration d’amour à Marthe, femme mariée qui a deux fois son âge.

Des films qui enchaînent les gags, avec en voix off, l’irrésistible Jean Rochefort qui déclame ses états d’âme dans un discours littéraire et pompeux :
« Tout d’un coup ma destinée m’apparût, comment dire… absconse. »
« Je sentais le sirocco de la jalousie me souffler en rafale dans la région du cœur. »
« Commotionné par ce renversement scandaleux des valeurs, j’éprouvais à l’instant de dévoiler à Marthe les machinations que j’ourdissais en secret, j’éprouvais ce que Freud ou même un autre docteur aurait appelé… un blocage. Je mentirais sur le moment par quelques phrases dont la beauté littéraire ne me faisaient que gagner du temps sur des événements dont je n’étais plus le maître. »

Les films n’utilisent pas la chanson de Polnareff, On ira tous au paradis, mais la musique planante de Vladimir Cosma, avec le bruit de la mer pour signifier les rêveries de ces grands enfants. Les scénarios sont co-signés par Jean-Loup Dabadie, qui a notamment écrit les paroles de... On ira tous au paradis de Polnareff !

Je ne m’en lasse pas. A voir absolument !

Un jour, la suite des résultats du quiz. Plus que 5 questions ! 

 

03/07/2011

A la télé cette semaine : l'été meurtrier, 8 femmes, mâles en péril...

Un-Elephant-ca-trompe-enormement-1976-1.jpgPour faire le classement du dimanche, j’écris souvent « les documentaires de la semaine qui donnent envie de se réfugier dans une grotte ». Hier, l’un d’eux a carrément repris ce terme humoristique.
Je ne sais pas si vous avez vu l’excellent La grande invasion hier sur la 5. Il démontre que les 100 000 substances chimiques qui pullulent dans notre environnement (objets comme nourriture) perturbent notre système endocrinien et sont responsables de l’explosion des cancers, de l’obésité, du diabète, de la stérilité, des maladies hormonales etc (il cite par exemple les deux problèmes contre lesquels je dois suivre des traitements à vie). Marie-Monique Robin en a déjà parlé dans notre poison quotidien, diffusé récemment.
Comme ces perturbateurs se retrouvent partout (dans le bois des meubles, les pesticides des aliments, le plastique de notre cafetière ou ordinateur), les scientifiques expliquent que même en mangeant bio ou en achetant du bois non traité, notre corps est tout de même atteint par ces substances. Les seules personnes testées qui résistent, car elles fabriquent elles-mêmes leurs objets, refusent les voitures et toutes les technologies sont les … Amish.

Ah ben voilà la solution, comme dit l’un des chercheurs : « vivre dans une grotte ou chez les Amish. » On n’est pas sorti de la grotte l’auberge. En fait, il existe une solution, radicale, que donne en conclusion les scientifiques : que les gouvernements interdisent ces substances, comme ils l’ont fait (après des dizaines d’années) pour l’amiante ou le plomb dans l’essence. Récemment, le bisphénol A a été supprimé dans les biberons. C’est une bonne avancée (je me dis que c’est peut-être mon biberon de bébé qui m’a rendu malade) mais elle n’est pas suffisante. Il faudrait également détruire cette molécule dans les autres objets du quotidien (ordinateur, électro-ménager, cosmétiques…)
Nan, vous voyez, il y a de l’espoir hein. Faudrait « juste » que les gouvernements n’attendent pas des dizaines d’années et des milliers de morts pour se décider. Dans notre poison quotidien, Marie Monique Robin explique que l’on connaît depuis 40 ans les dangers de l’aspartame… qui est toujours dans nos assiettes.
Si vous avez raté ce documentaire ou que vous avez définitivement envie de vous réfugier dans une grotte, Arte en diffuse un autre dans la même veine vendredi à 22h10. Mâles en péril évoque également ces molécules chimiques,  responsables de la baisse de la fertilité masculine : - 50 % en 50 ans…(voilà la solution radicale, il n’y aura plus de problème le jour où il n’y aura plus de naissance)

Heureusement, les films de la semaine remontent le moral et permettent de penser à autre chose.
Ce soir, TMC diffuse l’une de mes comédies cultes : Un éléphant ça trompe énormément avec l’irrésistible quatuor d’amis : Guy Bedos encombré de son incroyable mère castratrice, Victor Lanoux le coureur de jupons, l’hermétique Claude Brasseur et mon chouchou Jean Rochefort♥♥♥. J’adore ce dernier depuis l’enfance, sa moustache de grand-père bonhomme et sa voix caractéristique. Il enregistrait des contes sur des 45 tours que j’écoutais en boucle. (mais la plus belle voix du monde, je l’ai déjà écrit, est sans conteste celle de son ami Jean-Pierre Marielle♥♥♥). J’étais si petite et et si ingénue lorsque je voyais ce film que je ne comprenais pas le secret de Claude Brasseur (son homosexualité).

Plus actuel, à la même heure TF1 diffuse le monde de Némo. Ce fameux film d’animation dénonce la destruction de la faune sous-marine, à travers la capture du jeune poisson clown (et son père obligé de parcourir l’océan pour le retrouver). Ce film a pourtant paradoxalement contribué à l’intensification de la pêche : tous les enfants voulaient leur Némo…

Encore une comédie nostalgique ce soir, sur Direct star. Après mes meilleurs copains la semaine dernière, où des amis reparlent 20 ans après de leur jeunesse en 68, dans Le péril jeune, des amis se retrouvent dix ans après leurs années lycées (passées dans les années 75.) Le film qui a révélé Romain Duris.

braqueurs_amateurs.jpgLundi, une comédie qui met la pêche, sur W9 avec Jim Carrey : Braqueurs amateurs. Le scénario, auquel Judd Apatow (funny people) a collaboré, évoque le scandale financier d’Enron. Un couple qui a tout perdu décide de devenir aussi peu scrupuleux que leur ex-employeur… Un film déluré qui critique le système économique américain.

Ete_meurtrier_.jpgOn quitte la comédie pour un drame qui m’a bouleversé : L'été meurtrier, avec la sublime Isabelle Adjani, à la fois femme fatale et femme enfant, et les frères François Cluzet et Pin-Pon Alain Souchon♥♥♥ (un jour, un ami d’ami a OSE critiquer dans son roman les chansons de mon chouchou Soussou, comme je le surnommais quand j’étais petite, j’ai immédiatement cessé la lecture du bouquin. Non mais, Soussou quoi, toute mon enfance. avec Macca bien entendu). La musique du film n’est pas de lui mais me trotte souvent dans la tête quand je pense à un évènement triste : trois petites notes de musique…

promesse-de-l-ombre.jpgAutre drame sur France 2, à 22h45, Les promesses de l’ombre, de David Cronenberg (la mouche, existenz) avec Viggo MOrtensen♥♥♥ (le roi du seigneur des anneaux). A la sortie du film, j’ai parlé et serré la main au réalisateur culte je n’ai pas lavé ma main depuis 2007. Ce thriller offre un scénario en béton et des acteurs au diapason. Une histoire d’amour impossible entre la belle Naomi Watts, sage femme enquêtant sur la disparition d’une jeune fille dont elle a récupéré l’enfant, et le ténébreux Viggo, homme de main de Vincent Cassel, un mafieux…Russe.

8 femmes.jpgMardi, Arte propose la comédie musicale et policière 8 femmes de François Ozon, avec de fameuses actrices françaises et des chansons dont je me souviens encore presque dix ans après sa sortie (« toi mon amour, mon ami… »). Qui a tué le l’homme de la maison, qui sont réellement ces 8 femmes ?

Après un éléphant ça trompe énormément, un autre film d’Yves Robert sur W9 : Le château de ma mère, suite de la biographie de Marcel Pagnol, la gloire de mon père. Enfant, je m’identifiais au jeune héros, car comme lui, j’adorais la nature et je ne voulais pas rentrer en ville après les vacances passées à la campagne…

armee-des-ombres.jpgJeudi, France 3 diffuse L’armée des ombres de Jean-Pierre Melville, sur un groupe de résistants pendant la seconde guerre mondiale. Comme tous les enfants, j’étais terrorisée par l’angoissante musique du film, reprise par l’émission Les dossiers de l’écran. Solution radicale: les mardis soirs, j’acceptais enfin d’aller me coucher sans broncher, je partais même en courant dans ma chambre en entendant cet air sordide. Si vous l’avez oublié, vous pouvez l’écouter ici.

Et vous, aviez-vous peur de la musique des dossiers de l’écran ? Appréciez-vous ces films ?