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20/06/2009

Tout le monde s'en fish


nemo_couv.jpgSi vous suivez mes incroyables aventures, vous savez que j’ai sauvé de la noyade le poisson rouge GLobule-Bidule-Gudule-Bubulle-Gloups-Némo.

Aujourd’hui, toujours chez les gosses du baby-sitting, je vide le lave vaisselle. Et que vois-je dedans? Un bocal ! Je vérifie sur le bar, où Némo est censé trôner dans le même récipient : pas d’aquarium. C’est donc bien celui qui gît dans la machine. Forcément, un poisson qui traîne sur un bar, l’alcool l’a achevé. A moins que ce ne soit la mère…

Je décide de demander aux enfants. Plutôt que de m’adresser à la petite fille sensible, je m’adresse aux plus grands, les garçons, puisque les garçons n’ont pas de cœur, c’est bien connu.
Moi : « Il est mort le poisson rouge ?
Garçon, 6 ans, mâchant nonchalamment son bonbon : - Ah ? ché pas…
Moi : - Je crois que si, j’ai trouvé le bocal dans le lave vaisselle…maman ne vous a rien dit ?
Garçon, 8 ans, jouant à la D.S : - Ben non…
Moi (toujours les pieds dans le plat) -  Euh… vous êtes tristes ?
Garçons, en chœur : - Ben…non
Moi : - Ah…il s’appelait comment au fait ?
Garçon, 8 ans : - Moi j’avais pas donné de nom au mien, j’m’en fiche
Garçon, 6 ans : - Si, moi je l’avais appelé Mario ! »le_monde_de_nemo requin.jpg

Mario, Némo…j’étais pas loin, hein ! De toute façon, comme les enfants étaient incapables de différencier les quatre poissons rouges d’origine, ce n’est peut-être pas Mario qui est mort en dernier, mais Bubulle. Oui, je persiste à baptiser les poissons. Même post-mortem.

Quand la mère rentre, je lui parle de Gudule. Elle ne m’avoue pas les circonstances du crime décès, ni ce qu’elle a fait du corps.
Mère : « C’est mieux comme ça, de toute façon il allait crever comme les autres quand on allait partir en vacances !
Moi : - Mais, il existe des granulés spéciaux qui délivrent à manger progressivement ! Ca peut tenir dix jours !
Mère (absolument pas intéressée) : - Ah ? Je savais pas…

Finalement, comparé à ses copains morts de faim, Gloups a eu une belle mort, englué dans la vase…
Une minute de silence pour le pauvre Globule.

C’était un post même pas sponsorisé par La S.P.A

27/05/2009

Hostile, la nature

La semaine dernière, j’étais dans ma cambrousse. En pleine nature hostile. J’ai mené un combat sans merci contre…le troglodyte.

TroglodytesTroglodytes.jpg

L’oiseau le plus minuscule d’Europe après le roitelet. Taille inversement proportionnelle à son chant, aussi puissant qu’une bande de soiffards au PMU du coin. (C’est poétique comme image, hein ?)
Je bouquine tranquillement  Au-delà du mal , « l’un des plus grands romans jamais écrits sur le mal absolu » selon Stephen King. Je suis sur ma chaise longue, sous le prunus, il fait beau, les oiseaux chantent. Enfin, gueulent : « qu’est ce que c’est que ce truc qui me vrille les tympans ? Je peux pas me concentrer sur le meurtre de la page 191…Ah, c’est toi Trotro ? Quoi, j’suis à côté de ton nid ? Tu sais bien qu’on est copains, est ce que j’ai une tête de corneille ? »
Parfaitement, je parle aux animaux. Je leur donne aussi des petits noms (les hérissons du jardin s’appellent Kissifrott et Sipique).
Trotro veut pas en démordre. Je dois céder et déménager.

Une heure plus tard, rebelote. Trotro couine. Cette fois, c’est Papillote le chat qui lui pose problème. La brave bête est affalée de tout son long sous le nid de l’oiseau. Faut dire que le chat trouve toujours les meilleurs coins pour se coucher : le linge propre, les salades fraîchement plantées…Papillote veut juste se reposer d’une journée exténuante (dormir, manger, dormir…) mais l’oiseau ne l’entend pas de cette oreille :
Trotro, révolté : « CUI CUI CUI ! CUI CUI ! (Va t’en de là ! C’est chez moi !)
Papillote, sèchement : « Minh, minh minh …(roh…ça va hein !)
Vous voyez, non seulement je parle aux animaux, mais en plus je les comprends. Non, je suis pas gaga du tout.
C’est pas que le chat est pacifiste, mais pour qu’il arrive à bouger ses sept kilos, sauter pour attraper l’oiseau…Les poules auront des dents…En plus, ces cons d’oiseaux ne comprennent pas qu’en criant pour faire fuir le chat, ils se font au contraire repérer.
Le pauvre chat Papillote est contraint lui aussi de partir, non sans remuer la queue d’énervement.

Une heure plus tard, re-rebelote. Trotro hurle. Il vole autour du filet qui protège les fraises des attaques du merle. (Ce dernier mange les fruits les plus mûrs. J’adore les animaux, mais me piquer ma bouffe, c’est pas possible !)
A bien regarder le filet, j’aperçois un truc coincé dedans.
Moi : « Trottinette est coincée dans le filet ! Au secours ! »
Trottinette, c’est le petit de Trotro. Apparemment, si l’oiseau insistait tant pour nous déloger, c’est parce que ses petits préparaient leur envol. Envol terminé par un crash.

Pin-pon, Pin-pon, opération de sauvetage lancée :
" Passe moi les ciseaux, vite ! Non, ils sont trop gros, je vais lui découper les ailes !"
Sauvetage compliqué par les gants que l’on porte pour que le bébé ne garde pas notre odeur (ses parents le rejetteraient)
Finalement on libère l’oiseau grâce à des ciseaux à ongles. Il a l’air sonné. On lui donne une coupelle d’eau, il boit. On le pose sur une branche et on attend, cachés. Rien.
On s’impatiente. On s’absente 2 minutes. A notre retour, plus personne. Les parents ont récupéré leurs petits ? Sûrement.

Du coup, comme j’ai sauvé son fiston, j’espère que dorénavant le troglodyte va me laisser lire sous le prunus. Faut monnayer avec la nature hostile.

Avec tout ça, maintenant j'ai le générique du dessin animé qui me trotte (hihi) dans la tête : "L'âne Trotro, l'âne Trotro ! Trop trop rigolo !"

26/04/2009

Youpi ! Je sais publier des photos !

Ca y est ! J’ai appris à mettre des photos sur mon blog ! Révolution !

jardin fleurs.jpg

Il faut dire que je suis totalement réfractaire aux nouvelles technologies. J’ai eu mon premier lecteur de CD en 2000. Avant, j’utilisais toujours mon vieux 33 tours. Ne rigolez pas, c’est hyper branché d’en avoir un maintenant…selon les bobos parisiens. Pour écrire mon mémoire, j’ai été contrainte d’acheter mon ordinateur en 2005. Après je ne l’ai plus allumé, jusqu’à ce qu'on me force à prendre un abonnement Internet en août 2008. J’ai aussi découvert le téléphone portable en juillet 2007. Je viens de comprendre ce qu’est un MP3… (ah non, on me signale qu’il existe des fichiers MP3 différents des baladeurs…). La liste est longue… Si vous êtes sages, un jour je vous expliquerai pourquoi j’ai le niveau technologique de ma grand-mère de 93 ans enfer-mémée dans sa maison de retraite.

Je me suis mise à « Face de bouc » aussi, pour que Papillote ait plein d’amis. Je suis membre de clubs indispensables comme « Chuck Norris ne porte pas de montre, il décide de l’heure qu’il est », « pour que Coyote arrive enfin à choper bip-bip et lui défonce sa gueule »…J’ai comme qui dirait l’impression que les inscrits sur « le livre de ta face » s’ennuient…

J’ai donc appris à publier des photos. J’ai d’abord mis ma photo de profil, euh de face, euh de profil (elle est lourde celle-là. Je préfère « enfer-mémée »). Je suis un chat, et même pas Papillote. C’est la chatte adorée qui m’a accompagnée de mes 7 à 20 ans. Elle est belle hein, mystérieuse, magnétique…Les gens en avaient peur car « un chat noir porte malheur » Elle ne se laissait caresser que par moi, et éventuellement ma mère qui la nourrissait. Quand j’étais enfant, j’imaginais que ses yeux jaunes me transperçaient et pouvaient lire dans mes pensées. Elle comprenait tous mes états d’âmes…J’en reparlerai un jour.

Comme j’ai les centres d’intérêts d’un enfant de 4 ans, je vous inonde de photos de gentils nanimaux. Mes chats. Je voulais les appeler Tartiflette et Ratatouille, mais ma famille trouvait ces noms trop ridicules. Puis le film est sorti, et mon pauvre chat n’aurait pas apprécié de porter le nom d’un rat. Déjà qu’il n’est pas bien fut’-fut’, il aurait eu un dédoublement de personnalité.

Mon deuxième centre d’intérêt est : manger. Au point de photographier ce que je mange. Quand La Souris Verte me rendra mon appareil photo ( j'en avais pas besoin vu que je viens de découvrir son utilité), je vous montrerai mes oeufs de pâques.

Vous allez être servi.

 

14/03/2009

Des chatons très cons (suite)

Vous pensiez que j’en avais fini avec mes chats ? Comme les chatons me ramènent mes lecteurs, je continue.

litchi pap v1.jpg

Un autre jour, on mange tranquillement un gâteau de foie de volailles. La mère chat rentre dans la cuisine, l’air solennel. Elle tient un truc dans la gueule. Les chatons accourent. La mère des chats pose le truc à leurs pattes. Ma mère à moi hurle : « aaaaaaaaah ! Un raaaaat !! »
Il est mort. En fait la chatte montre à ses petits ce qu’est une souris : ça se mange et c’est bon. Elle croque le rat avec un grand bruit d’os broyés. Bizarrement la vue des entrailles sanguinolentes me coupe toute envie de manger mes quenelles. Pas les chats, qui suivant l’exemple de leur mère, engloutissent les restes du rat.

Quelques jours plus tard, même scénario. On mange, la mère chat débarque avec un truc dans la gueule.
Moi, blasée : « Ah, elle revient avec un rat. »
La chatte pose la souris devant ses petits. Mais cette fois-ci, le rat BOUGE et s’enfuit. Immédiatement j’échappe mon assiette de saucisson briochée et je saute les deux pieds sur ma chaise. Ma mère part en hurlant dans sa chambre, mon frère prend un balai et tente d’écraser le rat. Les chats, eux, rien. Ils nous regardent stoïquement, l’air de dire : « pff, vraiment ces humains, savent pas se tenir ».

Les chatons ne comprennent pas encore que la nourriture ne se trouve pas uniquement sous forme de croquettes ou de rats morts qui tombent miraculeusement dans leur gamelle. Il faut parfois chasser. Ou alors acheter les croquettes au supermarché, mais je concède que c’est un peu difficile pour les chats de pousser un caddie. Finalement, après nos vains efforts, la mère chat nous débarrasse du rat en deux coups de pattes.

Bien entendu, le scénario se répète encore. Cette fois, les chatons comprennent. Enfin, je ne peux pas vous raconter en détail. Parce que moi aussi je pige le truc : quand je vois la mère chat, je me réfugie dans la pièce à côté.

Depuis, les chatons ont grandi.
litchi étiré.jpgpapille grande.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 Ils ont décidé de nous transmettre leur savoir. Régulièrement, ils déposent sur nos pieds un rat ou un lézard, mort ou vivant. Ils pensent sûrement qu’on va s’accroupir pour arracher la tête de ces pauvres bestioles, mais étrangement, non. J’apprécie surtout quand, le matin au réveil, j’ouvre la porte d’entrée et, les pieds nus, je marche sur quatre cadavres de musaraignes gentiment alignés sur le paillasson. C’est un bon moyen de se réveiller le cerveau, je vous le conseille.

Les chats doivent penser qu’on est vraiment nuls de ne pas savoir chasser. On est aussi peu reconnaissants, alors qu’ils prennent la peine de nous apprendre. Les chats sont vraiment supérieurs à nous, pauvres humains.