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08/03/2009

Des chatons très cons

chat,chatons mignons,comment avoir des lecteurs sur son blogUn jour, j’ai observé le chat : « Dis donc, il est pas un peu gros ton chat ?

Ma mère : - Oh mais oui, il mange à tous les râteliers, il essaie toujours de piquer dans mon assiette quand j’ai le dos tourné.
J’insiste. Je touche le ventre du chat : - Oui mais là c’est vraiment gros. Elle serait pas grosse, mais dans le sens GROSSE ? »
Parce que j’ai oublié un détail : le chat en fait, c’est une chatte.
Ma mère : - NE ME DIT PAS QU’ELLE A DES PETITS !!!
Ben si.

Un mois plus tard, on rentre de l’hôpital où ma belle sœur vient d’accoucher. (Notez que je préfère raconter l’histoire des chats plutôt que la sienne). La chatte me tourne autour, l’air affolé.
« Ca y est ! Elle aussi ! Elle les a fait ! Mais OU ? »
Dans le panier aménagé spécialement ? Non, trop facile. Dans le lit de ma mère bien sûr !
Je sors du lit une minuscule boule de poils de la taille d’une souris. Le comble pour un chat. Elle est noire et blanche, avec un triangle blanc sur le museau. Logique, la mère est noire.

pap bébé v2.jpg


Je découvre une deuxième souris, blanche avec des rayures jaunes. Pas un poil noir. Pas logique. Je lis qu’il peut y avoir deux pères différents sur la même portée. Rien compris. (Je préférais dessiner pendant les cours de bio au collège.)

litchi bébé recadré.jpg


La boule de couleur inexpliquée me crache dessus. C’est sûr, j’ai peur face à ce colosse de 150 grammes. Décidément les deux bestioles n’ont vraiment rien en commun. La femelle noire est douce, sociable et aventurière. Le mâle jaune est très craintif et suiveur. Les différences classiques entre hommes et femmes donc. Quand ils tètent, la femelle piétine le mâle pour s’approprier la plus grosse mamelle. A 15 jours, elle s’aventure hors du panier, avec ses pattes frêles et ses yeux fermés. Le mâle reste collé à sa mère et hurle dès qu’elle s’éloigne. (différences classi… roh, ça va, je déconne)

Quand les chatons ont un mois, leur mère se remet à sortir la nuit (pour chasser les rats, pas les mâles en boîte de nuit). C’est fin novembre, les petits délaissés ont froids. On les couvre de vieilles nippes. La femelle a une meilleure idée : elle se glisse dans le lit de ma mère (entre temps, les chats avaient accepté le panier quand même). Dès lors, les deux chatons ne la quitteront plus une seule nuit.

A deux mois, les boules de poils découvrent un truc bizarre qui remue, tiens je vais essayer de l’attraper, mais pourquoi j’ai la tête qui tourne, ah en fait c’est ma queue.

On ne peut plus regarder un film ou lire tranquillement. Les chatons prennent leur élan, grimpent sur nos têtes et repartent aussi silencieusement qu’un troupeau d’éléphants. On croit être tranquille deux secondes quand la chatte tombe de l’escalier et marche en zigzag, complètement sonnée. Elle repart de plus belle en mordant mes pieds. Pendant ce temps le mâle me lèche consciencieusement chaque mèche de cheveux.

Les chatons essaient des techniques de combat peu convaincantes : marche en crabe, dos courbé, poil hérissé. Et un jour leur mère leur apprend à chasser…

A suivre...