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09/04/2015

Les séries du mois

americans saison 3.jpgCoup de cœur :

- The americans saison 3

Pendant la guerre froide, au début des années 80, les Jennings forment une famille américaine classique. Ils habitent une petite banlieue et ont pour voisin et ami un membre de la CIA. Pourtant les parents sont en fait des espions du KGB, dont le mariage a été arrangé. Dans cette dernière saison, les Russes veulent recruter leur fille, qui ne connaît pas la double vie de ses géniteurs. Le père, qui s’intègre de plus en plus à la vie américaine, n’est pas d’accord.
Le suspense reste efficace. Les personnages sont toujours aussi complexes et fascinants : comment peut-on mener une vie ordinaire, être une mère idéale le jour, et tuer froidement la nuit ? Comment le père va-t-il se débrouiller avec son faux mariage avec Martha, qui veut un enfant, mais qu’il a épousée essentiellement pour obtenir des informations sur ses patrons de la CIA ? Comment peut-on vivre avec cette tension et ces mensonges permanents ? Gros plus : la série est créée par un ancien agent de la CIA…

- The driver saison 1

En Angleterre, Vince est un conducteur de taxi déconsidéré par sa femme et ses enfants. Pour arrondir ses fins de mois, il accepte de devenir le chauffeur d’un mafieux. L’irruption du danger et de l’aventure dans la petite vie tranquille et pleutre d’un individu ordinaire est parfaitement retranscrite.

- Burning love saison 1

Parodie des émissions de télé réalité sur la recherche de l’âme sœur. Tout y est, les décors kitschs, les couleurs pimpantes, les zooms… Et bien sûr, les greluches et leur prétendant écervelé. C’est parfois à peine exagéré, souvent trop lourd. Originalité mordante de la série : Les filles rejetées sont jouées par des stars comme Jennifer Aniston ou Kristen Bell.

- Veep saison 1

Une vice-présidente qui accumule les gaffes. Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld) semble s’inspirer de Sarah Palin... Pas mal.

Et vous, avez-vous vu ces séries ?

 

08/04/2015

Les films coups de cœur et les navets du mois

lunchbox.jpgCoups de cœur Canal + :

- The lunchbox de Ritesh Batra

A Bombay, un employé de bureau taciturne depuis la mort de sa femme, reçoit par erreur le repas d’un autre, confectionné par une épouse délaissée. Les deux âmes solitaires et résignées correspondent par petits papiers placés dans la gamelle. Ils vont peu à peu reprendre espoir et s’ouvrir. Un joli film.

- Tel père, tel fils de Hirokazu Koreeda

Deux enfants ont été échangés à la naissance. L’un vit dans une famille aisée dont le père est absent et trop exigeant, l’autre avec des personnes modestes mais chaleureuses. Le même scénario que La vie est un long fleuve tranquille, mais pas du tout le même traitement ! Dans ce drame, il paraît évident aux protagonistes japonais que les enfants doivent retourner dans leur famille originelle. Car ce qui compte, c’est le lien du sang. On arrache donc à leur foyer sans aucune explication (!) des mômes de 6 ans déjà (!), pour les emmener dans une nouvelle famille inconnue. Les parents, enfin ceux qui ont élevé pendant six ans des mioches qui ne sont pas les leurs, n’ont pas l’air chagriné plus que ça… C’est moi où ils sont tarés ? T’as élevé un gosse en pensant que c’était le tien, ben tu l’aimes et tu le gardes ! mais en lui laissant fréquenter ses vrais parents évidemment, le gamin aura deux familles comme ça, tout bénef.

Navet Canal + :

- Le cœur des hommes 3 de Marc Esposito

Le cœur sec des beaufs misogynes. Consternant, je n’ai pas tenu jusqu’à la fin.

Et vous, appréciez-vous ces films ?

 

 

07/04/2015

Les films du mois : Les nouveaux sauvages, Toute première fois...

toute première fois.jpg(mémé et son éternel train de retard n'ose pas préciser de quel mois il s'agit)

Coup de cœur :

- Les nouveaux sauvages de Damian Szifron 

Le meilleur film depuis le début de l’année. Des sketchs qui rappellent les grandes heures de la comédie italienne, comme Les monstres de Dino Risi : mordant, noir, mais tellement jouissif et tellement vrai ! Qui n’a jamais eu envie de se venger des humiliations et injustices subies : d'un fonctionnement administratif retors, d'un chauffard, d'un mari volage… Ici, les personnages pètent les plombs et osent tout ! Une vraie catharsis. A travers la comédie parfois grossière, Les nouveaux sauvages présente un état des lieux précis et alarmant de la société actuelle : le stress permanent, le mépris, l’individualisme, les inégalités. Surtout à travers l’histoire du riche patron qui veut préserver son image en faisant endosser son crime à son pauvre employé, en échange d’une forte somme d’argent… Les meilleurs sketchs selon moi sont celui des hommes sur la route « Je pense que nous avons affaire à un crime passionnel » et le premier dans l'avion. A mon avis, le pilote de l’A320 a dû voir cette séquence… Un film à ne pas rater. Voir la super bande annonce en lien.

- Toute première fois de Noémie Saglio 

Jérémie (Pio Marmaï ) est en couple depuis 10 ans avec un homme qu’il va épouser. Mais il tombe amoureux d’une magnifique Suédoise. C’est sa toute première fois avec une femme… Le scénario peut paraître léger et surtout impossible (selon mon collègue gay, on ne change pas d’orientation sexuelle si facilement !) mais les situations et dialogues sont vraiment drôles. Les acteurs sont parfaits, avec en tête Camille Cottin, la « connasse » de Canal+, bientôt en salles pour se marier avec le prince Harry, dans un film de la même réalisatrice. Chansonnite aiguë oblige : Toute première fois, toute toute première fois ♪♫

- Papa ou maman de Martin Bourboulon
Voir mon billet en lien.

- The voices de Marjane Satrapi

J’ai adoré Persépolis du même auteur, qui racontait sa jeunesse. Ici, rien à voir, Satrapi a accepté une commande. Un homme en apparence gentil et simple est en fait schizophrène. Il croit que son chat lui parle et lui dicte le meurtre des filles qui l’attire. Le scénario, original, promettait (un chat qui parle !) mais le film oscille entre comédie et gore, et je trouve le mélange hasardeux.  Il est difficile de rire avec un serial killer qui découpe les femmes…

- It follows de David Robert Mitchell

La critique le vendait comme un film absolument terrifiant, un chef-d’œuvre. J’ai donc payé ma place (pour une fois !) et payé une autre (en plus !) pour ne pas y aller seule, histoire d’avoir une épaule réconfortante en cas de scène trop difficile à supporter. Mais tout est suggéré, on ne voit rien. J’ai pourtant beaucoup d’imagination, mais je n’ai pas tremblé devant cette histoire d’adolescente poursuivie par une sorte de fantôme zombie qu’elle est la seule à voir. Le mal se répand en fait par relation sexuelle, chaque nouveau partenaire reçoit cette tare et ne peut s’en débarrasser qu’en couchant avec une autre personne. C’est moi où cette idée est dégueulasse ? Qu’est-ce que le réalisateur veut suggérer, que les adolescents feraient mieux de s’abstenir, que d’avoir des rapports, c’est sale et c’est mal ? Comme d’habitude dans les films américains, les personnages ne connaissent pas l’usage du préservatif. Est-ce qu’il aurait enrayé la maladie ? (un film qui aurait pu être sponsorisé par le sidaction ou le Tea party).

- Vincent n’a pas d’écailles de Thomas Salvador

« Un film de super héros 100 % français… »  donc un film où il ne se passe rien. Gentiment décalé, mais un court métrage aurait suffi… Je retiens essentiellement la découverte de cette chanson joyeuse qui donne envie de danser : Fantastic man.

Et vous, appréciez-vous ces films ?

Quiz On connaît la chanson : qui chante toute première fois ?
Au lieu de : "des gouttes salées ont déchiré l'étrange pâleur d'un secret",  j'entendais : "des côtes salées". Du coup, je ne comprenais rien. Déjà que le texte originel est assez abscons...

 

06/04/2015

Les documentaires du mois : Le docteur Petiot, l'aventure du Vasa et Vladimir Cosma

vasa.jpgCoups de cœur :

- L’aventure du Vasa, Stockholm, 1628

Roi de Suède : « construisez le plus grand et le plus beau navire de guerre jamais vu, avec une poupe immense, des centaines de sculptures et dorures qui impressionneront nos ennemis. Je vais gagner la guerre de 30 ans, je vais conquérir le monde, tremblez devant moi ! Vas-y Vasa ! » Le jour de l’inauguration en grande pompe devant la foule en liesse, le bateau instable, trop lourd, coule dans le port au bout de 200 mètres, au premier souffle de vent. Impressionnant effectivement. Les ennemis ont dû bien rigoler. Les marins morts dans le naufrage et leurs familles affamées restées sur la terre ferme, beaucoup moins. 300 ans après, l’épave est localisée et remontée à la surface, révélant des objets et un précieux témoignage sur la vie de l’époque. Très instructif. (documentaire à voir en lien)

 - L’ombre d’un doute : le docteur Petiot

Cette histoire m’a toujours fascinée, enfant j’ai vu le film avec Michel Serrault. Pendant l’occupation en 1944, des parisiens sont incommodés par une odeur pestilentielle se dégageant d’une cheminée. Sur les lieux, les pompiers découvrent des corps dépecés et d’autres incinérés dans un poêle. La maison appartient au docteur Petiot. Ce dernier arrive chez lui à bicyclette, et devant les policiers se fait passer pour son frère. Il leur explique qu’il est en fait résistant, et que ces corps sont ceux de nazis. Les flics le laissent repartir tranquillement. Sa cavale dure 7 mois, pendant laquelle il s’engage sous un faux nom comme médecin dans les toutes nouvelles FFi.
Le docteur Petiot laissait espérer à des familles juives qu’il les aiderait à rejoindre l’Argentine et sauverait ainsi leurs vies. En réalité, il les dépouillait de leurs biens, et vous savez ce qu’il faisait des corps... Il est condamné à la guillotine pour 27 meurtres, mais il en revendique 63. (documentaire à voir en lien)

A voir :

- Vladimir Cosma, tout pour la musique

Il a composé des centaines de bandes originales de films, lui-même ne peut plus les compter. Des titres ultra célèbres comme La boumRabbi Jacob, La chèvreLe grand blond avec une chaussure noire… Et le mec reste modeste et simple. Toujours guilleret et alerte à bientôt 75 ans (on fêtera son anniversaire le 13 avril). Chapeau l’artiste. Je l’ai vu en concert au grand Rex, avec 75 musiciens et autant de choristes. Grandiose, vous pouvez voir les extraits en lien. J'étais émue pendant Le château de ma mère et pendant La septième cible. Sur trois heures de spectacle, j’ai constaté que je connaissais toutes ses chansons : Vladimir Cosma fait vraiment partie de la mémoire collective.

Pourquoi pas :

- Les vrais Hannibal Lecter
On n’a pas envie de les connaître…

Et vous, avez-vous vu ces documentaires ? Quelle chanson de Vladimir Cosma préférez-vous ?