10/11/2013
A la télé cette semaine : Spartacus, Fargo, L'échange...
Ce soir, Spartacus de Stanley Kubrick sur Arte. Dans la Rome antique, des gladiateurs et esclaves se rebellent, menés par Kirk Douglas (toujours fringant aujourd’hui à bientôt… 97 ans !) Tourné en 1960 en plein maccarthysme, le film est aussi une métaphore de la chasse aux sorcières. Une grande fresque, une ode à la liberté (de penser, non vous n’aurez pas la mienne). Il est libre Spartacus, y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler, et il vous dit « I’m free, and I’m waiting for you to follow me » I'm free to do all what I want any old time. (airs que je chante chaque dimanche soir quand je vois les gens déprimer à la perspective de retourner bosser le lendemain).
A la même heure sur Tf1, autre invitation à la rébellion, avec Avatar, où des êtres bleus veulent virer les soldats qui détruisent leur belle planète. On devine tout le déroulement du film. Le scénario est un peu niais et manichéen, avec des méchants très méchants. Pourtant, j’ai été happée par l’histoire et les décors magnifiques (la scène de la forêt la nuit). La 3 D est parfaitement exploitée.
Lundi sur Arte, suite du cycle frères Coen, avec le génial Fargo, suivi de Sang pour sang. Comme toujours, la poisse inéluctable, des choix idiots et malencontreux poursuivent les personnages, pathétiques losers. L’ironie est mordante et l’humour noir. Dans Fargo, un vendeur de voitures ruiné a l’idée saugrenue de faire enlever son épouse, pour que son riche beau-père paie la rançon. Dans Sang pour sang, une femme s’enfuit avec son amant, employé de son mari. Ce dernier engage un détective pour tuer les deux traîtres. Evidemment, rien ne se passe comme prévu…
Le cycle Coen se poursuit mercredi avec Le grand saut.
A la même heure sur France 4, The Green Hornet de Michel Gondry. Un super héros sans super pouvoir, mais très drôle, avec Seth Rogen. On remarque la patte du réalisateur (auteur par exemple de Soyez sympas rembobinez), qui apporte humour et loufoquerie au genre du blockbuster.
Sur HD1, Sur mes lèvres de l’excellent Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber, Un prophète). Comme souvent, le fils du célèbre dialoguiste met en scène des personnages blessés, des êtres à part, dans des histoires noires ou dramatiques. Ici, une femme timide, malentendante et au physique ingrat (Emmanuelle Devos, en plus sa voix est affreuse). Modeste secrétaire mal payée, elle voit enfin sa vie s’animer grâce à l’arrivée d’un ex taulard (Vincent Cassel, que je trouve moche, vulgaire et bête, en plus il n’articule pas.) Le nouveau venu lui témoignant un peu d’attention, la femme se laisse convaincre de commettre un vol… Un drame sombre et émouvant, avec la somptueuse musique d’Alexandre Desplat.
Mercredi sur France 4, suite des Ripoux, où l’honnête Thierry Lhermitte adopte le comportement de son acolyte Philippe Noiret.
Jeudi sur France 3, mon film préféré de l’année 2008 : L’échange de Clint Eastwood. Âmes sensibles s’abstenir : Faites entrer l’accusé, c’est du pipi de chat à côté. L’histoire est si incroyable qu’un panneau est obligé de préciser en début de film qu’il « s’inspire de faits réels ». Dans le Los Angeles corrompu de 1928, un enfant disparaît. Pour faire bonne figure, la police fait croire qu’elle l’a retrouvé, en présentant un autre garçon à la mère. Elle ne reconnaît pas son fils ? C’est elle qui est folle… Les rebondissements ahurissants ne s’arrêtent pas là. Sortez les mouchoirs (ou la camisole).
Petit quiz On connaît la chanson en début de texte...
Et vous, aimez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?
17:09 Publié dans A la télé cette semaine, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : télé, cinéma, musique, kubrick, cylcle frères coen sur arte, clint eastwood | | Facebook
03/11/2013
La rubrique nécrologique et les films de la semaine : Lou Reed, Un singe en hiver, A serious Man, Black book...
Retour de la rubrique nécrologique, avec la mort de Lou Reed. Le chanteur est décédé à l’âge de 71 ans, après une vie d’excès, d’alcool et de drogues, qu’il vantait dans des chansons comme Heroin. Reed a subi une greffe de foie qui n’a pas réussi à le sauver, et d’après sa femme, il est mort en "regardant les arbres et en faisant du tai-chi." Elle ajoute : « je sais que ses chansons sur la peine et la beauté du monde transmettront à beaucoup de gens la joie incroyable qu'il avait à vivre".
Le fondateur du mythique Velvet underground a laissé des albums emblématiques, dont mon préféré reste le premier de 1967, avec les chansons « Sunday morning » qu’il jugeait trop pop et détestait, et I’m waiting for the man. Lou Reed s’est ensuite lancé dans une carrière solo, dont les chansons les plus célèbres demeurent Walk on the wild side et ma favorite Perfect day.
A la télé ce soir, encore un de mes films cultes sur Arte : Un singe en hiver d’Henri Verneuil, avec Gabin et Bébel, tendres alcooliques qui refont le monde. Les dialogues sont d’Audiard, et je ne me lasse pas de les déclamer aux moments appropriés. Comme, dès qu’on ouvre une bouteille, chanter « Nuits de Chine, nuits câlines nuits d’amour… nuits d’ivresse ! » (voir extrait). Ou bien encore : « tu m’emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour… mais tu m’emmerdes !! » et toujours les réflexions sur les cons chères à Audiard : « si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille ! » A ne pas rater.
A la même heure, Gulli diffuse le film fantastique Edward aux mains d’argent de Tim Burton, avec un émouvant Johnny Depp, rejeté par les hommes à cause de son handicap. Sa fameuse tenue et ses ciseaux en guise de doigts pouvaient s’observer à l’exposition Tim Burton à la cinémathèque : Johnny, il est tout petit, et mince comme une fillette !
Sur D8, Le talentueux M. Ripley, remake de Plein soleil dont j’ai parlé ici.
Lundi, soirée spéciale frères Coen, avec The big Lebowski, un film que j’adorais étant ado, et A serious Man.
Dans le premier, Le duc (l’excellent Jeff Bridges) est un glandeur tranquille et affiché, qui passe son temps à boire et à jouer au bowling. De dangereux malfrats le confondent avec un bandit et lui réclament une somme colossale. Le paresseux va devoir rompre avec sa léthargie habituelle pour se sortir du pétrin.
Dans A serious man, comme souvent chez les frères Coen (Fargo, The barber) un homme s’enfonce dans une spirale de l’échec. Il est entouré de bras cassés, dont son fils, qui s’ouvre au monde et découvre la musique pop à travers cette superbe chanson de Jefferson Airplane : Somebody to love .
Mercredi, Arte diffuse un autre film des Coen, O’ Brother, avec George Clooney, bagnard des années 30 qui se fait la malle.
Mardi, soirée Gremlins sur NT1. Moi aussi je veux un Gizmo qui chante.. mais qui ne se transforme pas quand on le nourrit après minuit !
Mercredi, France 4 diffuse Les ripoux, une bonne comédie populaire à la française, fonctionnant sur un duo décalé. Noiret♥ incarne un vieux flic désabusé, dont le travail principal est de ramasser des pots de vin et assister aux courses hippiques. Le petit bonhomme de vie du ripou se retrouve perturbé par l’arrivée d’un jeune inspecteur, Thierry Lhermitte♥, pétri de principes et ravi de passer à l’action…
Jeudi à minuit 15 (!) M6 diffuse l’excellent Black Book de Verhoeven, l’un de mes réalisateurs préférés (Robocop, Starship troopers, Total recall…) Pour ce film, le cinéaste quitte Hollywood pour retourner dans sa terre natale, les Pays-bas. Je trouve qu’il renoue avec ses premières œuvres moins commerciales (Katie Tippel, Le soldat orange…) Black Book se déroule pendant la seconde guerre mondiale, à la Haye. Une femme juive et résistante infiltre les services de renseignements allemands. Un énième film sur cette période, mais les personnages sont ambigus, tout sauf manichéens. Le scénario complexe multiplie les rebondissements. Comme l’annonce aussi le titre, noir c’est noir. Puis l’héroïne est interprétée par Carice Van Houten, que je ne peux qu’apprécier puisqu’elle porte le nom de mon cacao favori. Argument de poids n’est-ce pas.
Et vous, appréciez-vous Lou Reed ? Avez-vous vu ces films ?
20:25 Publié dans A la télé cette semaine, La rubrique nécrologique, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : télé, cinéma, un singe en hiver, bébél, les ripoux | | Facebook
01/11/2013
Bilan je suis culturée d'octobre
Ce mois-ci, beaucoup moins de films (j’ai passé une semaine dans le trou perdu) mais beaucoup plus de sorties (j’ai fait visiter Paris). Critiques bientôt :
5 films au cinéma :
- Prisoners de Denis Villeneuve (voir critique en lien)
- Gravity d’Alfonso Cuarron
- En solitaire de Christophe Offenstein
- Mon âme par toi guérie de François Dupeyron
- L’extravagant voyage de TS Spivet de Jean Pierre jeunet
Prochain film prévu : Le transperceneige de Bong Joon Ho
Télé :
- 23 films
- 11 documentaires
Prochain film prévu : Paperboy de Lee Daniels
5 Séries :
- Le retour de Jack l’éventreur (White chapel) saison 1
- How I met your mother saison 8
- Dexter saison 8
- Luther saison 2
- Game of thrones saison 1
Prochaine série prévue : Top of the lake de Jane Campion
2 Livres :
- Biographie de Maupassant, par Frédéric Martinez
- Gone baby gone de Dennis Lehane
Prochain livre prévu : Histoire de son serviteur d'Edouard Limonov
4 pièces de théâtre –one woman show :
- Une heure de tranquillité avec Fabrice Luchini, théâtre Antoine
- Un fil à la patte de Feydeau, à la comédie française
- Muriel Robin revient
- Caroline Vigneaux quitte la robe, Comédie de Paris, jusqu'au 4 janvier 2014
Prochain spectacle prévu : Pierre-Emmanuel Barré
12 Musées – expositions :
- La tour paris 13
- Les étoiles du grand Rex, voyage au cœur du cinéma
- Palais Chaillot, cité de l’architecture et du patrimoine
- 1925, quand l’art déco séduit le monde, jusqu'au 17 février 2014
- Les catacombes de Paris
- Musée des lettres et manuscrits
- Le Bourget, visite guidée du Concorde
- Biennale d’art contemporain de Lyon, jusqu'au 4 janvier 2014
- Musée Carnavalet
- La fiac hors les murs
- Visite guidée, le Paris du crime
- Roy Lichtenstein au centre Pompidou
1 Concert :
- Imagine dragons à l’Olympia
Prochain concert prévu : Arctic Monkeys au Zénith de Paris
Et vous, qu'avez-vous fait en octobre ?
20:18 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : télé, cinéma, expositions, concert imagine dragons, que faire à paris | | Facebook
30/10/2013
Les films du mois
... de septembre... Je vous avais bien prédit que je ne publierai pas mon bilan culturel à l’heure. Je n’ai pas eu le temps, j’étais en vadrouille la moitié du mois. J'ai déjà proposé un premier compte-rendu ici.
Puisqu’on me l’a demandé, je vais citer les films vus en septembre à la télé, 37, en tentant un semblant de classement. Dans la grande majorité, je connaissais déjà ces œuvres. J’ai sans doute été influencée par le souvenir qu’elles m’avaient laissé quand j’étais plus jeune et plus impressionnable. Le classement par ordre de préférence est donc subjectif et varie selon l’humeur du moment…
Comédies
- On connaît la chanson d’Alain Resnais, 1997. Sur D8 (déjà vu)
- Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly, 1952. en dvd
Des films qui plaisent forcément à quelqu’un atteint de chansonnite aiguë.
- Camille redouble de Noémie Lvovsky. Canal +
Une plongée dans les années 80 drôle et originale.
- Asterix et Obelix, au service de sa majesté de Louis Tirard. Canal + (première vision)
Il égale le volet réalisé par Alain Chabat. Surtout grâce à la présence de l’irrésistible Guillaume Gallienne, bientôt au cinéma avec son film autobiographique Les garçons et Guillaume, à table !
- Bachelorette de Leslye Headland. Canal+ (première vision)
Une fille se marie, ses « amies » sont conviées à la fête. Jalousie (« pourquoi c’est elle qui se marie, elle est moche et obèse, ça devrait être moi ! » dit la belle Kirsten Dunst), règlements de comptes… un humour rentre dans le lard assez réjouissant, même si souvent en dessous de la ceinture et puéril.
- Les seigneurs d’Olivier Dahan. Canal + (première vision)
Ce film vaut surtout pour sa belle brochette de comiques, qui réunit mon chouchou Jean-Pierre Marielle la plus belle voix du monde, José Garcia, Ramzy, Franck Dubosc, Gad Elmaleh…
- Ariane de Billy Wilder, 1957. Arte (première vision)
Une comédie plutôt mineure de la part du réalisateur du génial Certains l’aime chaud.
- Rock ‘n love de David Mckenzie. Canal + (première vision)
Un film qui m’a surtout plu car je l’ai vu le lendemain de rock en seine, et qu’il se déroule lui aussi lors d’un festival d’été. J’ai pu y retrouver l’ambiance euphorisante de ces rencontres musicales. En plein hiver, cloîtrée par l’hibernation, je n’aurais sans doute pas accueilli le film si positivement…
- Chevalier de Brian Helgeland, 2001. rtl9
Une comédie anachronique située au Moyen-Âge, que j’avais trouvé délirante à sa sortie, beaucoup plus banale aujourd’hui.
- Jeux d’enfants de Yann Samuell, 2002. France 4 (première vision)
Une comédie romantique que conseillaient plusieurs filles, je l’ai donc regardé. Je n’ai pas du tout adhéré. Les défis que se lancent les personnages consistent souvent à se moquer des gens, et je déteste cet humour irrespectueux. J’ai trouvé les personnages très antipathiques, et le comble, peu romantiques : Marion Cotillard se marie avec un gros bêta, sportif célèbre, uniquement pour son argent… De plus, la mise en scène et les couleurs criardes qui lorgnent sur un sous Amélie Poulain m’ont rendu le tout assez indigeste…
Drames
- Tess de Roman Polanski, 1979. Arte
Adolescente, je l’avais conseillé à une amie. Je me souviens encore de son verdict et de l’expression employée : « c’est niais ! « oh, je l’aime, il m’a frôlé l’épaule ! » Visiblement, elle n’avait pas compris la cruauté du film et confondu la scène d’agression avec une scène romantique…
- 12 hommes en colère de Sidney Lumet, 1957. Arte
j’en ai déjà parlé ici.
- A perdre la raison de Joachim Lafosse. Canal+(première vision)
Inspiré d’un faits-divers encore plus glauque que le film (attention, je raconte tout) : une institutrice devient femme au foyer modèle, tombe dans l’ennui et la déprime, et finit par assassiner ses 5 enfants ! (dans le film, ils ne sont « que » 3)
- Ombline de Stéphane Cazes (première vision)
Une histoire se déroulant dans une prison pour femmes, où une jeune délinquante incarnée par Mélanie Thierry tente d’élever son bébé… Réaliste et redoutable, mais je n’avais pas l’esprit à ce moment-là à regarder un film si dur.
Science-fiction / horreur
- Bienvenue à Gattaca de Andrew Nicoll, 1997. Rtl9
Une bonne réflexion sur l’eugénisme et ce qui définit un être humain…
- The thing de John Carpenter, 1982. Rtl9
Un classique de la paranoïa.
- Le cercle de Gore Verbinski, 2002. Rtl9
Moins effrayant que le film original, Ring, mais toujours efficace.
- La cabane dans les bois de Drew Goddard (première vision)
Une agréable surprise, un scénario original. Premier film d’un réalisateur à suivre, qui avait déjà écrit le scénario de Cloverfield, de quelques épisodes de ma série culte Lost, et de Buffy ou Alias…
- Predator de John Mctiernan, 1987. Rtl9 (première vision)
Je sais, c’est un film culte, mais des soldats bodybuildés qui ne se parlent qu’en s’insultant, sous des rafales de mitraillettes… et le prédator, avec sa coupe rasta, est plus comique et kitsch qu’effrayant … La seconde partie où Schwarzy affronte seul la bébête est plus flippante.
-Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Timur Bekmambetov. Canal + (première vision)
Quelle drogue a ingéré le scénariste pour se dire « hé les gars, si on faisait un film où le président des états unis serait en fait un chasseur de vampires ? Ouais, trop bien ! » c’est marrant 5 minutes, mais un film entier…
- Paranormal activity 3 de Henry Joost, C+. (première vision)
Je n’avais déjà pas trouvé le premier particulièrement effrayant, le deuxième assez risible, avec son aspirateur qui vole au-dessus de la piscine (qui n’est pas sans rappeler les pommes volantes de l’émission Mystères) … même constat avec ce dernier volet.
- Voisins du troisième type d’Akiva schaffer. C+.(première vision)
Affligeant.
Policiers / thrillers
- Plein soleil de René clément, 1960. Arte
Un des rares films dont je me souviens de la fin, tellement forte ! Et Delon était si beau à 25 ans, Ronet aussi…
- Memento de Christopher Nolan, 2000. C+
Un film tortueux qui m’avait beaucoup marqué lors de sa sortie. Critique ici.
- Insomnia de Christopher Nolan, 2002. Hd1
Le film original, norvégien, était encore plus troublant.
- Le guetteur de Michele Placido. Canal+ (première vision)
Pas mal mais manque d’originalité je trouve.
- Associés contre le crime (première vision)
Pas vraiment un film policier, plutôt une comédie pour vieux
- Wrong de Quentin Dupieux (première vision)
Un film inclassable, absurde, dérangeant. Je l’ai beaucoup plus apprécié que le précédent, Rubber, qui suit le parcours d’un … pneu ! je me suis peut-être habituée à cet univers étrange.
Comédies dramatiques/ société
- La forêt d’émeraude de John Boorman, 1985. Arte
Un film écolo tiré d’une histoire vraie : un ingénieur construit un barrage qui devra recouvrir une partie de la forêt amazonienne. Son enfant est enlevé et élevé par une tribu, et il le retrouve 10 ans plus tard, à l’état sauvage…
- Magic Mike de Steven Soderbergh. Canal+ (première vision)
Un bon cru de Soderbergh, avec Matthew Mcconaughey et Channing Tatum en rois du strip tease, donc forcément intéressant.
- Little children de Todd Field, 2006. France 2
Une vision assez juste des banlieues des classes moyennes américaines, ses commérages, sa vision étriquée, son quotidien banal, ses little boxes… Le personnage de Kate Winslet (toujours parfaite) rappelle celui des Noces rebelles.
- Le monde selon Garp de George Roy Hill, 1982. Arte (première vision)
Je n’avais ni vu ni lu cette adaptation d’un roman culte. Pas mal, original, fantaisiste. L’un des premiers rôles de Robin Williams, qui inaugure son personnage loufoque et tendre.
- Une éducation norvégienne de Jens Lien. Canal+ (première vision)
Adapté de l’autobiographie du scénariste, qui raconte son enfance hippie puis sa rébellion adolescente punk. Le film évoque par son sujet This is England de Shane Meadows, mais en beaucoup moins percutant.
- Les vestiges du jour de James Ivory, 1993. D8 (première vision)
- Comme la série Dowton Abbey, un bon témoignage de la servitude des domestiques dans les maisons aristocrates au début du 20è siècle, qui sacrifient tout à leur maîtres, quitte à passer à côté de l’amour de leur vie... Froid et sans passion, un peu ennuyeux.
- Le jour des corneilles de Jean-Claude Dessaint, canal+ (première vision)
Je n’ai pas réussi à rentrer dans ce film d’animation, acclamé, auquel Télérama donne carrément la note maximale. Peut-être que je me fais vieille et supporte moins les dessins animés. Enfin, il faut bien soutenir la production hexagonale.
- Madame Solario de René Féret. Canal+ (première vision)
Un truc m’a frappé dans ce film : l’héroïne principale et une autre jeune fille jouent vraiment très mal. Après vérification, il s’agit des enfants du réalisateur, qu’il impose dans tous ses films…
- Lady vegas, mémoires d’une joueuse de Stephen Frears. Canal+
Comment le réalisateur de My beautiful laundrette, High fidelity ou Les liaisons dangereuses a-t-il pu se compromettre dans une bouse pareille ?
Prochainement, les films du mois d’octobre.
Et vous, avez-vous vu et apprécié ces films ?
17:47 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : télé, cinéma, canal+, arte | | Facebook