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19/11/2019

Le quiz de novembre

quiz, quiz culture générale1 ) Pourquoi la tour de Pise est-elle penchée ?
a) Le sol qui la soutient est instable
b) Son architecte l'a conçue ainsi
c) Elle a été endommagée par un séisme au 16è siècle
d) Papillote, Gaston Lagaffe et Pierre Richard sont passés par là

2) Associez ces premières phrases de romans à leurs auteurs :
a) "Un jour, j’étais âgée déjà, dans le hall d’un lieu public, un homme est venu vers moi. Il m’a dit : « Je vous connais depuis toujours. Tout le monde dit que vous étiez belle lorsque vous étiez jeune, je suis venu pour vous dire que je vous trouve plus belle maintenant, j’aimais moins votre visage de jeune femme que celui que vous avez maintenant, dévasté." ("visage dévasté" ? C'est censé être un compliment ?)
b) "Longtemps, je me suis couché de bonne heure." Pas comme Papillote.
c) "Doukipudonktan, se demanda Gabriel excédé."
d) "Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon."

A) A la recherche du temps perdu tome 1, Du côté de chez Swann de Marcel Proust
quiz, quiz culture généraleB) L'amant de Marguerite Duras
C) Anna Karénine de Léon Tolstoï
D) Zazie dans le métro de Raymond Queneau
 
3) Qui est Robert Zimmerman ?
a) Robert Smith
b) Robbie Williams
c) Bob Dylan
d) Boby Lapointe
e) Papillote (je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme)
 
4) Associer ces tableaux à leurs auteurs :
a) Femme à l'ombrelle
b) La persistance de la mémoire
c) La nuit étoilée
 
A) Van gogh
B) Claude Monet
C) Salvador Dali
 
5) Comment s'appelle le barde qui chante faux dans Astérix ?
a) Abraracourcix
b) Assurancetourix
c) Papillotix
 
A vous de jouer ! Réponses bientôt
 

17/11/2019

Dark, un Stranger things pour intellos

years and years,black mirror,dark,série sf,science fiction,sériesDans une petite ville où tout le monde se connaît, un enfant disparaît dans des circonstances étranges. La question n'est pas de savoir où il est, mais quand : il a voyagé dans le temps.
J'avais trouvé la série trop longue à démarrer. Et que je te fais des ralentis sous la pluie, des survols de la forêt... C'est beau mais c'est longuet. Car on devine vite qu'on est dans un Retour vers le futur version drame. J'avais abandonné après trois épisodes, mais une amie m'avait convaincue de poursuivre. Bien m'en a pris. La série est fascinante par sa complexité, les mystères et questions philosophiques qu'elle soulève (peut-on changer le cours des choses, du temps, les gens ?)
Un an plus tard, je retrouve la saison 2, et fatalement, mémé Alzheimer avait oublié les personnages. Les deux premiers épisodes, J'ai dû mettre pause à chaque apparition pour vérifier sur internet les arbres généalogiques et qui était qui. Difficile de suivre : plusieurs familles, des grands-parents aux petits-enfants, voyagent dans le temps, et l'on suit les mêmes personnages jeunes dans le passé, vieux dans le futur, à 5 époques différentes !
Dark fait penser à un Stranger things pour intellos car la narration est bien plus complexe (pour les premiers épisodes, j'avais fait un schéma et noter mes théories). Pour ces multiples mystères, Dark rappelle Lost. Pour ne rien gâcher, GoodbyeLa musique du générique  à écouter en lien, est à l'image de la série : belle et mélancolique.

Fold out your hands, Give me a sign
Hold down your lies, Lay down next to me
Don't listen when I scream
Bury your doubts and fall asleep
For Neither ever, nor never
Goodbye

14/11/2019

Stranger things saison 3 : une série pop corn

Stranger-Things-3.jpgJ'avais apprécié la saison 1, relire ici ma critique. Elle apportait un vent de nostalgie revigorant, avec ses références aux années 80 à retrouver, l’humour bon enfant malgré le sujet de film d'horreur type Alien. La saison 2 était surtout une redite de la première, et la troisième ne déroge pas à cette règle.
Au final, je me fichais un peu de l'univers SF. Le plus important, ce sont les relations entre les personnages. Les enfants geeks deviennent ados et leurs premiers émois mettent à mal leur amitié : certains délaissent Donjons et dragons pour les filles. Nancy est confrontée aux désillusions du monde du travail : oui quand tu es stagiaire journaliste, et en plus fille, les collègues hommes ne te prennent pas au sérieux et te laissent les tâches et articles subalternes, au pire, te draguent. Moi aussi à sa place je me rebellais et faisais ce qui me semblait primordial (elle, sauver le monde, moi, rencontrer Laurent Voulzy, chacun ses priorités.) (il est très gentil) (j'ai réussi à lui dire 2 mots sans bredouiller) (après 3 verres dans le nez). 
stranger mireille.jpgDustin reste mon héros préféré, avec la scène d'anthologie où il chante Neverending story... Pourtant certains personnages me semblent superflus : je ne différencie toujours pas les deux gamins à la coupe de Mireille Matthieu... Hé les scénaristes, vous pouvez en sacrifier un, la ville est assaillie par les Russes et les aliens, mais aucun gosse n'est encore mort ? Grosse déception également que le personnage du flic, qui se transforme en macho bourru : il ne veut pas que sa fille s'émancipe et fréquente des garçons, il traque et harcèle la femme qu'il convoite (se moque des hommes qu'elle côtoie et lui tend un traquenard "une rencontre juste pour discuter" qui est en fait un rendez-vous galant), et plutôt que de parler, il cogne (ça fait viril sans doute !)

Strangers things est une série qui se déguste comme du pop corn (ou plutôt de la glace comme en vendent Steve et Robin -la fille de Uma Thurman et Ethan Hawke-). Ça se mange sans faim, c'est très sympa, mais au final, sans grande valeur nutritionnelle. Elle comporte plein de rebondissements faciles ou d'incohérences, par exemple Robin qui apprend le russe et décrypte un message codé en une journée. (je ne sais toujours pas dire "je m'appelle papillote" après 5 ans d'italien) (j'ai choisi la filière L comme langues parce que j'avais 3 h de cours en moins par semaine et pouvais planquer les pompes de conjugaison dans ma trousse).

La série a plutôt une visée commerciale. Pour se remettre d'une déception amoureuse, où court l'héroïne ? A la galerie marchande s'acheter des fringues, évidemment ! Let's go to the mall comme chante une autre Robin dans How I met your mother. (Dans son cas je cours à la biblio lire des manuels de survie comme "fuck l'amour" "fuck le développement personnel" "fuck la sérénité.") Ici, pas vraiment de critique de la société de consommation à la Romero et ses zombies de Dawn of the dead. Je me moque des tenues kitsch et parodiques des personnages, mais certains ados influençables pour lesquels la série est principalement destinée prennent au pied de la lettre ces modèles : partout dans la rue, j'en croise avec des vêtements vues dans la série... Je n'ai pas encore aperçu le costume de marin, mais ça ne saurait tarder !

13/11/2019

L'invention de la solitude

littérature,paul auster,biographies"Tout livre est l’image d’une solitude. C’est un objet tangible, qu’on peut ramasser, déposer, ouvrir et fermer, et les mots qui le composent représentent plusieurs mois, sinon plusieurs années de la solitude d’un homme, de sorte qu’à chaque mot lu dans un livre, on peut se dire confronté à cette solitude. Un homme écrit, assis seul dans une chambre. Que le livre parle de solitude ou de camaraderie, il est nécessairement un produit de la solitude."

En déménageant les affaires de son père qui vient de décéder, Paul Auster se rend compte qu'il ne sait pas qui était réellement l'homme qui lui a donné la vie. Il décide d'enquêter sur le passé de son père pour enfin le comprendre. La révélation de l’événement qui a entaché sa prime enfance est digne d'un Faites entrer l'accusé !

Autant la première partie sur l'histoire familiale est géniale et se lit d'une traite, autant la deuxième, qui n'a rien à voir, est atrocement confuse, j'ai mis un temps fou à la lire. L'écrivain laisse libre cours à des réflexions pseudo philosophiques en partant de souvenirs non chronologiques, peu explicités, peu intéressants. A lire uniquement pour la description du père, qui n'avait pas l'air commode.

Précision : cet homme ne souffrait pas vraiment de solitude comme l'écrit le fils, car il sortait accompagné tous les soirs. Mais il était secret, refusait de parler de lui, donc de nouer de vraies relations. Extrait :
"Cette vie lui convenait et je comprends qu’il y soit retourné après la rupture de son mariage. Pour quelqu’un qui ne trouve la vie tolérable qu’à la condition d’en effleurer seulement la surface, il est naturel de se contenter, dans ses échanges avec les autres, de rapports superficiels. Peu d’exigences à satisfaire, aucune obligation de s’engager. Le mariage, au contraire, c’est une porte qui se ferme. Confiné dans un espace étriqué, il faut constamment manifester sa personnalité et par conséquent s’observer, s’analyser en profondeur. Porte ouverte, il n’y a pas de problème : on peut toujours s’échapper. On peut esquiver toute confrontation désagréable, avec soi-même comme avec autrui, rien qu’en sortant."