Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/01/2018

Mémé a regardé une série de son époque : Stranger things

strangers things.jpegLa série joue clairement sur la nostalgie des années 80, et de E.T et des films de S.F en particulier. Dès le générique et son titre rouge et sanglant, on se croirait dans Christine ou Cujo de Stephen King. Les premières séquences, avec l’alien caché dans la remise, les torches dans la forêt de nuit, les jeunes qui jouent à Donjons et dragons, les VTT, annoncent l’hommage à E.T, le film culte de Spielberg qui a marqué plusieurs générations. Certaines scènes sont presque calquées, comme celle de halloween, où Eleven qui doit rester cachée se déguise en fantôme, comme ET. Les références à la SF des années 80 ponctuent le film : les affiches des Dents de la mer, les costumes de Ghostbusters, Halloween ou vendredi 13, une « rencontre du troisième type » avec une créature qui ressemble à celle d’Alien, The thing ou les Gremlins, sans oublier une bande de potes comme les goonies, Eleven qui a des pouvoirs télékinésiques comme Carrie…

strangers matthieu.pngStranger things est un régal pour les cinéphiles. Même ceux qui n’ont pas connu les années 80 s’enthousiasment pour la série. Elle me rappelle mon enfance : chez moi aussi on avait une tapisserie marron affreuse ! Et un vieux téléphone à cadran ! Et ma mère aussi me forçait à me couper les cheveux comme Mireille Mathieu !

La série ne brille pas par son originalité, mais par ses références et l’effet nostalgie qu’elle engendre. Elle parvient même à s’auto plagier : la saison 2 ressemble beaucoup à la première : Mireille Matthieu, pardon, Will, se fait enlever par un méchant alien dans la première saison, puis envoûter par la même bestiole dans la seconde. Il passe la moitié de son temps planqué au fond de sa paillasse à crever de faim et de froid dans la première saison, puis au fond de son lit mort de chaud dans la deuxième.
strangers mere.jpgSa mère Winona Ryder à moitié foldingo (on la comprend, avec un fils qui s’attire autant de problèmes) transforme sa maison en sapin de noël dans la première saison, en installant des guirlandes clignotantes partout, puis dans la deuxième retapisse sa baraque des dessins de son fils. Quelle mauvaise femme d’intérieur, elle n’est pas bonne à marier comme aurait dit ma grand-mère.
Une fille sauvage et intrépide vient semer le trouble et les premiers émois amoureux dans la première saison, idem dans la deuxième. Vivement la troisième, que Dustin trouve enfin une copine (inutile d’en souhaiter une pour Mireille Matthieu, il est déjà trop occupé à essayer de survivre, on ne va pas espérer en plus qu’il refile ses germes de mec toujours malade à une pauvre ado qui n’a rien demandé.) Je trouve l'actrice qui incarne Eleven très belle, elle ressemble comme deux gouttes d'eau à Natalie Portman, et je la trouve beaucoup mieux avec le crâne rasé qu'un mouton sur la tête. Sean Astin, le goonies et le hobbit, joue toujours le rôle du brave gars qui aide ses potes et se sacrifie.
De bons acteurs, des bonnes références, à voir. Une troisième saison est prévue pour 2019.

 

Rendez-vous sur Hellocoton !

Les commentaires sont fermés.