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09/09/2009

Mémé tricote

mémé tricote.jpgAprès un mois seule à la campagne, vous savez que je commençais à me lasser. La canicule m’a donné l’idée de faire une nouvelle activité. 40 degrés à l’ombre,  temps idéal pour apprendre à tricoter de la grosse laine bien chaude.

C’est ma mère qui m’enseigne. Sa propre mère lui a appris à 8-10 ans, et elle s’est exercée en tricotant un vêtement pour sa poupée. Je fais donc de même. Rassurez-vous, à mon âge je n’ai plus de jouets : je tricote pour le poupon de ma nièce.

Comme j’ai les deux mains gauches de Gaston Lagaffe, je me trompe à chaque rang. Je colle aux basques de ma mère pour qu’elle vérifie mon ouvrage. Elle part dans le jardin cueillir des tomates.
Moi « Attend ! Y a un pli bizarre là !
Je la suis depuis l’étage de la maison, avec mes pelotes de laine qui se déroulent derrière moi :
- Au secours ! Mes mailles ont sautées ! »

poupée tricot.jpgFinalement on j’ai réussi à faire quelque chose. Mais ma mère à dû reprendre la moitié de mes rangs, elle a fait les coutures, les diminutions…et les manches…
Quand même fière de mon (tiers) de travail, je compte que je mets un quart d’heure pour tricoter un rang. Je demande à ma mère :
- Il te faut combien de temps toi ? 5 minutes ?
- Oh là ! Moins !
Sceptique, je la chronomètre. Elle met 1 minute 20.
Ah, ouais. Y a des progrès à faire.

Je décide de passer aux choses sérieuses : une écharpe.
Je trouve un joli modèle, mais je veux mon écharpe encore plus belle et originale. Je demande à ma belle-sœur :
« Toi qui es matheuse…sachant que dans le modèle de base, on tricote en jersey. On prend deux couleurs en rayures de 12 rangs et 19 mailles, avec 2 fils à la fois et des aiguilles de 10, pour 4 pelotes par couleur et 1m80 d’écharpe. Moi je tricote en fausse côte anglaise pour éviter que mon écharpe s’enroule sur elle-même. Je choisis 3 couleurs, dont une qui alterne deux fois plus souvent mais qui ne fait que 8 rangs, les autres toujours 12, je fais 35 mailles, avec un seul fil et des aiguilles de taille 5 pour 1m50 d’écharpe. Combien il me faut de pelotes de chaque couleur ?
- Euh…y a trop de données là…
- Allez !  Moi les maths j’ai arrêté de comprendre en 5ème, mais avec 2-3 équations à 12 inconnues du cosinus de la variable de la tangente…
Ok, plus facile. Sachant que je tricote 2 cm en 1 heure, que je le fais environ 2h15 par jour, mais seulement en présence de ma mère, qui souvent va dans le jardin et je dois lui courir après, je perds du temps, je ne la vois que pendant les vacances scolaires…en quelle année j’aurai fini mon écharpe ? »

écharpe kaki.jpgFinalement j’ai fini mon écharpe en 12 jours, en à peu près 35 heures…J’ai jamais su repérer le nombre de rangs, donc c’est ma mère qui me signalait quand je devais changer de couleurs :
Mère : « mais si, là, tu vois bien ! Ca fait une bosse ! On appelle ça un point de riz ! Tu comptes toutes les bosses, et t’as le nombre de rang !
Moi : - Où ça, tu vois du riz ? »

J’ai aussi eu du mal à « faire suivre » ma laine et c’est ma mère qui a rentré et ficelé les bouts de pelote finie qui dépassaient. En enlevant les mailles sautées, tricotées à l’envers ou dans une nouvelle technique inventée («  mais comment t’as tricoté ça ? C’est pas du jersey, c’est pas du mousse…qu’est ce que c’est que ce truc ? ») j’ai réalisé moi-même plus des ¾ de l’écharpe ! Si je commence aux vacances de la Toussaint, je pourrai peut-être faire un pull de la collection 2009 pour noël 2011, ou soyons fous, 2010 ! Je suis vraiment une pro.

écharpe plus verte.jpgJe suis très fière d’avoir associé dans mon écharpe trois couleurs qui se marient parfaitement. J’en fais la remarque à ma belle-sœur.
Belle-sœur : « Oui, c’est joli ce marron…
Moi : - QUOI ? !! Mais mon écharpe est verte ! » Je me retourne désespérée vers mon frère pour qu’il acquiesce :
Frère, blasé : - La serpillière marron ? Oui, elle est verte, si tu veux…
Moi : - C’est pas une serpillière ! Et je l’ai fait verte comme les yeux de mon neveu !
Frère : - Il a peut-être les yeux marrons… »
Catastrophée, je montre l’écharpe à tout mon entourage : ma mère la voit kaki, mon oncle grise…Pour prouver qu’ils sont tous daltoniens et que je suis la seule à voir normalement, je suis à deux doigts d’arrêter un inconnu dans la rue : « bonjour monsieur, excusez-moi, vous la voyez de quelle couleur cette écharpe ? »

Vous confirmez, elle est bien verte ? Elle change de couleur entre deux photos !
Comme je sais que ça intrigue certains, la prochaine fois je vous raconte mes histoires de soi-disant daltonienne.
Et pour les problèmes, si quelqu’un veut les résoudre…

07/09/2009

Dis-moi comment tu lis

jardin et rivière.jpgJeanne m’a taguée sur la lecture :

1 - Plutôt corné ou marque page ?
Corner une page, quel sacrilège ! Un livre est un objet précieux ! Un jour dans le métro une femme tenait son livre en le pliant en deux, j’ai failli faire une syncope. Quand je transporte mon roman, je le dispose dans une boîte pour qu’il ne se salisse pas dans mon sac. Je ne surligne pas. J’écris mes notes et citations sur un carnet spécial renouvelé toutes les années en septembre.

2 - As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Oui bien sûr, pour mon anniversaire et à Noël, c'est-à-dire le même jour. Cette année on m’a offert le tome 3 des nouvelles de Richard Matheson et Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés.

3 – Lis-tu dans ton bain ?
Je prends un bain une fois par an, comme Hägar Dünor le vicking. Le personnage de B.D n’est pas mon modèle, c’est juste que je n’ai jamais eu de baignoire chez moi. Je prends un bain dans les maisons de vacances. Comme c’est rare, je savoure sans livre !

4 – As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Oui, quand j’avais 8 ans. J’ai déjà raconté comment mon frère m’a coupé dans mon élan.

5 – Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
J’ai adoré Harry Potter dont j’ai lu les 7 tomes deux fois. Sinon je trouve que la formule est un peu longue : le premier tome du Fléau de Stephen King est génial, mais je trouve qu’ensuite l’histoire s’essouffle et mériterait d’être élaguée. J’ai eu aussi un peu de mal à rester concentrée sur Le seigneur des anneaux, mais il faut dire que j’ai lu le dernier tome en « bossant » au standard pendant un job d’été. Non mais quelle idée ont les gens de téléphoner pendant ma lecture ! On ne peut plus glander tranquillement…

6 – As-tu un livre culte ?
J’en ai eu plusieurs. D’abord L’île au trésor de Stevenson à 10 ans, Le grand Meaulnes d’Alain Fournier, les nouvelles de Maupassant et Les histoires extraordinaires de Poe, Orange mécanique, Les thanatonautes de Werber à 15 ans, Premier amour de Tourgueniev, La conjuration des imbéciles à 19 ans. Ensuite peu de livres m’ont marqué, mais récemment, L'étrangleur de Boston, De sang froid de Truman Capote et Le dalhia noir de James Ellroy.

7 – Rencontrer ou non l’auteur du livre ?
Non, ça ne me viendrait pas à l’idée… Je n’aime pas décortiquer les livres que je lis, ils perdent toute magie ensuite. Je me fiche de savoir ce que l’auteur a voulu dire, je me fais ma propre interprétation. C’est pour ça que j’ai toujours détesté les livres étudiés en classe. Quant à voir l’auteur pour l’auteur… ce qui est important, c’est le livre !

8 – Aimes-tu parler de tes lectures ?
J’en parle très peu, pour les raisons citées au-dessus. On pourrait croire que je suis inculte car je n’étale pas vraiment ma « confiture »

9 – Comment choisis-tu tes livres ?
Je ne suis jamais au courant des dernières sorties de bouquins. Presque tous les livres récents que j’ai lus m’ont déplu. Je choisis mes livres par citations. Par exemple, la préface du livre de Matheson le comparait à Ray Bradbury, ça m’a donné l’idée de relire cet auteur. Et dans le livre de Bradbury, la nouvelle « le partage » évoque les romans que se dispute un couple pendant un divorce : toute une nouvelle liste de livres que je vais emprunter!

10 – Aimes-tu relire ?
Non, j’ai peur d’être déçue. C’est ce qui m’est arrivé pour Le meilleur des mondes et Le K.

11 – Une lecture inavouable ?
J’ai lu le Da Vinci code. J’ai trouvé que le début était prenant et que j’apprenais des choses. Mais les systématiques coupures en fin de chapitre pour ménager le suspense, les personnages creux et les deux cents dernières pages m’ont gavée !

12 – Des endroits préférés pour lire ?
Le soir dans mon lit avant de m’endormir, l’été à la campagne sur une chaise longue dans le jardin.

13 – Un livre idéal serait pour toi ?
Sans descriptions. Zola et Hugo, j’aimais bien, mais les descriptions d’une boutique sur trois pages, pitié… En classe de seconde la prof de français nous a fait étudier un coucher de soleil. Si je détestais l’analyse d’un livre entier, j’adorais décortiquer des extraits de livres non lus, le français et l’explication de texte était ma matière préférée. Mais ce jour-là, avec cette description inintéressante qu’il fallait relire douze fois pour trouver le champ lexical…c’était l’horreur. Devant mes réticences, la prof a dit qu’un vrai lecteur appréciait les descriptions et qu’un bon écrivain devait savoir en faire. J’ai cru que j’étais une beauf, cette prof m’a traumatisée !

14- Lire et manger ?
Plus maintenant, mais jusqu'à 18 ans, je le faisais souvent. Je rattrapais le temps que j’avais perdu à l’école à apprendre des trucs inutiles. Je lisais aussi à la cantine et au CDI pendant les récrés. A part le français et l’histoire qui m’intéressaient, je me suis ennuyée à mourir pendant tout le collège et le lycée.

15 – Lecture en silence, en musique, peu importe ?
Je préfère dans le calme forcément, mais quand je lis dans le métro c’est difficile. Dans le jardin, le chant du merle et l’écoulement de la rivière me perturbent aussi, mais ces bruits sont quand même plus agréables !

16 – Le Livre te tombe des mains, tu vas quand même jusqu’au bout ?
Je me force, mais j’ai quand même abandonné deux livres : le seul Marc Lévy que j’ai lu et un livre dont je ne préfère pas citer l’auteur car c’est « un copain d’un copain »

17 - L’auteur que tu regrettes de ne pas avoir lu ?
Aucun, quand je trouve le nom d’un auteur intéressant que je n’ai pas encore lu, je le retiens pour le lire plus tard.

18 – Ton livre de chevet tout de suite ?
J’ai déjà cité mes livres préférés. En ce moment je lis avant de m’endormir des nouvelles de J.G Ballard.


Je tague en retour Trillian, car c’est elle qui m’a proposé mon premier tag. Je tague aussi Flashmarion et Gabrielle. N’hésitez pas à  faire ce tag vous aussi ou à m'en soumettre d’autres, j’adore ça !

Photo : la rivière du jardin. Car comme dit Voltaire, il faut cultiver son jardin !

 

05/09/2009

Les vieux

fleur du jardin.jpgA la campagne, on connaît des vieux vraiment vieux. (Oui je sais, pour être politiquement correcte, je devrais écrire « personne âgée », « du troisième âge » ou je ne sais quel nouveau terme inutile. J’appelle un chat un chat : un vieux est une personne plus âgée que moi. La définition change donc à chaque anniversaire.)
Comme on dit dans mon patelin, ces vieux « savent plus c’qu’ils y cherchent ». Traduction : « ils perdent la boule ».

Le téléphone sonne. Une femme prévient qu’une vieille cousine l’a appelé pendant 20 minutes en pensant s’adresser à ma mère. La cousine lui a raconté que, voulant caresser un chat de l’autre côté de la rue, elle a traversé et une moto l’a heurté. Elle s’en tire avec des égratignures, mais on l’a transporté à l’hôpital, les gendarmes sont venus…bref toute une histoire.

Plus tard, le téléphone sonne encore. Je réponds.
Moi : «  Allo ?
Vieille : -Ah ! C’est Bibiche !
Moi : - euh…non…
Vieille : - Bibiche, c’est mémé Nono !
Moi : - euh… j’vous passe ma mère ! »
c’est la vieille cousine qui confond ses interlocuteurs.

Coïncidence, pendant que la cousine répète son aventure à ma mère en pensant s’adresser à sa fille, deux autres vieux se pointent chez nous. L’un s’est fait opérer de la thyroïde. Les docteurs ont touché les cordes vocales et depuis il ne lui reste qu’un mince filet de voix. Un médecin a voulu faire la même opération sur ma mère. Heureusement que celle-ci a refusé, car un an plus tard, verdict du docteur : « C’est étrange, je ne pensais pas que les médicaments vous soigneraient, vous êtes guérie ! »

La deuxième personne a la maladie d’Alzheimer. Elle n’est plus autonome. Si elle cuisine une tarte, elle la laisse refroidir sur le rebord de la Litchi étonné.jpgfenêtre, l’oublie puis en refait une. A noël, les convives ont ainsi eu droit aux doubles des plats. Déjà que le repas était copieux…
Installée dans notre salon, la femme parle peu, les yeux perdus dans le vague (« les vieux ne parlent plus ou alors seulement du bout des yeux »). Gênée, je me demande si elle parvient à suivre la conversation. La femme s’anime enfin en remarquant les chats qui jouent : « Oh ! Mais t’as deux chats ! ». Elle replonge immédiatement dans l’inertie, pour se réveiller encore en sursaut trois minutes plus tard quand le chat se frotte à ses jambes : « oh ! Mais t’as deux chats ! »

papille étalée.jpgSi la femme oublie le présent, elle se souvient en revanche très bien du passé. Elle me raconte avec précision comment, 67 ans auparavant, elle donnait à manger à un résistant caché dans les bois. L’homme, (dont elle se rappelle parfaitement le nom mais que moi j’ai déjà oublié) a été dénoncé et elle ne l’a plus jamais revu.

Si les faiblesses des vieux me mettent mal à l’aise, j’aime bien quand ils racontent des anecdotes « des autrefois » comme on dit ici. Parfois les gens s’adressent aux vieux comme s’ils avaient deux ans ou étaient demeurés. Moi je leur parle avec leur accent et leur patois sans même m’en rendre compte.

J’essuie mes lunettes avec un mouchoir en tissu. La femme le regarde sous toutes les coutures, puis le garde dans ses mains. Elle fait de même avec mon gilet posé sur une chaise :
« C’est à moi ça ?
- non c’est le mien. »
Elle récidive cinq minutes après, puis demande avant de partir :
Femme : « - c’est à moi ça ?
Moi : - Non, c’est le mien
Femme (embarassée) : -  je m’excuse, hein ! »
Bien sûr je n’ai pas osé lui dire qu’en revanche, elle partait avec mon mouchoir. Cette forme de kleptomanie due à l’alzheimer lui est déjà arrivée, mais dans un grand hôtel et avec un vêtement beaucoup plus luxueux…

En la raccompagnant elle et son mari opéré de la thyroïde, ma mère croise le fils de sa cousine :
- Alors, ta mère s’est fait renverser par une moto ?
- Penses-tu ! Elle a tout inventé ! C’est pas la première fois, elle a un semainier pour ses médicaments, parfois elle prend tout d’un coup et elle a des hallucinations. »

Conclusion de cette journée, comme on dit par chez moi : « eh ben, y fait pas bon d’vieillir. »

Après avoir bien plombé l’ambiance, la prochaine fois je vous raconterai les conséquences de la crise économique sur… ça va je déconne. Ce n’est pas de ma faute, c’est la rentrée qui est déprimante… Non, dans les prochains textes je reviendrai à des sujets aussi sérieux que le tricot ou mon daltonisme découvert à 14 ans (ça faisait longtemps que j’avais pas alimenté la rubrique « j’ai bobo là »)

Quizz on connaît la chanson : qui est l’auteur de la citation en italique sur les vieux ?

03/09/2009

Les monstroplantes

Aujourd’hui c’est la rentrée des enfants, mais aussi des grands (enfants) comme moi. Pour remonter le moral, rappel du dessin animé et surtout de LA chanson culte (panpan cucul à ceux qui ne cliquent pas sur les liens que je propose !) :
Voix solennelle :
« Va Jayce, conquérant du bonheur,
Va libérer le monde de la terreur,
Des monstroplantes
»

Cet été à la cambrousse, j’ai joué à Jayce conquérant de la lumière. J’ai combattu les monstroplantes qui envahissent la maison de ma mère.
Chez moi, les fleurs meurent ou refusent de pousser. En un an, le bégonia a pris trois pauvres feuilles. Celui de ma mère a poussé d’un mètre.

montroplante à bras.jpg

Vous constatez que le monstroplante a deux bras qui essayent de piquer dans notre assiette.
On nous a donné un micro-ondes, mais personne ne veut s’en servir car c’est dangereux pour la santé. Alors l’appareil est devenu un support pour monstroplantes.

monstroplante four.jpg

Observez les minis monstres qui poussent au bout des chlorophytum.

monstroplante minis.jpg

Aujourd’hui, je me rebelle. Non, la nature ne prendra pas le dessus. Déjà qu’on ne peut pas s’asseoir sur les chaises parce qu’elles sont squattées par les chats…Ce ne sont pas 28 monstroplantes qui vont me faire peur.
Je vais retrouver la cafetière et le robot mixeur.

monstroplante cafetière.jpg

« Toi, Jayce, conquérant de la lumière
Tu dois conquérir (raaaan ! la répétition du même mot !)
Et la victoire viendra
Tout refleuriiiir !!
Non n’abandonne pas, ne laisse pas ta foi mourir
Parce qu’un jour tu gagneras
La liberté de viiiiiivre
!!! »

Je commence par couper le troisième bras du bégonia (oui ! il en avait trois ! vous voyez bien que ce sont des monstres ces plantes !) Pour se venger, il a perdu toutes ses fleurs en formes de cœur. Je lui ai brisé le cœur, snif.
Ensuite, j’essaie de dompter les plantes qui grimpent sur les poutres. Je ne parviens pas à démêler les nombreuses tiges, alors, sadique, je les attache. Niark niark. (si vous avez de très bons yeux, vous remarquez que le livre sur la photo s'intitule "nos amis les plantes" )

monstroplante grimpant.jpg

Après l’intérieur, j’attaque le jardin.
Si, je vous assure, derrière cette jungle se cache la maison.

montroplante jungle.jpg

« Jayce conquérant
Le monde t’attend
Fier et combattant
Tu défies les méchants
Sauve l’univeeeeers
!!!! »

Je vous laisse imaginer la joie des voisins quand j’écoute la chanson en boucle en hurlant « SAUVE L’UNIVEEEEEERS !!! » à genoux les poings levés vers le ciel comme un rockeur qui souffre.
Syndrome de la chanson en yaourt : vous entendez bien 1 minute 38 après le début, qu’au lieu de répéter « tu dois sauver ton temps » le chanteur dit « tu dois sauver tonton »  Si j’en suis sûre ! A trois minutes 12 aussi ! Ça rend le texte encore plus ridicule…