23/06/2016
Le quiz on connaît la chanson de Polnareff, les résultats
Une chanson bonus était à retrouver dans le texte de présentation : « si il y a quelqu’un que ça intéresse, qu’il m’envoie son nom et son adresse, je lui raconterai l’histoire de l’homme qui pleurait sans espoir » : il s'agit de L'homme qui pleurait des larmes de verre, la chanson préférée de Polnareff, qu'il a carrément jouée deux fois lors de son concert de 2007 !
Les chansons sont à écouter en lien :
1 « Quand l’écran s’allume, je tape sur mon clavier
Tous les mots sans voix qu’on se dit avec les doigts
Et j’envoie dans la nuit un message pour celle qui
Me répondra Ok pour un rendez-vous »
Réponse : Goodbye Marylou
2 « Devant tant d’indifférence
Parfois j’ai envie de me fondre dans la nuit
Au matin je reprends confiance
Je me dis, je me dis
Tout pourrait changer aujourd’hui »
Réponse : Love me, please love me
3 « Il est des mots qu’on peut penser
Mais à ne pas dire en société
Moi je me fous de la société et de sa prétendue moralité »
Réponse : L'amour avec toi
4 « Il n’y a pas eu école ce matin
Il n’y aura plus d’enfance au jardin
Un oiseau de plus, un oiseau de moins
Tu sais la différence c’est le chagrin »
Réponse : Ça n'arrive qu'aux autres
5 « Sur l’amour, sur l’amitié
Mon avis n’aura-t-il pas changé ?
Seront-ils à mon chevet
Lorsque sonnera l’heure de ma mort ? »
Réponse : Sous quelle étoile suis-je né ?
6 « Il faisait nuit, quand elle est arrivée sur moi
J’ai vu seulement des yeux et des dents qui brillaient
J’aurais dû me méfier
Me faire assurer sur la vie, contre le vol et l’incendie
La grêle, la révolution, acheter un pistolet, un canon
Bref faire quelque chose, mais moi, j’ai acheté des roses, des roses ! »
Réponse : Hey you woman
7 « Caché dans le jardin, moi je serrais les poings
Je regardais danser Jane et son fiancé »
Réponse : Le bal des Laze
8 « Je t’ai rêvée, tu es venue
O mon enfant, mon inconnue
Je t’ai trouvée dans cette rue »
Réponse : Tous les bateaux, tous les oiseaux
9 « Si une heure un soir, on pouvait se revoir
Je dis des mots stupides et vides d’espoir
Il faut me pardonner, je ne me suis pas encore habitué
Il faut dire que tout change si rapidement
Je dois fermer les yeux pour te voir comme avant »
Réponse : Mes regrets
10 « Le temps a passé, seules restent les pensées
Et dans tes mains il ne reste plus rien »
Réponse : Qui a tué grand-maman ?
Suite du quiz bientôt
18:20 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel polnareff, quiz on connaît la chanson | | Facebook
20/06/2016
Raphaël Personnaz se marie
Avec moi.
Eh oui, après Ryan Gosling et Pio Marmaï, jamais deux sans trois. Que voulez-vous, je suis un véritable bourreau des cœurs.
Après la projection du film Dans les forêts de Sibérie (voir mon billet en lien), le réalisateur Safy Nebbou, le scénariste David Oelhoffen, le compositeur Ibrahim Maalouf et l’acteur principal Raphaël Personnaz viennent échanger avec nous.
Évidemment comme d’habitude je n’ose pas intervenir, ce qui me posait un tantinet problème lorsque c’était mon métier :
« Tu vas interviewer Gérard Lanvin.
- Oh non, il joue toujours les rôles de rustre pas sympa, et si il était pareil en vrai ? Et qu’il me dit « casse toi tu pues et Marche à l’ombre ! » (je confirme qu’il a tiré la tronche pendant toute la conférence de presse)
« Catherine Deneuve, c’est une chance, une star pareille !
- Justement, elle m’intimide trop ! »
« Miou-Miou, elle fait plus cool, puis c’était la copine de Dewaere.
- Par solidarité avec Patrickou, je ne veux pas lui parler ! Elle avait qu’à pas le quitter pour Julien Clerc ! »
Parfois les artistes eux-mêmes m’encouragent, comme Marc Jolivet ou Forrest Whitaker « Et vous mademoiselle, vous n’avez pas posé de questions ?
- Non mais ça va, les autres journalistes ont déjà tout dit !
- Vous êtes sûre ? Ne soyez pas timide ! »
Ou pire comme Kyan Khojandi qui me parle comme si j’allais faire une syncope en me mettant la main sur l’épaule « ça va, tout va bien ? »
Je suis très à l’aise en société.
Donc ce soir-là, je n’ose pas poser de questions sur le tournage (info principale : ils ont beaucoup picolé de vodka). Je n’ose pas dire au réalisateur Safy Nebbou que j’ai apprécié son film L’autre Dumas. Et je n’ose pas dire à Raphaël Personnaz que je trouve qu’il est l’un des meilleurs acteurs français actuels. Pourtant je sais que les artistes apprécient qu’on leur dise qu’on aime leur travail, surtout quand on le connaît vraiment : « Salut ! c’était sympa ton truc, j’avais jamais entendu parler de toi avant, c’est quoi ton nom ?
- C’est mon 218ème film et ça fait 35 ans que je fais ce métier. »
J’espère rattraper ma timidité lors du cocktail. Sans micro, sans spectateurs. Avec un coup dans le nez, désinhibée, j’arriverai bien à choper Raphaël Personnaz dans un coin.
Uniquement pour parler du film et par amour du cinéma évidemment. J’ai un bac+5 en ciné, tout ce qui m’intéresse, c’est le 7ème art :
Moi, collée au buffet : "- Bah dis-donc je croyais que Canal+ était au bord de la faillite avec leur nouvelle dictature présidence et 200 000 abonnés en moins depuis le début de l’année, mais ils n’ont pas lésiné sur les petits fours ! Scronch scronch Puis ya de la vodka : on est obligé de faire comme dans le film : se saouler ! Hips
BestFêtardeForever : - T'es sûre qu'on peut se resservir ?
- Je suis abonnée à Canal depuis 18 ans, la seule irréductible qui ne télécharge aucun film, c’est moi qui finance tout ça ! Puis on accède facilement au buffet pour une fois, où sont-ils tous passés ?"
On se retourne et voit juste derrière toute l’équipe du film pour la séance photo officielle, et tout le monde qui la mitraille. Je suis tellement près des artistes qu’à mon avis on m’aperçoit sur la moitié des photos en train de me goinfrer « c’est qui l’ogresse dans le coin ? »
BFF : - Raphaellou est juste là ! Faut absolument que tu lui parles !
Qu’est-ce je peux bien lui dire ?
« Bonjour, j’ai adoré votre prestation. Surtout la scène où vous êtes à poil dans la neige. Non mais il fallait oser, on sait que le froid est peu flatteur pour les hommes. Alors justement, pour ne pas rester sur cette impression, je vous propose de rejouer la scène dans des conditions optimales, grandeur nature… Mais sans l’ours. Et sans moi aussi hein, je regarde, le paysage, c’est tout. »
Hum. C’est peut-être un peu trop direct comme approche. Lui dire que j’ai vu une grande partie de ses films et même ses pièces de théâtre ? Dans Au bonheur des ogres, il est touchant en frère protecteur mais gaffeur. Dans la pièce Les cartes du pouvoir, il était totalement habité par son rôle, on ne voyait que lui. Dans Marius et Fanny de Daniel Auteuil, (voir mon article en lien) il joue un Marius très convaincant et bien plus beau que Pierre Fresnay qui a réussi à me tirer des larmes quand il annonce à Fanny « je t’aime bien, mais plutôt que de vivre notre histoire, je vais d’abord aller faire le tour du monde voir si l’herbe est pas plus verte ailleurs, et si non, je reviendrai dans un an en donnant des nouvelles tous les 36 du mois, tu m’attendras bien sagement hein ? » Eh bien non !
Il est aussi excellent dans Trois mondes, Le temps des aveux, Quai d'orsay… Pourtant si je lui cite toute sa filmographie, Il va me prendre pour une groupie, alors que je suis juste cinéphile, je n’avais même pas repéré qu’il jouait dans tous ces films puisque dans la plupart, il interprète des seconds rôles. Mais si je dis ça, il va penser qu’il n’est pas assez charismatique pour être remarqué.
Comment l’aborder ? En jouant la carte de la connivence !
« Salut Raphi ! Comment ça va depuis la dernière fois ? Mais si tu te souviens, La faute à Fidel de Julie Gavras, en 2006 ? Oui la conférence de presse, la seule journaliste qui n’a posé aucune question cachée dans un coin, c’était moi ! Comment ça tu ne te souviens pas ? Je suis pourtant inoubliable !»
Non vraiment, que lui dire ?
Comme ça fait 10 minutes que je suis plantée devant lui, il finit par me repérer :
« Oui ?
- Euh… il faudrait que je parle, enfin : « le personnage de Teddy m’évoque celui de Marius, ce besoin irrépressible de fuir, de vouloir échapper à son quotidien, de se sentir libre… Pourtant le quotidien n’est pas forcément routine et morosité, il n’est que ce qu’on en fait, il faut le voir avec un regard différent. Car comme disait le grand philosophe…
Mais tout ce que j’arrive à faire, c’est de le fixer avec mes grands yeux ronds sans pouvoir prononcer un mot.
- C’est pour une photo ?
- euh… vmrmpfk…»
J’ai donc un magnifique cliché avec Raphaël Personnaz, impeccable et photogénique, et moi avec un air crispé et absent (« mais pourquoi j’ai rien dit ? ») qui pourrait illustrer une campagne sur les ravages de l’alcool « tu t’es vu quand t’as bu ? »
A 20 ans, on est fraîche comme la rosée du matin, à 35, comme la bouteille de rosé de la veille.
Le réalisateur nous voit prendre des photos et plaisante à la cantonade « si vous voulez le numéro de Raphaël Personnaz, c’est le 06… »
Pourtant je relativise mon cliché raté, lorsque quelques jours plus tard, pour illustrer mon article, je cherche une photo de Raphaël Personnaz sur Internet. Et là, sur quoi je tombe ?
Une image de lui avec Reem Kherici, peut-être sa compagne. Avec ses petits yeux, son air que je trouve sévère et son sourire carnassier, elle est mon opposée et me rappelle Eva Mendès, la femme de mon autre chouchou Ryan Gosling ! M’enfin, mais qu’est-ce qu’ils ont tous ?!
(Pour la situer, c’est elle qui joue la SS Frieda et Carlotta, « l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m’asperge » dans Oss117, Rio ne répond plus. Elle a également réalisé Paris à tout prix, sur une it girl : tout à fait moi).
19:34 Publié dans On connaît le film, Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, cinéma français, raphaël personnaz | | Facebook
18/06/2016
Dans les forêts de Sibérie : libre et seul au monde
Teddy (Raphaël Personnaz) trouve sa vie vaine et futile, envahie de choses et de gens superficiels. Il décide alors de tout plaquer, travail, famille, amis, pour partir vivre dans une cabane de 9 m carrés au bord du lac Baïkal. Là-bas, seul et loin de tout, il se sent enfin libre, libre d’être lui-même… Mais perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit comme lui isolé dans la forêt. Les deux hommes que tout oppose vont allier leur solitude… Voir bande annonce en lien.
Le retour à la nature, à un mode de vie plus respectueux de l’environnement, loin de l’agitation des villes, des technologies modernes qui nous coupent parfois de notre essence, sont des thèmes dans l’air du temps qui plaisent à mémé écolo nulle en nouvelles technologies.
Moi aussi je rêve de pouvoir hurler en pleine nature sans déranger les voisins en beuglant du Polnareff « il était une foiaaah, toi et moah aaahh, n’oublie jamais çaaa, toi et moahh ah aahh !! » Moi aussi je rêve de pouvoir faire du patin à glaces sur un lac gelé immense juste pour moi toute seule, sans Philippe Candeloro pour me dépasser et bousculer, sans règle à respecter « faut tous aller dans le même sens sinon on se rentre dedans ! Et faut tourner en rond autour de la barrière ! »
Ça doit être super de se balader dans des paysages sublimes (magnifiés par la musique d’Ibrahim Maalouf) sans touristes tous les 2 mètres « Rah ! Mais y avait un pic épeiche, il s’est barré maintenant ! »
Mais au bout d’un moment, tout seul, on s’ennuie un peu non ? Ce que fait le personnage après avoir relu pour la 12ème fois sa collection de poches (à la lueur d’une bougie, l’électricité, c’est tellement superflu) avoir joué seul aux échecs (perso j’ai un solitaire mais je n’y arrive pas, je laisse toujours deux billes).
Quitte à être seul, ne pas subir les horaires et les contraintes de la vie moderne, il suffisait que le héros reste au chômage chez lui. Pas besoin de partir à 10 000 km. Être sans emploi est souvent perçu comme une maladie honteuse, et il se serait vite retrouvé isolé : « Tu fais quoi dans la vie ? » « Rien. Je suis chômeur » « oh quelle horreur ! Vite écartons nous de cet individu sinistre, des fois que le chômage soit contagieux ! »
Teddy ne voulait plus subir les sollicitations incessantes du monde actuel, surtout avec son métier lié à l’internet. Il suffisait qu’il se coupe des réseaux sociaux comme moi (« tiens, Jennifer-Apolline me demande en amie sur facebouc. Mais qui c’est ? »)
Laisser sa famille et ses amis, ne plus donner de nouvelles du jour au lendemain, je trouve ça égoïste. (alors que moi j'ai pas laissé le blog sans prévenir) Ses proches comptent si peu pour lui ? Il se fiche de les inquiéter, qu’ils aient peur qu’il tombe dans le lac (il a failli) se fasse attaquer par un ours (il a failli) meurt de faim et de froid (il a failli). Si on ne répond pas à mes sms, j’imagine que la personne est morte. Alors si elle part seule en Sibérie…
Être seul pour tester sa débrouillardise, c’est une bonne idée. Mais pas pour Gastonne Lagaffe avec deux mains gauches, car la seule fois où on m’a laissée seule en plein hiver à la cambrousse, j’ai jamais réussi à allumer un feu dans le poêle (en revanche j’ai bien enfumé toute la maison) et je me suis gelée les miches pendant deux jours en attendant le retour de mes sauveurs. Puis tuer le pauvre Bambi pour le bouffer, ah non, je préfère manger mes chaussures comme Charlot. Au pire, je finirai comme dans Into the wild, autre histoire vraie (attention spoiler) : je crèverai de faim parce qu’incapable de conserver la viande.
Être seul pour réfléchir sur soi-même, se retrouver, savoir ce que l’on veut vraiment, apprendre de ses erreurs, c’est très bien. Mais pour vraiment se connaître, il faut surtout se confronter aux autres, et à d’autres points de vue.
Et justement, une autre personne très différente arrive. Pas une femme qui veut extirper le héros de sa routine et de sa solitude (je rêvais pourtant de me projeter dans le rôle de la sauveuse de Raphaellou). C’est un meurtrier qui a quitté femme et enfants pour se cacher volontairement dans ce trou pendant 12 ans et échapper à la prison (perso, je préfèrerais la taule). Un personnage fort et complexe. Il a tué un homme, mais en sauve un autre, Teddy. Il veut éviter le jugement et l’emprisonnement, mais se punit bien plus en vivant seul. La pire des geôles est mentale…
Le film est tiré de l’histoire vraie de l’aventurier Sylvain Tesson, mais le personnage d’Aleksei a été rajouté ici, car tout seul à se morfondre, le héros s’ennuyait, et donc le spectateur aussi… David Oelhoffen a collaboré judicieusement au scénario, en apportant son expérience tirée de son film Loin des hommes, où deux personnages opposés et isolés (Viggo Mortensen♥ et Reda Kateb) apprennent aussi à se connaître dans un endroit désertique. Du réalisateur Safy Nebbou, j’apprécie également son film L’autre Dumas tiré de la relation ambiguë entre l’écrivain (Depardieu) et son nègre (Poelvoorde).
Quant à l’acteur principal, Raphaël Personnaz, on peut dire qu’il donne de sa personne (pas naze, oui j’ai fait l’école du rire), comme il en plaisante lui-même lors d’une rencontre à l’issue de la projection du film…
Suite demain
17:13 Publié dans On connaît le film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, raphaël personnaz | | Facebook
14/06/2016
Le quiz On connaît la chanson de Polnareff
Je vous ai concocté non pas 10 chansons à retrouver comme d’habitude, mais le double ! Et oui, Polnareff en a composé plus d’une centaine et je les connais presque toutes, le choix était difficile. Mais je me console en faisant découvrir le reste au collègue des chansons, qui est évidemment ravi d’écouter mon chouchou tous les jours. (il m’a menacé de se plaindre aux syndicats et d’organiser une manifestation anti Michou)
Dans le lot, vous en connaissez forcément quelques-unes. Je vous dirais bien que le gagnant recevra des papillotes, mais c’est un cadeau de noël… Donc « si il y a quelqu’un que ça intéresse, qu’il m’envoie son nom et son adresse, je lui raconterai l’histoire de l’homme qui pleurait sans espoir »
1 « Quand l’écran s’allume, je tape sur mon clavier
Tous les mots sans voix qu’on se dit avec les doigts
Et j’envoie dans la nuit un message pour celle qui
Me répondra Ok pour un rendez-vous »
2 « Devant tant d’indifférence
Parfois j’ai envie de me fondre dans la nuit
Au matin je reprends confiance
Je me dis, je me dis
Tout pourrait changer aujourd’hui »
3 « Il est des mots qu’on peut penser
Mais à ne pas dire en société
Moi je me fous de la société et de sa prétendue moralité »
4 « Il n’y a pas eu école ce matin
Il n’y aura plus d’enfance au jardin
Un oiseau de plus, un oiseau de moins
Tu sais la différence c’est le chagrin »
5 « Sur l’amour, sur l’amitié
Mon avis n’aura-t-il pas changé ?
Seront-ils à mon chevet
Lorsque sonnera l’heure de ma mort ? »
6 « Il faisait nuit, quand elle est arrivée sur moi
J’ai vu seulement des yeux et des dents qui brillaient
J’aurais dû me méfier
Me faire assurer sur la vie, contre le vol et l’incendie
La grêle, la révolution, acheter un pistolet, un canon
Bref faire quelque chose, mais moi, j’ai acheté des roses, des roses ! »
7 « Caché dans le jardin, moi je serrais les poings
Je regardais danser Jane et son fiancé »
8 « Je t’ai rêvée, tu es venue
O mon enfant, mon inconnue
Je t’ai trouvée dans cette rue »
9 « Si une heure un soir, on pouvait se revoir
Je dis des mots stupides et vides d’espoir
Il faut me pardonner, je ne me suis pas encore habitué
Il faut dire que tout change si rapidement
Je dois fermer les yeux pour te voir comme avant »
10 « Le temps a passé, seules restent les pensées
Et dans tes mains il ne reste plus rien »
A vous de jouer !
Suite et fin demain
12:00 Publié dans A vous de jouer ! Les quiz, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel polnareff, quiz on connaît la chanson | | Facebook
12/06/2016
Coucou me revoilou, le retour de Polnareff, suite
Mon compagnon de concert se pliant volontiers à mes leçons, appréciant, écoutant et chantant en chœur, je trouve l’exercice trop facile. Je préfère qu’on me résiste. Qu’on me prouve qu’on existe. Je suis donc allée joyeusement titiller mon collègue des chansons…
- Devine qui je vais voir en concert ?
- Mmmh… Forcément un vieux has been de 70 balais.
- Ah non, Michou a 71 ans et grâce à lui le pantalon en cuir va revenir à la mode.
- Ne me dis pas que t’es fan de Polnareff au point d’aller au concert ?
- J’ai tous ses albums et j’étais la première devant la billetterie 30 minutes avant la mise en vente des places.
- Oh là là mais t’as fait un AVC ?
- Michou est un génie de la mélodie et du piano, il a commencé à 4 ans et a obtenu le 1er prix de solfège à 12 ans au conservatoire du 8e arrondissement de Paris (donc reconnu internationalement, oui j'apprends wikipédia par coeur) Ses premiers albums sont des chefs d’œuvre. Bon, son dernier, Kama sutra, date de 1990, et la sortie du nouveau est sans cesse repoussée car il est en panne d’inspiration le « peaufine », mais…
- Et t’as vu le personnage ?
C’est sûr que son look et sa choucroute sur la tête laissent à désirer, qu’il est un peu mégalo, qu’il alimente les polémiques sur les réseaux sociaux, qu’il est un peu particulier… Quand j’ai fanfaronné que j’allais le voir en concert, trois grince-dents se sont offusqués : « oh non je l’aime pas ! Il a montré ses fesses ! » C’était en 1972, il y a prescription !
Pour son premier retour en 2007, Polnareff m’avait fait un peu de peine avec ses photos dans les journaux, où il tentait désespérément de nier sa vieillesse sous un corps bodybuildé et bronzé, et maqué à une nana de 30 ans de moins que lui. Alors qu’il claironne dans tous les médias sa fierté d’être enfin père, sa compagne avoue qu’elle a eu recours à un donneur de sperme et l’achève par un « pourquoi s’étonne-t-il ? Nous n’avions plus de relations sexuelles depuis longtemps. »
Après une guerre par médias interposés, l’Amiral pardonne à son épouse et reconnaît son fils sa bataille, qui n’est pas le fruit de ses entrailles.
Je connaîtrai les détails de cette histoire très glamour quand j’aurai le courage de demander au libraire l’autobiographie de Polnareff qui vient de sortir. Il a sobrement intitulé l’ouvrage « SperMe », jeu de mots avec père et SM. Je m’attends à un chef d’œuvre de romantisme dans la digne lignée d’Orgueil et préjugés.
Mais si tu lis tout, si tu lis tout
Ce qu’on dit ma belle sur moi partout
Tu vas dire : « non non merci beaucoup ! »
Collègue : - Si je comprends bien tu vas me chanter du Polnareff tous les jours c’est ça ? Le concert est quand ?
- Le 7 mai. Mais je continuerai après. En mai, fais ce qu’il te plaît »
Vous savez donc pourquoi il a plu tout le joli mois de mai et pourquoi la Seine a connu une crue historique.
Le collègue des chansons ne sera pas le seul à avoir le privilège de réviser les classiques de Michou :
Demain, suite avec le quiz On connaît la chanson de Polnareff
Quand j’entends cette chanson
Je repense aux jours anciens
Une simple mélodie
Chaque fois que je l’entends
Le passé me sourit
12:00 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel polnareff | | Facebook
10/06/2016
Coucou me revoilou, le retour de Polnareff
Vous ne m’attendiez plus
Vous m’aviez porté disparu
Alors buvez un coup à l’étranger
Ce soir c’est ma tournée
Pour le premier retour de Polnareff en 2007 après 20 ans d’absence, les places s’étaient vendues comme des petits pains, avec 14 dates à Paris ! Cette année, l’artiste entame une tournée d’une quarantaine de dates dont 4 à Bercy (environ 18 000 places). Mais il peine à remplir les salles et certains billets sont soldés.
L’humoriste Laurent Gerra le tacle : « Bercy, c’est ta maison vide ? »
Renaud, qui propose également un come-back en octobre (j’ai déjà mes billets, préparez-vous à des articles et des quiz dessus) se compare : « Polnareff, je crois que les gens s’en foutent un petit peu, si j’en juge le nombre de locations pour ses concerts, qui sont annulés à tour de bras, ses ventes de disques qui sont plus que moyenne, moi j’ai déjà 380 000 précommandes ».
Qui c’est qu’à la plus grosse ? Polnareff lui répond sur twitter : « je ne bois pas de quoi il parle ». Allusion à l’alcoolisme de Renaud…
Comme si ça ne suffisait pas, Christophe (que j’ai vu en concert aussi, moi j’aime tous les chanteurs, peace and love !) en rajoute une couche : « J’ai rien à voir avec Polnareff, à tous les niveaux, humainement, musicalement (…) Il jouait du piano, c’est pas une épée mais il jouait. Tout le monde dit que c’était un génie, mais pour moi, enfin bon… Je n’ai jamais aimé Polnareff. »
La palme revient à Jean-Louis Murat, qui ne peut effectuer de tournées : « J’ai eu beau piquer ma crise, ça n’a servi à rien (...) Les salles prennent moins de risques et préfèrent programmer des gros cons comme Renaud ou Polnareff. »
Bienvenue à la cour de récré.
Je n’ai pas suivi en détails ces querelles ridicules car comme le chante Michel : « j’en ai marre, j’en ai marre de lire des trucs moches dans les journaux »
Néanmoins, je vous donnerai la suite des potins polnareffiens demain…
J’ai tellement de choses à dire
Tellement de souvenirs
Et j’ai oublié le pire
Mais j’ai le meilleur à vous dire
12:00 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel polnareff | | Facebook
08/06/2016
Coucou me revoilou
C’est bien moi devant vous.
Titre de chanson élu à l’unanimité par moi-même le plus pourri de Polnareff.
Michel Delpech, 69 ans.
Michel Galabru, 93 ans.
Jamais deux sans trois, loto, à qui le tour ? Se débarrasser de Michel Sardou, « je suis pour », mais les meilleurs partent toujours en premier. Mon Michou allait-il y passer ? « Si il meurt avant le concert, je le tue ! » Mais il a survécu jusque-là. D’autres chanteurs ont passé l’arme à gauche avant lui cette année. Un certain David Jones (son homonyme étant déjà célèbre en tant que leader des Monkees (voir en lien), il s’est fait connaître sous le pseudonyme de… David Bowie), un certain Prince Rogers Nelson, ou love symbol, ou Le nain pourpre etc.
Mais mon Michou à moi, 71 ans, il tient toujours debout. Enfin, debout... Les jambes flageolantes et arquées pour soutenir sa bedaine, mise en valeur par une chemise ouverte sur son torse flasque et ridé de jeune premier. M’enfin… Mais cette tenue va à Travolta dans La fièvre du samedi soir, fier et pimpant danseur de disco de 23 ans… Et pourquoi sa chemise dépasse derrière, il est tout débraillé, il sort du lit ou quoi ? Ah non c’est fait exprès, c’est une queue de pie ! Et le pantalon en cuir, et ce caniche peroxydé sur la tête ? M’enfin ?!
Quelques temps avant le concert, je fais réviser ses classiques à mon acolyte :
- Bon mon gars, faut que tu sois prêt. Je te préviens, je connais tous les albums par cœur. Alors va falloir tout chanter, mettre le paquet. Qu’il soit content le Michou et qu’il fasse des concerts un peu plus souvent que tous les 20 ans.
Évidemment je suppose que tu ne connais pas ma chanson préférée, Rosée d’amour n’a pas vu le jour, rosée du jour n’a pas eu d’amour ?
- Qu’est-ce que c’est que ce titre à rallonge ?
- Laisse tomber, de toute façon il ne la jouera pas, j’ai la malédiction des chansons, en concert les groupes ne font jamais mes préférées (la preuve ici).
J’adore aussi Ring a ding, des paroles qui me définissent bien :
Je suis né dans une famille de Ring a ding
Mes parents voulaient une fille et ring a ding
A l’école je passais pour un ring a ding
Dans la main j’avais comme un ring a ding
Vous m’avez compris…
- Ah non j’ai rien compris.
- Laisse béton encore, il ne la jouera pas. Par contre une autre qui me correspond bien aussi, il risque de la faire car elle est connue :
Je suis le roi des fourmis
Misanthrope et petit, tyrannique et gentil
Pas d’impôt sur la vie, vision d’un paradis
10 000 sont mes petits
- Ah oui c’est tout à fait toi. Mais celle-là elle est connue, il est obligé de la faire.
NB : il n’a pas joué le roi des fourmis.
- J’adore aussi « Mes regrets » « Nos mots d’amour » « Pourquoi faut-il se dire adieu » , « Ta ta ta ta » « Allô Georgina » et des dizaines d’autres, mais il ne les fera pas forcément.
- Passe directement aux chansons que tu n’aimes pas, ce sera plus simple.
- Alors je déteste « Tout tout pour ma chérie », « Ya qu’un cheveu », « Ophélie flagrant des lits », Coucou me revoilou, qui sont pour moi d’une crétinerie et d’un kitsch sans nom. Normalement il devrait au moins nous épargner la dernière.
NB : il a donc joué toutes ces chansons sans exception.
En revanche il a annoncé qu’il interpréterait pour ses fans deux chansons méconnues que j’aime beaucoup, Le prince en otage et surtout Rosy :
Je vous adorais Rosy
« Vous aviez pour moi de l’estime
Et vous m’aviez dit Rosy
« C’est Rosita pour les intimes »
Mes joues avaient rosi
La première fois
Oui c’était vous Rosy, ma première fois… »
« Quand mon esprit est comme un jour d’orage
Quand la vie me prend à la gorge
Quand je m’ennuie, quand je suis comme un prince en otage
Que ne vient réclamer personne
Je me rends léger, je ne pèse plus un gramme
Et je m’en vais dans le ciel, alors ma vue est belle
J’ai le cœur léger, je ne verse pas une larme
Et je suis dans les étoiles, alors je n’ai plus mal
Je plane et j’oublie la Terre et les drames
Et je me promène et je flâne… »
NB : Il n’a joué que Rosy, faut pas trop lui en demander non plus.
Polnareff a tout de même proposé ses chansons incontournables comme « Lettre à France », « Love me please love me », « L’amour avec toi », « Holidays », « Le bal des Laze », « Goodbye Marylou », « Qui a tué grand maman »… Plus de 2 heures de concert, pour finir sur le classique « On ira tous au paradis » repris en chœur par tout Bercy.
Pourtant Michou se plaint de l’ambiance en nous lançant des piques (rah mais vraiment ! est-ce que je fais ça moi ?!)
« La température avoisine les moins 40… D’après mon GPS, vous êtes à 100 km…Vous êtes aphones, je ne vous entends pas… Je ne sais pas pourquoi on a rebaptisé Bercy accor hotel arena, tout le monde est couché ! »
On s’époumone depuis 2h avec mon équipe coachée par mes soins ! Si ça te plaît pas on s’en va hein ! C’est sûr qu’on baisse la moyenne d’âge de 40 ans et que ce ne sont pas les papis assis en fosse (première fois que je vois des fauteuils à cet endroit à Bercy !) qui vont faire des pogos, même sur Dans la rue et Tam-Tam. Mais dans la deuxième partie du concert, les fans se lèvent et dansent. Il est difficile l’Amiral.
Les sarcasmes de Polnareff ne sont pas seulement destinés au public, mais à tous ses détracteurs, et ils sont nombreux, surtout parmi les chanteurs…
Suite demain
18:55 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : michel polnareff | | Facebook