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28/03/2015

Bilan ciné 2014 : les drames

ida.jpgA voir :

 

Ida de Pawel Pawlikowski

Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée

- Twelve years a slave de Steve McQueen

- Mommy de Xavier Dolan

 

 Pourquoi pas :

 

- Men women and children de Jason Reitman

- Diplomatie de Volker Schlöndorff  

- White bird de Gregg Araki

La mère de Kat disparaît soudainement. Pourquoi, qui était-elle vraiment ? Le réalisateur nous a suppliés à la fin de la séance de ne rien révéler, alors je ne dirai rien de plus. Gregg Araki, auteur du troublant Mysterious skin et de Kaboom, est le spécialiste de l’adolescence. La mère est interprétée par Eva Green, surprenante en femme au foyer acariâtre. L’adolescente est incarnée par Shailene Woodley, l’équivalent de notre Gilles Lellouche national : elle joue dans tous les films américains, Divergente, Nos étoiles contraires, The spectacular now… je ne suis pas objective car la tête de l’actrice ne me revient pas du tout, je n’aime pas ses petits yeux en amande, son sourire un peu en coin, je trouve qu’elle n’a pas l’air sympa. En voilà de la critique cinématographique constructive.

 

- Respire de Mélanie Laurent

Pareil, j’ai du mal avec Mélanie Laurent, elle est très belle mais elle fait froide et pimbêche. Je l’apprécie mieux depuis que beaucoup la détestent à cause de de sa prétendue arrogance et son omniprésence (actrice, réalisatrice, chanteuse…) : j’aime bien défendre les mal-aimés. Surtout, elle est écolo. Elle milite contre la surpêche, réalise un film, Demain, qui propose des solutions pour remédier à la crise environnementale et économique.

Ado, Mélanie Laurent était déjà moquée. Dans Respire, elle s’inspire de son vécu : une adolescente vampirisée par une camarade de classe. La description du manipulateur pervers est assez fine : choisir une victime gentille et honnête mais qui n’a pas trop confiance en elle, donc qui culpabilisera facilement, qui pensera d’abord que le problème vient d’elle et se laissera faire. Exploiter toutes ses ressources jusqu’à la moelle : le manipulateur choisit une victime qui possède les qualités qu’il n’a pas : il veut se les approprier, ou à défaut, les détruire chez l’autre. Lui faire croire qu’elle est la meilleure amie indispensable, puis la rejeter brutalement sans raison, la dénigrer. Créer un sentiment de confusion chez sa victime et l’isoler peu à peu… Bien vu. Le début est un peu longuet, avec les plans de coucher de soleil pour montrer que Mélanie sait aussi manier une caméra et construire un cadre ("t’as vu comment je fais bien la mise au point ?") mais la fin vaut le coup. Lou de Laâge est parfaite en tête à claques pétasse manipulatrice( je l’ai vue au théâtre dans le mortel ni dieu ni diable).

 

incomprise.png- L’incomprise de Asia Argento

Encore une histoire vraie d'enfant mal aimée, cette fois-ci inspirée de l’enfance de l’actrice Asia Argento. Elle n’hésite pas à reprendre le titre du chef d’œuvre bouleversant de Comencini, L’incompris. Pourtant, Asia Argento ne tient pas la comparaison. La pauvre petite fille riche peine à émouvoir, enfant d’une star de cinéma qui lui passe tous ses caprices. J’ai eu du mal à m’identifier. Ok, ses parents sont tarés, se droguent devant elle et remplacent une vraie présence et une véritable affection par des cadeaux, ils lui préfèrent ses demi-sœurs. La fillette fugue en emportant sous son bras son meilleur ami, son chat noir : là, j’ai pu la comprendre ! Un film touchant, mais pas bouleversant comme celui auquel il fait référence.

 

- Canada Morrison de Mathias Lucchesi

Toujours une histoire de fillette incomprise. Ici, Lila (la gamine est trognon) vit en Argentine dans une région désertique. Elle a grandi sans connaître son père, sa mère refusant de lui en parler. Avec les maigres indices qu’elle a pu récolter, elle s’enfuit de sa pension et part en ville à la recherche de son géniteur, accompagnée d’une institutrice compréhensive. Cette fois, j’ai mieux pu m'identifier à la petite, un peu sauvage et rebelle (seul bémol : elle n’a pas de chat !) Ce n’est pas un grand film d’action, mais il est sincère, les personnages attachants et les paysages magnifiques.

 

Suite demain, avec les drames encensés par la critique et qui m’ont encore ennuyée.