16/07/2018
And I love her
And I love her est sortie en 1964 dans l’album A Hard Day's Night. McCartney estime qu’elle est « la première ballade où je me suis impressionné » et Lennon l'appelle « le premier Yesterday de McCartney ».
Cette belle chanson romantique a certainement été écrite par Paul en pensant à sa petite amie de l’époque, Jane Asher. Les deux tourtereaux se sont rencontrés en 1963 lors d’un spectacle, alors que Paul n’avait que 21 ans, et Jane, seulement 17 ! La même année, il évoque leur coup de foudre dans I saw her standing there :
"well she was just seventeen, you know what i mean
And the way she looked was way beyond compare..."
Malgré leur jeune âge, ils étaient pourtant déjà célèbres : Paul en tant que Beatle depuis deux ans, et Jane comme actrice depuis ses 5 ans.
Paul vit toujours dans le minuscule logement familial, où la seule pièce pratique pour composer est… les WC ! Contrairement à lui, la comédienne est issue d’un milieu aisé, son père est médecin, elle gagne bien sa vie, et surtout, sa famille habite une grande maison.
Paul vient s’y installer, on lui laisse une pièce entière pour sa musique. Il y écrit And I love her. Il reste 3 ans chez les parents de Jane (mais quel couple de Tanguy ! comme si il ne gagnait pas assez pour payer une maison).
Je trouve And I love her romantique à souhait et j’aurais rêvé qu’on l’écrive pour moi. Paul se défend de l’avoir composé spécialement pour Jane. Et pour cause, lors de ses tournées incessantes partout dans le monde, il la trompait effrontément avec les groupies. Quoi de plus facile, les filles campaient devant la porte des Beatles... Les stars s’en donnaient à cœur joie, et étrangement, j’avais lu que Jane croyait que Paul lui restait fidèle.
Le chanteur expliquera ensuite que les tournées posaient problème parce que le couple se voyait de plus en plus rarement, qu’ils ne menaient pas la même vie, que la vie en tournée est difficilement compréhensible par les autres, avec le stress intense, les déplacements quotidiens, les concerts éreintants, les fans qui traquent les Beatles… Paul révèle également qu’il n’était pas vraiment prêt à s’engager avec Jane, et que sa maîtresse a permis de rompre. En effet, en 1968, 5 ans après le début de son idylle avec Jane et alors qu’ils projettent de se fiancer, Paul débute une liaison avec Francie Schwartz, une jeune scénariste américaine.
Francie s’installe chez lui pendant que Jane part en vacances. Mais la petite amie officielle revient plus tôt que prévu et surprend les amants au lit, comme dans un mauvais vaudeville. La femme trompée repart alors en trombe, demande à sa mère de venir chercher ses affaires à sa place, et quitte Paul, après 5 ans de relation. Elle ne vient pas à l’avant-première du film Yellow submarine et révèle à la presse la séparation, en espérant :
« Je sais que ça a l'air ringard, mais on se voit encore et on s'aime, même si ça n'a pas marché. Peut-être que nous resterons des amoureux d'enfance, nous nous rencontrerons à nouveau et on se mariera vers 70 ans. »
Eh bien non. Paul s’est bien marié à 70 ans. Mais avec Nancy Shevell, pas Jane…
A suivre…
07:00 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul mccartney, beatles, musique | | Facebook
30/06/2018
The long and winding road
Une chanson triste à pleurer car elle a précipité la fin des Beatles. Je suis toujours émue lorsque McCartney la joue en concert. Il y évoque sa relation devenue difficile avec Lennon, déjà relatée ici dans Let it be. Il explique qu’il tente désespérément de faire des efforts et de renouer le dialogue, de suivre la longue et sinueuse route qui mène à la porte de son ami, mais Lennon ne le laisse plus rentrer :
Many times I've been alone, and many times I've cried
Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
Anyway you'll never know the many ways I've tried
Tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai essayés
L’enregistrement du titre se déroule au début de l’année 1969, mais Lennon n’est plus investi. Il préfère se consacrer à sa carrière solo. Il a sorti un premier album de musique expérimentale assez spécial avec sa nouvelle compagne, Yoko Ono. L’artiste perchée a une forte emprise sur son mari, elle est omniprésente lors des sessions d’enregistrements et donne son avis sur tout, ce qui agace fortement McCartney.
Lennon a bien compris le message de la chanson, et fait comprendre qu’il n’y est pas favorable en la massacrant. Paul abandonne alors à son tour (il ne va pas défoncer la porte à coups de bélier ni camper devant) et the long and winding road est barrée.
Jusqu’à ce que le producteur Phil spector force le passage. Sans que McCartney soit au courant, Spector décide de modifier la chanson :
« The Long and Winding Road était un enregistrement terriblement mauvais quand je l’ai entendu pour la première fois. John jouait de la basse avec des fausses notes partout. (…) C’était vraiment horrible. (…) John n’aimait pas cette chanson. C’est pourquoi il jouait de la basse. (NDLR : l’instrument de McCartney). C’était une véritable farce et j’ai dû faire tout ce que je pouvais pour masquer toutes ces erreurs. »
John a quitté officieusement le groupe en septembre 69. En mars 70, le nouveau manager des Beatles veut conserver sa poule aux œufs d’or et confie les bandes de long and winding road et d’autres titres à Phil Spector, pour voir ce qu’il peut en sauver. Ce qui donnera l’album Let it be, le moins abouti du groupe selon moi. Lorsque McCartney découvre ce que le producteur a fait de sa chanson, en y rajoutant des violons sirupeux alors que le compositeur la souhaitait épurée (elle est assez larmoyante comme ça !) Paul rentre dans une colère noire. Il annonce alors officiellement la séparation des Beatles, et on l’accusera à tort d’en être responsable, alors qu’au contraire il a tout fait pour maintenir le groupe et que c’est Lennon qui a claqué la porte six mois auparavant.
Ainsi en avril 1970, les Beatles se séparent. La route qui mène à la réconciliation reste encombrée d’obstacles, et se retrouve définitivement interrompue par l’assassinat de John Lennon dix ans plus tard.
The long and winding road that leads to your door
La longue et sinueuse route qui mène à ta porte
Will never disappear, I've seen that road before
Ne disparaîtra jamais, je l’ai déjà vue
It always leads me here
Elle me conduit toujours ici
Leads me to your door
Elle me conduit à ta porte
The wild and windy night the rain washed away
La nuit tumultueuse que la pluie a emportée
Has left a pool of tears crying for the day
A laissé une flaque de larmes pleurant toute la journée
Why leave me standing here
Pourquoi me laisser ici
Let me know the way
Montre-moi le chemin
Many times I've been alone and many times I've cried
Souvent j'ai été seul et souvent j'ai pleuré
Anyway you'll never know the many ways I've tried
Tu ne sauras jamais tous les chemins que j'ai essayés
But still they lead me back to the long and winding road
Mais ils me ramènent encore à la longue et sinueuse route
You left me standing here a long, long time ago
Tu m'as laissé ici il y a très, très longtemps,
Don't leave me waiting here, lead me to you door
Ne me laisse pas attendre ici, conduis-moi à ta porte.
12:02 Publié dans Je suis culturée, On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beatles, musique, paul mccartney | | Facebook
07/11/2017
The fool on the hill
La 7ème chanson du quiz Beatles est signée par Paul Mccartney. Elle est extraite du film Magical Mystery tour sorti en 1967, suite de sketchs psychédéliques et improbables, qui ont inspiré les Monty Python. Le clip est tourné sur une montagne dans les alentours de Nice. Atteinte de chansonnite aiguë, dès que je me promène dans la nature et parviens sur un pauvre talus surélevé d'1m20, je chante cette chanson (et beugle « I'm the queen of the world ! »)
The fool on the hill n'a rien à envier aux paroles torturées de Lennon précédemment citées. Avec Help et I'm a loser comme nous l'avons vu, John se sentait incompris. Il évoquait la pression de la médiatisation, et la drogue comme refuge.
Paul prend le relais avec cette chanson qui exprime les mêmes sentiments. Les Beatles tiennent des rôles pour leurs fans. Il est plus facile de se faire apprécier si on est facilement identifiable, si l'on tient dans une case. John doit être le blagueur sarcastique, le leader un peu rebelle, Paul le Beatle mignon et gentil qui ne se pose pas trop de questions. Avec The fool on the hill, Paul montre son désarroi, qu'il n'est pas celui que l'on croit :
Day after day
Jour après jour
Alone on the hill
Seul sur la colline
The man with the foolish grin
L'homme au sourire idiot
Is keeping perfectly still
Reste parfaitement tranquille
But nobody wants to know him
Mais personne ne veut le connaître
They can see that he's just a fool
Ils voient bien que ce n'est qu'un pauvre fou
And he never gives an answer
Et il ne donne jamais de réponse
But the fool on the hill
Mais le fou sur la colline
Sees the sun going down
Voit le soleil se coucher
And the eyes in his head
Et ses yeux
See the world spinning around
Voient le monde tourner
Well on his way
Sur son chemin
His head in a cloud
La tête dans les nuages
The man of a thousand voices
L'homme aux mille voix
Talking perfectly loud
Parle fort
But nobody ever hears him
Mais personne ne l'entend
Or the sound he appears to make
Ou le son qu'il paraît produire
And he never seems to notice
Et il ne semble jamais le remarquer
But the fool on the hill
Sees the sun going down
And the eyes in his head
See the world spinning around
And nobody seems to like him
Et personne ne semble l'aimer
They can tell what he wants to do
Ils peuvent dire ce qu'il veut faire
And he never shows his feelings
Et il ne montre jamais ses sentiments
He never listens to them
Il ne les écoute jamais
He knows that they're the fools
Il sait que ce sont eux les fous
They don't like him
Ils ne l'aiment pas
The fool on the hill
19:11 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beatles, paul mccartney, quiz chanson | | Facebook
08/10/2017
Hey Jude, ne gâche pas tout
La 3ème chanson du quiz Beatles est encore et toujours de Paul. Mon chouchou l'a écrite en 1968, à l'intention de Julian Lennon, le fils de John, pour le consoler du divorce de ses parents. Je vous ai expliqué dans mon précédent billet comment John a trouvé son nouveau gourou Yoko Ono qui lui a retourné le cerveau. Non seulement il quitte les Beatles pour elle, mais il quitte aussi sa femme Cynthia, et surtout leur fils Julian...
En 1957, à 17 ans, John rencontre les personnes déterminantes de sa vie : tout d'abord Paul, 15 ans, l'ami d'enfance de ce dernier, George, 14 ans, avec lesquels il formera les Beatles, puis Cynthia, la fille qui partagera sa vie pendant plus de dix ans. John est inscrit aux Beaux arts. Il arbore un look de teddy boy et vient les mains dans les poches à l'école. Le rebelle emprunte constamment les pinceaux et crayons de celle qu'il a choisie comme voisine de classe : Cynthia. S'il vient sans rien pour dessiner, il débarque pourtant un jour avec sa guitare (très utile pour peindre), pour impressionner sa proie belle et lui jouer la sérénade : ain't she sweet. Cynthia rougit comme une tomate et s'enfuit du cours (non ce mec ne me fait aucun effet ! Je ne céderai pas !)
Lennon tente alors une autre tactique : la rendre jalouse, en vantant la beauté d'une autre élève qui ressemble à Brigitte Bardot. Quelques jours après, Cynthia se pavane avec les cheveux décolorés (aïe ! Ne jamais perdre son identité pour plaire à un homme !) Lennon comprend que le poisson est ferré et l'invite à la fête de fin d'année. Il l'ignore toute la soirée ce malotru, et lorsque la délaissée finit par quitter les lieux (il se fout de ma gueule ce petit con ? Je me fais belle pour lui et il laisse Bébé dans un coin ? ), il la retient et l'emmène directement dans la chambre de son copain Stuart (le premier batteur des Beatles). Commence alors une relation pas franchement romantique : si le lit du pote est occupé, Lennon fait ses petites affaires dans la rue. En plus, il se montre d'une jalousie excessive, et gifle par exemple Cynthia lorsqu'elle a le malheur de danser avec Stuart. Elle rompt (bien fait pour lui !) mais elle revient lorsque John s'excuse (trois mois après !)
La relation se poursuit et 5 ans plus tard, à 23 ans, Cynthia se découvre enceinte : « nous n'avons jamais employé de méthodes contraceptives et nous n'en n'avons même jamais parlé ». (mais alors comment a t-elle pu tomber enceinte ? C'est un miracle ! Surtout d'y avoir échappé pendant 5 ans !) John lui répond « il n'y a qu'une chose à faire, Cyn, marions-nous ».
Le mariage est aussi romantique que leur relation. Pas de fleur, pas de photographe. La tante de Lennon, qui l'a élevé après la mort de sa mère, désapprouve et n'y assiste pas. Seuls Paul et George sont présents, ainsi que Brian le manager des Beatles, et le clou du spectacle : un ouvrier, qui se dit que c'est le bon moment de jouer du marteau-piqueur alors que les mariés sont en train de prononcer leurs vœux : personne ne les entend dire le fameux "oui je t'aimerai toute ma vie mon roudoudou, pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire". Le soir même, Lennon part en concert comme à son habitude. Il est devenu célèbre, et pour plaire à ses fans hystériques (et pour pouvoir se les faire tranquillement), sa femme est cachée le plus longtemps possible à la presse.
En 1968, Cynthia découvre des lettres de Yoko Ono adressée à John. Ce dernier nie toute relation amoureuse, racontant que Yoko est juste une « artiste folle » voulant être parrainée (ah l'enflure). le couple et les Beatles partent en Inde suivre l'enseignement d'un gourou (non, pas Yoko Ono). Là-bas, Lennon ne dort plus avec sa femme, prétextant ne pas réussir à méditer correctement en sa présence (plus c'est gros...) En réalité cette astuce lui permet de se rendre chaque matin au bureau de poste pour recevoir les télégrammes de Yoko. Cynthia révèle : « Je pensais que notre parenthèse magique avec le Maharishi serait la réalisation de notre mariage, mais en réalité ça en a été la fin. »
A son retour, saoul et drogué à la coke, John avoue à Cynthia qu'il l'a trompée « avec des milliers de femmes à travers le monde » et détaille délicatement ses liaisons avec ses groupies. Puis il invite son épouse adorée à partir en vacances seule avec des amis, au loin (t'as pas l'air bien, ça te reposera, t'as vu comme je suis prévenant, quel mari idéal.) Quand Cynthia revient plus tôt que prévu chez eux, en mai 1968, elle y trouve Yoko Ono dans son salon, avec un détail bien vaudevillesque : les pantoufles de la rivale devant la porte de leur chambre. (normal, moi aussi je débarque chez les gens avec mes pantoufles). Mais John lui annonce le lendemain « C’est vous que j’aime Cyn... toi et Julian. Je t’aime maintenant plus que jamais » (je ne dirai rien, il ne faut pas tirer sur une ambulance).
En réalité, pendant l'absence de Cynthia, John enregistrait un album de chansons expérimentales avec Yoko, le fameux disque où ils sont à poil sur la pochette (nan mais je te jure, c'est de l'art, c'est plato-nique !) 6 mois après, il demande le divorce. « Le règlement financier a été retardé par le refus de Lennon d’offrir £ 75 000, disant au téléphone à Cynthia qu'elle ne valait pas plus ». (puis il n'a sûrement pas les moyens, il n'a vendu que des millions de disques avec son groupe inconnu.) Il épouse Yoko Ono en mars 1969.
C'est dans ce contexte de conte de fées que Paul écrit Hey Jude, lorsque Cynthia découvre sa rivale (et ses pantoufles). Paulo décide de réconforter l'épouse délaissée et son fils : « Nous étions très amis depuis des millions d’années, et j’ai pensé que c’était un peu brutal pour eux, de devenir subitement des personae non gratae et de sortir de ma vie par la force des choses »
Cynthia Lennon se souvient : « J’ai été vraiment surprise quand un après-midi, Paul est arrivé chez nous, tout seul. J’ai été très touchée qu’il se préoccupe ainsi de notre bien-être. Après nous avoir rendu visite, il a composé Hey Jude dans la voiture. Je n’oublierai jamais ce geste de Paul. »
Score à la première manche : Paul chouchou : 12/ John crevard : -28
La chanson s’appelle dans un premier temps Hey Jules, puisqu’elle est destinée à réconforter Julian : « Je suis parti de cette idée, Hey Jules, et ça disait « Julian, ne le prends pas mal, prends une chanson triste et rends la meilleure. Hé, essaye de t’arranger avec cette terrible histoire ». Je savais que ce ne serait pas facile pour lui. Je me suis toujours senti désolé pour les enfants, lorsque leurs parents divorcent. J’ai donc eu cette idée au moment où je suis allé les voir. Puis j’ai changé en Jude car je trouvais que ça sonnait un peu mieux. »
Julian dévoile qu’il était plus proche de Paul que de son propre père : « On était souvent ensemble, Paul et moi. Nous étions vraiment très amis, et il me semble qu’il y a beaucoup plus de photos de cette époque où on nous voit jouer tous les deux, que de photos de moi avec mon papa ». (voir photo ci-dessous)
Résultat au second round : Paul choupinou : 45/ John crevard : -220.
John Lennon, toujours égocentrique, estime cependant que la chanson lui est destinée : « Je l’ai toujours écoutée comme une chanson pour moi. Si on y réfléchit un peu, Yoko venait de débarquer dans le décor, et Paul dit « Hey Jude/Hey John ». Les mots « go on and get her » par exemple. Inconsciemment, Paul disait « va de l’avant, laisse-moi tomber », mais consciemment, il ne voulait pas que je m’en aille. »
Effectivement, John largue aussi Paul et les Beatles dans la foulée.
Mais les paroles de Hey Jude restent universelles et chacun peut s'y reconnaître (Paulo est trô bô sur la vidéo ♥:
Hey Jude, don't make it bad
Hey Jude, ne gâche pas tout
Take a sad song and make it better
Prend une chanson triste et rend la meilleure
Remember to let her into your heart
Souviens-toi de lui laisser une place dans ton cœur
Then you can start to make it better
Après seulement les choses iront mieux
Hey Jude, don't be afraid
Hey Jude, ne sois pas effrayé
You were made to go out and get her
Tu es né pour la faire tienne
The minute you let her under your skin
Dès que tu l'auras dans la peau
Then you begin to make it better
Tu commenceras à faire quelque chose de meilleur
And anytime you feel the pain, hey Jude, refrain
Et à chaque fois que tu as mal, hey Jude, laisse tomber
Don't carry the world upon your shoulders
Ne porte pas le monde sur tes épaules
For well you know that it's fool, who plays it cool
Tu sais bien que c'est une folie, qui rend tout facile
By making his world a little colder
Rendant son monde un peu plus froid
Hey Jude, don't let me down
Hey Jude, ne me laisse pas tomber
You have found her, now go and get her
Tu l'as trouvé, maintenant prends-la
Remember, to let into your heart
Souviens toi, de la laisser entrer dans ton cœur
Then you can start to make it better
Après seulement les choses iront mieux
So let it out and let it in, hey Jude, begin
Laisse la sortir, laisse la venir, hey Jude, commence
You're waiting for someone to perform with
Tu attends quelqu'un pour jouer avec toi
And don't you know that it's just you, hey Jude you'll do
Et ne sais-tu pas que c'est juste toi, hey Jude qui dois le faire
The movement you need is on your shoulder
Le mouvement dont tu as besoin est sur ton épaule
Hey Jude, don't make it bad
Hey Jude, ne gâche pas tout
Take a sad song and make it better
Prend une chanson triste et améliore-la
Remember to let her under your skin
Souviens toi qu'il faut l'avoir dans la peau
Then you begin to make it better
Et après seulement tu pourras la rendre meilleure
Better, better, better, better, better...
20:45 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul mccartney, beatles, hey jude | | Facebook