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03/06/2014

We are the best !

cinéma, We are the best ! Mk2En 1982 en Suède, la mode du disco cartonne dans un collège de Stockholm. Deux adolescentes de 13 ans, rebelles et pleines d’énergie, décident de prouver que « punk is not dead » en montant un groupe de musique. Elles se lient d’amitié avec une fille qui est tout leur contraire : soumise et sage en apparence. Ensemble, elles vont montrer qu’elles sont les meilleures ! … Voir la bande annonce en lien.

Ce film est un gros coup de cœur. Il dégage une énergie et un esprit positif qui mettent immédiatement la pêche. Il requinquerait le dernier des dépressifs. Il donne envie de danser, ou plutôt sauter en hurlant comme les héroïnes, à des mémés aux genoux rouillés comme moi. Il  laisse penser que tout est possible si on ose et qu’on y croit : demain, je me mets enfin à la batterie ! 

cinéma, We are the best ! Mk2Les films sur l’adolescence s’attardent habituellement sur les problèmes rencontrés à cet âge : la rébellion contre les parents (ici, d’ancien hippies), l’école (leur chanson sur leur haine du sport) la société (elles chantent « Brejnev-Reagan, fuck off ! » sans savoir que Brejnev est déjà mort), le rejet des camarades (les filles aiment Abba, le maquillage, nous on aime le punk et on s’habille comme des sacs mecs !), le premier amour non partagé (pour un gamin moche qui se prend pour une star : ridicule et hilarant)… L’incompréhension, l’agressivité, le pessimisme dominent souvent les films sur l’adolescence, les héros se vengent des humiliations subies (Carrie, Fish tank…)
We are the best est délibérément positif. Les héroïnes sont tout sauf effacées ou mélancoliques (comme l’est l’adolescent de Kes). Elles possèdent une confiance en elles rare à cet âge d’incertitude. Elles sont persuadées d’être les meilleures comme l’indique le titre, alors qu’elles n’avaient jamais touché un instrument de leur vie ! Elles pourraient être tête à claques (je déteste les gens arrogants) mais elles m’ont épatée. Le film est très drôle, ironique. Le réalisateur Lukas Moodysson se moque gentiment d’elles, avec une grande tendresse.

Il a en effet adapté le roman autobiographique de sa femme, comme il nous l’expliquait après le film. Le cinéaste se définit comme un féministe, et on sent à travers la douce moquerie une pointe d’admiration pour ces adolescentes si téméraires. Sa filmographie propose souvent comme personnages principaux des jeunes filles rebelles et courageuses (Fucking amal). Ici elles sont punks, elles sont hippies dans Together.

Dans We are the best, les parents sont super cool, j’aurais bien voulu avoir les mêmes ! « T’as rasé les longs cheveux blonds de ta copine pour lui faire une crête de punk ? C’est sympa ! » A sa place, ma mère m’aurait chassée à coup de balai et "foutue en pension" (sa menace favorite)…
Ma mère ne voulait pas que je fasse de la batterie, elle disait que c’était pour les garçons : elle m’a inscrite à la danse. Je n’ai jamais voulu y retourner après le premier cours : la prof aboyait ses ordres et les gamines en tutu roses ridicules s’exécutaient sans broncher, de vrais pantins. Mon frère a tenté de m’apprendre la guitare, mais comme je suis gauchère contrariée, je n’arrivais pas à jouer comme les droitiers. Mais demain, on y croit : je me lance, et je deviens à la fois Ringo Starr et McCartney ! Et je postule pour un job de rêve en affirmant être idéale pour le poste ! Au lieu de penser : je n’y arriverai jamais, je n’ai jamais fait ça, il y a tellement de concurrence et mieux que moi…

En rentrant chez moi après le film (enfin, le lendemain, je ne voulais pas réveiller les voisins à 23 heures) (je ne suis pas assez punk) j’ai écouté la b.o (Schweden Schweden d'Ebba Gron, The human league, Don't you want me etc...) et je bouge quotidiennement dessus depuis (cliquez sur les liens). Certains mettent Véronique et Davina pour faire du sport, moi désormais, j’écoute du punk suédois. Je ne comprends pas un traître mot, mais toutouyoutou, non plus. 

Courez voir ce film et prouvez que vous êtes des rebelles punk vous aussi!

 

 

01/06/2014

A la télé cette semaine : Les proies, Buried, Black Book

les proies eastwood.jpgA la télé ce soir sur Paris première, Les proies  de Don Siegel, avec Clint Eastwood. Le réalisateur et l’acteur de L’inspecteur Harry délaissent l’ambiance macho et virile pour se concentrer sur des femmes. Pendant la guerre de Sécession, un soldat blessé est recueilli dans un pensionnat de jeunes filles. Contrairement à ce que le titre laisse penser, c’est plutôt le beau Clint Eastwood, seul mâle perdu au milieu de jeunes filles en fleurs, qui devient une proie… Un film très troublant. (Clintounet était trô bô).

choc des titans.jpgLundi, TMC diffuse Le choc des titans.  Le film de 1981 réalisé par Desmond Javis a fortement marqué mon enfance, comme tous les contes, récits mythologiques et initiatiques que je dévorais. Il raconte ici le mythe de Persée, Pégase, la belle Andromède, l’horrible Méduse et les terrifiantes sorcières du Styx, le kraken… Je me rappelle précisément de la scène de l’enlèvement d’Andromède : à la fois effrayante (le monstre est hideux) et belle (les décors, la jeune femme), fascinante. Un film profondément poétique.

Rien de tout cela dans le remake : plus aucune magie. Je ne suis sans doute plus assez jeune pour m’émerveiller devant un film pareil, mais même les effets spéciaux sont laids, alors que, comme l’explique Télérama, ceux du grand Ray Harryhausen étaient : « faits main, maladroits et touchants, aussi poétiques que du Méliès ». J’ai eu l’espoir en lisant le programme tv que la chaîne diffuse le film original. En effet, Télérama met une image du film de 2010, mais sa critique décrit le film de 1981 : « Laurence Olivier cachetonne » (dans le rôle de Zeus) « les trucages de Ray Harryhausen » …

télé,cinéma,VerhoevenA la place, je vous conseille plutôt sur Arte Le juge et l'assassin de Bertrand Tavernier, avec Philippe Noiret et Michel Galabru dans son meilleur rôle : inspiré de l'histoire vraie de Joseph Vacher, l'un des premiers tueurs en série français. A la fin du 19ème siècle, "le Jack l'éventreur du Sud-Est" est accusé d'une trentaine de meurtres particulièrement violents. J'ai vu une exposition fascinante sur le sujet, avec les coupures de journaux décrivant les meurtres atroces, la santé mentale défaillante et surtout des lettres écrites par le tueur, où il explique ses gestes fous.

télé,cinéma,VerhoevenMercredi, France4 programme Buried à 22h30. Un homme se réveille dans un cercueil, avec un téléphone portable, un briquet et 90 minutes d’oxygène : le temps du film. Comme le personnage, on retient son souffle pendant tout ce temps : comment va-t-il s’en sortir ? Qui l’a enlevé, pourquoi ? Un suspense imparable.

télé,cinéma,VerhoevenJeudi Chérie 25 diffuse l’excellent Black Book de Verhoeven, l’un de mes réalisateurs préférés (Robocop, Starship troopers, Total recall…) Pour ce film, le cinéaste quitte Hollywood pour retourner dans sa terre natale, les Pays-bas. Je trouve qu’il renoue avec ses premières œuvres moins commerciales (Katie Tippel, Le soldat orange…) Black Book se déroule pendant la seconde guerre mondiale, à la Haye. Une femme juive et résistante infiltre les services de renseignements allemands. Un énième film sur cette période, mais les personnages sont ambigus, tout sauf manichéens. Le scénario complexe multiplie les rebondissements. Comme l’annonce aussi le titre, noir c’est noir. Puis l’héroïne est interprétée par Carice Van Houten, que je ne peux qu’apprécier puisqu’elle porte le nom de mon cacao favori.  Argument de poids n’est-ce pas.

 

29/05/2014

Tout est permis de Coline Serreau

tout est permis.jpg1h20 de discours sur le code de la route, moi qui déteste les voitures et n’ai même pas le permis ? J'avais peur de m'ennuyer, et  visiblement beaucoup pensaient pareil : on était que deux dans la salle de cinéma, le film n'a pas remporté de succès. Pourtant, il est fascinant, très révélateur des comportements, et pose des questions essentielles. J'ai appris une foule de choses, ce documentaire fait réfléchir, et en plus, il est à la fois drôle et émouvant. (Regardez la bande annonce)

Des personnes qui ont perdu les points de leur permis doivent faire un stage pour les reconquérir. Ils expliquent comment ils en sont arrivés là. Leur mauvaise foi est telle qu’elle en est comique. Comme des enfants, ce n'est pas de leur faute. « Je dis pas non plus que j’étais à jeun, j’avais un petit peu chaud quoi ». « Moi, je ne téléphone pas, je réponds simplement aux appels ». La loi est injuste, ou pire, ne s’applique pas à eux. Ils sont persuadés que tout le monde est comme eux, pourtant les chiffres montrent que 75 % des conducteurs conservent tous leurs points sur leur permis, 90 % entre 10 et la totalité. Une femme très arrogante, fortunée, pérore qu'elle a l'habitude que les autres véhicules s'effacent devant elle lorsque elle arrive avec sa Porsche. Elle est plus rapide, ils ne peuvent pas la suivre. Poussez-vous de là les gueux, laissez passer la reine. C'est moi le roi de la route, je m'amuse à 200 à l'heure, je peux faire Paris Beyrouth en une demi-heure

On constate que la plupart des chauffards interrogés se sentent plus forts lorsqu'ils roulent plus vite. Beaucoup sont jeunes : ils ne dirigent pas encore leur vie (souvent sous le joug des parents, pas encore de situation stable). En voiture, ils ont enfin l'impression de contrôler quelque chose, ils se vengent de leurs frustrations en roulant vite. Celui-là je vais me le faire, depuis le temps que je roule derrière, avec sa vieille Fiat pourrie, je vais lui montrer qui je suis.

A moi aussi, ça me paraissait injuste de payer une amende alors qu'on a seulement dépassé de 5 km heure la vitesse autorisée. Pourtant, si la vitesse est limitée à 50 sur certaines routes, c’est parce que les tests de crash prouvent qu'à cette allure, lors d'un choc, le piéton a encore des chances de rester en vie. A 60 km heure, ce taux baisse considérablement. 
Dans les années 70, 17 000 personnes  mouraient sur les routes chaque année, avec entre 300 000 et 400 000 blessés. Avec l'instauration des limitations de vitesse, de la ceinture obligatoire à l'arrière et à l'avant,  le nombre de décès est passé aujourd’hui à environ 3500.

Les accidents de la route coûteraient chaque année à la sécu sociale 24 milliards. Car les blessés, les handicapés, il faut les soigner souvent à vie…. Les radars eux, rapporteraient 700 à 800 millions. comme Gaston Lagaffe et ses parcmètres, je surnommais ces dispositifs « mange-fric », parfois installés là où ils n’ont pas lieu d’être, planqués pour piéger le maximum de conducteurs, empêchant de rouler normalement... mais les statistiques prouvent que ce sont dans les lignes droites, qui semblent les moins dangereuses, que les accidents surgissent : le conducteur se sent plus en sécurité, il accélère.

La prise de conscience des dangers de la route et de la nécessité d'instaurer des règles est survenue après un accident qui a choqué la population, le plus meurtrier en France : en 1982, un village a enfin pu payer des vacances à ses enfants. Tous les petits sont partis en car, pendant le week-end le plus chargé de l’année, celui qui fait la jonction entre le mois de juillet et d’août. La circulation est dense, il pleut, un chauffeur n’est pas expérimenté, il roule vite, les freins fonctionnent mal… 44 enfants meurent carbonisés, sans pouvoir être identifiés, des fratries entières anéanties... Depuis, le transport collectif d’enfants pendant ce week-end chargé est interdit, la vitesse est limitée par temps pluvieux et la réglementation plus stricte pour les cars.

La sécurité routière doit faire face à deux puissants lobbies : celui de l'automobile et celui de l'alcool. Les tests de crash montrés dans le film prouvent que même avec le taux d'alcoolémie autorisé, les réflexes sont considérablement amoindris. Je ne l’aurai jamais cru. On est en France quoi, le pays du vin, de la bonne chère, ne pas boire lors d’un bon repas familial, ça me paraît impensable. Il faut toujours attendre des heures pour pouvoir prendre le volant et rentrer chez soi, c’est contraignant (parce que moi, jouer aux tarots en attendant, je m’en tape).

L'alcool est la principale cause d'accident de la route, et les accidents de voiture la première cause de mortalité chez les jeunes. Dans l'idéal, aucune consommation d’alcool ne devrait être autorisée avant la prise de volant. Mais au pays du vin, impossible à appliquer... Un ancien lobbyiste des alcooliers témoigne devant la caméra : son travail était d'alpaguer les jeunes à la sortie du lycée, ou dans les boîtes de nuit, et de leur distribuer de l'alcool gratuitement...

Le lobby de l'automobile est aussi très puissant : pourquoi construire des voitures qui peuvent rouler à + de 200 km heure, si la vitesse est limitée bien en dessous ? Une fausse donnée circule : en Allemagne, la vitesse ne serait pas restreinte sur les autoroutes. C'est vrai sur certains tronçons, mais sur les autres, la loi est encore plus sévère qu'en France. La réalisatrice a beaucoup de mal à obtenir les chiffres d'accidents, et lorsqu'elle y parvient, elle constate que sur ces fameuses parties non limitées, les incidents sont 4 fois plus nombreux !

J'ai peur en voiture. J'ai connu trop de personnes mortes sur les routes. Je n’ai jamais voulu passer mon permis et je ne rentre dans un engin de la mort qu’en cas de nécessité. (à la campagne, quand il n’y a pas de car). Mon meilleur ami d'enfance, un garçon adorable, d'une gentillesse extrême, qui s’occupait avec une grande tendresse de sa petite sœur, généreux et timide, est mort sur la route à 17 ans. Son oncle qui tenait le volant avait bu... Je pense encore souvent à lui, ce qu'il serait devenu. A sa pauvre mère aussi, qui ne s'était déjà pas remise de la mort de son mari (elle faisait croire à sa fille qu'il dormait dans la pièce à côté !)

J'ai passé mon année de terminale à la campagne, et 5 élèves de ma classe sont morts en voiture. Le weekend, j'allais au bal (masqué ohé ohé), les jeunes se soûlaient à la marquisette (5 francs le verre). Sur le chemin de retour, on voyait souvent une voiture dans le fossé. Mais les jeunes trouvaient ça fun et rebelle et se vantaient de leurs exploits éthyliques le lundi au lycée (« j'ai vomi ! Je me souviens plus de rien ! Tiens, j'accouche 9 mois après alors que j'ai 15 ans, comment ça se fait ? Mais madame je vous jure que j'ai jamais couché avec un garçon ! »).

On me traitait de ringarde et de vieille (mémé ne nie pas) parce que je gueulais lorsque le mec au volant, croyant impressionner les filles passagères, roulait à 100 sur les routes de campagne, la petite R5 volant sur les nids de poule.... Les potes de mon copain ont éclaté de rire lorsque j'ai refusé de monter dans leur voiture qu'ils prenaient après s'être soûlés au salon des vins ! 

Le proverbe « femme au volant, mort au tournant » est faux : les femmes sont en général plus prudentes et conscientes des dangers, les statistiques le prouvent. Les assurances de voiture sont moins chères pour les femmes, car elles ont moins d'accidents. Comme le dit un professeur dans le film « vous pouvez faire confiance aux assurances qui ne veulent jamais perdre leur argent! »

Je pourrais encore citer une foule d'exemples, mais je préfère vous encourager à regarder ce documentaire essentiel.

 Petit quiz On connaît la chanson dans le texte...

25/05/2014

A la télé cette semaine : Kick-Ass, The descent, L'arnacœur...

Kick Ass persos.jpgA la télé ce soir sur Numéro 23, Beignets de tomates vertes.  Pendant les années 30 dans un village du sud des Etats-Unis, deux femmes se rebellent contre une société et des hommes trop violents. L’une quitte son mari qui la bat, l’autre soutient la cause des Noirs. Ensemble, elles décident de prendre leur destin en main et de s’en sortir par elles-mêmes, en ouvrant un restaurant. 50 ans plus tard, une dame âgée raconte les souvenirs de ces deux amies à une femme qui leur ressemble et qui les prendra en modèle (Kathy Bates, toujours parfaite). Une histoire sensible et émouvante.

A la même heure sur HD1, Insomnia de Christopher Nolan (Batman). En Alaska, en voulant viser un meurtrier (Robin Williams), un flic insomniaque (Al Pacino) tue par erreur son coéquipier. Il fait endosser cette mort par l'assassin, mais celui-ci a été témoin et commence un chantage… Un film à l'atmosphère particulière, dont l'original, norvégien, était encore plus troublant.

kick-ass.jpgLundi sur W9, un film d’action déjanté que j’aime beaucoup, Kick-Ass. Un adolescent ordinaire, un père et sa fillette, malgré leur absence de supers pouvoirs, décident de devenir des héros justiciers. Je m’attendais à un film d’action pour gamins, un peu bête. Pas du tout.
Kick Ass est drôle, manie l’humour noir et absurde avec finesse. J’adore la scène du « Tu voudrais quoi pour ton anniversaire ? - Une Barbie et un petit poney. Mais non je rigole, un flingue ! » Le film livre un vrai scénario, avec de multiples rebondissements, une mise en scène efficace et des acteurs excellents (surtout Chloé Moretz, « the it-girl » et son « big daddy » Nicolas Cage). Le début de Kick-Ass, qui montre avec humour et justesse les affres de l’adolescence, me fait penser aux prologues des films de Spiderman, quand on voit le héros batailler avec son quotidien (ces passages réalistes sont d’ailleurs mes préférés). Même si la fin cède aux techniques de films d’actions violents, elle est tournée avec tellement de virtuosité, d’humour et de détachement que je l’ai appréciée, alors que je n’aime pas les films d’action. Une bonne surprise. (Enfin, pas tant que ça, car j'avais déjà beaucoup apprécié Stardust et Layer cake du même réalisateur).

Sur Arte, soirée comédie italienne avec Le pigeon et Divorce à l’italienne.

Si au lieu de rire vous préférez frissonner, ne ratez pas le très flippant The descent de Neil Marshall, à 22h30 sur RTL9. Surtout si vous avez des tendances claustrophobes comme moi (on ne me fera jamais plus rentrer dans une grotte !)

romain duris.jpgMercredi sur France 4, L’arnacoeur. Le scénario est original, bien ficelé et surtout on rit de bon cœur et on ne s’ennuie pas. La fin m’a quand même déçue (attention, ne pas lire les prochaines lignes si vous n’avez pas vu le film). Aucune personne censée ne plaquerait le mec idéal, gentil, intelligent, cultivé, beau gosse, patient et compréhensif (« tu m’as trompé avec le garde du corps à la veille du mariage, je te pardonne, tu es chamboulée par l’idée de te caser, c’est normal… »). Personne ne quitterait cet homme pour un type qu’on connaît à peine, dont on ne sait strictement rien et qui en plus est super laid. FIN DU SPOILER

Je ne comprends pas pourquoi Romain Duris a été choisi pour jouer les séducteurs. Ses affreuses dents, ses petits yeux plissés quand il sourit le rendent vraiment moche je trouve (vous avez vu sa photo ?!). Même Vanessa Paradis le dit dans le film quand elle le regarde sourire niaisement : « vous avez vraiment l’air con ».
Beaucoup de femmes apprécient Duris car il a un côté artiste romantique, mais j’ai toujours pensé qu’au contraire l’acteur du Péril jeune tenait plutôt le rôle du loser à côté de la plaque… A part ça, c’est un très bon comédien, hein, mais son physique… Bref, l’attrait pour Duris est un mystère que j’aimerais éclaircir. Quant à Vanessa Paradis, elle était si belle adolescente à l'époque de Joe le taxi ... Là, avec ses joues creuses d'affamée, elle a quand même beaucoup perdu de sa superbe. 

the mask.jpgJeudi sur NT1, The Mask. Jim Carrey, timide et rêveur, se transforme en personnage de cartoon exubérant dès qu’il porte un masque magique. J’étais ado à la sortie du film (1994) et je rêvais de pouvoir faire pareil. Depuis on peut dire que j’ai pris Jim Carrey comme modèle, puisque à la fac mon surnom était « la toon » et que son film Yes man fait partie de mes principes de vie. En plus on partage le même signe astro et le même ascendant, je dis ça, je dis rien : Jim Carrey, c’est moi. Je refais souvent la chorégraphie de Sancho le cubain, à voir ici.

A la même heure, un classique du western sur France 3 : Les sept mercenaires, remake des 7 samouraïs de Kurosawa.

Côté série, ne ratez pas la saison 2 de Real humans, encore meilleure que la première tous les jeudis sur Arte.

Pour les abonnés Canal+, je vous conseille Mud, Les fils de l’homme, Hannah Arendt, Mindscape, 40 ans mode d’emploi, Les gamins

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu'avez-vous vu cette semaine ?