19/10/2009
Chaussons, le concours un peu con (suite)
Suite du « concours un peu con » (n'oubliez pas de regarder le premier article avec mes magnifiques chaussons coccinelles !)
J’aime tellement mes chaussons que je les emmène partout. Quand je suis invitée chez quelqu’un, ça donne l’impression que je m’installe définitivement, ça fait toujours bon effet.
En baby-sitting chez des « monsieur et madame de » la mère m’avait même dit en les montrant d’un geste dégoûté :
Femme : « Attendez ! Vous oubliez vos…vos… Je ne sais quoi…
Moi : - Oui, ce sont mes chaussons, c’est fait exprès ! C’est pour éviter de marcher pieds nus toute la journée (sur-votre-foutu-sol-en-marbre-dont-vous-êtes-si-fière-parce-que-ça-fait-classe-et-qu’il-faut-surtout-pas-salir-avec-des-chaussures-mais-purée-que-c’est-gelé-ce-truc). Je les laisse ici pour demain !
- Non, ce n’est pas la peine, je vous donnerai une paire de pantoufles (pour m’épargner la vue de vos horreurs) »
A la base, j’ai réclamé pendant des années qu’on m’offre des chaussons Totoro, mais personne n’a cédé à mon caprice de fillette de 22 ans à l’époque. M’en fous, maintenant j’ai des supers chaussons que personne d’autres ne porte. Na.
Pour les besoins de ce concours, j’ai cherché mes paires de pantoufles. Ne les trouvant pas toutes, j’ai téléphoné désespérément à ma mère :
« Je ne trouve plus mes coccinelles ! C’est important, c’est pour un concours ! On peut gagner des chaussons souris que je te raconte même pas comment ils sont trop beaux et que je les veux !
Mère (flattée) Je peux t’en tricoter une nouvelle paire vite fait si tu veux ! D’ailleurs j’ai fini le pull pour ton frère et il me reste de la laine… »
J’ai retrouvé un chausson derrière le frigo, son frère sous l’ordinateur…il en reste encore, ils se cachent les filous. Ils ne veulent pas être photographiés, ils sont timides.
A part le concours de chaussettes ridicules, je compte aussi lancer celui du pyjama le plus ringard.
Devinez quoi ? C’est encore ma mère qui m’a offert mon pyjama le plus honteux…
Comme par hasard…
19:44 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pantoufle totoro, noiraudes, pyjama joli et pas ringard | | Facebook
17/10/2009
Paie ton chausson, le concours un peu con
Le jour où j’ai évoqué mes chaussons (mais si, là, tout en bas, faut bien lire) j’ai découvert une heure après le concours de Ginie.
C’était un signe. Je ne pouvais pas y couper. Des années que je bassine avec mes chaussons tout ceux qui viennent chez moi :
Moi : « Regardez mes chaussons ! Ils sont beaux hein !
Air consterné des gens: « euh…c'est-à-dire que…
Moi : « Han ! Mais t’es pieds nus ! Je t’en prête une paire pour pas que t’aies froid !
Hôte : Non…ça ira…
Moi : « Quoi ? Tu les trouves moches ?
Hôte : - Ben … c’est un peu original…
Moi : - Parfaitement ! Tu ne retrouveras jamais les mêmes ! Ils sont uniques ! »
Pourquoi ? Parce que c’est ma môman qui les a tricotés. Si. Moi aussi, la première fois qu’elle m’a montré fièrement son œuvre, j’ai failli partir en courant ou prétexter une future amputation des deux pieds. Mais comme tous ceux qui ne veulent pas vexer leur mère qui tricote, je les ai portés, chez moi, quand il n’y avait personne. Et faut dire qu’ils sont vachement doux, chauds et que même qu’on peut faire du patin avec en glissant dans le couloir. A cause de ça, j’ai vite troué ma première paire, qui a été suivie par une dizaine d’autres.
Se sentant encouragée, ma mère en a tricoté pour TOUTE la famille. Avec nos chaussons identiques mais à toutes les tailles, on nous appelle les Dalton.
J’adore les chaussons bicolores à bout pointu. Très tendance moyen-âge. Il manque plus que les clochettes au bout et on m’appelle le fou du roi.
J’ai aussi les bleu marine et blanc, les rouges à bouts ronds etc…etc… Mes préférés sont les chaussons coccinelles. Ma mère les a tricotés uniquement pour les enfants cette fois-ci, mes neveux de trois et cinq ans. Je me demande bien pourquoi j’ai eu droit à une paire…
Bien sûr, j’ai dit à ma mère que je participais au concours des plus beaux chaussons, pas aussi des plus ringards. Vous ne lui direz rien, hein.
Pour les photos, j’ai mis des chaussettes sobres. J'en ai de si ridicules que j'ai de quoi lancer le concours "paie ta chaussette" Ca intéresse quelqu’un ? En tout cas, je vous en reparle bientôt. Il faut bien que je vous montre mes fameuses chaussettes de chats dont des enfants de 10 ans se sont moqués.
J’aime tellement mes chaussons que je reviens à la charge demain (après avoir saoulé mes amis avec, les lecteurs sont mes nouvelles victimes)
16:06 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : jolis chaussons à tricoter, comment ne pas tricoter des vêtements ringards | | Facebook
14/10/2009
Le concours un peu con (comme un pied)
14:04 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jolis chaussons à tricoter, pantoufles ringardes | | Facebook
09/09/2009
Mémé tricote
Après un mois seule à la campagne, vous savez que je commençais à me lasser. La canicule m’a donné l’idée de faire une nouvelle activité. 40 degrés à l’ombre, temps idéal pour apprendre à tricoter de la grosse laine bien chaude.
C’est ma mère qui m’enseigne. Sa propre mère lui a appris à 8-10 ans, et elle s’est exercée en tricotant un vêtement pour sa poupée. Je fais donc de même. Rassurez-vous, à mon âge je n’ai plus de jouets : je tricote pour le poupon de ma nièce.
Comme j’ai les deux mains gauches de Gaston Lagaffe, je me trompe à chaque rang. Je colle aux basques de ma mère pour qu’elle vérifie mon ouvrage. Elle part dans le jardin cueillir des tomates.
Moi « Attend ! Y a un pli bizarre là !
Je la suis depuis l’étage de la maison, avec mes pelotes de laine qui se déroulent derrière moi :
- Au secours ! Mes mailles ont sautées ! »
Finalement on j’ai réussi à faire quelque chose. Mais ma mère à dû reprendre la moitié de mes rangs, elle a fait les coutures, les diminutions…et les manches…
Quand même fière de mon (tiers) de travail, je compte que je mets un quart d’heure pour tricoter un rang. Je demande à ma mère :
- Il te faut combien de temps toi ? 5 minutes ?
- Oh là ! Moins !
Sceptique, je la chronomètre. Elle met 1 minute 20.
Ah, ouais. Y a des progrès à faire.
Je décide de passer aux choses sérieuses : une écharpe.
Je trouve un joli modèle, mais je veux mon écharpe encore plus belle et originale. Je demande à ma belle-sœur :
« Toi qui es matheuse…sachant que dans le modèle de base, on tricote en jersey. On prend deux couleurs en rayures de 12 rangs et 19 mailles, avec 2 fils à la fois et des aiguilles de 10, pour 4 pelotes par couleur et 1m80 d’écharpe. Moi je tricote en fausse côte anglaise pour éviter que mon écharpe s’enroule sur elle-même. Je choisis 3 couleurs, dont une qui alterne deux fois plus souvent mais qui ne fait que 8 rangs, les autres toujours 12, je fais 35 mailles, avec un seul fil et des aiguilles de taille 5 pour 1m50 d’écharpe. Combien il me faut de pelotes de chaque couleur ?
- Euh…y a trop de données là…
- Allez ! Moi les maths j’ai arrêté de comprendre en 5ème, mais avec 2-3 équations à 12 inconnues du cosinus de la variable de la tangente…
Ok, plus facile. Sachant que je tricote 2 cm en 1 heure, que je le fais environ 2h15 par jour, mais seulement en présence de ma mère, qui souvent va dans le jardin et je dois lui courir après, je perds du temps, je ne la vois que pendant les vacances scolaires…en quelle année j’aurai fini mon écharpe ? »
Finalement j’ai fini mon écharpe en 12 jours, en à peu près 35 heures…J’ai jamais su repérer le nombre de rangs, donc c’est ma mère qui me signalait quand je devais changer de couleurs :
Mère : « mais si, là, tu vois bien ! Ca fait une bosse ! On appelle ça un point de riz ! Tu comptes toutes les bosses, et t’as le nombre de rang !
Moi : - Où ça, tu vois du riz ? »
J’ai aussi eu du mal à « faire suivre » ma laine et c’est ma mère qui a rentré et ficelé les bouts de pelote finie qui dépassaient. En enlevant les mailles sautées, tricotées à l’envers ou dans une nouvelle technique inventée (« mais comment t’as tricoté ça ? C’est pas du jersey, c’est pas du mousse…qu’est ce que c’est que ce truc ? ») j’ai réalisé moi-même plus des ¾ de l’écharpe ! Si je commence aux vacances de la Toussaint, je pourrai peut-être faire un pull de la collection 2009 pour noël 2011, ou soyons fous, 2010 ! Je suis vraiment une pro.
Je suis très fière d’avoir associé dans mon écharpe trois couleurs qui se marient parfaitement. J’en fais la remarque à ma belle-sœur.
Belle-sœur : « Oui, c’est joli ce marron…
Moi : - QUOI ? !! Mais mon écharpe est verte ! » Je me retourne désespérée vers mon frère pour qu’il acquiesce :
Frère, blasé : - La serpillière marron ? Oui, elle est verte, si tu veux…
Moi : - C’est pas une serpillière ! Et je l’ai fait verte comme les yeux de mon neveu !
Frère : - Il a peut-être les yeux marrons… »
Catastrophée, je montre l’écharpe à tout mon entourage : ma mère la voit kaki, mon oncle grise…Pour prouver qu’ils sont tous daltoniens et que je suis la seule à voir normalement, je suis à deux doigts d’arrêter un inconnu dans la rue : « bonjour monsieur, excusez-moi, vous la voyez de quelle couleur cette écharpe ? »
Vous confirmez, elle est bien verte ? Elle change de couleur entre deux photos !
Comme je sais que ça intrigue certains, la prochaine fois je vous raconte mes histoires de soi-disant daltonienne.
Et pour les problèmes, si quelqu’un veut les résoudre…
12:30 Publié dans Si si, je suis une fille | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : tricot, apprendre le tricot, tricoter une écharpe facile, comment occuper les longues soirées d'hiver | | Facebook