09/08/2011
Les concerts de Paris plage : les mots bleus de Christophe
Fin juillet, la Fnac organisait une série de concerts sur le parvis de l'hôtel de ville, pour les dix ans de Paris plage. Mémé étant toujours à la pointe de l’actualité, je vous en parle 20 jours après. Les concerts étant gratuits, mémé retraitée chômeuse a bien voulu sortir de son trou deux soirs de suite (ce qui ne m’est pas arrivé depuis 1993, quand le chat n’est pas rentré deux nuits et qu’on a fait le tour de la cambrousse avec une lampe électrique pour retrouver la Pomponnette).
Et qui mémé est allée voir ? Un pépé bien sûr, né en 1945, dont les tubes les plus célèbres datent de 1965. Papy fait de la résistance, car les chansonnettes de variétés ont été remplacé par de la musique tendance, de djeun’s, de l’électro. (Ne me demandez pas ce que c’est, mémé écoute radio nostalgie je vous le rappelle). Son prochain album est prévu pour l’automne. De qui je parle ? De Christophe, le chanteur des Mots bleus, Aline, Les paradis perdus…
Quand il a entamé « moi, je construis des marionnettes, avec de la ficelle et du papier », les jeunes se sont enfuis, ne laissant plus que les vieux de la vieille. Je pense sincèrement que j’étais la seule personne de moins de 65 ans à connaître par cœur les paroles d’Aline et des Mots bleus et à les beugler : « et j’ai crié, CRIE-EH, ALINE !!!». Le couple de retraités se tenant devant moi a même fait des blagues à ce sujet (mais je n’ai pas tout compris, mémé n’est pourtant pas dure de la feuille).
J’aime bien la mélancolie des chansons de Christophe : « peut-être, un beau jour voudras-tu, retrouver avec moi, les paradis perdus. » Ma préférée reste « les mots bleus, les mots qu’on dit avec les yeux. » Au lycée, j’avais vu une pièce de théâtre où les acteurs dansaient sur cet air. Pour ce slow, ils allaient chercher des partenaires parmi les spectateurs. Mon frère a été sélectionné, mais n'a pas voulu monter sur scène (déjà, danser un slow en gardant le rythme, sans trop se coller et sans écraser les pieds, c’est difficile, mais en plus avec des centaines de regards braqués sur soi, c’est vraiment un coup à se prendre les pieds dans le tapis). (Mémé ne pense pas avoir dansé de slow depuis le bal du 14 juillet de 2001)
A la fin du concert, j’ai crié, crié, "CHRISTOPHE!!! " pour qu’il revienne, et j’ai crié, crié, oh j’avais tant de peine, mais ça n’a pas fonctionné.
Le lendemain, je suis revenue, mais il n’y était plus. Il était remplacé par des groupes de filles pour « Paris rebelles ». Et aussi incroyable que cela puisse paraître, j’en connaissais deux. Oui, vous avez bien lu, de la musique actuelle, pas des années 60. Mémé vous en parle demain.
Et vous, appréciez-vous Christophe ? Étiez-vous au festival fnac live ?
18:08 Publié dans On connaît la chanson | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : festival fnac live, christophe; les mots bleus, chanson française, musique, paris plage concerts | | Facebook