Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/03/2010

Mon pire souvenir de sport

effrontée.jpgCranemou et maman@home nous demandent notre pire souvenir de sport…
Le sport au collège. Une torture, une humiliation constante. Mon docteur a rarement accepté de me dispenser, alors que j’avais plein de bonnes raisons (scoliose, cyphose, lordose, papillotose)

En 6ème, on a fait natation. Pas la peine de lire Dolto et son Complexe du homard pour savoir que les ados sont gênés par leurs corps. A 11 ans les autres filles de ma classe ne rencontraient pas ce problème car elles n’avaient pas la poitrine formée. Sauf moi, les garçons étaient ravis de me voir en maillot de bain...
J’étais aussi la seule de la classe à ne pas savoir nager. La prof n’a pas pris la peine de m’apprendre. Je ne sais pas pour vous, mais mes profs d’EPS se sont toujours contentés de rester le cul sur leur banc. Ils portaient des joggings neufs et propres qui ne connaissaient pas l’enfer des tranchées le terrain de sport. Jamais mes professeurs n’ont donné exemple en mimant les mouvements. Ils chargeaient les plus sportifs de la classe de le faire.

Piscine sport.jpgDès le deuxième cours de natation, la prof nous a ordonné de sauter du grand plongeoir. Bien entendu je suis restée tétanisée au sommet de l’échelle, tous les regards rivés sur moi… La prof a sifflé, je n’ai pas sauté. Elle a re-sifflé, je n’ai pas sauté. Elle m’a engueulé :
« Vas-y ! C’est quand même pas compliqué !
-    Mais je ne sais pas nager !
-    Ben ne plonge pas ! Saute ! »
Elle a sifflé. Je n’ai pas sauté. Avec toute la tendresse et la compassion dont elle était capable, la tortionnaire prof a crié ma note : « ZERO ».
Peu de temps après, j’ai vu L’effrontée, qui commence par une scène similaire. Inutile de préciser que ce film est devenu un de mes préférés.

Le cours de natation se terminaient par des longueurs. Ensuite les élèves partaient se changer. Avec mes bouées, je me débrouillais comme je pouvais en nageant comme un petit chien, m’essoufflant avec des mouvement inutiles. Il ne restait plus que moi au milieu de l’eau. La nazie prof était collée à son banc comme d’habitude, elle me regardait me noyer (au moins) en  me criant « allez ! Dépêche toi ! On va partir sans toi ! »
J’ai gardé mon bulletin quelque part avec mon 1,75 de moyenne en natation. Oui, 1,75, je m’en souviens parfaitement. Si la sadique prof n’a pas réussi à me faire couler dans la piscine dans mon p'tit pull marine, elle m’a bien coulé ma moyenne de notes.

dodgeball.jpgJ’étais tout aussi nulle dans les sports collectifs. Les chefs d’équipe étaient les garçons les plus doués en EPS de la classe, mais les derniers pour les autres cours « intellectuels ». (Il y a une justice tout de même. A ce propos, j’espère que ce bourreau de prof a fini par prendre racine sur son banc et ne peut plus bouger. Ou à l’inverse, qu’elle est condamnée à s’agiter en permanence, tel Sisyphe et son rocher).
Tous les élèves restaient alignés bien sagement, pendant que les chefs d’équipe égrenaient les noms des membres qu’ils choisissaient, lentement, un par un. Je comparais ce long moment à un peloton d’exécution. Les élèves désignés se levaient et rejoignaient leur division bataillon armée horde meute leur groupe d’enfants joyeux. A la fin, il ne restait plus que moi à l’autre bout du terrain. Une équipe était bien forcée de m’accueillir. Je vous laisse imaginer les cris de joie et les tonnerres d’applaudissements : "oh putain! Pas elle ! "  "On va encore perdre ! "

Puis en 5ème, une autre fille restait sur la touche. C’était la première fois que je battais quelqu’un en sport : elle avait 6 de moyenne et moi 6,5. Elle est devenue ma meilleure amie et l’est toujours. (On s’était déjà croisées en 6ème dans la salle de perm, car on arrivait souvent en retard et étions collées).

Pourtant, j’aimais et j’aime toujours le sport. J’en fais seule ou avec des amis, deux fois par semaine, à mon rythme. Je suis même très forte au ping-pong et au badminton. (Étonnant, non ?) Ca me détend, m’aide à mieux me concentrer (j’imagine la plupart de mes textes pendant ces moments). Je me sens forte et fière de moi après une séance. Je ne peux pas m’en priver. Mais le sport au collège, j’aurai tout fait pour m’en passer…

Quizz "On connaît la chanson" : quel est le titre de la chanson du film L'effrontée et quels sont les interprètes ?

03/12/2008

La piscine, c'est bon pour la santé (bis)

J’ai réitéré le coup de la piscine. (Quand j’dis que je suis motivée, c’est pas des craques !) Eh ben, le truc que la natation, c’est bon pour la santé, on m’y reprendra plus.

C’est soi-disant bien pour le dos. En ressortant du bassin, mes vertèbres étaient bloquées. J’avoue, je n’ai pas mis la bouche dans l’eau comme il faut faire. J’ai levé la tête, ce qui m’a pété le cou. C’est parce que je me méfie de la propreté de la flotte voyez-vous.

piscine.jpg



Même si l’eau est rigoureusement contrôlée, les désagréments sont inévitables. Je ne dirai pas que, comme la mer, la piscine « est dégueulasse parce que les poissons baisent dedans » mais presque. Des couples ne viennent que pour se bécoter. Ouh les vilains. Alors qu’on n’est pas sur des bancs publics. (C’est la journée chanson française aujourd’hui !). Enfin, les amoureux se limitent aux bisous quand même.

En revanche, l’eau est sûrement sale pour d’autres raisons. Par exemple, la gamine de 3 ans qui beuglait « papa ! J’ai besoin de faire pipi ! » depuis 5 minutes, puis d’un coup, plus rien, à part un courant d’eau chaude suspecte…

Je sais pas s’il existe un rapport, mais à part le mal de dos, j’ai aussi chopé une gastro et des boutons. Bref, la piscine, c’est bon pour la santé.

J'ai plus qu'à tester un autre sport. Suite au prochain numéro...

02/12/2008

La piscine, c'est bon pour la santé

Je suis allée à la piscine. Un grand exploit sportif.

Arrivée devant la piscine : « fermée pour cause de travaux. Rendez vous à la piscine la plus proche, telle adresse. ». Je grommelle, mais animée par une forte volonté pour une fois, je persiste et me rend à l’adresse indiquée.

Devant la deuxième piscine : « fermée pour cause de travaux. Rendez vous à la piscine la plus proche, telle adresse ». La telle adresse étant celle de la première piscine. Si si.

Bon ben là, faut pas exagérer, je suis rentrée chez moi.

Je peux quand même me vanter d’être allée à la piscine. J’suis juste pas rentrée dedans quoi.