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15/04/2020

Fun home

fun home.jpgNon ce n'est pas un article sur mon confinement dans un trou de 20 mètres carrés, mais presque : une histoire vraie se déroulant dans un funérarium.
J'ai évoqué Alison Bechdel dans mon article sur Tout peut changer, le documentaire sur la place des femmes dans le cinéma. L'autrice a élaboré un test pour mesurer le sexisme dans les films
- Il doit y avoir au moins deux femmes nommées (nom/prénom) dans l’œuvre
- qui discutent ensemble
- et qui parlent de quelque chose qui est sans rapport avec un homme.
Le verdict est sans appel : environ 60 % des films échouent au test.

Mais ce n'est pas à travers son attachement à la cause féministe que j'ai connu Alison Bechdel, mais tout simplement parce qu'elle écrit des bd biographiques, et comme je suis férue du genre, j'en ai lu deux pour le moment.
J'ai beaucoup apprécié sa plus connue, Fun home. Titre ironique, car l'auteure a passé son enfance dans un funérarium, où son père, un être peu aimant et psychorigide, exerçait. Forcément le lieu et le thème, mêlant humour macabre et mélancolie, m'évoquent Six feet under, la géniale série d'Alan Ball (American beauty).
Alison suppose que son père s'est suicidé car il n'assumait pas sa bisexualité. Très fun donc. 

alison bechdel.jpgAprès son père, l'autrice décortique cette fois-ci ses relations avec sa mère, dans le roman graphique C'est toi ma maman ?
Non ce n'est pas pour les enfants de 3 ans. Élu à l'unanimité de moi-même grand vainqueur dans la catégorie "titre le plus niais". J'ai moins apprécié ce livre. L'auteure emploie un jargon psy intello parfois plombant. Elle relate sans tendresse ses rapports avec sa mère, mais aussi avec ses différentes petites amies, son homosexualité, et sa psy. Elle prend bien soin de répéter trois fois que son analyste lui confie qu'elle la trouve "adorable" : "je vous aime beaucoup". Un contre-transfert fréquent mais qui pourrait flinguer la carrière de la psy et que la patiente aurait pu taire, par respect pour cette personne qu'elle admire tellement, et dont elle tombe amoureuse. Comme tous les 4 matins à priori : elle change de partenaires comme de chemises, en ayant plusieurs à la fois, ne sachant pas ce qu'elle veut, ni ce qu'elle ressent.
Une fille très compliquée que j'ai du mal à apprécier pleinement. Ses confidences très poussées me mettent parfois mal à l'aise. Elle se plaint beaucoup de ses parents, mais je trouve sa mère plutôt cool de ne pas s'offusquer de voir le linge sale familial étalé en place publique. Faites des gosses, ils vous le rendront au centuple.
Moralité : mieux vaut adopter un chat, il n'ira pas raconter dans une bd que vous ne lui avez pas donné assez de croquettes. Et il héritera de votre fortune, comme Poupette avec Lagerfeld.

04/04/2020

Maus, une biographie fascinante

Maus 2.jpgL’auteur, Art Spiegelman, raconte la vie de son père, rescapé des camps de concentration. C'est absolument fascinant. Il en ressort que ceux qui s'en sont sortis parmi l'entourage du père sont souvent les plus débrouillards, mais aussi les plus riches, qui pouvaient monnayer des vivres et passe-droit; ainsi que les moins scrupuleux, qui n'ont pas hésité à dénoncer ou voler les autres pour survivre (les kapos). Le manque de solidarité parmi les persécutés qu'il a croisés est frappant et illustre la phrase "la fin justifie les moyens". J'ai été particulièrement choquée par le cousin qui accepte les diamants des grands-parents en échange de leur liberté, mais les trahit et les envoie quand même, des membres de sa famille en plus, vers une mort certaine. 

Le roman graphique est surtout connu pour son témoignage sidérant sur les camps de concentration, mais autant que la vie de juifs traqués pendant la guerre, dont j'ai vu énormément de témoignages dans les innombrables documentaires consacrés au sujet, j'ai aussi retenu de cette biographie la personnalité ambiguë et manipulatrice du père. Ce dernier a épuisé toutes les femmes de sa vie (qui ne sont pas en moi réunies) (ma culture est phénoménale). Sa première petite amie était folle de lui, prête à tout pour lui, mais il s'en fichait royalement. Il l'a jetée du jour au lendemain, après 4 ans de bons et loyaux services, pour la remplacer par une femme qu'il venait de rencontrer, encore plus utile pour lui : issue d'une famille de commerçants très riches, elle a pu lancer sa carrière. Cette deuxième femme, la mère de l'écrivain, a fini par se suicider. Elle avait également écrit ses souvenirs de guerre, mais le père a osé jeter ce témoignage inestimable ! Sa dernière épouse, qu'il considére comme une bonne à tout faire et son souffre-douleur, finit par se barrer avant de finir elle aussi suicidaire, complètement timbrée et essorée par ce vampire.

Avec ses troubles psychiques, le père témoigne des ravages des traumatismes de guerre, de la faim et de la persécution. Toute sa vie, il reste dur, obsessionnel, paranoïaque, atrocement radin (si jamais une autre famine devait survenir). Il domine, contrôle et manipule son entourage (dans l'illusion de contrôler sa propre vie). Il a souffert, les autres doivent souffrir aussi. Comme Marthe Villalonga qui tyrannise Guy Bedos dans Nous irons tous au paradis, le père fait croire qu'il est au seuil de la mort pour que son fils, terriblement inquiet, lui rende visite ! Le père aime rabaisser sa famille, en jetant par exemple le manteau de son rejeton sans le prévenir, pour le remplacer par une blouse d'ado ridicule, alors que le fils est déjà adulte, etc. Le livre fourmille d'exemples de la personnalité perverse du père.
Un livre essentiel sur la guerre et les traumas qu'elle engendre. A lire absolument.

20/01/2020

Jean-Claude Romand, le roman d'un menteur

romand.jpgJean-Claude Romand, le narcissisme criminel, de Denis Toutenu et Daniel Settelen.
Pour fêter la grande nouvelle de ce début d'année, le retour de Faites entrer l'accusé♥, la meilleure émission juridique de la télé française, quoi de mieux qu'évoquer l'affaire Romand. De toutes les histoires criminelles, celle-ci reste ma préférée, elle
m'a toujours fascinée. Je me souviens des reportages télé de l'époque, puis d'avoir lu le formidable L'adversaire d'Emmanuel Carrère, d'avoir vu le faites entrer l'accusé sur le sujet (à voir en lien), le documentaire Le roman d'un menteur (en lien) et les films sur l'histoire (L'emploi du temps etc)... Il ne me restait plus que le témoignage des psys qui ont interrogé le criminel dans cet ouvrage.

romand famille.jpgRomand porte bien son nom : sa vie est un roman. Comment peut-on mentir à tous pendant 20 ans ? Ce personnage hors du commun voulait être médecin pour séduire la femme qu'il aime, mais il rate sa première année. Plutôt que d'assumer sa défaite, il fait croire qu'il a réussi. Qu'il poursuit ses études, devient docteur, et puis carrément membre de l'OMS... Quitte à mentir pour se la péter, autant revendiquer directement le poste le plus prestigieux.

Pour obtenir le train de vie digne de son prétendu rang, il escroque ses proches, parents, beaux-parents, leur faisant croire à des placements miraculeux en Suisse. Il va même jusqu'à profiter de la détresse de malades en fin de vie, en leur vendant à prix d'or un prétendu nouveau médicament anti-cancer pas encore sur le marché.  Sa famille pense qu'il voyage partout dans le monde ou fait des conférences avec Kouchner (soi-disant un intime), mais il passe en réalité sa vie sur des parkings et des bibliothèques. A combler ses journées en se plongeant dans les livres, il obtient ainsi un vrai savoir médical qui impressionne ses amis devenus de vrais médecins eux, dont un cardiologue qui déclare "à côté de gens comme ça, on se sent tout petit".

Quand ses proches ont enfin des soupçons (après 20 ans, il était temps !) ou réclame leur argent, comment avouer qu'il leur a menti, qu'il n'est pas le grand chercheur de l'OMS qui épate la galerie, mais un chômeur au RSA criblé de dettes ? Impossible, alors il les zigouille (ou tente de le faire). Femme, enfants, parents, beaux-parents, maîtresse, et même le chien (oh non, pas lui !)

Une étude de première main puisqu'elle est écrite par les psys chargés de conclure si Romand était apte à être jugé. On sent que les auteurs ont été affectés et surpris par ce criminel hors-norme. Romand raconte les faits sordides avec une froide précision, avec un regard extérieur, comme s'il ne parlait pas de lui. Il est arrogant, établit lui-même son diagnostic, se veut plus compétent que les professionnels. Il se pose en victime, il n'est pas quelqu'un qui a commis des crimes atroces, mais quelqu'un à qui il est arrivé des choses effroyables.
Après cette étude de personnalité, les psy ont considéré que Romand pouvait comparaître devant une cour d'assises. Il n'est pas fou, "juste" ultra narcissique, son image comptait plus que tout pour lui. Sans réelle personnalité, il ne vivait que pour le paraître, l'idéal qu'il renvoyait. Il pensait qu'être riche, avoir un haut statut social, fréquenter des gens hauts placés (Kouchner) prouvaient sa réussite et sa grandeur.
Il entretenait un sentiment de toute puissance, dû en partie à une enfance choyée par des parents qui ont eu tard cet enfant unique, et l’ont vu comme un miracle. Romand se devait d'être le meilleur, avoir la + belle femme, les + beaux enfants, une grande maison, une carrière prestigieuse. Même pour ce bilan psychologique, sa première question sera de demander aux experts et auteurs de ce livre s'ils viennent de Paris, et il sera déçu d'apprendre qu'ils ne sont "que" Lyonnais. La capitale concentre forcément les meilleurs (reste de la France = province = ploucs). Le caractère exceptionnel de son crime et sa médiatisation continuent d'entretenir son égo : grâce à son crime, il est au centre des projecteurs, il brille.

Ultra narcissique, les autres n'avaient pas pour lui d'existence propre : ils n'étaient là que pour lui être utile (donner de l'argent) et entretenir son image (ses beaux enfants), pour faire pâlir d'envie les voisins et prouver qu'il était admirable. Il voyait ses proches comme une extension de lui-même : en les tuant, puis en brûlant sa belle maison, il s'est tué lui-même. Il ne pouvait pas s'imaginer que sa famille pourrait vivre sans lui et subir la honte de n'être rien. Car sans argent, sans prestige, on est rien pour lui. Mais paradoxalement, Romand admet que c'est en tuant ses proches et l'image qu'il leur renvoyait qu'il a pu devenir lui-même, ne plus vivre dans le mensonge.
Il n'avait pas vraiment de personnalité, il a fait ce qu'on attendait de lui. Ses parents et sa copine le voyaient brillant médecin, il a fait croire qu'il l'était devenu. Surprotégé, peu armé pour le monde (un bizutage au réputé lycée du Parc l'a traumatisé et fait abandonner ses premières études) il s'est crée un monde imaginaire plutôt que d’affronter la réalité. Avec sa tête de nounours inoffensif, on le trouvait insoupçonnable, gentil et serviable, mais il a tué ou tenté de le faire, froidement, 6 personnes. Pendant que sa femme qu'il a assommé avec un rouleau à pâtisserie gisait sur leur lit, il a regardé un dessin animé avec ses enfants (avant de les tuer à leur tour).

Romand est un grand mythomane et manipulateur. Alors qu'il est étudiant, sa petite amie, future épouse, future victime, le largue. Pour la récupérer, il prétend qu'il a réussi médécine et lui fait miroiter un avenir rempli de richesses à ses côtés. Surtout, il l'apitoie en lui faisant croire qu'il a un cancer. Elle ne peut tout de même pas larguer un homme dans un tel état, c'est inhumain ! Il refuse de parler de sa maladie, se rend seul à l'hopital : il paraît ainsi digne et fort, endurant seul cette épreuve. La petite amie admire ce courage et accepte de devenir sa femme. 
Quand les gens posent des questions, il détourne leurs pensées en réactivant son prétendu cancer quand ça l'arrange :
" Au fait chéri, c'est quand que tu m'invites à voir ton bureau de l'OMS ?
- Aïe j'ai mal, je vais plutôt rester ici, j'ai mon cancer qui revient !
- Je ne vais pas te fatiguer avec mes questions, repose-toi !"

En prison, Romand s'est tourné vers la religion, pour vivre encore dans l'illusion d'un homme bon et simplement victime et martyr. Il dispensait ses généreux conseils de médecin. Après 25 ans derrière les barreaux, il a été libéré en avril 2019, et depuis il vit dans un... monastère. 

12/01/2020

Bilan lecture de 2019 : 75 livres

littérature,biographies,bdToujours une majorité d'histoires vraies, avec environ 75 ouvrages cette année, et certainement davantage (si mémé Alzheimer ne note pas le jour même, j'oublie). En reprenant ma liste de 2019, je m'interroge : "j'ai lu ça ? mais c'est quoi ?" Par exemple, j'ai simplement écrit  "les pervers narcissiques" sans prendre la peine de donner l'auteur ni le titre complet, pensant sans doute que j'allais m'en souvenir. Eh bien non.
Désormais j'essaie de recopier des extraits des livres pour en laisser une trace. Avant, j'avais la flemme, ou l'essai me semblait si pertinent que je n'allais pas le retranscrire en entier, alors je prenais des photos des meilleures pages. Mais j'ai dû changer de téléphone, et je ne savais pas que les images n'étaient pas automatiquement transférées sur le nouveau portable. J'ai donc perdu la majeure partie des citations. Je mérite donc bien mes trois surnoms : mémé Alzheimer, mémé nulle en nouvelles technologies, et Gaston.

20 Psy :
littérature, biographies, BDCoups de cœur :
- Psychologie de la connerie de Jean-François Marmion
- Jean-Claude Romand, le narcissisme criminel

Boris Cyrulnik :
- Les vilains petits canards
- Autobiographie d'un épouvantail
- La nuit, j'écrirai des soleils
- Sauve toi, la vie t’appelle

Humour :
- La santé psychique de ceux qui ont fait le monde de Patrick Lemoine (pas très pointu mais marrant, notes conservées)
- Le Lacan dira-t-on, guide français-lacanien de Corinne Maier
- Le divan, c’est amusant de Corinne Maier

Les gens, c'est des méchants :
- Le drame de l'enfant doué d'Alice Miller (juste le souvenir que c'est bien, mais pas vraiment du contenu. Surtout que je l'ai déjà lu car c'est un classique. Notes perdues)
- Le vrai drame de l'enfant doué (le fils qui raconte la vie de sa mère et qui prouve encore que les cordonniers sont les + mal chaussés : Alice Miller a passé sa vie à défendre les enfants contre des mères odieuses, mais elle en était une elle-même... Notes perdues)
- Les pervers narcissiques (aucun souvenir, notes perdues)
- Les paroles perverses, les reconnaître, s’en défaire de Robert Neuburger (NOTES CONSERVÉES ! ça mérite d'être clamé en capitale)
- Psychologie du bien et du mal de Laurent bègue (aucun souvenir, notes perdues)
- 16 cas cliniques en psychopathologie de l’adulte de N.Dumet, J Ménéchal (aucun souvenir, notes perdues)

Les filles, c'est trop compliqué :
littérature, biographies, BD- Beauté fatale de Mona Chollet
- King-kong théorie de Virginie Despentes
- La femme seule et le prince charmant de Jean-Claude Kaufmann (pas la peine de l'écrire en entier : ASNP)
- Pourquoi les hommes adorent les chieuses de Sherry Argov (ASNP)

Déception :
- L'âme et la vie de Jung

6 Société :
Coup de coeur :
littérature, biographies, BD- Vu en amérique, bientôt en France de Géraldine Smith

- Juste après dresseuse d'ours de Jaddo (quotidien d'une médecin)
- Les éditocrates ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n’importe quoi
- Les éditocrates 2 (Zemmour, Fog, Polony, Plantu...)
- Ceci n’est pas une lettre de candidature de Corinne Maier 
- L'amour sous algorithme de Judith Duportail (enquête sur Tinder)

5 Affaires criminelles :
-Le crime des sœurs Papin, les dessous de l’affaire d'Isabelle Bedouet
littérature, biographies, BD- La séquestrée de Poitiers d'André Gide
- Femmes fatales, les criminelles approchées par un expert de Michèle Agrapart-delmas
- L’assassinat du docteur Godard de Eric Lemasson
- Jean-Claude Romand, le narcissisme criminel de Denis Toutenu et Daniel Settelen

33 BD et romans graphiques :
Biographies :
Coups de coeur :
littérature, biographies, BD- Maus de Art Spiegelman
- L'arabe du futur de Riad Satouff
- Tant pis pour l'amour ou comment j'ai survécu à un manipulateur

Corinne Maier :
- Marx
- Einstein
- Freud 

Alison Bechdel :
littérature, biographies, BD- Fun home 
- C'est toi ma maman ?

- Révolution de Younn Locard et Florent Grouazel 

Riad Sattouf :
- L'arabe du futur, tome à 4
- Les cahiers d’esther, tome 1 à 3
littérature, biographies, BD- La vie secrète des jeunes 
- Les pauvres aventures de Jérémie

Marc Dubuisson :
- Ad absurdo, tome 1 à 3
- Les grands moments de solitude de Michael Guérin
- Amour djihad et rtt
- La nostalgie de Dieu, l’intégrââl  (livre 2 : le complexe de dieu, 3 : le retour de dieu)
- Sexe fort en péril

Allan Barte :
littérature, biographies, BD- Petit illustré des gros clichés d’Hollywood
-
Le journal du lutin, tome 1 et 2

Jirô Taniguchi :
- Quartier lointain
- Le journal de mon père
- Le gourmet solitaire
- Un ciel radieux

littérature, biographies, BD- Moi ce que j'aime, c'est les monstres de Emil Ferris
- Blueberry (13 premiers tomes)
- Modeste et pompon de Franquin, tome 1 à 4
- Le retour à la terre de Manu Larssinet, 5 tomes

Bd sciences :
Coup de coeur :
- Dans la combi de Thomas Pesquet de Marion Montaigne

- Tu mourras moins bête, tome 4
- Darwin, 2 tomes
- Le syndrome de l'imposteur de Claire Le Men (parcours d'une interne en psychiatrie)
- L'incroyable histoire des objets de tous les jours 
- Mars horizon de Florence Porcel et Erwann Surcouf

3 Biographie cinéma :
littérature, biographies, BD- Belmondo, mille vies valent mieux qu'une
- Louis de Funès, Le berger des roses
- Jean Rochefort, Ce genre de choses

7 Romans :
Coups de coeur :
- La femme rompue de Simone de Beauvoir
- L'invention de la solitude de Paul Auster

- Léviathan de Paul Auster
- Soumission de Michel Houellebecq
- La maison hantée de Shirley Jackson
- Les furies de Lauren Groff
- Les coups de Jean Meckert

 Et vous, quelle lecture vous tenterait ? Quels livres vous ont marqué en 2019 ?