05/03/2020
Comment devenir un génie ? Suite
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con ? Les découvertes récentes en neurosciences contredisent Brassens. Grâce à la plasticité cérébrale, le cerveau s'améliore toute la vie. S'il subit des lésions, il s'adapte et connecte de nouvelles zones. Il produit aussi de nouveaux neurones.
Comme le souligne un chercheur, "l'intelligence ce n'est pas ce que je sais, mais ce que je ne connais pas. C'est lorsque je suis confronté à quelque chose d'inconnu et que je ne peux pas appliquer mes automatismes. Je dois trouver une solution. Quand on expérimente, on devient créatif, et quand on est créatif, on est + intelligent."
Les ennemis de la créativité seraient donc les pensées automatiques, mais aussi "les codes sociaux, qui baissent les capacités du cerveau". Si c'est le cas, je peux vous dire que Lucy/Scarlett Johansson, c'est moi l'ourse misanthrope ! Au boulot, je ne fais pas semblant de m'intéresser aux problèmes gastriques du chef pour rentrer dans ses bonnes grâces. Quand je dois côtoyer des collègues qui ne comprennent pas ce que je dis par manque de second degré et culture, je ne m'abaisse pas à leur niveau : j'arrête de discuter avec eux et je sors mon bouquin.
Comme disait Audiard :"Je parle pas aux cons, ça les instruit." Le documentaire donne au contraire des pistes pour devenir plus intelligent en améliorant sa créativité. Astuces qui peuvent sembler loufoques : se prendre virtuellement pour notre génie favori stimulerait la confiance en soi et les capacités du cerveau. (A votre avis quel poster trône dans mon salon ? Celui de Gaston !)
Les émotions positives augmenteraient la créativité et les associations d'idées (le départ de la fouteuse de merde du boulot me remplit d'une joie immense et me donne plein d'idées pour son pot d'adieu : boisson au laxatif, space cake, discours : "je lève mon verre au tas d'ordures qui m'entoure, et ya de quoi remplir une sacrée poubelle".
Un environnement et une décoration inspirants favorisent aussi les idées originales, ce qui me paraît évident. Le vide appelle le vide, dans un bureau trop rangé, je me sens anesthésiée comme dans un hôpital. Mes photos, mes livres éparpillés partout me motivent. J'entretiens savamment ce qu'une obsessionnelle du contrôle comme Marie Kondo nommerait bordel. Einstein estimait : "Si un bureau encombré est le signe d'un esprit encombré, alors que devons-nous penser d'un bureau vide ?"
La concentration et les capacités du cerveau seraient aussi augmentées grâce à la méditation de pleine conscience, ce que démontre cet étonnant documentaire d'Arte en lien. 15 minutes par jour où l'on ferme les yeux et se focalise sur sa respiration, et où on visualise un environnement apaisant :
"Véritable gymnastique cérébrale, la méditation réduirait les effets toxiques engendrés par les hormones du stress et aurait ainsi une action bénéfique sur les inflammations chroniques, les défenses immunitaires ou la dégradation de nos cellules. Sa pratique aurait également le pouvoir de modifier l'anatomie du cerveau, qui reste plastique tout au long de la vie, et contribuerait à freiner le vieillissement cérébral. Les découvertes récentes des psychiatres, neurologues et biologistes moléculaires ont permis de faire entrer des techniques de méditation dans les hôpitaux, où elles sont utilisées en accompagnement thérapeutique, pour réduire notamment les douleurs chroniques et le stress."
Curieuse comme un chat, le doc m'a donné l'envie de tester la méditation, et justement, on m'a proposé de participer à un cours collectif...
à suivre...
16:00 Publié dans On connaît le documentaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : documentaire, audiard | | Facebook
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