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28/02/2019

Marie Kondo, l'art du dérangement, suite

marie-kondo-netflix.jpgSi les objets plaisent, pourquoi les jeter comme le préconise Marie Kondo ? Je possède un mug que j'adore crée par le dessinateur Boulet. Je ne le range jamais, car pour moi c'est une œuvre d'art : je le laisse sur mon bureau comme un élément de déco et source d'inspiration pour écrire des choses humoristiques, comme l'est ce mug. Je ne range jamais non plus ma tasse McCartney, car elle me rappelle des souvenirs de concerts. J'aime les regarder, alors pourquoi les ranger ?
Plusieurs études montrent que les personnes créatives seraient bordéliques. Einstein estimait : "Si un bureau encombré est le signe d'un esprit encombré, alors que devons-nous penser d'un bureau vide ?"

Une connaissance a tenté maintes fois de me convaincre de lire le pensum de Kondo. J'étais curieuse de pouvoir mieux organiser mon bordel, mais vu l'appartement de la personne, ça ne donnait clairement pas envie. A chaque fois que j'allais chez elle, j'avais les images de American beauty en tête : la mère dépressive qui s'excuse pour le bazar, alors que rien ne traîne. Pas un élément de déco, des surfaces lisses et vides. Des murs blancs comme dans un hôpital. Une tristesse infinie, une absence de vie, d'âme, de personnalité, à l'image de cette personne. On croit à tort que les murs blancs sont plus propres, plus gais. Au contraire, le blanc, couleur neutre, invite à la déprime. Pour égayer un appartement, il vaut mieux une couleur chaude qui attire les rayons du soleil, comme le jaune (testé et approuvé dans mon ancien appart) (la personne dépressive détestait le jaune, étonnant). Je connaissais un autre couple de dépressifs (10 ans de psychanalyse, pour ne rien apporter, à part la ruine financière car une analyse coûte entre 200 et 400 euros par mois.) Le couple était fier d'avoir enfin osé un changement dans leur déco : le renouvellement de leurs assiettes blanches, banales comme celles de la cantine. Enfin, ils allaient mettre un peu de couleur et de fantaisie dans leur vie ! Eh bien non : ils ont remplacé le blanc par... du blanc. J'étais sidérée. Pour moi, épuration est synonyme de dépression. 

Ma vaisselle est variée. Chaque repas est une fête pour l'estomac sur pattes, et est donc accompagné des couverts qui le mettront en valeur : la patate douce orange (ma couleur préférée) avec une assiette et des couverts noirs pour provoquer un contraste, ou bien tout un ensemble orange, potimarron et lentilles corail dans des contenants oranges.
Idem pour les vêtements, j'en possède de tout style, de toutes les couleurs. La dépressive m'indiquait qu'elle ne possédait que 7 culottes, une par jour de semaine, toutes blanches, uniformes, achetées en lots. Mais pourquoi un tel manque de fantaisie ? J'en ai une bonne trentaine, pareil pour les chaussettes : ma paire avec un clown orange, que j'ai achetée à 14 ans et que je porte toujours, mes chaussettes I♥Brad, I♥George, mes chaussettes à fleurs, à cœurs... Comme j'ai beaucoup de vêtements, je ne les porte pas régulièrement donc ils ne s’abîment pas.
Inutile d'avoir un master en psychologie pour s'apercevoir que Marie Kondo est simplement atteinte de névrose obsessionnelle, d'un besoin de tout contrôler, d'une grande rigidité. Sa méthode me semble mortifère, et je préfère vivre dans un joyeux foutoir que dans un appartement aseptisé comme un mouroir d’hôpital ! Il faut un juste milieu : j’emprunterai le bouquin à la biblio et je suivrai peut-être certains conseils, en rejetant les autres en les remerciant avant : voilà j'ai retenu la méthode Kondo : je fais le tri !

 

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Commentaires

je ne connaissais pas cette nana... eh ben dis donc... alors moi je suis plutôt ordonnée mais il y a une nette différence entre "être ordonné" et cette fille qui est obsessionnelle, non ?

Écrit par : bbflo | 28/02/2019

J'ai lu les critiques de son livre sur babelio, c'est encore pire que ce que je pensais : sa méthode tient en 10 lignes mais elle pond un livre de 240 pages, les 3/4 où elle raconte sa vie, comme quoi dès l'âge de 5 ans elle était obsédée par le rangement, etc. elle est mégalo et parle au lecteur comme s'il était demeuré. Du coup ça me donne envie de lire le bouquin pour vérifier si c'est vraiment comme ça, mais je l'emprunterai en biblio !

Écrit par : Papillote | 28/02/2019

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