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23/05/2012

La folie des glandeurs : le pont de l'ascension, suite

travail,gaston lagaffe,big brotherMes collègues partis pour l'ascension, je me retrouve donc seule dans le bureau.
Tout l’après-midi, des personnes entrent à l’improviste, sans même frapper à la porte.
- Euh ?
- Je suis du bureau d’à côté, je viens prendre des agrafes, et le placard des fournitures est ici.
-Ah ? Euh… d’accord…
A ce propos, constatant ma grande consommation d’agrafes (on doit accrocher chaque dossier, et comme j’en traite trois fois plus que les autres employés…) à chaque fois que je me réapprovisionne, le chef me demande d’un air suspicieux : « Mais vous en faites quoi de toutes ces agrafes ?! » (Ben, je les mange !) (La contrebande d’agrafes doit être un marché juteux)

Une heure plus tard :
« Vous auriez des trombones ? »
Je songe à poster sur la porte : « chez Papillote, fournitures de bureau, ouvert de 9 heures à 17 heures, du lundi au vendredi, entrée libre. »

20 minutes après, j’entends qu’on essaie d’ouvrir la porte du fond. Je travaille dans un grand open space muni de trois portes, et quand je suis partie manger, je les ai fermées à clé (des fois qu’on me vole des trombones). Je pense à en ouvrir qu’une seule au retour.
Je sors : - oui, vous voulez ?
Un homme me regarde d’un air agressif : Pourquoi cette porte est-elle fermée ?!!
Je lui explique : eh bien comme j’étais seule, j’en ai ouvert qu’une.
Il hausse le ton : « Ah oui ! Je vois bien que vous êtes seule ici !! Comment ça se fait ?!!! »
Il doit s’imaginer que je m’enferme pour pouvoir danser sur les tables et faire un feu de joie avec les dossiers.

gaston coucou fantasio.JPGA l’heure où je devrais partir, certainement pour vérifier si je n’ai pas profité de l’absence du chef pour quitter le travail plus tôt, un type rentre :
- Votre chef m’a appelé, assez paniqué.
-Ah ? (Qu’est ce qu’il se passe encore !)
- Il a oublié de vous rappeler une chose très importante, il m’a dit qu’il n’en avait pas « dormi de la nuit ».
-Oh ?!
-Oui, il faut absolument que vous pensiez à fermer la porte à clé avant de partir ce soir. »

C’est bête, moi qui avait préparé un bel écriteau : « Tout doit disparaître ! »  « c’est ouvert, servez-vous, prenez les ordinateurs » « si vous pouviez également partir avec les dossiers à traiter, ce serait pas de refus »
Mon chef me prend vraiment pour une neuneu. Bon d’accord, j’ai oublié les clés la semaine dernière, mais c’était mon premier jour, je revenais de vacances, je n’avais pas la tête à ça, et d’habitude Prunelle est le dernier à quitter le bureau…
Ne pas en dormir de la nuit ! Il n’a vraiment que ça à penser. Ce travail est si passionnant.

La confiance règne. Sans doute parce que je me permets de plaisanter, que je suis la plus jeune, embauchée en intérim sans possibilité de CDI, le chef doit penser que je suis la moins sérieuse. Bien évidemment personne des bureaux alentour n’est venu vérifier si mes vieux collègues en CDI bossaient bien le matin, tandis qu’ils passaient leur temps à téléphoner, lire ou papoter à la machine à café…
Bientôt sur vos écrans, d’autres épisodes de la saga « La folie des glandeurs »!

Et vous, l’ambiance au bureau ?

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Commentaires

Excellentissime ! Je me demande si ton chef, pour l'histoire des clés, vérifiait pas par la même occasion que tu étais là, non je te taquine, en tout cas quel pont ! Pour les trombones, il y en a qui aime les mordiller, et leur enlever leur forme originale..

allez courage ! demain soir, tu as une super soirée en perspective ;)

Écrit par : Electra | 23/05/2012

j'ai pensé la même chose qu'Electra, que l'histoire de la fermeture de la porte n'était qu'un prétexte por vérifier si tu étais là. mais je suis sans doute parano!

Écrit par : M* | 24/05/2012

Ca me sidère à fond quand même ce genre de comportement... Vivement que tu te trouves un boulot qui te correspond plus : chroniqueuse chez Canal + aux côté de Yann ♥

Écrit par : Poppy Rawson | 26/05/2012

Electra : oui le chef vérifiait certainement si j'étais bien là, comme il a certainement demandé aux collègues des bureaux d'à côté de venir dans le bureau sous de faux prétextes...

M* : non vous avez sûrement raison ! et les collègues d'à côté n'avaient sûrement pas besoin de trombones, c'étaient des prétextes pour voir si je bossais ...

Écrit par : Papillote | 27/05/2012

Poppy Rawson : Yeah !!! chroniqueuse pour le petit journal ! Je suggère à tous mes lecteurs de signer une pétition, d'envoyer un mail de soutien au petit journal pour qu'il m'embauche à la rentrée ! :-D

Écrit par : Papillote | 27/05/2012

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