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04/09/2013

Rock en Seine : Nine Inch Nails et Phoenix

rock-en-seine slam.jpgMémé radio nostalgie avait donc peur de ne pas connaître assez les groupes de musique à l’affiche, mais elle n’est pas la seule. En plein concert de Nine Inch nails, alors que les fans chantent et pogotent, une femme s’approche d’une spectatrice plus calme, pour lui demander naïvement, le nez rivé sur son programme : « euh, c’est qui ? » (mon voisin en transe qui hurle les refrains aurait sans doute hurlé « ça se voit pas,  c’est Céline Dion, mécréante !!! »)

La plupart des gens sont plutôt là pour s’amuser, boire de la bière et surtout papoter, sans vraiment écouter les chanteurs. Entre les show de NIN et de Phoenix, je laisse la moitié de mes accompagnateurs pour partir voir un concert, parce qu’après tout, j’ai d’abord payer pour ça. On n’est pas là pour rigoler quoi, mais pour écouter de la musique, non mais. Entre gens sérieux on va donc sautiller sur l’électro-techno de Vitalic. Ca me rappelle mon adolescence, quand je faisais tous les bals de ma cambrousse et où la techno cartonnait à l’époque.

rock en seine NIN.jpgPendant le spectacle, outre les habituels mecs bourrés qui slamment sur la foule, on voit passer une poupée gonflable… Au concert de La femme, un membre du groupe surfe carrément avec une planche sur le public qui le porte, et j’ai vu (à la télé cette fois-ci, je n’y étais pas) que Major lazer s’est aussi jeté dans le public, coincé à l’intérieur d’une bulle géante. Original.

rock en seine trent.jpgParlons donc enfin des concerts… 
NIN démarre très fort, avec trois rocks endiablés qui mettent tout de suite une ambiance survoltée. Même mémé ne peut s’empêcher de marquer la mesure. Je vois les fans qui pogotent déjà, des filles en soutif sur les épaules de leurs mecs, qui balancent leur T-shirt en l’air… La mise en scène rend compte de l’ambiance infernale, avec des panneaux rouges qui tournent sur Closer, des flash orange sur Terrible lie. Valait mieux ne pas être épileptique pour supporter Wish. Le groupe interprète ses gros tubes, que le public reprend en choeur : Head Like A Hole, « March Of The Pigs»... Après, je trouve que le pourtant enragé Trent Reznor casse le rythme en plein milieu en choisissant de longues chansons calmes, ou en testant une nouvelle encore inconnue. Le public se remet alors à discuter…  Mais le concert reste vraiment d’enfer et l’énergie du rockeur irradie la foule. Il finit sur la "douce" et émouvante Hurt . Un grand moment.

rock en seine phoenix.jpgAprès l’énergique et démoniaque rock indus de NIN, la pop sucrée de Phoenix me paraît bien molle, propre et innocente. Le concert commence dans une ambiance très différente, sur un air de clavecin, pour rappeler la ville d’origine du groupe : Versailles.  Mais le chanteur Thomas Mars se révèle vite très en forme lui aussi, en sautant carrément dans la foule pour se faire porter par les fans, et en donnant des versions rocks de ses chansons, comme Entertainment.
Samedi soir, France 4 a diffusé « une nuit avec rock en seine » avec le meilleur du festival. Sauf que le documentaire a duré 1h30, s’est terminé à 2 heures et qu’on ne voyait pas NIN … Vous pouvez le voir en replay ici.

Mémé Papillote, qui était fière d’avoir eu la présence d’esprit d’échapper aux mouvements de foule, se retrouve donc très intelligemment à prendre le métro à la fin du concert, comme… tout le monde, environ 30 000 personnes. Je suis contrainte de faire le mouton et de suivre le troupeau qui nous mène à l’abattoir : le métro…

Suite demain