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30/09/2009

Des chats très cons

chats cons.jpgÇa fait longtemps que je n’ai pas parlé des chatons très cons. Ils sont toujours aussi cons, mais plus vraiment chatons.
Le véto a dit : « Ouh là, 4 kg, faudrait pas qu’ils grossissent plus ! »

8 mois et des tonnes de mou plus tard, les chats pèsent 7 kilos. Presque le double. En fait, l’expression « ventre à terre » ne signifie pas « courir vite » mais que le chat avance à deux à l’heure parce qu’il est ralenti par son ventre traînant sur le sol.

Le plus gros des chats est Papillote (hé ! c’est pas moi ! je suis pas grosse! je suis un estomac sur pattes mais pas un ventre à terre !) Papillote a donc été judicieusement rebaptisée par des mauvais esprits « le panda »

panda.jpg

ou « la vache normande ».

vache normande.jpg

Je surnomme son frère « gros tas ». Pour elle, logiquement, j’utilise le féminin « grosse tasse ».

Les chats sont toujours aussi cons. Quand je les compare à mon ancien chat adoré de la photo de profil, je comprends mieux pourquoi certaines personnes ne vouent pas comme moi un culte aux félins.
Mon chat idolâtré possédait la grâce féline énigmatique qui fascine tant les écrivains. (« L’homme doit travailler dur pour qu’on se souvienne de lui. Un chat le fait facilement, il n’a qu’à apparaître et sa présence demeure les jours de pluie » disait Einstein).
Les deux gros tas, eux, ont moins de classe. Ils se tournent avec difficulté et peinent à atteindre les différentes parties du corps pour se laver. Ils ont la grâce des hippopotames en tutu dans Fantasia.

hippo-et-le-croco-de-fantasia.jpg


Quand mon chat adoré souffrait de la chaleur, elle se plaçait intelligemment au bord de la rivière pour se rafraîchir. L’aristochatte se posait délicatement sur la mousse du cours d’eau presque asséché.
papillote vautrée.jpgLes deux péquenots, eux, s’étalent comme des paillassons sur le gravier, en plein cagnard, la langue pendante, se demandant pourquoi ils ont aussi chauds. J’ai suggéré à ma mère de les arroser au jet d’eau pour les soulager, mais curieusement elle a crié que j’étais sadique. J’ai aussi proposé de tondre leur épaisse fourrure, mais elle a failli faire une syncope. Les gens ne savent pas apprécier l’aide d’une âme charitable.

La nuit, mon chat adulé se couchait au fond de mon lit. Il réchauffait mes pieds constamment froids. Il ronronnait, ce qui m’aidait à m’endormir (c’est prouvé scientifiquement !). Quand la machine à ronron se taisait, il suffisait que je la touche du pied pour la remettre en marche. Si je voulais qu’elle parte, je la poussais un peu plus fort et (l’esclave) s’en allait.

litchi sur le lit.jpgLes deux gros chats dorment avec moi. Mais ces rebelles ne ronronnent que le minimum syndical. Ils s’étalent le plus possible et se couchent où ils veulent : sur l’oreiller, ou chacun d’un côté du lit, avec moi au milieu. 3 dans un lit de 80 cm de large, c’est beaucoup. J’essaie de déloger ces malotrus, mais ils s’accrochent de toutes leurs griffes en tirant les fils et faisant des trous dans les draps. Je capitule, et m’endors tant bien que mal recroquevillée dans un coin du lit, pendant que les deux gros monopolisent la place, allongés en diagonale.
Dès qu’une nouvelle personne dort à la maison, ils lui font subir ce supplice du « c’est chez moi ici, pousse toi de là que je m’y mette ». On voit qui sont les maîtres du château.
Sont peut-être pas si cons, finalement.

J’ai encore beaucoup d’anecdotes sur l’aristochatte, gros tas et le panda, je vous les réserve pour le jour où ils atteindront les 12 kilos.
Je plaisante hein, j'en donne pas l'impression, mais j’aime bien mes chats.
Donne chats obèses, pas trop fut fut, squattant tous les lits, semant des poils et des cadavres de rats un peu partout, et braillant comme des veaux pour réclamer leur pitance. Si réponse sous une semaine, sacs de croquettes allégées en prime