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20/03/2022

Why women kill et Cobra Kaï

cobra kai.jpg- Cobra Kaï, saison 1 Netflix

Du karaté ? A priori, rien qui me branche. Et pourtant si ! Presque 40 ans après la sortie de Karaté kid (1984) les mêmes acteurs reprennent leurs rôles, à 60 ans ! Daniel est devenu un concessionnaire de voitures respecté, à la vie rangée, tandis que Johnny est divorcé, en conflit avec son fils et alcoolique. Pourtant, il rouvre son dojo, cobra kai, pour aider des jeunes rejetés et loser comme lui..
Une série simple mais diablement efficace, drôle et politiquement incorrecte. Johnny me fait penser à Clint Eastwood dans Gran Torino ♥, le vieux grincheux et réac qui fustige "la société de tapettes". Pour le titre, j'entends "gobe racaille" par contre, ce qui ne donnerait pas le même logo ni sens !
La série m'a donné envie de refaire du karaté. J'avais commencé les cours, le prof me trouvait très prometteuse, car j'ai de très bons réflexes, je suis rapide, j'apprends vite, et je suis fine, souple et musclée. Mais j'avais juste envie de me défouler ("j'aime me battre" comme OSS 117) et répéter à l'infini des postures ultra précises m'avait un peu gonflée. J'ai vite abandonné au grand regret du prof, pour faire du fit combat à la place. Et cette fois-ci, j'ai dû arrêter malgré moi pour raison de santé (je suivais une dizaine de cours de sport différents ! Et mes articulations craquent désormais comme des biscottes.) 

- Why women kill saison 2, M6

why women kill.jpgEn 1949, une femme modeste, ignorée de de ses voisins et de son mari (Nick Frost de la trilogie Cornetto♥), voudrait enfin être considérée en intégrant un club de jardinage prestigieux fréquenté par la haute bourgeoisie.
On retrouve le soin apporté à l'apparence et au chic (vêtements, mobilier) les couleurs acidulées, les commérages, le bal des hypocrites et la voix off sarcastique qui ont fait le succès de Desperate Housewives, du même créateur, Marc Cherry.

Un bon divertissement qui se suit avec plaisir, mais qui se révèle un peu trop poussif et caricatural. La saison 1, mêlant 3 femmes à 3 décennies différentes, m'a semblé plus réussie, les différentes époques permettant une meilleure visibilité de l'évolution des mœurs.