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24/06/2009

Les beaux gosses

324536176-les-beaux-gosses-enfin-une-grande-teen-comedy-francaise.jpgAprès une journée remplie d’enfants qui « trichent au chat perché », « volent des Pets shops » et traitent leur copain de « fils de Sarkozy » (si si !), je décide d’oublier en allant au ciné.

Je regarde Les Beaux Gosses, chronique d’adolescents. Après l’école, je vais au collège, c’est logique. Après les enfants turbulents, place aux ados rebelles, ça va me détendre…

Je n’y vais pas le week-end ou le mercredi : voir des ados sur grand écran, ça me suffit, j’en veux pas en plus dans la salle. Ces bestioles, ça glousse tout le temps (la femelle) ou ça crie des commentaires foireux pour faire son intéressant (le mâle).
Je regarde donc le film un soir de semaine, à 22h. Normalement les ados n’ont pas la permission de sortie. Et puis c’est le brevet et le bac, faut bosser les p’tits gars (niark niark, comme c’est plaisant de se moquer des examens quand ce cauchemar est terminé depuis longtemps pour soi)
Un certain nombre ont dû faire le mur, ou bien les parents sont laxistes (Mais que fait la police ?!)

Heureusement, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le jeune aime s’asseoir sur les sièges en coin ou se coller à l’écran au premier rang. Tandis que les vieilles mémés comme moi chérissent les places en haut au rang du milieu. Si la salle est vide hormis une seule personne à la place du milieu, je vais quand même m’asseoir juste à côté, PARCE QU’IL FAUT ABSOLUMENT ETRE AU MILIEU SINON ON VOIT PAS TOUT TRES BIEN. Non, je ne suis pas une psychopathe de la place de ciné.

Bien, je suis donc entourée de spectateurs qui ont la trentaine passée, des gens respectables qui vont pas faire de bruit, eux.
Dès la première image du film, la bonne femme de 50 balais devant moi s’attrape une mèche de cheveux et se l’entortille au-dessus de la tête. Comme une enfant, manque plus qu’elle suce son pouce. Elle est donc juste dans mon champ de vision, EN PLEIN MILIEU. J’ai dû déménager de ma place adorée. Aucun ado ne m’a jamais contraint à cette hérésie.
Ensuite les vieux autour de moi n’ont pas arrêté de se lever et de faire « scronch scronch » dans mes oreilles en mangeant du pop-corn.
Les ados,eux, rien.
"Les vieux et les jeunes, c’est plus que c’était. De mon temps.."(ça va, j’ai assez imité la mémé ronchon ?)

Vous attendiez une critique du film ? Ha ha, je vous ai eu.
Je vous explique pourquoi la prochaine fois, dans un autre post fascinant.