06/07/2013
J’ai eu mon bac !
Oui, il y a quelques années déjà… Par contre, mon neveu l’a eu hier. (et vlan le coup de vieux dans la gueule). Il aurait pu imiter fièrement sa tante, modèle pour la nation, et le rater du premier coup : même pas. Pff, les jeunes de nos jours, aucune éducation, aucune valeur…
Papa blogueur lance un tag sur le bac, que je m’empresse de compléter :
1. En quelle année as-tu eu ton BAC ?
M’enfin ! Je sais que j’attire en priorité les littéraires comme moi, mais ils pourraient tout de même calculer facilement mon âge en fonction de la date d’obtention de mon bac. A ce propos, je tiens à signaler qu’en voulant rembourser l’achat de 2 places de spectacles à 22,5 euros chacune, mamie a donc logiquement fait le calcul : 50 euros les deux. Prêtez-moi des sous, vous verrez c’est super, vous y gagnerez, je compte les intérêts sans le vouloir. (Pitié, ne me demandez pas de les calculer ici !) (Je rigole, j’ai su faire) (enfin je crois) (un banal théorème de Pythagore) (je plaisante bis).
J’ai quand même obtenu mon bac (je n’ai pas subi d’épreuve de maths, ceci explique peut-être cela) et ce n’était même pas ce millénaire en plus (re-coup de vieux).
2. Quelle série ?
Littéraire, au cas où vous n’auriez toujours pas compris.
3. As-tu reçu un cadeau de ta famille pour l’occasion ?
Euh, non… Ma mère m’ayant déjà exilée de force dans un trou perdu pour me punir d’avoir raté le bac la première fois, je pense plutôt qu’elle a répondu « c’est pas trop tôt ! ». Avant de m’inscrire de force à un BTS de femme au foyer. Je n’ai pas été retenue. (mais quel dommage…)
4. Quelles études as-tu entrepris ensuite ?
Celles que je voulais, à la consternation générale de la famille : cinéma ! Là, enfin, j’ai brillé. Ma mère me reproche encore de ne pas savoir coudre un bouton ou faire un ourlet, comme me l’aurait appris son BTS, mais je trouve que connaître par exemple la filmographie de Roman Polanski reste beaucoup plus utile (je l’ai vu hier ! Roman Polanski ! L’auteur des chefs d’œuvre que sont Rosemary’s baby, Le pianiste, Tess… Roman Polanskiiiii !) (il est tout petit). Sinon, j’ai dû acheter un pantalon, car on commençait à voir le jour à travers mon vieux futal tout déformé : j’attends donc de revoir ma mère à la saint glinglin pour qu’elle me fasse les ourlets…
5. Quelle fut ta plus belle note ?
17 en espagnol. Pourtant, toute l’année, je demeurais bonne dernière, avec 8 de moyenne. Je dormais (au sens propre) en cours. Mais le prof était cool et m’aimait bien. Il riait de me voir dormir, s’amusait à hurler mon nom pour me réveiller en sursaut.
Je n’ai pas appris mes conjugaisons (je refuse d’apprendre par cœur depuis la 6ème) et je mettais plus de temps à les recopier sur de minuscules pompes planquées dans ma trousse qu’à retenir mes verbes… Le jour du bac, j’ai oublié d’enlever mes anti sèches. J’ai profité de l’étonnement du surveillant qui vérifiait nos affaires avant l’épreuve (« mais ! Qu’est ce que c’est que ça ?! ») pour dire, très décontractée : « oh, c’est rien ! (juste l’intégralité des verbes d’espagnol, d’anglais, d’italien, à tous les temps…) et j’ai vite jeté les pompes à la poubelle. La veille du bac espagnol, la mort dans l’âme, j’ai appris pour la première fois mes terminaisons (assez facile en fait, elles se ressemblaient).
6. Quelle fut ta plus grosse branlée ?
Physique, 5/20. Pourtant, l’épreuve était censée être très simple, puisqu’elle s’adressait aux littéraires. On tirait au sort soit maths, soit physique, soit un autre truc. (pour vous dire à quel point je suivais les cours, je ne me souviens même pas de la 3ème matière scientifique !) Mes camarades sont sortis de la salle ravis et ont obtenu entre 15 et 20. Autre fait qui vous révélera mon niveau, ma belle sœur, ex prof de physique, m’avait donné des cours avant le bac pour tenter de m’expliquer cette matière étrange… peine perdue.
7. A l’oral ou pas ?
Evidemment. Les sous doués passent le bac n’est pas un de mes films favoris pour rien. J’ai raté l’examen la première année sans même passer au rattrapage, et la deuxième, je l’ai arraché à l’oral.
8. T’as fait la fête ensuite ? Si oui explique…
Non. Je rappelle que j’étais exilée dans un trou perdu…
9. Ton avis sur le Bac aujourd’hui…
Toujours le même : un supplice inutile. Pour ceux qui veulent poursuivre leurs études, les écoles opèrent une sélection à l’entrée, sur dossier scolaire (comme le fameux BTS femme au foyer). On peut briller toute l’année, être admis au préalable dans sa future école, et ne pas pouvoir y accéder car on a échoué, par stress, au bac. J’ai suivi la fac, dont on dit qu’elle recueille les moins bons. C’est peut-être pour ça que je me montrais si douée : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois…
10. Un souvenir personnel nostalgique qui fait pleurer de ce BAC ?
Nostalgique de cette connerie de bac ? Sûrement pas ! Et pleurer pour ça, encore moins…
Je vous invite à lire ici les perles du bac 2013. J’apprécie particulièrement celles-ci :
« Parfois, il est vrai que l’on se sert du langage comme un outil pour arriver à ses fins : ici, j’essaie désespérément d’utiliser le langage pour vous prouver que je mérite une bonne note. »
« Le travail n’est pas toujours révélateur d’un potentiel : par exemple, certains élèves de ma classe n’ont rien fait pendant l’année et ils auront quand même leur bac. »
Et vous, quelles sont vos réponses ?
18:55 Publié dans Je suis culturée | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : résultats bac 2013, perles du bac 2013, les sous-doués | | Facebook
Commentaires
Et bé, c'est plus qu'un roman feuilleton, mais quelle belle aventure. Le cinéma, hum question... dans Star Trek, la première série, la scène du baiser entre Kirk et Urura, était-elle vrai ou fausse ?
Écrit par : Franck - Papa Blogueur | 07/07/2013
Franck : bienvenue ! ouh là, tu me poses une colle, je ne suis pas une spécialiste de Star Trek...
Écrit par : Papillote | 09/07/2013
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