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20/07/2011

Les contes de la nuit

contes de la nuit.jpgAujourd’hui sort en salles Les contes de la nuit, le nouveau film de Michel Ocelot. Le réalisateur est déjà l’auteur d’Azur et Aznar, et des désormais célèbres Kirikou.
Si vous avez apprécié son film Princes et princesses, vous ne pourrez qu’aimer ce nouvel opus. Les contes de la nuit reprend la même esthétique : la technique du théâtre d’ombres, avec des silhouettes noires projetées sur écran, et l’arrière plan très coloré, des décors majestueux. Le résultat est magnifique. D’autant plus que cette fois-ci, le film est également disponible en 3D, les silhouettes se détachent vraiment de l’arrière plan.

Dans un théâtre, deux enfants, accompagnés d’un vieux technicien, inventent des contes, dessinent les décors et costumes, et les mettent en scène sous nos yeux. Les six histoires s’enchaînent, entrecoupées par « le retour au réel » et les interventions des personnages.

cinéma, michel ocelot, les contes de la nuit, kirikouChaque conte se situe dans une époque et un pays différents, ce qui permet de changer complètement de décor et d’atmosphère. Par exemple Ti-Jean et la belle sans connaître se situe aux Antilles, avec une bonne humeur communicative et des couleurs très vives. Le loup-garou se déroule au moyen âge, la nuit, l’élue de la ville d’or chez les Aztèques, sous un soleil de plomb et une ville dorée.

L’auteur s’est parfois inspiré de contes traditionnels, qui ne sont pas forcément moraux, comme l’étonnante histoire tibétaine. Le garçon qui ne mentait jamais (on entendait des « oh ! et des « ah ! » des enfants éberlués dans la salle). Comme dans ses autres films, le courage, l’intelligence, l’entraide, la persévérance, le respect de la nature et des animaux sont les thèmes principaux.
Dans ces contes, on retrouve les jeunes héros qui ont fait le sel des précédents films d’Ocelot : Ti-Jean et le garçon tam-tam font penser à Kirikou par leur optimisme et leur vivacité, tandis que les quêtes des beaux et fiers chevaliers rappellent Azur et Aznar.

cinéma,michel ocelot,les contes de la nuit,kirikouDans Le loup garou, une jeune princesse est secrètement amoureuse d’un beau chevalier, mais celui-ci épouse sa sœur.
Dans Ti-Jean et la belle sans connaître, un garçon enjoué tombe dans le royaume des morts, mais son ingéniosité lui sera une aide précieuse.
Dans L’élue de la ville d’or, la plus belle fille doit être sacrifiée, mais un garçon courageux s’oppose à cette coutume sanglante.
Dans Garçon tam-tam, en Afrique, le personnage découvre l’instrument magique qui règle tous les différends par la danse.
Dans Le garçon qui ne mentait jamais, une princesse machiavélique manipule un innocent. Dans La fille-biche et le fils de l’architecte, le héros part à la recherche de la fée des caresses, seule capable de rendre forme humaine à sa fiancée métamorphosée par un sorcier.

Michel Ocelot estime que ses « héros sont des innocents qui ne se laissent pas faire. Ils savent résister à l’abus de pouvoir, à la méchanceté, à la sottise, à la superstition. »
Le réalisateur explique l’intérêt de son dispositif (des jeunes créant des décors et histoires) : il « souhaite que les enfants soient actifs, qu’ils prennent des crayons et des ciseaux, plutôt que de rester affalés devant la télé ».

Chaque histoire commence par le lever d’un rideau rouge, suivi du hululement d’une chouette. L’ambiance est vraiment parfaite pour raconter des histoires, comme au théâtre, ou le soir pour dire bonne nuit aux petits… Alors, si vous avez des enfants, n’hésitez pas à les emmener voir le film.

Et vous, connaissez-vous les précédents films d'Ocelot ?