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03/03/2015

Les séries du mois : Masters of sex, Hannibal...

masters of sex persos.jpgJ'ai profité de l'offre Canal Play pour voir plein de séries :

- Game of Thrones saison 3

Relire ici ce que je pense de Jon Snow qui n’est plus mon copain du tout.

- Master of sex saison 1

Je croyais que la série évoquait le docteur Kinsey, qui a fait l’objet d’un bon film avec Liam Neeson. L’homme est un pionnier de la sexologie, avec un livre explosif paru en 1948 sur le comportement sexuel des Américains. La série s’attache en fait au docteur Masters qui débute ses recherches 10 ans plus tard, et à la relation étrange qu’il noue avec son assistante, Virginia Johnson. Les deux collègues étudient les réactions physiologiques des corps au moment de l’orgasme. Ils prennent pour cobayes des prostituées et des étudiants, et un jour, le docteur dit à sa secrétaire : « je vous propose de tester sur nous deux. Mais c’est pour la science hein. » Bah voyons.
Le toubib est marié à une brave femme qui désespère de tomber enceinte et culpabilise beaucoup. Elle suit un lourd traitement, sauf que le problème vient de son époux, qui lui cache délibérément. Masters est présenté comme un sale type, qui ment à tout le monde, méprise les gens, n’aime pas les enfants (il est gynéco hein) arrogant et odieux. Il est vieux et laid en plus. C’est donc naturellement que son assistante sexy cède à son charme, alors qu’un jeune docteur tout mignon tout doux (« tes patientes tombent enceinte juste pour venir te voir ») est fou amoureux d’elle et s’occupe de ses gosses comme si c’était les siens.
masters of sex playmobil.jpgAu début je surnommais ce jeune docteur « le playmobil », le type lisse avec les cheveux bien plaqués : « ils nous prennent vraiment pour des dindes, comme si un mec pareil existait dans la vraie vie. » Mais au bout de trois épisodes je tombais dans le panneau et ronronnais à chacune de ses apparitions : « il est quand même très chou ». Pourtant il ne sait pas ce qu’il veut. Une cruche veut l’épouser : « d’accord pourquoi pas ». La veille du mariage « ah ben non en fait, j’en aime une autre, l’assistante ». Cette dernière le repousse brutalement, il lui fout une beigne. Plait-il ? Où est passé le gentil playmobil ?
Une série qui tient donc par ses personnages complexes. Un bon témoignage des années 60 (un peu comme dans Mad Men) et de la mentalité de l’époque. Un sujet original, et heureusement, pas scabreux.

- A young doctor's notebook avec Jon Hamm et Daniel Radcliffe

doctors notebook.jpgD’après les mémoires de Mikhaïl Boulgakov, l’auteur du célèbre Le diable et Marguerite, mort à seulement 48 ans. Il raconte ici son expérience de jeune médecin qui apprend son métier sur le tas en improvisant souvent (sympa pour les patients). Il exerce dans la campagne reculée de 1917, juste avant la révolution russe. L’œuvre est singulière car assez gore, grand guignol : et que je t’ampute une jambe avec une scie émoussée, et que je t’arrache une dent avec une tenaille, sans anesthésie, avec le sang qui gicle partout... Et l’hygiène ? Quel est ce mot ?

 - Hannibal avec Hugh Dancy et Mads Mikkelsen

hannibal.jpgHugh Dancy incarne un profiler très sensible. Juste en regardant une scène de crime, il la revit et devine tout ce qui s’est passé. Moui… Par contre, il n’est pas foutu de se rendre compte que le dangereux serial killer qu’il recherche est juste sous son nez : son psy, Hannibal Lecter (personnage du Silence des agneaux). Vachement crédible donc. Hugh Dancy est bien mignon et Mads Mikkelsen est impeccable, mais j’ai eu du mal à finir la saison. Moi au moins, quand je retrouve mon pâté en croûte entamé sur la table, un verre brisé à terre,  des traces de pattes dans l’eau sur le sol, et le chat caché sous le fauteuil, je devine tout de suite qui est le coupable.

- The newsroom saison 2

newsroom persos.pngJ’ai adoré la première saison, beaucoup moins accroché à la deuxième. Au lieu de se concentrer encore sur les évènements médiatiques majeurs de l’année écoulée (ici, 2011: l’affaire DSK, Occupy wall street etc) la saison 2 s’attarde sur une seule fausse affaire, pas très palpitante. Dans la première saison, je trouvais charmant l’amour impossible entre Jim et Maggie, leurs petites chamailleries pour éviter de s’avouer qu’ils s’aiment : Maggie était engagée ailleurs et pour s’empêcher de céder, poussait Jim dans les bras de sa meilleure amie (pas tordue la nana). Mais là, ils se retrouvent célibataires. Ils sortent enfin ensemble ? Oh là là non, trop peur ! Chacun s’enfuit à l’autre bout du pays pour éviter de voir l’autre et l’oublier !

- In the flesh saison 2

Une série sur des zombies, mais rien à voir avec  The walking dead : ici, les « survivants du syndrome de la mort partielle » font tout pour retrouver une vie normale, le traitement est réaliste. Je préfère le genre comique et parodique, avec l’une de mes comédies préférées : Shaun of the dead.

Vous pouvez toujours gagner ici des places pour le film THE VOICES